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Les Gourmands Anonymes

Chapitre 1

L'étrange expérience d'Elise

Erotique
Cela faisait des heures qu’elle tournait en rond. Ou du moins c’est ce qu’elle pensait. 
Elle n’arrivait plus très bien à remettre ses idées en place. Son esprit vagabondait, tantôt la ramenant à cette folle histoire qu’il lui était arrivée aujourd’hui, tantôt la faisant contempler les ombres projetées sur les murs de sa chambre provoquées par le halo fantomatique de sa vieille lampe de chevet, les yeux dans le vide.« Qu’est ce qui m’a pris ? » pensait-elle. Ce qu’elle avait fait ne lui ressemblait pas du tout mais pourtant, cela était bel et bien arrivé, impossible que son esprit lui a joué un tour aussi réaliste.
Elle se remémorait sa journée, tentant de trouver ne serait-ce que l’once d’une explication. Son réveil dans sa petite chambre d’étudiante, sa route à vélo, son café avalé en vitesse à la machine avant sa matinée de macro-économie en amphi, son déjeuner avec ses copines Marie et Philou, ses deux heures de maths appliquées en salle I56, la navette en direction du complexe sportif suivi inévitablement de la séance d’Ultimate. C’est après que cela avait capoté.
Elise avait toujours été une fan d’Ultimate. Elle y avait pris goût au lycée lors d’une initiation. Ce sport allie le collectif, la technique ainsi que la performance personnelle. A ses yeux, il était très complet et il lui permettait de se défouler et s’amuser tout en gardant son corps en bonne forme. Avec ses yeux verts en amande, son petit nez en trompette, ses pommettes douces, son visage finement allongé et sa longue chevelure blonde, Elise était une des plus belles filles de sa promotion. Elle avait des épaules fines mais solides, des bras légèrement musclés, un buste fin avec de petits seins dont on pouvait néanmoins deviner la fermeté sous sa tenue de sport moulante. Enfin, ses cuisses étaient parfaitement proportionnées et ses partenaires masculins pouvaient se délecter de la finesse de ses jambes et de la perfection de la forme de ses fesses lorsqu’elle courait se positionner en avant pour faire avancer son équipe. Elle ne remarquait pas forcément les regards qui coulaient doucement sur elle dans les couloirs, car elle n’est pas de celles qui passaient leur temps à sortir, à s’habiller de manière provoquante et à vouloir sauter sur tout ce qui bougeait en cette première année d’étude. Bien qu’attirée par les garçons, elle se concentrait surtout pour ce début d’année à son attention en classe et à la bonne réussite de ses examens de mi-semestre, fin octobre.
Ce jour-là, comme la séance se terminait, les 14 joueurs d’Ultimate rentraient aux vestiaires et Bastien la rejoignit au trot.— Encore une belle perf’ aujourd’hui ma belle !— Rho, m’appelles pas comme ça, t’es relou ! Mais merci, tu as fait un bon boulot aussi, lui répondit elle. Il lui sourit et enchaîna :— Tu sais que ma proposition pour le dîner de jeudi prochain tiens toujours hein ? — Oui, mais je te l’ai dit, avec les exams et la probabilité que Trolet nous fasse une interro carabinée le lendemain, je la re-re-redécline, mon poussin ! dit elle, moqueuse. — OK, miss je-ne-fait-rien-de-mes-soirée, je t’aurais prévenu, ça va être super cool ! Bon tiens moi au courant si jamais tu changes d’avis ! — C’est ça ! A plus mon pousstien ! le chambra-t-elle. Il lui envoya un doigt d’honneur alors qu’il repartait vers les vestiaires destinés aux hommes. Elle sourit à son tour. Elle s’était liée d’amitié avec Bastien au cours des premières séances d’Ultimate et les rares sorties qu’elle s’était autorisée, c’est lui qui en était le moteur. Elle appréciait sa compagnie, son humour et ses potes n’étaient pas tous des débiles qui n’aspiraient qu’à rentrer dans le BDE l’année suivante. Elle se surpris à mater son petit cul. Après tout, elle était un peu dure avec elle-même et elle se promis que la prochaine soirée qu’elle s’accordait, elle tentera de lui montrer qu’elle n’était pas insensible à son charme. 
Avant que son esprit ne s’égare trop, elle se dirigea à son tour vers ses vestiaires pour se changer rapidement avant de retourner dans la navette qui les ramènera dans le centre. Elle n’aimait pas prendre sa douche ici, les installations étaient vieilles et mal entretenues et l’eau chaude jamais vraiment assurée. « Par contre, il faut vraiment que j’aille pisser » pensa-t-elle. Les toilettes étant pour la plupart occupées ou bouchées, elle ressortit avec son sac et s’avança vers l’arrière du bâtiment pour faire ses besoins à l’abri des regards indiscrets. En tournant au coin, elle remarqua alors une petite cabane sur sa gauche, avec un vieux panneau rouillé annonçant « WC ».
— Ça, ça tombe à pic, murmura-t-elle en s’y engouffrant. Bien que les planches de l’habitacle soient complètement pourries et les murs défoncés de trous, la cuvette était propre et le système de chasse d’eau semblait fonctionnel. La jeune femme s’y assit donc et entreprit de se soulager.
C’est à cet instant que l’histoire dérapa totalement. Un bruit de feuille morte piétinée sur sa droite, elle a à peine le temps de tourner sa tête qu’un pénis au repos fit son apparition par l’un des trous de la planche. Elle en resta sans voix, trop tétanisée par l’absurdité de l’instant. Elle n’osa ni bouger, ni respirer pendant ce qui lui parut une éternité, puis le membre, qui commençait à prendre vigueur, disparut aussi vite qu’il était entré dans l’espace confiné. — Putain, c’est un malade … murmura Elise pour elle-même. Reprenant ses esprits, elle chercha à tâtons la fin du rouleau de PQ qui semblait in-atteignable dans le gros distributeur circulaire qui semblait tenir par miracle sur ce mur pourrissant. Elle fut surprise d’y trouver à la place une feuille de papier plastifiée. Curieuse, malgré son sixième sens qui lui hurlait de déguerpir avant que le malade ne décide de revenir pour la violer, elle déclencha la lampe torche de son portable pour y lire le texte imprimé sur la feuille :
Bravo petit(e) gourmand(e) ! Tu as trouvé la cache numéro 4 des Gourmands Anonymes ! Si tu es là, c’est que tu t’approches du but, le passage de l’épreuve d’admission dans notre cercle si … envoûtant ! Pour cela, il va falloir que tu ouvres la porte qui permet d’ouvrir les cœurs ! Allez, ne te décourages pas dans cette dernière énigme, un grand moment de jouissance te sera accordé en cas de réussite ! 
Gourmandement tien,
La CGA
PS : Toi l’inconnu qui découvre ces mots, passe ton chemin, tu ne seras pas à la hauteur. Si tu relèves le défi, pousse la porte des roses quand la nuit tombe le samedi …  — Qu’est-ce que c’est que ces conneries ? Décontenancée et quelque peu chamboulée par les mots de ce texte, Elise se rappela son paquet de mouchoir dans son sac et entreprit de s’essuyer. Elle sursauta lorsque son mouchoir entra en contact avec son intimité, elle se sentait ... excitée. Malgré la situation et l’atmosphère étrange qui s’en dégageait, ce geste pourtant si banal au quotidien l’avait émoustillée pour une raison qu’elle était incapable de donner.
C’est là qu’un second bruit se fit entendre, à sa gauche désormais, elle tourna la tête et fixa attentivement le trou, anormalement régulier, qui se trouvait à hauteur de sa tête, comme si on l’avait précisément découpé à cet endroit. Cette fois, elle ne put retenir un cri de surprise lorsqu’un sexe d’une taille imposante, gonflé de sang se présenta devant elle, à travers le trou. Ce n’était pas le même, celui-ci était intégralement épilé. Son gland, rouge et enflé, était entièrement apparent, les veines saillaient sur les côtés de cette impressionnante colonne de chair, qui se dressait tel Goliath devant un David éberlué. Elise était captivée par cette apparition, loin d’être effrayée, elle sentit qu’elle avait le pouvoir de changer quelque chose dans sa vie à cet instant, de faire quelque chose dont elle se souviendra toujours.
Alors, comme hypnotisée, incapable de faire autrement, la main droite d’Elise s’empara du sexe tendu et entreprit des vas et vient langoureux, comme elle avait déjà pu le pratiquer sur son ancien copain du lycée. De sa main gauche, elle lâcha son mouchoir et commençai à se caresser le clitoris, gonflé par son excitation montante.« C’est incroyable… » pensa-t-elle, et elle ne savait pas si c’était de son attitude ou de son geste dont elle parlait. Il faisait frais et le pénis était brulant dans ses doigts. Elle accéléra le mouvement, mue par une volonté invisible. Elle entendit un grognement de l’autre côté de la paroi, ce qui la fit descendre d’un étage du côté gauche et elle s’inséra une phalange en elle. Elle avait l’impression de devenir folle, et son désir augmentait. Indéniablement, elle était attirée par ce gland, si bien positionné face à son visage et avant qu’elle n’ait pu l’imaginer, elle commença à laper chaque centimètre carré de peau douce qui se présentait à elle. Un deuxième de ses doigts vint trouver son intimité et elle enfourna la totalité du gland dans sa bouche. Elle entendit un souffle rauque s’accélérer de l’autre côté des planches en bois.
Elise se sentait perdre ses moyens et le contrôle de son corps. Elle n’avait jamais fait ça mais par réflexe elle entreprit de petits mouvements en avant puis en arrière sur le sexe, l’enfonçant à chaque fois plus profondément dans sa bouche. De manière synchronisée, elle se pénétrait de plus en plus vigoureusement. Sans s’en rendre compte, elle s’était mis à gémir bruyamment et le souffle rauque devint un cri de plaisir lorsque l’inconnu déchargea dans la bouche d’Elise. Surprise et dégoutée, elle ne put s’empêcher de cracher prestement sa semence sur le sol pendant que le sexe vigoureux lançait ses derniers jets dans la chevelure d’or de la jeune femme. Semblant satisfait, l’homme se retira du trou, Elise entendit un bruit de braguette qu’on fermait puis des pas s’éloigner dans l’obscurité grandissante. — Putain de putain de merde, chuchota-t-elle, reprenant ses esprits. Elle se sentait honteuse, souillée, choquée par cette fin qu’elle n’avait pas vu venir et que son esprit embrumé l’avait empêché d’imaginer. La violence de la jouissance de l’inconnu l’avait complètement coupée de son désir et elle se retrouvait pantelante, dans le noir, les doigts trempés de fluides, les cheveux collants de sperme, perdu dans la réalité de ce qu’elle avait accompli.
Alors qu’elle se reprenait, elle fut saisie de terribles tremblements, choquée par sa propre attitude. Elle s’essuya prestement les mains, couvrit sa tête de sa capuche, ramassa son Iphone sur le plancher puis ouvrit avec précaution la porte. Après un rapide coup d’œil pour s’assurer que personne ne l’épiait hostilement, elle rejoignit en courant la navette, le cœur battant la chamade, priant pour que personne ne se rende compte qu’elle arrivait dans les dernières alors qu’elle ne prenait jamais de douche. Pendant le trajet, le regard fuyant, elle tenta d’apercevoir quelqu’un la regardant du coin de l’œil mais tout ce qu’elle vit, c’était un bus d’étudiant préoccupés par la seule suite de leur soirée de ce soir.
En arrivant chez elle, Elise se faufila sous la douche, frotta chaque parcelle de son corps comme si elle devait récurer un mal qui s’était incrusté dans sa peau puis s’effondra sur son lit après avoir enfilé un pyjama moelleux. Et en regardant les ombres que formaient les barreaux de sa chaise sur le mur de sa chambre, elle se repassa encore et encore cette scène surréaliste et c’est tard dans la nuit, alors que le sommeil l’emporte que la question se forma dans son esprit, à travers les brumes du sommeil et des ses souvenirs :
Mais qui diable sont ces Gourmands Anonymes ?
A suivre …
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