Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 15 J'aime
  • 3 Commentaires

Les fantasmes de Mélodie

Chapitre 7

Trash
Passé minuit, Mélodie n’en pouvait plus tellement ses pieds étaient douloureux ; elle chercha le géant dans la foule clairsemée et alla se positionner à ses côtés ; il discutait avec une dame d’un certain âge, petite et menue, qui était vêtue en tout et pour tout d’un chapeau cloche noir, d’une écharpe blanche et de bas noirs autofixants. Sa vulve épilée fendue haut et sa modeste poitrine aux aréoles brunes arboraient de fins anneaux d’or qui attirèrent le regard de Mélodie comme des aimants.
— Charles, cette jeune serveuse semble vous attendre.— Oui, je l’ai vue, en effet.
Charles se tourna vers la jeune femme qu’il dominait presque d’une tête malgré les talons démesurés qui la faisaient tant souffrir. Elle le supplia du regard, tremblant de fatigue et de tension musculaire, les mollets pris de crampes douloureuses.
— Je vous présente mes excuses, Madame. Mais cette petite travaille pour la première fois dans une tenue contraignante, et je crois qu’elle a atteint ses limites.
Il aida ensuite Mélodie à gravir l’escalier ; il la fit asseoir dans la petite pièce où elle s’était équipée. Malgré le gode qui taraudait son anus distendu, malgré le corset qui étranglait sa taille, malgré surtout ses bottines qui torturaient ses pieds, elle soupira de soulagement. Ses muscles renonçaient à la porter. Même ses deltoïdes la lançaient terriblement. Avec reconnaissance, elle vit que le géant s’agenouillait devant elle et délaçait ses bottines ; elle retint un cri quant il libéra son pied gauche mordu par une crampe, il libéra l’autre pied et massa habilement les chevilles qui recouvrèrent peu à peu leur souplesse. Le soulagement faillit arracher des larmes à la jolie blonde quand il lui ôta le mors.
— Enfin, mon Dieu ! — Tu peux m’appeler Charles, ironisa-t-il tout en la libérant du masque.
Par contre, Mélodie grimaça quand il la libéra progressivement de l’étreinte de boa constrictor du corset ; elle inspira profondément, se sentant soudain plus libre que jamais. Elle poussa un cri de douleur quand le gode glissa et libéra ses reins. Submergée par la honte elle se rua aux toilettes, une main posée sur son anus qui ne pouvait plus se refermer.
Dans la salle d’eau attenante elle prit une douche bien chaude, massant son ventre à la peau flétrie, ses jambes lourdes. Enveloppée dans une serviette moelleuse, elle revint à pas las dans la pièce où l’attendait Charles. Il comprit qu’elle était au bout de rouleau et l’aida à s’habiller, la coiffa rapidement avant de lui offrir son bras galamment.
— Allez, je te raccompagne chez toi, tu le mérites ; tu as été héroïque ce soir.— Ouais, je ne ferais pas ça tous les jours ; j’ai les pieds en compote.— Et le gode, tu l’as bien supporté ?
La jolie blonde piqua un fard ; elle n’en revenait pas de parler de « ça » avec un quasi inconnu. Elle prit le parti de répondre honnêtement.
— Oui, en fin de compte ; c’est surtout le corset et les bottines qui sont devenus insupportables, trop douloureux. Je n’avais jamais porté des trucs de ce genre, moi.
— Oui, c’est sûr. Et le fait de te retrouver nue en public, ça t’a perturbée ?— Au début oui ; mais d’être masquée, de faire le service aussi, m’a conduit à me rendre compte que je n’étais pas le centre d’attraction ; et puis, au bout d’une heure, il n’y avait pas que moi à être nue.— Tiens, bonjour Mélodie ; je ne t’avais pas vue, intervint une voix joyeuse.
La jeune femme se tourna en souriant vers la personne qui l’avait interpelée ; son patron, Don. Avec son épouse à son bras, vêtue et souriante. Anne vint l’embrasser et Mel la serra gauchement dans ses bras, l’imaginant nue et livrée à plusieurs mâles en rut. Circonspect, Don l’examina de pied en cap, tiquant sur sa tenue décontractée, jean et tee-shirt.
— Tu étais habillée comme ça ? Non, tu viens de te changer bien sûr... J’aurais aimé te voir en tenue de soubrette !— Monsieur, vous avez raté quelque chose, assurément ! Je me présente, Charles, un ami de Mélodie. Mais si vous voulez bien nous excuser, je raccompagne cette jeune et jolie personne dans ses appartements ; elle est épuisée.— Dans ce cas... Enchanté, Monsieur, et au plaisir !
Charles conduisit sa compagne jusqu’à une berline noire d’outre-Rhin, lui ouvrit galamment la portière passager avant de se glisser au volant. Le trajet s’effectua dans le silence le plus complet ; Charles trouva une place libre devant l’immeuble de Mélodie, sortit rapidement pour lui ouvrir la portière et lui tendit la main pour l’aider à sortir. À son visage crispé et sa démarche hésitante, il comprit qu’elle souffrait et l’accompagna jusque devant sa porte.
— Tu as des Dolipranes ou un truc dans le genre ?— J’ai des trucs dans le genre, oui, parvint-elle à ironiser.— Parfait ; tu pourras être au café à 10 heures ?— Je ne manquerais ça pour rien au monde, fanfaronna-t-elle.— Alors bonne nuit, princesse. Fais de beaux rêves.
Miracle de la jeunesse, après sept heures de sommeil et une bonne douche, Mélodie était en pleine forme, ni douleur ni courbature ; elle marcha à bonne vitesse pour être à l’heure à son rendez-vous, malgré le plug énorme qui distendait ses reins. Elle avait enfoncé l’engin bien lubrifié sans douleurs ni difficultés excessives, et elle se fit la réflexion que son corps s’habituait rapidement à ces pénétrations contre nature qui lui étaient imposées,.
Enfin, imposées ; elle savait bien qu’elle aurait pu refuser à tout moment, mais cette histoire dans laquelle elle avait été embringuée la fascinait, et elle tenait à en connaître le fin mot. Arrivée au café, elle s’assit à sa place réservée en serrant les jambes ; elle était nue sous sa robe et n’allait pas s’exposer impudiquement aux passants.
Ses pensées dérivant, Mel rougit en pensant à sa tenue lors de la soirée libertine ; elle avait osé exposer son corps, en fin de compte, travailler nue au milieu de tous ces inconnus. Revivant la scène, la jeune femme sentit ses tétons se dresser et pointer sous le fin coton de sa robe bleu pastel ; elle se tortilla sur sa chaise, vaguement gênée et se demandant ce qui allait se passer ce matin. Elle espéra un instant que Charles viendrait malgré ce qu’il lui avait annoncé.
Le serveur la tira de ses pensées en posant une théière et sa tasse assortie sur la table. Elle le remercia d’un hochement de tête, mais il intervint de sa voix haut perchée :
— Mademoiselle, je dois vous rappeler que votre ami ne viendra pas ce matin. Il vous laisse ce mot… et vous demande de suivre à la lettre ses directives.— Ah bon… Merci…
Déconfite et un peu déçue, elle ouvrit l’enveloppe blanche anonyme et en sortit une feuille pliée en deux. Juste quelques lignes manuscrites d’une écriture ferme à l’encre bleue qu’elle parcourut rapidement.
« Bonjour Mélodie. Je ne puis venir, comme je le pensais ; alors voici mes instructions du jour. Si tu refuses, avertis le serveur car tout cessera immédiatement, et ton instructeur sera réorienté. Tu vas descendre dans la réserve et te mettre nue. Le serveur viendra alors t’aider à passer une ceinture de chasteté dont seul l’instructeur aura la clé. En remerciement, tu pratiqueras une fellation sur le serveur, puisque tu en avais émis l’idée. Au cas où tu refuserais, je te présente mes adieux, mais en ce cas je te regretterai, car tu es parfaite pour la tâche qui t’est dévolue. »
Mélodie secoua la tête, incrédule. Une ceinture de chasteté, un peu comme ce qu’elle avait porté la nuit précédente ? Une chose était sûre, elle ne supporterait pas un corset trop serré, ni des bottines vertigineuse et si inconfortables. Elle se décida sur un coup de tête et se leva, ramassa sa pochette et descendit au sous-sol ; elle réalisa juste alors qu’elle n’avait pas touché au thé.
Dans la resserre, sur un fût était posé un bizarre assemblage en cuir noir brillant et en acier, deux puissants godes en plastique noir et deux gros cadenas en acier brossé et laiton. Incertaine sur la conduite à tenir, Mélodie ôta ses deux sextoys en grimaçant, son anus restant béant. La porte s’ouvrit derrière elle, lui arrachant un cri d’effroi ; le cœur battant à rompre, elle reconnut le serveur et se calma un peu.
— Vous devriez aller aux toilettes avant de fixer tout ça, après ce ne sera plus possible avant un long moment.— Oh ! Oui, je... J’y vais.
Dès son retour, à gestes précis, le serveur lui enfonça les deux godes bien à fond dans ses voies naturelles, sans se soucier des gémissements plaintifs de la jolie blonde. Puis il boucla par dessus la ceinture, la bloquant avec les deux cadenas, un à l’avant et un à l’arrière. Mélodie soupira quand elle réalisa que, même si les godes étaient volumineux et le harnachement un peu lourd, la contrainte en était bien plus aisément supportable que le corset de la veille.
Sans mot dire, le serveur lui fit signe de s’agenouiller ; obéissante, Mel entreprit d’ouvrir le pantalon pour libérer la virilité gonflée de l’homme. Lorsqu’elle baissa le boxer noir, la verge se détendit, devenant raide et un peu cambrée.
Mélodie ouvrit la bouche et tendit la langue vers le méat violacé où perlait une goutte blanchâtre...
Le réveil se déclencha ; Lilly Allen chantait « Fuck you ». Mélodie s’étira en rouspétant, émergeant de son rêve torride entortillée dans le drap, en travers de son lit dévasté.
« Putain ! Faut que je me trouve un mec, une fille, un sextoy, je vais pas tenir, moi. Au secours ! »
Diffuse en direct !
Regarder son live