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Les filles du drugstore

Chapitre 3

Avec plusieurs hommes
— Marie-Angélique vous demande, dit le garçon du drugstore.— Où est-elle ?— Elle est là-bas.
Il me désigna une grande fille qui attendait debout près de la sortie. Marie-Angélique n’était pas très jolie mais elle avait de grands yeux et une grande bouche qui lui donnaient un genre. Ses cheveux étaient coupés à la garçonne. Elle portait des bottes blanches qui lui montaient jusqu’aux genoux et une jupe noire qui lui montait jusqu’à la culotte. Ses seins s’affaissaient légèrement. Elle les lâchait sans soutien-gorge dans un petit haut très court qui découvrait un peu le bas des mamelons. On lui voyait l’abdomen et le nombril. Celui-ci était serti du même petit anneau d’acier qu’elle avait à une narine. Elle avait ailleurs un troisième petit anneau identique, mais il était invisible pour l’instant.
— Ça vous dirait ? me demanda-t-elle.
Marie-Angélique différait des autres filles du drugstore. Elle était plus âgée. Elle n’était pas typée. Ni africaine, ni maghrébine, ni indienne : c’était une blanche ordinaire. Avec le teint très pâle, comme un peu maladif. Sa tenue était plus voyante. Car autre chose la distinguait : c’était une vraie dingue de l’exhibition ! Ça l’obsédait grave ! Elle adorait qu’on lui tourne autour. Surtout si c’était des jeunes, surtout s’ils étaient en groupe. Elle aimait les faire saliver, si j’ose dire. Elle en tirait un plaisir trouble dont elle ne pouvait se passer très longtemps.
La concurrence était impitoyable. Chaque soir, débarquaient au drugstore des filles neuves, toujours plus spectaculaires. Il n’était pas besoin de haute couture à cette jeunesse sûre de sa féminité, à cette féminité sûre de sa jeunesse, avec l’extraversion décomplexée qui lui était consubstantielle. La basse couture lui seyait à merveille, d’autant mieux qu’elle était plus basse. Aux chauves, aux retraités des compagnies d’assurances, aux trop vieux époux, à tous les has been, à tout ceux qui avaient perdu jusqu’au souvenir de la testostérone, leurs shows nocturnes garantissait à coup sûr l’érection.
C’était comme un Magic Kingdom ! Une fois relevé le petit top «Naughty Girl» ; une fois qu’abaissé le jean, se lisait «Fuck My Pussy» sur le slip à la mode de la demoiselle, alors 90 % des voyeurs bandaient déjà, à plus de 60 degrés au-dessus de l’horizontale. Pour la plupart, c’était inespéré ! Les relations sexuées qui s’ensuivaient soit avec moi, soit avec un autre quinquagénaire, parachevaient le travail ! Le rêve de tous les hommes âgés n’est-il pas de mater des lucioles effarouchées, des allumeuses consumées ? Leur baise publique en était l’illusion parfaite. Les clients en avaient pour leur argent !
Lecteurs chagrins, moralistes scrupuleux... j’entends vos critiques ! Ces filles n’étaient-elles pas de sombres salopes ? Et leurs grands-pères de clients, n’étaient-ils pas d’ignobles dégueulasses ? Salopes, dégueulasses... voilà les gros mots lâchés ! Les mots gras, les mots laids ! Les jugements au-dessous de la ceinture s’éructent toujours dans l’ordure... Alors, écoutez-moi bien, hypocrites lecteurs ! J’ai cinquante ans passés. Je connais la vie, la société et tout le reste. Je vais vous dire ce qu’en pense !
1. - Sur les filles du drugstore, je n’ai jamais outrepassé le strict jugement érotique. Leur existence était si éloignée de la mienne que je ne voyais pas comment j’eusse pu les juger. En revanche, je peux vous assurer qu’elles étaient incroyablement, délicieusement érotiques et qu’elles l’étaient d’origine, sans y réfléchir, avec candeur. Elles avaient l’érotisme dans le sang, dans la peau et partout ailleurs.2. - Quant aux clients, si l’on dit que le plaisir est bon, ne faisaient-ils pas bien ? Qu’y pouvaient-ils si leurs corps de vieux avaient des désirs de jeunes ? S’ils aimaient les chutes de rein du Zambèze, le basané des fesses maghrébines et le sexe mordoré des indiennes atterries, le matin même, à Roissy Charles-de-Gaulle ?
Malheureusement pour elle, Marie-Angélique ne dansait plus au bal des débutantes. A mon avis, seuls 50 % des quinquagénaires et plus qui la découvraient nue se retrouvaient dans la capacité d’un coït enviable. Aussi, avait-elle exploré un autre marché, plus conforme à ses inclinations naturelles. Sa cible était les adolescents attardés. Le concept ? S’en voir dérouiller une vraie de vraie. Pas une pisseuse exotique, mais de la femelle éprouvée, avec le cul blanc et des cernes sous les yeux. En principe, mon rôle était le même qu’avec les filles plus jeunes. En pratique, c’était plus difficile. Mettez-vous à ma place ! Souvent, je bandais mou. Cette défaillance m’était fâcheuse, mais elle faisait aussi partie du deal... la virilité des coquelets qui nous observaient à distance s’en trouvait exacerbée, et ceux-ci triquaient à s’en faire des varices.
Le créneau était moins lucratif mais pas mal de jeunes types cassaient leur tirelire pour examiner l’anatomie agissante de Marie-Angélique. Ça se faisait dans les sous-bois spécialisés ou bien sur le parking déserté d’une superette de banlieue, à l’abri des caddies. Bien sûr, les gars n’étaient plus puceaux, et depuis longtemps ! Leurs copines de lycée, leurs cousines ou certaines de leurs belles-sours n’étaient pas les dernières à leur montrer leurs culs. Mais c’était légèreté, inconséquence. Elles consentaient à tout et à n’importe quoi pour se la jouer libérée, trop cool. Pour la vanité ! Avec Marie-Angélique, ce n’était pas le la frime. C’était du sincère, de l’authentique, du vécu. Et ça, ils le ressentaient fort !
L’habituelle aversion qu’ils éprouvaient envers les adultes se muait en une attirance incontrôlable. Ce sentiment contre-nature les excitait au plus haut point. Quand ils étaient gonflés à bloc, Marie-Angélique les faisait dégorger. Le plus souvent, sur place. Elle s’accroupissait dans un coin d’ombre et les prenait les uns à la suite des autres. Certains jouissaient presque tout de suite. Les plus précoces lui déchargeaient dessus avant même qu’elle ne les ait effleurés. Les autres résistaient mais ils finissaient par céder. Pour les déclencher, Marie-Angélique avait le don des petits gestes : s’humecter les lèvres avec gourmandise, remonter ses seins en les tenant par les tétons ou bien, pendant qu’elle suçait l’un, masturber le suivant avec deux doigts de la main gauche. Ils a-do-raient ! Ils aimaient également quand elle leur soupesait les couilles.
Ce soir-là, j’avais baisé Marie-Angélique en contrebas d’une voie de chemin de fer. Je m’en souviens très bien. Les femmes, c’est une belle invention. Je m’étais branché derrière, et puis je m’étais laissé faire... J’en avais profité pour regarder les environs. Devant nous, trois jeunes s’amusaient beaucoup. Ils nous lançaient des coups d’oeil en coin tout en se tripotant l’entrejambe. Ils conversaient ensemble, pouffaient à intervalles réguliers. Ça m’était égal. J’étais habitué. D’autres s’étaient sortis la queue derrière des wagons de marchandise. Ça a duré assez longtemps. Et puis Marie-Angélique a décidé d’aller se les finir dans un dancing voisin, sans que j’eusse même joui !
A l’entrée du dancing, se pressait l’éternelle jeunesse avide de jouer, de danser, de multiplier les divertissements. Les couples de composaient et se décomposaient au gré des instincts, des criailleries, des invectives. Des lycéennes fauchées se promettaient ouvertement aux videurs pour accéder gratis. A l’intérieur, c’était techno, battements d’épaules, pulsations des fesses, électricité survoltée... Si la minette du quartier ne voulait pas s’exhiber la touffe, autant rester chez elle ! Un verre, la décence s’évaporait. Deux verres, le corps chauffait. Trois verres et le boy-friend lui baissait culotte dans la lumière crue des toilettes, où tout le monde finissait par se retrouver, dans une touffeur propice au nudisme. A mon âge, j’étais écarté : on me regardait avec hostilité. Jusqu’à ce qu’on comprenne que j’étais l’ange gardien de Marie-Angélique, que suivaient une demi-douzaine de jeunes diables, visiblement remontés qui s’agitaient, bruyants et gourmands. Alors, cocu content ou vague maquereau ? on me foutait la paix...
De temps en temps, je vérifiais que les choses se passaient bien. Je devais me faufiler entre les couples qui baisaient debout, appuyés aux murs ou calés dans les urinoirs. J’enjambais ceux qui baisaient allongés par terre. Tous ces jeunes s’entre-baisaient aussi souvent qu’on se lave les mains. Et encore... les plus acharnés d’entre eux ne se les lavaient pas. La première fois, j’ai trouvé la bande autour d’un cabinet grand ouvert. Un grand garçon savamment décoiffé était derrière Marie-Angélique. Il reniflait la raie des fesses, s’apprêtant à pousser je ne sais où un long sexe violacé, très impressionnant, au bord de l’explosion.
— Laissez-moi en choisir deux autres, dit Marie-Angélique, sans la moindre gêne.
Et deux garçons se placèrent de part et d’autre, le pantalon aux chevilles. Ils éjaculaient presque, les pauvrets. Ils avaient le sexe comme vous l’imaginez : raide, tendu, gluant... Ils en tapotèrent le visage de Marie-Angélique et celle-ci, espiègle, la pupille réjouie, se mit à vouloir mordre dedans, dans un chahut indescriptible.
Parfois, je lui apportais à boire. Il lui fallait s’hydrater, ainsi que se rincer la bouche. Elle préférait le champagne. Je lui en versais quelques coupes. Ça lui donnait envie de faire pipi.
— Fermez la porte, disait-elle. Vous n’avez pas de pudeur ?
Au contraire, tout le groupe s’agglutinait. Elle écartait les jambes sur la cuvette, s’inclinait légèrement vers l’avant. Ses seins pendaient, en forme de carafes. Puis elle urinait droit, pile poil. Les garçons ne se lassaient pas de la performance ! Certains se basculaient à la renverse, pour mieux voir d’où ça giclait. Les plus hardis mettaient les mains dans le jet, pour en éclabousser les autres. C’était la foire !
Ils terminèrent très loin dans la nuit. Est-ce que vous regardez l’heure, quand vous prenez votre pied ? Evidemment, moi... j’étais un peu frustré ! Quand j’ai raccompagné Marie-Angélique en voiture, la jupe encore dégrafée et les seins à moitié à l’air, je me serais bien laissé tenter... Mais après notre petite séance publique de la veille au soir et surtout, la demi-douzaine de zouaves qui n’avaient pas désemparé, il y avait de l’abus !
— Vous allez bien trouver quelqu’un d’autre, me dit-elle, la paupière lourde.
Au pied de son immeuble, elle dormait ! J’ai dû l’aider. Seigneur, qu’elle était lourde ! Je n’aurais jamais cru... J’ai trouvé la clé de l’appartement dans sa poche. J’ai ouvert la porte. Dans la salle de séjour, il y avait un sofa. Je l’y ai couchée. J’ai retiré les bottes. J’ai manoeuvré la fermeture éclair de la jupe et ôté le vêtement.
— Pas de blagues... trouva-t-elle la force de souffler.
Puis elle ferma les yeux. Elle s’immobilisa quelques minutes, et je la vis qui commençait à remuer un peu. Elle remuait les reins. Sous la fine culotte, on devinait le petit anneau qui lui perçait le sexe, juste au-dessus du clitoris.
Je me suis orienté jusqu’à la salle de bain. Ma barbe avait poussé. Je l’aurais bien rasée, histoire de me rafraîchir. Marie-Angélique avait ce qu’il fallait. C’était un rasoir pour femmes mais il convint parfaitement. Sur une étagère, je remarquai un godemiché bizarre, tout hérissé de pointes caoutchoutées. Un peu jaloux, je me dis que je ne connaîtrais jamais les sensations que ça procure, des engins pareils. Il y avait aussi des eaux de Cologne, des pommades. Et un grand paquet de tampons hygiéniques de chez Leader Price, «spécial règles abondantes». Bref, rien de bien particulier. Sur ce, j’ai enlevé ma chemise, le pantalon et pris une bonne douche. Ca m’a ragaillardi ! En me regardant dans la glace, je notai que mes couilles pendaient de plus en plus, alors qu’avant, elles adhéraient à la racine de la verge. Curieux effet du vieillissement...
Puis je suis revenu dans la salle de séjour, tout en m’essuyant. Les bras croisés sous la tête, Marie-Angélique dormait. C’était encore une sacrée meuf, tout compte fait ! Je lui ai touché le ventre. Je l’ai secouée un peu. Elle dormait si profondément qu’elle ne ressentit rien. Je récidivai et après la jupe, je réussis à la débarrasser de sa culotte. Son sexe frisé était encore mouillé. Les muqueuses avaient rougi. Je glissai la main sous son dos et sans bruit, parvint à faire glisser son petit haut, chiffonné et sali par les spermes des garçons.Elle avait les cils très longs. Je n’avais pas remarqué qu’ils étaient si longs. Je m’assis près d’elle et lui caressai les cuisses. Que faire ? Elle était complètement nue. Moi, pareil ! Je la poussai doucement et la retournai sur le côté. Je m’étendis derrière elle et, prenant appui sur mon coude, j’écartai sa jambe, celle du dessus, pour donner le passage vers le vagin.
Que vous dire ? Un épilogue pourrait être le suivant :
— Vous êtes rusé, dit Marie-Angélique, à voix basse.— Ca te gêne ?— Certainement pas!
Cette fille ne pouvait pas rester longtemps inactive.
— Allez-y ! Qu’est-ce que vous attendez ? Vous m’avez l’air en forme ! conclut-elle.
Mais non ! Ce n’est pas ce qui s’est passé ! J’ai recouvert Marie-Angélique d’une couverture en coton, me suis rhabillé et j’ai quitté le logement. Dehors, c’était le matin blême.
— Vous allez bien trouver quelqu’un d’autre, m’avait-elle dit.
Je n’ai trouve personne.
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