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Les garces

Chapitre 1

Divers
Avec un soupir plein de soulagement, mon moteur s’arrêta. Telle une femme accédant à la conscience de ce qu’elle vient de perdre la notion des choses à coups d’orgasmes. Il est vrai que ma petite voiture avait brûlé les kilomètres, ces derniers jours. Je venais de quitter Paris, où je n’avais pas manqué de faire les quatre-cents coups. Et les coups que j’y avais tirés s’étaient concentrés sur un gibier de choix. Un gibier qu’on n’a pas grand-peine à suivre, si vous me suivez. Même à l’intérieur de la maison, le revêtement des choses s’était limité au strict minimum. J’en attrapai quelque notion lorsque, dans un club, une jolie Parisienne, d’apparence éminemment respectable, m’avait invité chez elle, "pour égayer un peu les choses". Les deux soubrettes de service avaient, pour tout apparat, un tablier pratiquement imperceptible autour d’un cul qu’on ne voyait que trop. Elles ne pouvaient se pencher sur les invités, nonchalamment affaissés sur des coussins à même le sol, sans que leurs propres coussinets n’aient à en payer le prix. Dès qu’un plateau s’abaissait, un mandrin montait pour se planter, dirigé avec diligence, dans un derrière copieusement lubrifié par quelque usage antérieur. L’étiquette prescrivait d’ailleurs que chacune de ces invasions improvisées s’accompagnât d’un jappement de rigueur. Malheureusement, pas mal de ces aboiements se perdaient dans le vacarme copulatoire montant des coussins. On aurait dit un gigantesque panier à crabes, tant les convives mettaient de l’ardeur à se défouler de leurs ardeurs. Ce ne furent que queues tendues, titubantes, dégoulinantes. Pour rentrer à l’hôtel, j’avais dû me frayer un chemin à travers une jungle de chibres et de tétons.
C’était l’heure, pensai-je, de m’y mettre un peu plus calmement. L’heure de récupérer un peu dans ce coin passablement perdu au pied des Cévennes, qui avait nom Viraises. Dans ce trou provincial, la renommée de la pornographie en était visiblement à ses débuts. Ce brave clocher, là-bas : tout ce que l’on veut, sauf un symbole phallique. Mais qu’allais-je faire à présent ? Je fermai ma voiture à clé, m’embroussaillai un peu les cheveux. D’un pas savamment traînant, comme si j’avais des continents de footing derrière le dos, je m’engageai dans la première rue latérale venue qui déboucha sur la place centrale du village. Pas mal de jeunes s´y étaient rassemblés et continuaient un caquetage en règle, assis sur les bancs de plus en plus désaffectés par les morveux. Un léger mouvement dansant accompagnait leurs efforts. Non sans raison, car à ma droite, j’apercevais un bar, porte ouverte : l´Atlantis. La musique voltigeait dans l’air du soir.
Il y avait une fille qui, d’emblée, se signala à mon attention. Elle se trouvait sur l’un des bancs, en compagnie d’un garçon et de deux autres nymphettes. Elle faisait étalage d’une petite bouche pulpeuse tirant sur le violet, d’ailleurs dessinée de façon invitante. Un petit cul tout aussi agréablement tourné était aussi éloquent que ses grands yeux foncés. De longs cheveux noir-acajou lui tombaient jusqu’à la taille. Un regard plus appuyé m’apprit que ses paupières avaient été les victimes d’un maquillage bien trop poussé. Cette petite délurée voulait absolument faire croire qu’elle était sexuellement à la page. Non sans sarcasme, je me concentrai un instant sur cette jeune apparition imbue d’elle-même. La petite garce !
En la dépassant, je lui accordai ce regard mi-hautain, mi-amusé qui fait toujours son œuvre auprès de ces petites provinciales gourmandes de la vie. Après, comme si je n’avais plus l´attention tirée vers elle, je me dirigeai d’un pas blasé vers le bar. C’était l’un de ces endroits comme il en pousse en province avec une diligence digne d’une meilleure cause. La serveuse, jeune paysanne bien en chair, arborant un visage en demi-lune, faisait ressortir un soutien que, suivant les règles du jeu, elle s’était acheté trop étroit. Le premier coup d’œil, dépêché à mon sac à dos, lui fit froncer les sourcils. Mais ceux-ci se détendirent sur le champ, lorsqu’elle m’entendit commander un verre de Jack D. D’un geste preste, elle s’exécuta.
Voilà Bouche-Violette faisant également son entrée, promenant, autour d’elle, un regard superlativement ennuyé. Comme si elle avait des millions à dépenser. Le garçon et les deux autres filles la suivirent. À quatre, ils s’attablèrent à côté de moi. La fille m’ignorait à un tel point que tout doute, s’il avait existé, se dissipa sur le champ : elle cherchait absolument à attirer mon attention. Après avoir posé, sur le cuir, un derrière qui tenait ses promesses d’il y a un instant, elle m’offrait le spectacle d’une paire de jambes à la fois fuselées et bien campées. Son mini les exhibait sans vergogne. Quel âge pouvait bien être le sien ? Des doudounes fournies, qui se serraient avec arrogance contre son chandail, me firent deviner le chiffre dix-huit. Mais le visage, en dépit de ses efforts vers le vieillissement imposé, ne dépassait guère le cap des quinze ans.
— « Pardon ? », fis-je soudain. « Je m’appelle Pierre ! », fis-je aimablement. « Je viens d’arriver ici et je me cherche un endroit où passer la nuit, à peu de frais. Si, par hasard, vous pouviez me renseigner un peu, à ce sujet... ? »
Les deux autres gonzesses n’étaient pas aussi affriolantes que Bouche-Violette.
— « Je m’appelle Charles ! », fit le garçon. « Et voici Monique et Claire ! »
Les deux chevelures foncées souriaient. Quant à Claire, elle inclina un peu la tête, mais ne put se décider à sourire. Cela faisait très "up-to-date", quoiqu´un peu surfait. Gare à l’eau courante, ma belle ! La petite demoiselle se verra servir. D’un bras leste et d’un membre qui, loin de rester en arrière, choisira le devant. En moi, le chasseur et le flambeur se serrèrent déjà les mains au-dessus d’une pilosité qui ne pouvait être que suintante.
— « Mais bien sûr ! », fit Monique. « Viens avec nous, mes parents sont partis en voyage. J’ai donc toute la baraque à moi toute seule. Nous comptions d’ailleurs y aller de toute façon ! »
Il n’y avait pas à dire : sa voix avait le timbre agréable, engageant même. Pas mal, non plus, ses nénés pointus crevant le lainage. Et elle avait les cuisses bien en chair.
— « Chouette ! », fis-je. « J’apprécie le geste, ma jeune dame. Je suis vraiment éreinté ! »
D’un geste autoritaire, j’appelai la serveuse, me chargeai de la note.
Voici que nous nous engagions déjà dans une route quittant le village. En passant, j’avais décoché un regard complice à ma voiture, mollement bercée par le crépuscule.Une villa cossue et un peu tapageuse surgit après le tournant. Elle était complètement plongée dans l´obscurité.
— « Nous voici arrivés ! », dit Monique.
Elle fouilla un sac rouge vif, en sortit une clé. À sa suite, nous nous engouffrions dans un hall où nous devions nous garder de trébucher contre les plantes de toutes sortes dont on avait tenu à le garnir.
— « Allons d’emblée à ma chambre ! », fit la petite hôtesse. « Nous y serons plus à l’aise ! »
Unanimes, nous montions déjà un escalier somptueusement recouvert. La lumière tamisée projetait des lueurs apitoyées sur les favoris de quelques illustres ancêtres industriels, garnissant les murs. L’exploitation décidée de la main-d’œuvre pouvait se lire, mitigée, sur leurs trognes bien nourries. Je faisais mine d’ignorer ces semblants de peinture. Ce qui m’obtint un regard appréciateur de la part de Béa. La chambre de Monique, en chêne massif, se révéla suffisamment confortable pour nous accueillir tous. — « D’où viens-tu ? ». Pour la première fois, Claire m’adressa la parole.— « J’viens de Paris ! », fis-je nonchalamment, évitant de la regarder.
Sur le coup, Monique s’immobilisa sur les boissons qu’elle était en train de préparer. Elle me coula un regard plein de respect.
— « De Paris ! » C’est à pleins poumons que Monique libéra son enthousiasme.
Mais Claire se raidit un instant, comme si elle tenait à ne pas trahir ses sentiments. J’avais peine à ne pas sourire. À ne pas lui dire que son petit jeu était inutile, que j’allais au fond de son âme et bientôt de sa chagasse. Elles étaient tellement transparentes, ces petites garces ! Un matériel à ce point tendre et docile, prêt à se faire travailler, à se faire transformer. Jusqu’à laisser faire d’elles ce qui me chantait.
— « Et d’où es-tu, Claire ? », demandai-je placidement. « D´ici ? »— « Ouais... ! Quelque chose à redire ? » Sa petite tête, aussi provocante que ses tétons.— « Seulement au cas où tu en aurais honte ! », riais-je, bon enfant.
À présent, je me tournai vers Béa et Monique.
— « Et vous deux ? Êtes-vous également de Viraises ? »— « Ouais ! », firent les interpellées, pouffant un peu. « Mais cela ne nous gène pas autant que Claire ! », reprit Béa. « Elle a le goût d’autre chose, vois-tu. Elle a faim de la grande ville, de sorties funambulesques ! »
Les filles se gaussèrent aux dépens de Claire, qui avait quelque peine à maintenir sa position hautaine. Préjudiciable à ma position à moi, pensai-je, car un peu trop gênant. Par bonheur, voici que Charles était de retour. Il était allé se soulager la vessie.
— « Pierre est de Paris ! », annonça Béa, triomphale.— « Ah oui ? Chouette ! J’y ai été deux ou trois fois. J’aimerais bien y habiter, une fois mes études terminées ! »— « Pourquoi es-tu parti de là ? »
Monique se pencha un peu vers moi, me scrutant de ses yeux profonds et quémandeurs.
— « Eh bien, tu n’y vas pas quatre chemins ! », ricanai-je.— « Jamais ! », reprit-elle, souriant mystérieusement.
Elle prit ma remarque comme cela se devait : dans un esprit sportif. Sa bonne humeur ne s’absenta pas un seul instant et son regard continuait à flirter ouvertement avec moi.
— « Il est vrai que je suis l’aînée ! », ajouta-t-elle. « J’ai déjà dix-sept ans ! »
Cela me surprit un peu. Elle avait l’air plus jeune. Quant à Claire, elle prit la chose moins bien. Elle se leva, s’empara de son sac, se dirigea vers la porte.
— « Il se fait tard ! », fit-elle, visiblement dégoûtée. « Je rentre chez moi ! »
Je la vis sortir, n’octroyant de bonsoir à personne. Tout au fond de mon estomac, une pointe de regret. Décidément, cette naïveté qui avait nom Monique avait gâché un peu les choses. Ou jouait-elle, au contraire, son jeu à elle et n’était-elle pas si naïve qu’elle en avait l’air ? Je ne tarderai pas à le savoir. Et puis, il y avait demain. Le sentiment bien implanté que je la reverrais, cette Claire aguichante.
— « Qu’a-t-elle tout d’un coup ? », demandai-je, la mine blanche.— « Elle en a marre ! », répondit Charles.— « De tout ! », compléta Béa.— « Ouais ! », renchérit Monique. « Elle a marre de tout. De n’avoir que quinze ans, d’habiter ce trou perdu, de ne pas encore avoir un petit meublé à Nîmes. Les garçons d’ici n’intéressent pas mademoiselle. Elle se sent trop évoluée pour eux. Et tu sais quoi ? De t’avoir entendu déclarer que tu es Parisien, ça lui a retourné les entrailles. À ce moment, elle en est sûrement à se demander comment t’intéresser suffisamment à elle pour que tu lui parles de Paris et de la vie nocturne. Pour te faire voir à quel point elle est à la page ! »
— « Elle s’en remettra ! », souriais-je avec bienveillance.
Béa se tenait à présent tout contre Charles, lui mettant le nez dans le cou. Sous table, ses mains s’occupaient de choses et d’autres.
— « Un jour ou l’autre, sa cervelle va tourner de l’œil ! », reprit Monique, impitoyable. « Tu es le type le mieux tourné qu’on ait déjà vu par ici ! » -- De ma part, un sourire nonchalamment modeste-- « Sois-en donc certain qu’elle a déjà des vues sur toi... ! Évidemment, il y a toi aussi, mon petit Charles ! »
Elle eut le sourire large, fourra un poing cajoleur entre les côtes de l’intéressé.
— « Il n’est peut-être pas si beau ! », se défendit Béa, « mais il est rudement gentil ! Au demeurant, il m’appartient corps et âme ! »
Nous rîmes tous, cependant que Monique rapprocha davantage son fauteuil du mien. "Miss Dix-sept ans" sirotait sa Vodka-Redbull, ne me quittant pas de l’œil. Nous y voilà ! Soupirai-je intérieurement. Pas moyen de ne pas comprendre ce qui pouvait se lire dans son regard. Garçon ! Oreillers on the rocks, deux !
— « Où puis-je donc m’étendre ? », demandai-je, m’étirant avec un plaisir non dissimulé.— « Mais..., ici, bien-sûr ! », fit Béa. « Je suis censée tenir compagnie à Monique cette nuit, car mes parents à moi sont également en vacances. Je prendrai donc la chambre de ses parents, en compagnie de Charles. Ainsi, tu pourras rester auprès de Monique. Qui, d’ailleurs, ne demande pas mieux ! »
Tout en poursuivant un flirt ouvertement déclaré, Monique ne put s’empêcher de rougir. La couleur lui allait bien, pensai-je, ravi.
— « Béa, tu as une telle façon de dire les choses ! »— « Avouez que l’idée est bonne ! », ricana Charles. « Quant à moi, pas la moindre objection. Cela te fera d’ailleurs du bien, Monique, de pouvoir causer de Paris avec quelqu’un. La plupart des garçons d’ici (il se tournait vers moi, à présent) sont de véritables têtes de mule, sais-tu. Fais donc plaisir à Monique et reste à lui causer..., euh..., de Paris ! »— « Entièrement d’accord ! », approuvai-je, avec un enthousiasme que je n’avais pas besoin de feindre. « Merci, Monique ! »
Très profonds et très veloutés, à présent, ses doux yeux à elle. La voilà déjà assise sur le bras de mon fauteuil, son propre bras drapé autour de mon épaule. Sa jupe, déjà ultra-courte, se remonta jusqu’à l’aine, me régalant en plein de la peau lisse et luisante de ses cuisses nues. Ses longs cheveux foncés dégageaient un parfum à me couper le souffle. Je n’avais consommé que deux verres et pourtant la tête me tournait un peu. Ces nuits de Saint-Tropez, décidément, n’avaient pas servi à grand-chose ! Je me sentis un picotement furieux au fond des couilles.
— « Tu es jolie fille, sais-tu ? », constatai-je. « Je t’assure ! »
Elle tourna son visage vers moi, m’embrassant résolument sur la bouche. Pas farouche du tout, la petite, constatai-je, lorsque, dévotement, sa langue se posa sur la mienne. Elle me mit ses bras sveltes autours du cou, me fourra sa langue au fond de la bouche. Le contact de ses seins durs, pressés contre mon torse, m’envoya des tiraillements le long de la moelle. Elle avait l’haleine fraîche, délicieusement parfumée. Si les émanations de son con étaient à l’avenant... En attendant, elle se mit à m’embrasser partout dans le cou. Du bout de la langue, elle me maltraita le lobe de l’oreille.
— « Tu es beau garçon toi-même ! », murmura-t-elle. « Claire a déjà le béguin de toi, je l’ai vu. Elle a l’habitude d’avoir ce dont elle a envie, aussi, y a-t-il gros à parier, qu’après ce soir, elle ne me parlera plus pendant plusieurs jours ! »— « Ça te fait quelque chose ? »— « Rien du tout ! », sourit-elle.— « Ça suffit ! », fit Béa. « On va au lit !
Nouveau poing cajoleur entre les côtes de Charles. « Tu es un petit amour ! », fit celui-ci. Il la tira vers lui, l’embrassait pendant que ses mains se promenaient,, toutes contentes, sur les surfaces de son derrière rembourré. D’un œil complaisant, je lorgnai les boursouflures. Tout cela avait l’air bien engageant... Mais Monique n’avait de regard aucun pour l’autre couple. Chouette!, pensai-je. Regardez-moi toute cette jeunesse en train de se découvrir mutuellement le corps !
— « Ciao ! », ronronna Charles, nous faisant signe de la main et poussant vers la porte une Béa qui n’avait visiblement pas besoin d’un tel encouragement. Ses yeux luisaient d’attente.
Monique s’avança vers le mur, éteignit la lumière. J’étais déjà en train de me défaire de mes frusques. Lorsque je fus nu, je me saisis de Monique, toujours habillée. Je la collai tout contre moi, lui faisant sentir toute la longueur de ma nudité. Je m’emparai de son sein gauche, celui où bat le cœur, en pris savamment possession. Gentiment, je malaxai cette opulence dure, trouvai la pointe plus dure encore, me mis à l’agacer sournoisement. Ensuite, je la saisis entre le pouce et l’index, lui imprimant de petits pincements affolants. La jeune fille se mit à haleter péniblement.
— « Que penses-tu de moi ? », murmura-t-elle, toute penaude.— « Que tu es bien trop habillée ! », souriais-je. « Et en second lieu.., mais cela dépendra de ce que tu aimes occuper, le milieu du lit ou le bord ? »
Le petit amour se mit à déboutonner sa blouse. Je lui vins en aide, me penchai déjà sur la fermeture de son soutien. Avidement, mes mains se portèrent en avant, s’emparèrent de ses tétons coniques et pointus. Un frémissement d’expectative me traversa le gland. Car voici que mes mains sentirent des mamelles comme celles d’une femme qui a déjà accouché. Les lourds fruits libérés sentaient d’une façon enivrante la sueur.
— « J’ôterai bien le reste ! », fit-elle, d’une petite voix.
Je me glissai entre les draps, comptant les secondes me séparant encore du contact de son corps chaud contre le mien. Comme ça, oui... ! Plein de reconnaissance, je la serre contre moi, pour sa douceur, sa fermeté, son arome, sa nudité enivrante. Pour la promesse tranquille qu’elle fait à la démangeaison soudaine qu’est ma semence. Dix-sept ans... ! Il y avait plus d’un an que je ne m’étais encore engouffré entre les cuisses d’une telle jeunesse.
Voici qu’elle m’embrasse passionnément, m’associant à un désir sans bornes. Sauvagement, elle me pousse la langue au fond du gosier, la laisse, sans force, où elle se trouve, se met, entretemps, d’une main tremblante, à la recherche de mon mandrin. Dès qu’elle le trouve, dur, frémissant, inhumainement gonflé, elle s’oublie, se rend corps et âme à la violence de ses instincts.
Dans un bien-être douloureux, je reste vautré sur ma hanche, les yeux fermés, toute ma vie concentrée sur l’avide suceuse, rapide et mouillée, qui s’est installée au-dessus de mes couilles. Cette Monique est délicieusement expérimentée ! Tout ce zèle érotique mérite une récompense à l’avenant. Des filles pouvant se targuer d’un tel savoir-faire dans le suçage, surtout lorsqu’elles n’ont que dix-sept ans, cela doit se dorloter comme il faut. Me voici donc qui repousse doucement son front, me dégageant délicatement de la fournaise buccale. Bien à temps, d’ailleurs, car je me sentais à deux doigts de l’éjaculation. Trois jours que je n’avais pas tiré mon coup !
Pendant que je la repousse du haut, elle se colle contre moi de toute sa longueur, me faisant sentir in extenso les moindres contours de son corps finement charpenté. Une cuisse bien en chair se drape autour de ma hanche.
— « Ah... ! Vas-y, Pierre, vas-y... ! Vite ! »
Je la roule prestement sur le dos, glissant une main sous son cul et conduisant, de l’autre, mon muscle de plaisir vers son havre de sécurité. Voici que le bout du chibre frétille déjà contre l’écartement suintant des grosses lèvres. Furieusement, elle se projette contre moi, presse son ventre jeune et dur contre le mien, soulève les cuisses, exécutant contre mes omoplates un véritable trémolo. J’attends qu’elle se mette à divaguer de misère chamelle. Du coup, je m’enfonce en elle avec une brutalité inouïe. Un sifflement aigu se fait jour, pendant que vingt centimètres de biroute se taillent une brèche dans l’encerclement de la chair vaginale. Je sais fort bien que je lui racle les nerfs et que je lui démolis la chair, en lui déchirant presque la fente. Mais c’est très bien ainsi. En imposant, à sa chagasse en ébullition, une tension intenable, en faisant hurler ses entrailles sous la plus infernale des sensations, je l’aurai, dorénavant, toute docile, soumise à mes moindres caprices. Remplir convenablement un entrecuisse, s’est s’ouvrir un avenir sûr. En moi, par surcroît, cette évidence irrécusable : même ces ventres affamés de Paris ne s’étaient pas montrés, à ce point, obsédés par le chibre que l’est, à présent, cette jeunesse que je tiens écartelée sous moi ! La pauvre enfant me vampirise littéralement le membre, n’attend même pas que mon gland d’acier se mette à pomper à travers sa douceur sans défense. Elle s’en empare au contraire de tous les muscles vaginaux, le tire dans son ventre avec toute l’énergie dont une chair de femme est capable, se met alors à ruer contre lui des profondeurs de ses entrailles. Sauvagement, ses dents martyrisent mes épaules, ma poitrine ; ses ongles acérés, frémissants de passion, me raclent le dos ; et déjà les explosions d’un orgasme promptement déclenché font s’arquer son jeune corps sous les coups de fouet d’une joie inhumaine. Après quoi elle s’effondre comme un sac, s’affalant sur le lit dans une longue lamentation d’abandon total. Dévotement, elle m’embrasse le torse. Des mains onctueuses caressent ma bistouquette dégoulinante, l’encastrant derechef entre ses cuisses brûlantes et toutes collantes de sperme.
— « Tu es merveilleux, Pierre... ! J’peux pas croire, le morceau que tu as là ! »
Doucement, je me souris dans l’obscurité protectrice. M’étant enfin libéré d’une pression spermique intenable (et quelle rafale de semence n’avais-je pas tiré dans sa matrice !), j’ai tout loisir de retourner à des plaisirs plus reposants. Je la tiens, la petite garce ! Désormais, c’est docilement qu’elle viendra manger dans ma main. Si elle pouvait se douter le moins du monde des projets que je trame à son propos... ! Je réprime un ricanement étouffé, caressant de façon absente les cheveux soyeux qui me frôlent l’épaule. Le petit animal sexuellement repu qu’elle est reçoit encore un long baiser avant de plonger dans le sommeil...
Une clarté diffuse me fait ouvrir les yeux. Avec un intérêt réel, je regarde le soleil levant, illuminer tous les détails du corps nu contre le mien. Une réelle beauté, cette jeunesse ! Toute habillée, on ne s’en serait pas douté, du moins pas à ce point-là, ses yeux profondément veloutés mis à part, mais lorsqu’on la voit, toutes chairs dehors... Les pointes aiguës, parachevant ses tétons, se tiennent avec arrogance au milieu d’aréoles dont la largeur et le caractère granuleux en disent long sur l’ardeur qu’on a déjà mise à les sucer. Une touffe de poils crépus, copieusement implantée, accentue, par contraste, la roseur enfantine de la fente qu’elle tente d’ombrager. Les cuisses, elles, sont encore toutes luisantes de nos liqueurs conjuguées.
Monique se réveille également, s’étirant comme un chaton tout content.
— « Je me sens merveilleusement bien ! », sourit-elle.— « C’est comme moi !, fais-je. « Je suis vraiment content d’avoir fait la connaissance de votre petite bande. Je ne sais pas ce que j’aurais fait si je n’avais pas trouvé d’endroit où passer la nuit. Car j’ai suffisamment couché ces derniers temps, sur les bancs ou dans les prés. Ce n’est pas un plaisir tout cuit, je puis te l’assurer ! »
On passe du début, savamment agencé, au milieu de la partie. Deuxième phase du jeu, abordée sous des auspices plus que favorables.Monique presse ses jeunes seins tendus tout contre moi, me caresse l’intérieur des cuisses. Je ne reste pas en arrière, m’empare du devant. Voici que ma main repose déjà sur son chat gluant, se met à l’agacer savamment.
— « Je me sens toute autre, auprès de toi ! », murmure-t-elle, rauque d’émotion.— « Ah oui? Comment te sens-tu alors ? »— « Eh bien..., lorsque nous faisions l’amour, cette nuit, je me suis sentie une véritable bête d’amour. Auprès de nul autre homme, j’ai ressenti cela. C’était merveilleux ! La plupart des garçons que j’ai eus se montraient toujours offensés lorsque je leur montrais ma passion réelle. Même que j’ai dû jouer à la petite fille innocente pour les avoir encore entres mes cuisses ! Cela les a remis d’aplomb, les rendant à une assurance qu’ils avaient perdue. Du coup, ils pouvaient se reconvertir en étalons arrogants. J’en ai marre, de garçons pareils ! »
Je lui embrasse les tétons, lui mangeant les pointes jusqu’à ce qu’elles soient toutes raides de misère. Aussi raides qu’est souple son jeune corps, pétri par le sommeil et qui se met, à présent, à onduler contre moi.
— « Tu es un morceau de choix ! », souris-je. « Je t’aime bien, sais-tu. Le sexe, c’est quelque chose de délicieux lorsque tu parviens à te tourner vers lui sans te barricader contre son caractère violent. Le sexe, cela doit t’apporter le sentiment délicieux que tu es un animal, et rien qu’un animal. Lorsque tu te sens entièrement une bête, c’est dans le sac ! »
Du bout des doigts, j’ouvre les lèvres de son con suintant, enfonçant un doigt au plus profond de la fente visqueuse. La tête de Monique me bat la poitrine et ses dents m’agrippent l’épaule.
— « Fais-moi sentir à nouveau que je suis une bête, Pierre ! Une bête sale et immonde ! J’ai envie de toi, horriblement envie !... Je ferai tout pour toi, mais de grâce, remplis-moi le ventre ! »
Je me glisse tout le long de son jeune corps, lui mords le ventre, lui ouvrant, d’une tête de bélier, les cuisses dodues. Alors, je me mets à lui lécher toute cette chair délicate et sans défense. En longues lapées traînantes. Jusqu’à ce que toute la peau soit brillante de salive. Ma conquête est totale ! La jeune fille devient la proie d’un halètement incontrôlé, se trémousse, sous ma bouche ravageuse, comme une anguille. Longtemps avant que je me décide à apporter la délivrance à son con en fusion, elle arque déjà les hanches. Comme si elle tenait à poignarder sournoisement ma tête formicante. Lorsque ma langue, bénévole, trouve la noix dure de son clitoris, se met à l’agacer en rotations éreintantes, elle pousse un cri d’hystérique, m’agrippant sauvagement les cheveux. Mais, imperturbable, je lui mange l’intimité, la suçant vers un paroxysme de sensibilité, lui labourant la crevasse grande ouverte d’une langue dévastatrice. Après quoi je me retire un peu, me mets à lécher la petite rotondité suave qu’est son jeune anus. Ce n’est que lorsque tout son corps se met à vrombir comme une voiture de course mal contenue, que je lui plante la langue au beau milieu de la fente adjointe. Un rugissement, s’éreintant dans des coups de pieds, sombrant dans une lamentation pitoyablement prolongée...
Je me relève prestement, mange du regard ses tétons outrageusement dressés. Avec une violence terrible, je lui enfonce mon dard énorme entre les lèvres d’un con aux abois. Je l’éperonne avec une fureur telle que mes couilles font mal de s’écraser contre son cul contracté par la joie. Le long de mon dos, ses ongles tracent des sillons où perle le sang, cependant que ses jambes enserrent mes hanches comme des pinces en panique. Avec la fureur d’une mer déchaînée, la chair féminine s’écrase sur la mienne. Lorsqu’elle sombre dans l’orgasme, la petite lascive, elle nage dans le jus. Son extase est un hurlement de louve comblée. Mais pas de pitié pour les cramouilles !
Déjà mes genoux s’abaissent de côté et d’autre de ses doudounes. Mon enconneur, tout raide encore, lui bat le menton. Car je m’étais retenu d’éjaculer ! « Lèche-le ! », je lui commande.Gourmande, elle prend mon chibre en bouche, se met à le téter avidement.
— « Non ! »
Je glisse hors de sa chaleur buccale, véritable con de réserve, forçant à nouveau sa tête vers le bas.
— « Ne pas le manger, ce mandrin à moi ! Pas encore ! Faut le lécher d’abord ! »
Sa langue lisse et rose de jeune fille me lave à présent du gland aux couilles. Des larmes chaudes lui coulent des joues lorsque, à la longue, elle s’enfonce dans un abandon bestial à ses instincts les plus obscènes. Écumante de désir, folle de tout ce qui est chibre, elle est à présent esclave totale du sucement de l’homme. Entretemps, je glisse la main derrière son dos, me mets à masser son cul plantureux. Mes doigts s’occupent entre le poli de ses hémisphères, lui tâtent sans retenue tout le clavier de son intimité. Cette bite léchée à moi, glorieusement grosse à présent, de passion éjaculatrice.
— « Maintenant tu peux me manger ! », j´halète, tout rauque. « Dévore-le, à présent ! »
Une fois de plus, elle prend mon gaillard en bouche, poussant ses lèvres ouvertes jusqu’en bas de mon tronc, tirant sa tension frémissante jusqu’au fond de sa gorge. Après quoi, elle se met à me sucer rapidement, comme une affamée. Lorsque j’explose enfin dans son gosier, elle m’avale spasmodiquement, jusqu’à ce que la dernière goutte de la substance glaireuse ait pris le chemin de son œsophage. Je me roule sur le côté, profondément méditatif, pendant qu’elle me nettoie de la langue.Lorsque nous revenons à la notion des choses, elle me fait abjectement part de son adoration.
— « Alors, tu n’as pas de fric, Pierre... ? Eh bien, moi j’ai quelques économies. Tu peux me les emprunter !— « Oh, mais j’ai un peu d’argent. Un peu... », je lui réponds rusé.— « Mais je peux t’en donner suffisamment pour pouvoir louer une chambre. Nous pourrions nous y voir, jouir l’un de l’autre. Sans être dérangés, je veux dire ! »— « Eh bien..., en règle générale, je n’accepte pas d’argent des filles ! »— « Je ne t’ai pas froissé, j’espère ? »
Je tourne la tête de l’autre côté, pour que Monique n’aperçoive pas mon sourire aussi spontané que content.
— « Je n’aime vraiment pas accepter de l’argent lorsqu’il m’est donné par une fille ! », je reprends. « Mais enfin, pour le moment, je ne sais pas très bien quoi faire. Si tu y tiens vraiment et si tu peux te le permettre... ! »— « Oh, mais ça va ! Ne te tracasse pas à ce sujet. Je n’ai aucun souci matériel. Mon père ne cesse de me donner de l’argent. Ce n’est que justice, car je ne dis jamais non lorsque maman est absente et qu’il veut se planter dans mon ventre. Même que c’est le pieu paternel qui me l’a déchiré, la première fois, lorsque j’avais quatorze ans. C’était rudement bon d’ailleurs... je peux donc parfaitement t’avancer l’argent dont tu as besoin. Tu pourras alors te louer une chambre et faire usage de ton propre argent pour te nourrir et te vêtir. Jusqu’à ce que tu trouves un emploi quelque part ! »— « Eh bien..., si tu es sûre de ne devoir renoncer à rien en m’avançant cet argent et aussi longtemps qu’il s’agit d’un simple prêt... D’accord ! »— « Chouette, Pierre... ! Je sais que ça a l’air drôle, après une seule nuit, mais je suis vraiment folle de toi ! Il faut que tu me croies ! »— « Je ne trouve pas ça drôle du tout, mon petit bijou ! », je lui coule dans l’oreille. (Le père à cette petite beauté, faut absolument qu’il apprenne à mieux monter ses filles.) « N’en parlons plus, de ce sentiment que tu éprouves. Je te crois sans peine... Tout est arrangé, alors ? »— « Sûrement, Pierre, sûrement ! »
Je l’embrasse attentivement (Paris vaut bien une fesse), la tire contre moi, lui glisse la jambe entre ses cuisses dégoulinantes. La voilà qui se remet à gémir déjà, me remettant les bras au cou.
— « Je pourrais te sucer toute la journée ! », halète-t-elle, hébétée.— « Et moi de même ! », je lui assure par devoir.— « Oh Pierre, tu me rends folle avec ton grand machin ! J’en suis mordue, sais-tu... ? Viens, oui, mange-moi toute entière ! Je veux te manger aussi.. ! Cela me rend folle de plaisir ! »
Gentiment, je la presse de nouveau sur le lit. Ma bouche, une fois encore, se glisse vers sa poitrine, se referme autour d’une pointe toute tendue, rend visite à l’autre, les agace à tour de rôle jusqu’à ce qu’elles se dressent, telles des glands d’enfants, au milieu de leurs aréoles. Entretemps, mes doigts ont trouvé les pétales délicats de ses lèvres d’amour, les séparent. Le jus chaud de son dernier orgasme me coule dans la main. Le bout de mon doigt, à présent, tendre dominateur de son clitoris. Je l’astique sans désemparer, le tournant, le malaxant, jusqu’à ce que ses cuisses se séparent dans un tremblotement haletant. Alors je me glisse à nouveau vers le bas, appuyant ma joue contre la vaste plaine de son jeune ventre. Espiègle, le bout de ma langue lui entre dans le nombril, en ressort, y entre à nouveau, énervant au possible la petite entaille dans la chair solide. Puis, je me glisse plus bas encore, séparant davantage ses cuisses sans défense, écrasant mes lèvres tendues contre l’humidité visqueuse de sa bouche d’amour. D’une voix étranglée, la voilà qui se met à arquer ses flancs sous une poussée désespérée, me mendiant dans la vulve cette langue porteuse de repos. Sauvagement elle me tire les cheveux, la petite chienne en chaleur, cependant que mes mains agrippent son cul dans un vice impitoyable. Tout son bassin, condamné à l’immobilité, se fait la proie docile de mes intentions éreintantes. D’une langue désœuvrée, je lui lape les plis suintants du chat, léchant lentement, dévotement, l’intérieur de la cramouille, fixant ensuite mes lèvres sur le dur bouton d’amour qui se hérisse entre ses lèvres largement écartées. Impitoyablement, je la suce vers l’oubli, vers le souvenir, vers la répétition, lui arrachant orgasme après orgasme, dévastant ses entrailles en fusion. Je n’arrête pas, même lorsqu’elle se met à se tortiller et à pleurer comme un petit animal empalé. Voilà que, sur toute son étendue, son ventre se met à trembler, annonciateur du grand orgasme, de l’ultime orgasme, qui va lui pincer les vertèbres comme des éponges écrasées. Sereinement, je laisse s’accumuler toute cette violence éruptive, la clouant des mains sur le lit, continuant à la lécher jusqu’à ce qu’un spasme effroyable lui démolit toute la chair. Et la voilà effondrée, la pauvrette toute chiffonnée, toute détruite, sur le drap ravagé, nageant dans son jus, près de la syncope, les paupières tremblotantes et les tétons aux abois...
Entretemps, Charles et Béa ont eu la gentillesse de s’occuper un peu du déjeuner. Lorsque, tout joyeux, ils s’amenèrent avec du café et des toasts, nous avions déjà pris une douche, étions à nouveau présentables. Nous bavardions gaîment, à même le sol, assis en cercle "magique". Pendant que nous nous restaurions, le rire et la taquinerie allaient bon train.
Après quoi, j’annonçai à Monique que j’étais à la recherche d’une chambre.
— « Voyons ça... », dit Béa. « Mais oui, je sais où tu peux te louer une chambre ! Quelque chose de vraiment bien, à l’autre bout de la ville. Une ancienne amie à ma mère y habite toute seule, depuis que son mari est mort l’année passée. Elle avait l’intention de louer une chambre parce qu’elle trouve que sa maison est bien trop grande pour elle toute seule. Et puis, elle n’aime pas de se savoir seule, la nuit. Je pense bien qu’elle a toujours cette intention. C’est une gentille femme, Pierre, et je suis sûre que vous vous entendrez parfaitement. Son mari était d’ailleurs également de Paris, alors... Si ça te dit, j’y vais de suite. Espérons que cette chambre sera encore disponible ! »— « Cela ferait tout à fait mon affaire ! », dis-je.— « Chouette ! Pourrais-tu donc nous conduire là-bas, Charles ? Il a une petite voiture, sais-tu..."— « Ouais... À vrai dire, je suis éreinté », soupira l’intéressé. « Je n’ai pas dormi beaucoup cette nuit, n’est-ce pas, ma fillette ? (Pelotage reconnaissant de celle-ci). Mais Béa peut prendre la voiture et te conduire là-bas. ! »
Une heure plus tard, nous traversions Viraises. On vit de suite ce qu’il y avait à voir, c’est-à-dire pas grand’ chose. Cependant, la jeunesse avait l’air plus dégourdie qu’on ne l’eut supposé dans pareil trou. Surtout les filles avaient l’air parfaitement, comestibles. Des tétons plats et des cuisses maigrichonnes étaient plutôt l’exception. Le trou, à ce point pointant vers le trou, montait dans mon estime.
— « Tu dois avoir des capacités ! », remarqua Béa, nous conduisant d’une main fort experte d’une rue dans l’autre.— « Comment ça? Qu’est-ce que tu veux dire ? »— « Eh bien..., ma copine avait l’air passablement éreintée, ce matin. Et ce qu’elle avait les yeux cernés ! Tu devrais avoir honte, Pierre ! »— « Tu n’as pas l’air très pimpante, toi-même ! », je souris. « Tes yeux se tiennent tout creux dans leurs orbites ! »— « Madame Vazy est vraiment une gentille dame ! », reprit Béa, ignorant ma dernière remarque. « Je suis certaine de ce que vous vous entendrez rapidement sur le montant du loyer. La maison est située dans un quartier accueillant et tranquille. Nul café dans les parages, pas de jurons de joueurs de cartes. J’ignore ce que tu fais de tes loisirs, mais chez madame Vazy, tu auras la vie bien tranquille et bien reposante ! »— « Que sais-tu à propos de Claire ? », demandai-je.
Béa fronça ses sourcils pendant que ses lèvres se serrèrent un peu.
— « Ah, elle t’intéresse, à ce que je vois ! »— « Bien-sûr ! Elle est jolie fille et j’ai dans l’idée que toute la sophistication dont elle fait montre est une espèce de défi. Évidemment, je ne m’amouracherai jamais d’une petite sotte comme Claire. Mais j’aimerais bien savoir ce qu’elle a dans la manche, c’est tout ! »— « Eh bien, elle sort de l’une des familles les plus riches de Viraises. Et il est vrai qu’elle est l’une des filles les plus jolies du collège. Mais ses parents l’ont gâtée au point qu’elle en est pourrie... ! Tu la vois déjà un peu mieux, à présent ? »— « Mais oui, mais oui... », fis-je. « Où habite-t-elle ? »— « Dans une villa colossale, juste en dehors de la ville. Si le cœur t’en dit, tu peux découvrir son adresse dans le bottin téléphonique. Son nom de famille est Delamare. Et si cela t’intéresse encore : tu peux en être certain qu’à l’heure qu’il est, elle est en train d’écumer de désir l... De toute façon, c’est le seul Delamare que tu trouveras dans le bottin, alors... »
Je laissai tomber le sujet. Il était clair que Béa, en dépit de sa nature, plutôt enjouée, n’aimait pas beaucoup cette petite Claire. Je n’avais donc nullement l’intention de lui jeter un froid en continuant à parler de cette petite sophistiquée. Il s’agissait d’abord de prendre solidement pied à Viraises, sous la couverture d’un hippie un peu plus âgé que de coutume et donc à la recherche de quelque travail rémunérateur. La maison de madame Vazy (drôle de nom !) était une construction spacieuse et haute de deux étages. Un jardin agréablement agencé y donnait accès et je notai que les fenêtres étaient presque cachées au regard par une masse de lierre.Béa tendit déjà la main vers la sonnette. Après quelques instants, on nous ouvrit.
— « Eh bien, qui voilà ! C’est cette petite Béa ! »
La voix était chaude et joviale. Avec plaisir, je constatai que madame Vazy n’était pas du tout une matrone. Elle pouvait avoir environ trente-cinq ans et elle était agréablement charpentée. Un peu grassouillette, peut-être, mais cela n’était pas fait pour me déplaire. Ses doudounes, en tout cas, étaient colossales, de véritables calebasses. Une chevelure très claire, dont la blondeur avait l’air naturelle, lui tombait par dessus les épaules.
— « Pierre, ici (pouce pointant dans ma direction), vient d’arriver à Viraises. Il est à la recherche d’une chambre, madame Vazy. Et il est de Paris. Elle est toujours libre, cette chambre que vous désiriez louer ? »
Béa était encore trop jeune pour juger à son exacte valeur le regard que me jeta la femme mûre, mais il va sans dire que, moi, je le perçus immédiatement. C’était un regard appréciateur. Gentiment, je souris à la dame. Un bref instant, mes yeux se virent octroyer toute facilité pour refléter mon état d’esprit. Ou plutôt, de corps.
— « Bien sûr, Béa ! Je suis d’ailleurs toute contente de pouvoir aider un peu une amie à moi. Le prix de la chambre remonte à deux cents cinquante Euro par mois. Cela vous arrange, Pierre ? Je dirai tout de suite Pierre, n’est-ce pas... ? Tu peux te le permettre ? »— « Ça va ! », fis-je, tout content de ce tutoiement aussi intempestif qu’engageant.— « Chouette ! », fit Béa. « On peut aller voir, madame Vazy ? On peut monter ? »— « Mais bien-sûr ! Je te vais te passer la clé et si la chambre te plaît, fais-moi savoir lorsque tu redescends. Pierre, faut que je la mette un peu en ordre ! »
Je reçus la clé, me vis conduire vers une chambre située au second étage. C’était une pièce pas trop grande, confortablement meublée, comportant un lit, une armoire à glace, quelques fauteuils accueillants et, derrière une porte à tenture, une petite salle de bain avec WC.
— « Qu’en penses-tu, Pierre ? »— « Tout à fait ce dont j’ai besoin ! », je m’empressai de dire. « Dis-moi, Béa..., que sais-tu à propos de madame Vazy ? »— « Seulement qu’elle est sans mari et sans enfants et qu’elle ne fréquente pas du tout les gens. C’est une femme passablement solitaire, mais gentille à croquer ! »— « Je n’en doute pas ! », répondis-je. « Mais tu es à croquer, toi-même ! »
Comme si la chose allait de soi, je la pris dans mes bras, lui embrassai suavement le cou. Elle n’opposait aucune résistance.
— « Quelles sont tes intentions, Pierre ? » demanda-t-elle doucement.— « Tu me plais, voilà tout ! »
Elle recula d’un pas, me regarda dans les yeux. « Et Monique ? »— « Eh bien, ne pense surtout pas qu’elle me possède parce que je l’ai enfilée un fois ! Elle me plaît, bien-sûr, mais voilà tout... Et toi ? Tu n’as pas peur de Charles, j’espère ? »— « Non... Je trouve seulement que tu es bien bizarre, c’est tout ! »
Ses yeux luisaient, pourtant et je m’apercevais de que son souffle s’était fait irrégulier. C’est pourquoi je me rapprochai d’elle et cette fois-ci, elle me mit carrément les bras autour du cou cependant que nos lèvres se rencontrèrent. Dominateur, je lui enfonçai la langue dans la bouche, pendant que mes mains, sûres de la route à suivre, descendaient le long de son dos pour se saisir, toutes avides, de son cul fermement élastique.
— « Oh... Pierre ! », bégaya-t-elle. « Pas ici... ! Madame Vazy ! »— « Mais j’y vais, j’y vais ! », dis-je. « Je veux te voir nue sur le champ ! »
Docilement, Béa se laissa faire. Pendant que ses vêtements, un à un, quittèrent son corps, je constatai, avec un plaisir qui allait forcément grandissant, que cette Béa était, pour le moins, aussi appétissante que Monique. Elle avait d’aguichants tétons en forme de pomme, garnis de pointes larges et dures, brun foncé sur rose clair. Quant à ses jambes, elles étaient encore plus dodues que celles de ma belle nocturne. Elle avait les genoux plus fins et les cuisses plus larges. Opulentes, celles-ci débouchaient sur un giron dont l’essentiel était soustrait au regard par une toison luxuriante. Un mont de plaisir fermement proéminent en disait long sur les désirs qui devaient travailler cette enfant déjà si femme. Mais en avait-elle tiré tout ce qu’ils pouvaient lui offrir ? Je n’allais pas tarder à le savoir.
— « Comment te sens-tu à présent, chérie ? », demandai-je.
Un peu confuse, Béa laissa pendre la tête, comme si, en cachant celle-ci, elle cachait aussi l’opulence de sa nudité. Elle s’assit sur le bord du lit, relevant chastement les jambes.
— « Que veux-tu dire, Pierre ? »
Un instant et j’étais déjà déshabillé. Avec plaisir, je constatai que des regards, à peine sortis de l’enfance, se vissèrent sur mon membre gros et dur. Probablement, Monique avait renseigné un peu sa copine sur la longueur et la puissance éjaculatrice de mon engin. Car la pauvre petite avait peine à détourner son regard de ce qui apparaissait encore plus nu et plus engageant qu’elle-même. Je m’avançai vers le lit, m’arrêtai.
— « Prends-le ! », je commandai brutalement.
Elle le prit entre ses doigts délicats, exerçant une douce pression. Les yeux démesurément agrandis, elle reluquait et reluquait le terrible pieu qui allait la pourfendre et la ravir. Sa bouche en tremblait d’excitation.
— « Que sens-tu en ce moment ? », voulus-je savoir.— « Je me sens toute chaude et excitée. C’est cela que tu veux savoir ? »— « Tu te sens tout le temps ainsi ? »— « Non... Bien-sûr que non. Seulement lorsque... »— « Lorsque tu vas être tringlée ? »— « Oui-i-i... ! »— « Eh bien, moi je me sens toujours ainsi. Toujours, entends-tu ? Je suis toujours en chaleur. Toujours excité. Toujours rempli de semence ! À l’heure qu’il est, j’ai follement envie de toi, et je veux que tu te laisses aller entièrement ! Je veux que tu oublies tout ce que tu as appris jusqu’à présent au sujet du sexe et que tu fasses seulement ce que tu sens monter en toi ! »— « Pierre, je... »
Je lui mis les mains sur les épaules, la secouai brutalement.
— « Lèche-le, Béa, lèche-le ! »
Alors ses doux bras se nouèrent autour de mon cul, cependant que, d’une bouche délicate, elle s’empara de mon vagineur. Comme un reptile, sa langue mobile se glissa tout le long de mon tronc, le lubrifiant, l’astiquant. Pressant sur la petite fente éjaculatoire à m’en faire tourner de l’œil. Tétant la lourde pendule qu’était mon sac séminal. Lorsque tous mes organes — et il me semblait bien en posséder une centaine — étaient insupportablement gonflés du sang qui risquait de faire éclater mes veines, je la poussai sur le dos, m’emparai de ses chevilles. Elle haletait à présent comme un chien à bout de souffle. Je levai impitoyablement ses pieds, posai ses chevilles sur mes épaules. Alors, je me jetai sur et en elle. Avec une violence barbare, j’éventrai son cul dodu, déchirant presque les grosses lèvres pulpeuses, m’encastrant dans son intimité gluante avec une fureur telle qu’elle se mit à crier comme un porc égorgé. Ses talons me mitraillèrent désespérément la nuque. Repoussant sur le lit ses cuisses monstrueusement écartées, j’imposai à mes flancs un galop infernal. Affamée, elle se pressa contre moi, m’écrasa le ventre du sien, comme si sa jeune chagasse avait été sevrée d’une bonne bite depuis des années. Lorsqu’elle se mit à pisser d’amour, toute sa chair survoltée, dégoulinante de sueur copulatoire, se fit la proie d’une sorte de tremblement de terre. En d’innombrables spasmes hoquetant, sa liqueur se cracha vers l’extérieur, inondant ma bite et mes couilles sous l’épais sirop glaireux. Ses muscles vaginaux pincèrent mon mandrin avec une violence telle que je dus lui imprimer une secousse brutale pour le dégager de l’hystérique canal bitesque.
— « Oh Pierre, Pierre ! », bégaya-t-elle, la voix en miettes. « Monique avait raison ! Tu es inouï !... Vraiment ! »
Mes regards s’appesantirent sur la fille chevrotante. Une esclave de plus ! Toute à moi ! Dont je pourrai faire ce qui me chantait ! La plus grande gloire comme le plus grand plaisir de ma vie. Les tringler, les mandriner jusqu’à leur faire perdre la raison. Jusqu’à leur faire bramer dans l’oreille du mâle dominateur le plus dément des amours vaginaux. Ensuite, en faire usage. Les user. À toutes fins. Tourner contre elles-mêmes leur passion déchaînée. Transformer leur esprit en une poubelle bourrée de vaisselle brisée. Un feu liquide me traversa les couilles, le cœur, le cerveau, l’âme. Telle une explosion atomique. Du coup, j’avais à me défendre contre une impulsion vieille comme moi-même, vieille comme le monde : la faire hurler, hurler jusqu’à en avoir les cordes vocales brisées. De toutes mes forces, j’appuyai sur un frein imaginaire...
— « Pas encore, pas encore ! », je m’entendis marmotter moi-même.— « Quoi ? Que dis-tu, mon amour ? »
Béa était toute pâle. Elle tremblait des quatre membres. Ses yeux, des billes de verre multicolores. Je tombai sur les genoux, écartant derechef ses jeunes cuisses toutes fumantes, imprimant mes lèvres sur le con tout en écume. De la langue, je séparai prudemment ses lèvres d’amour, me mis à lécher le mystère pourpre de sa gaine à bites. Elle se trémoussait, se tortillait, les jambes secouées par des spasmes électriques. Je suçais à présent toute cette chair tendre et molle, poussai ma langue dans sa fente crémeuse, cependant que mes mains malaxaient durement ses cuisses. Jusqu’à ce qu’elle sombra dans un nouvel orgasme, d’une violence inouïe. Une convulsion effrayante la secoua de la tête aux pieds, la fit s’arc-bouter dans un triomphe hoquetant avant de la laisser retomber, exsangue et vidée, en pauvre torchon usé.
Les poumons aux abois, elle fit des efforts désespérés pour s’embrayer à nouveau sur l’atmosphère de tout le monde. Le spectacle de sa déroute était chose pitoyable. Mais cela, aux yeux d’autrui... !
— « Remets vite tes frusques et va-t-en, Béa ! », suggérai-je. « Je ne veux pas que les choses en restent là. Je te montrerai des choses dont tu n’as jamais rêvé. Tu es désireuse d’apprendre, je présume ? »— « Oh oui, Pierre, oui ! Je veux tout apprendre, tout. Je te désire affreusement ! »— « Très bien. Remets donc tes vêtements et dis à madame Vazy que je prends la chambre. Et puis... Cela te dit quelque chose, d’amener Charles et Monique et Claire ici, demain soir ? Ensemble, on va bien se marrer, tu verras. Et tu apprendras un tas de choses..."— « Oui, mon amour, oui ! Tout ce que tu veux !... Quand serons-nous de nouveau ensemble, toi et moi ? »— « Ne te mets pas martel en tête, mon petit. Cela s’arrangera, tu verras. Nous avons à peine commencé à faire l’amour. Lorsque j’en aurai fini avec toi, tu te sentiras comme si toute la vie t’aura été happée ! »
Cette promesse la vit vaciller sur ses jambes, la petite grue. Avec peine, je réprimai un sourire. De quelle façon absurde cette gosse n’était-elle pas devenue la victime de ses démangeaisons vaginales ! Ce n’était plus qu’une question de temps, ruminai-je. Un peu de patience et toutes ces petites putains provinciales tomberaient en mon pouvoir. Complètement. Après quoi la véritable gaudriole pourrait débuter
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