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Les Origines de la Saga des esclaves du Marquis d'Evans (Année 1784)

Chapitre 28

SM / Fétichisme
— Année 1784 : (2/2 - suite et fin de l’intermède de la Comtesse captive) -
Le Marquis Donatien de Sade se délectait à la lecture des mésaventures de la Comtesse d’Angoumois, dont il connaissait la réputation à la Cour de Versailles. Selon les courtisanes et courtisans qu’il avait fréquenté avant de que devoir fuir l’ire de la Justice Royale de Sa Majesté, Isabelle Comtesse d’Angoumois et tant d’autres titres de haute noblesse, avait beaucoup donné pour que son époux stupide et infatué grimpe au plus vite les marches menant à l’entourage Du Roi de France ... Elle avait su ouvrir les cuisses et jouer de ses lèvres, afin de faciliter la carrière du Comte son mari au sein de La Cour Du Roi. Elle n’agissait pas seulement par volonté de suivre ce dernier au firmament de La Cour, mais aussi par goût, par vice disait-on, pour le sexe et ses plus diverses pratiques. Certains, même, susurraient mais du bout des lèvres, et faisaient courir le bruit qu’elle eut pu se glisser quelques nuits entre les draps de Sa Majesté, dans la couche royale, afin d’aider ce dernier, le fort maladroit Louis XVI, à mieux connaître les secrets d’alcôve qui lui permettraient de combler la jeune Marie-Antoinette...
Mais au fil du temps, si sa pratique avait beaucoup progressé, son physique avait naturellement perdu quelque peu de ses attraits... et l’ardeur ne suffisait pas toujours à remplacer la douceur d’un tétin ou la fermeté d’une croupe. Ainsi, le Comte d’Angoumois avait trouvé de plus jeunes partenaires et sa vicieuse Isabelle peinant désormais à assurer son succès par la séduction et les vices. Peu à peu délaissée, elle avait fini par s’attirer de plus le mépris d’un époux aussi ingrat qu’irrespectueux. Ne supportant plus la présence de son épouse, qui avait pourtant tant donné pour sa gloire, il avait exigé que cette dernière quitte la Cour pour rejoindre l’une de leurs tenances, où elle pourrait s’occuper de leurs terres, sans venir déranger ses visées soutenues par d’autres appâts, plus frais et moins flétris. Isabelle n’avait guère pu répliquer, menacée du couvent pour ses multiples infidélités dont tant de courtisans avaient été témoins, elle avait du céder.
Et c’est en regagnant ce manoir perdu dans les terres ancestrales de la famille qu’elle avait été victime de la horde de "Loup gris"... Et ironie du sort qui amusait tant le Marquis de Sade, celle qui avait tant prodigué de délices aux plus Grands du Royaume se trouvait désormais contrainte à étancher les plus bas instincts d’une bande de brigands puants de grands chemins ... En l’absence du Marquis d’Evans, De Sade se chargeait d’expédier les affaires courantes, c’était donc à lui de décider quelle suite donner à la missive du chef des hors-la-loi. Celui-ci avait déjà quelques fois fait affaire avec Le Marquis, qui avait racheté de nobles victimes, les rendant la plupart du temps à leurs familles éplorées, mais dont certains avaient tenu à rejoindre le cheptel d’esclaves Du Sieur d’Evans.
Cette fois "Loup gris" offrait une fort intéressante personne. Même quelque peu défraîchie, la Comtesse Isabelle ne manquait certes pas d’attraits, à en croire sa réputation, même si De Sade s’inquiétait des six mois qu’elle venait de passer dans le repaire des brigands, manifestement au rythme plus que soutenu d’une horde vulgaire à satisfaire en ne leur plaignant pas l’usage de chacun des orifices qu’elle pouvait offrir à leurs pires turpitudes....
"Loup gris" avance au pas de son vieux cheval... Il traîne à sa suite au bout d’une corde une silhouette enveloppée dans un large manteau noir qui traîne sur le sol, tandis qu’une large capuche en dissimule les traits. Il chemine depuis le petit matin, depuis son repaire et traverse désormais les terres d’Evans. Il sait que sa présence a été repérée par les guetteurs et, en signe de bonne entente, affiche clairement qu’il ne porte aucune arme. La monture avance au pas, une corde attachée à la selle rejoignant la silhouette qui suit tant bien que mal, trébuchant parfois, maintenant le rythme du mieux qu’elle le peut. En vue du château, une petite troupe de cavaliers armés accourent au devant du brigand et l’entourent. Quelques gestes suffisent. Et la petite troupe reprend la route, les nombreux gardes du Marquis armés jusqu’aux dents entourant "Loup gris" et sa captive pour les escorter jusqu’au château, où l’étrange duo est immédiatement mené jusqu’au grand salon, où Donatien de Sade attend, savourant à petite bouffées une bonne pipe de tabac de Virginie, cette lointaine contrée où un certain La Fayette a mené une poignée de troupes au combat quelques années plus tôt, s’attirant une certaine quoique éphémère gloire.
A l’entrée de "Loup gris", De Sade se lève et va à sa rencontre. Le brigand stoppe net et s’incline
— "Bonjour à Vous Monseigneur... j’m’étonne de ne point voir Le Grand Seigneur d’Evans ?" dit-il d’un ton méfiant...— "N’aie nulle crainte, manant !" s’amuse De Sade "Il m’a laissé tous pouvoirs sur le sujet qui t’amène. Et tu peux croire en ma parole comme en la Sienne. En douterais tu ?"— "Oh non, Votre Seigneurie. Point je n’en doute, puisque Ses gens vous obéissent. Voici donc l’affaire qui nous concerne"…
Dit-il en tirant sur la corde et forçant la silhouette encapuchonnée à claudiquer jusqu’à eux. Relâchant le lien, "Loups gris" défait le lacet qui maintient le manteau fermé et dévoile la nudité d’Isabelle d’Angoumois, les mains liées dans le dos...
— "La v’là ... ça fait six mois qu’elle est not’ prisonnière. C’est une sacré salope, j’peux vous l’dire Monseigneur. On espérait en tirer quelque chose, mais son mari l’en veut plus ! Nous a écrit, nous a dit d’la garder et d’en faire c’qu’on voudra ! S’en fout, le foutriquet ! On pourrait s’la garder, parce que c’est une sacré catin ! Ell’ sait se servir de tous ses attraits, l’est capable d’vous essorer un homme pendant des heures ! Et elle en a vu des bites pendant six mois, pouvez m’en croire ! Même les filles, elles sont venues s’essuyer la chatte sur sa bouche... ben elle arrivait aussi à les fair’ jouir ! Jamais vu une catin aussi chaudâsse ! Si elles sont toutes comm’ ça à la Cour de Notre Bon Roi, doivent pas s’ennuyer Nos Seigneurs !"— "Je te dispense de commentaires sur les proches de Sa Majesté" coupe De Sade. "Laisses moi donc juger moi-même de la chose", poursuit-il en s’approchant d’Isabelle...
Le Marquis contemple la Comtesse, devenue le défouloir sexuel d’une harde de bandits. Elle n’est pas trop abîmée, hormis quelques traînées rouges de coups de fouet, et trace d’un horion qui bleuit le contour de l’oeil gauche... Comprenant ce que regarde le Marquis, "Loup gris" explique...
— "Bah, on a essayé de pas trop la marquer. Mais fallait bien de temps en temps lui donner une petite correction. Le coup au visage, c’est un d’mes hommes. j’avais pourtant interdit qu’on la cogne de trop ! Du coup, j’ai égorgé l’bonhomme ! Et depuis, on l’a plus touchée... enfin, pas cognée, pas’que pour c’qui est de toucher ! …"...
D’un geste, le Marquis de Sade le fait taire. D’une main, Il écarte les lèvres tuméfiées et découvre les dents de la Comtesse docile. Il vérifie la qualité de la dentition qui semble correcte, à l’exception d’une ou deux dents sans doute brisées en recevant un coup. Puis il descend sur le visage, avant que d’explorer le corps...
— "M’ouais... Elle n’est certes pas de la toute première fraîcheur... Mais conserve quelques beaux appâts... Les seins sont un peu trop ballants, mais pas désagréables, bien lourds, beaux tétons (dit-il en les pinçant sans ménagement, obtenant un petit gémissement), sensibles... Le ventre est encore assez ferme... pas de plis, c’est rare pour une femelle de cet âge… Voyons la chatte maintenant : Elle est bien trop fournie ! Ici on les aime lisses ! Mais la croupe est encore assez ferme et plutôt agréable... Bien sur, elle est assez dégoûtante, mais je pense qu’une fois bien étrillée, c’est une bonne jument que voilà ! …
S’amuse à dire le Marquis, qui remarque le tressautement de la Comtesse, encore capable de se sentir humiliée en s’entendant comparée à du bétail). Le Marquis claque dans ses mains, deux esclaves entrent et s’emparent de la Comtesse qu’ils entraînent... Pendant qu’Isabelle est menée à la toilette, Le Marquis de Sade fixe ses réflexions à "Loup gris" :
— "A vrai dire, Le Marquis d’Evans ne manque pas de femelles et celle-ci ne l’intéresse guère. Il m’a laissé le choix de décider de son sort. Je serai hésitant si une missive venant de son époux lui même n’avait d’ores et déjà fixé son sort. Je vous la lirai tout à l’heure, lorsqu’on la ramènera par devant nous, dûment étrillée... Quant au jeune officier que vous avez aussi gardé, qu’il demeure où il est. L’armée ne manque pas de bouches à nourrir, conservez donc celle-ci tant qu’elle vous est de quelque utilité. Puis, eh bien, vous en disposerez..."
Un moment plus tard, on ramène Isabelle. La Comtesse a été lavée, épilée, soignée... son corps ne porte presque plus de stigmates des épreuves vécues ces six derniers mois. Un habile maquillage cache presque intégralement la trace de coup autour de l’oeil. On la place face au Marquis de Sade, qui ouvre le courrier émanant du Comte d’Angoumois et en donne lecture
— "Je vous passe les formules de politesse, pour aller au plus important. Ainsi donc, sous la plume du Comte, Votre époux Madame (dit De Sade en se tournant vers Isabelle, silencieuse), il est écrit : De cette dame, je ne veux plus. Elle a scellé son destin et celui-ci ne m’est rien. Je ne veux savoir ce qu’il est devenu d’elle. Mais puisqu’elle a trouvé sa place auprès de la lie, qu’elle y demeure. J’y contribue même, puisque je propose à leur chef de mener sa bande jusqu’à ma propriété et d’y demeurer, puisque celle-ci a été abandonnée de mes gens. Qu’il s’y installe donc et qu’il y garde la Comtesse... Je n’exige qu’une chose, qu’elle y demeure prisonnière et enchaînée, afin de prévenir toute tentative de sortie (Isabelle trépigne, rapidement calmée par une sèche claque que "Loup gris" lui assène sur la joue) ... Qu’il l’y garde, pour en user comme bon lui semblera, sans toutefois jamais mettre son existence en danger... Pour le reste, plaise à Dieu d’en décider !"…
C’est ainsi que "Loup gris" ramena La Comtesse d’Angoumois jusqu’à son repaire. Puis, toute la harde fit ses bagages et partit rejoindre le manoir à l’abandon que leur avait cédé le Comte d’Angoumois. Ils s’y installèrent et menèrent grand train, vidant la cave, chassant dans les bois, rançonnant le peuple alentour... La Comtesse enchaînée nue en permanence dans la grande pièce, étant livrée à tous leurs vices, de jour comme de nuit, tandis que le lieutenant également dénudé, était devenu la favorite de plusieurs brigands qui en usaient et abusaient quotidiennement. Tandis que la bande menait son sabbat dans l’insouciance, Le Marquis de Sade raconta à d’Evans, de retour en ses terres, ce qui s’était passé. Ils tombèrent aussi d’accord sur ce qui n’avait pas été dit, mais ne manquerait pas d’arriver, tôt ou tard. Puis, ils oublièrent cette sombre affaire...
Ce n’est que par une note, que Donatien de Sade évoque encore le destin de la Comtesse Isabelle d’Angoumois, dans ses mémoires. Comme les deux Marquis l’avaient supposé, le Comte n’avait pas l’intention d’en rester là. Il fit savoir à la maréchaussée que des vilains avaient investi une de ses propriétés et rançonnaient ses gens. L’intervention de la force royale fut à la hauteur de l’influence du Comte à la Cour, largement redevable aux efforts du cul de la Comtesse Isabelle... La plupart des hors-la-loi furent abattus, les survivants, parmi lesquels "Loup gris" capturés fût emmené aux galères et ses hommes, furent immédiatement pendus aux arbres environnants. Arrêtés comme complices, La Comtesse et le lieutenant furent jugés et désignés coupables de complicité, perversité et de multiples méfaits. Eu égard à leurs statuts, ils ne furent cependant pas exécutés. Le mariage de la Comtesse fut cassé et le Comte put s’allier en justes noces à une petite cousine de Sa Majesté, qui semblait fort prometteuse par ses capacités, à faire encore progresser la carrière de son époux… La Comtesse fut amenée dans un contingent de prostituées destinées aux colonies du Nouveau Monde. Elle survécut à une cruelle traversée et arrivée aux Amériques, fut immédiatement menée dans un des bordels de Cayenne. Quant au lieutenant, ayant lui aussi pris le chemin des Amériques, son navire fut victime d’un naufrage. Parmi les rares survivants, il se dit qu’il fut capturé par une tribu de Hurons, dont les guerriers savent apprécier les charmes d’un cul mâle comme ceux des femelles... Un trappeur l’aurait aperçu un jour, vêtu d’une courte robe de daim, préparant le pemmican pour le puissant guerrier qui aurait fait de lui sa douce servante... légende ou réalité ? Nul ne saurait le dire...
Fin de l’intermède - (Très bientôt reprise de la série des épisodes sur Emma de Fontange) -
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