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Les fleurs du mal

Chapitre 1

Trash
En cette nuit froide du mois de janvier, un couple trentenaire rentrait d’une soirée sobre et conviviale chez des amis avec leur fils de cinq ans Thomas.
En cette nuit obscure, la visibilité était très réduite et le père de Thomas ne connaissait pas très bien la route qu’il empruntait pour regagner la demeure familiale. Épuisé, il décida de s’arrêter dans un motel non loin de là pour y passer la nuit et repartir le lendemain matin lorsqu’il ferait plus clair.
Sous les yeux hébétés de son fils, le père de Thomas alla stationner sa voiture sur le parking du motel.
— Viens, Thomas. Papa est un peu fatigué. Nous allons dormir dans cet hôtel et nous repartirons demain matin.
Thomas prit la main de sa mère et la famille se dirigea vers le motel. Soudain, le ciel s’obscurcit et un gros nuage noir à la forme semblable à celle d’un serpent apparut dans le ciel puis une silhouette encapuchonnée leur barra la route. La silhouette en question était semblable à celle d’un homme et tenait une épée dans sa main.
Le mystérieux individu posa la pointe de son épée sur le sol comme pour l’y planter puis un éclair de lumière blanche jaillit du sol et aveugla Thomas qui tomba au sol, inconscient.
Treize années avaient passé depuis cette horrible nuit et Thomas, à présent devenu un jeune homme, se remémorait sans cesse le jour où il s’était réveillé dans cette chambre d’orphelinat. La première chose que le petit garçon qu’il était alors avait fait avait été de demander où étaient ses parents au directeur de l’institution. Celui-ci lui avait alors fait comprendre avec difficulté que ses parents étaient décédés lors de l’apparition de la mystérieuse silhouette encapuchonnée.
Et fait encore plus troublant : à son réveil, Thomas avait constaté sur son avant-bras l’apparition d’un tatouage qu’il n’avait pas avant. Le tatouage en question ressemblait très fortement au nuage qu’il avait vu dans le ciel treize ans auparavant.
Durant ces treize ans, le jeune Thomas s’était habitué aux horaires stricts de l’orphelinat et au manque de liberté individuelle que cela entraînait. Cependant, une nuit, alors qu’il dormait profondément, son avant-bras le brûla, le tirant net de son sommeil. Le premier réflexe du jeune homme fut de refermer sa main sur son avant-bras afin de mieux supporter la douleur.
Ce fut alors que son environnement changea du tout au tout. Les meubles de sa chambre semblaient danser devant ses yeux et le jeune homme sentait comme une énorme boule remonter de son ventre jusqu’à sa gorge puis, vaincu par un mal-être inexplicable, le jeune homme s’évanouit.
Thomas se retrouva soudain, tel un fantôme, dans une salle obscure qui lui semblait être un donjon. La silhouette encapuchonnée qu’il avait rencontrée dans son enfance se tenait au centre de la pièce, face à un groupe d’hommes et de femmes attachés par les poignets contre un mur.
La silhouette encapuchonnée marmonna des paroles inaudibles et, comme Thomas l’avait vu faire treize ans auparavant, posa la pointe de son épée sur le sol et le même éclair blanc jaillit du sol.
Lorsque son aveuglement s’estompa, Thomas remarqua que les femmes avaient été libérées et que les hommes gisaient à présent sur le sol, inertes, morts. Le jeune homme remarqua également que les femmes étaient nues et portaient le même tatouage que lui sur leurs seins. Cette constatation surprit énormément Thomas. Le jeune homme tourna la tête en direction de la silhouette encapuchonnée. Surprise : la silhouette encapuchonnée n’était plus encapuchonnée. À présent, Thomas distinguait très clairement un homme dans la quarantaine, complètement nu face aux femmes qui le regardaient avec servitude de leurs grands yeux noirs.

—Maintenant, mes jolies fleurs, montrez-moi votre dévotion.
Les femmes se mirent en file indienne et la première de la file s’agenouilla devant l’homme et goba son sexe d’une taille impressionnante.
— À la suivante !
Une seconde femme prit la place de la première devant le maître des lieux et l’imita. Une troisième la remplaça puis une quatrième et ainsi de suite au rythme des " À la suivante " lancés par l’homme. Lorsque toutes les femmes se furent succédées devant lui, l’homme les fit s’agenouiller en arc de cercle devant lui et éjacula sur leurs poitrines.
Au contact du liquide séminal de leur maître, les femmes sentirent le tatouage bouger sur leurs seins puis une aura noire les enveloppa.
— Voilà, mes jolies fleurs, grâce à vous, moi, Lord Satanic, régnerai sur le monde.
Les femmes se couchèrent sur le sol du donjon en écartant les cuisses comme pour inviter leur maître à les honorer de la visite du monstrueux serpent qu’il avait entre les cuisses et Lord Satanic partit dans un éclat de rire démoniaque. Thomas frissonna et les images commencèrent à devenir floues jusqu’à devenir invisibles.
Lorsqu’il eut repris connaissance, Thomas mit plusieurs secondes à réaliser qu’il se trouvait à nouveau couché dans son lit de l’orphelinat.
En réfléchissant au rêve aussi étrange qu’effrayant qu’il venait de faire, le jeune homme fit immédiatement le rapprochement entre la vision et ce qui lui était arrivé treize ans auparavant.
Il savait désormais que sa mère n’était pas morte comme il l’avait pensé pendant treize ans mais tombée entre les griffes de ce Lord Satanic qu’il devait affronter s’il comptait délivrer sa mère de son emprise et venger la mort de son père mais plusieurs questions essentielles le turlupinaient : premièrement, pourquoi avait-il survécu cette nuit-là ? Deuxièmement, s’il y avait un moyen de vaincre Lord Satanic, quel était-il ? Et troisièmement, comment pouvait-il le trouver ?
Ce fut avec l’espoir de trouver rapidement les réponses à ces questions que le jeune homme se rendormit.
Maintenant qu’il connaissait la vérité, son objectif était clair : tuer Lord Satanic pour venger la mort de son père et délivrer sa mère de son emprise.
Sa quête allait très probablement être semée d’embûches mais Thomas s’en fichait. Tout ce qui comptait pour lui, c’était de savoir sa mère toujours en vie et sa volonté de la retrouver.
[ à suivre ]
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