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les premières cho7

Chapitre 1

Gay
Une matinée d’automne.Les passagers descendent, le monde afflue dans le hall du bâtiment. Femmes et hommes se bousculent le long des quais, certains prêts à rejoindre la prochaine correspondance à destination de Lyon, d’autres partis s’immergeaient en plein centre-ville, suivant une direction prédéfinie. La foule est dense, en pleine effervescence, mais bientôt il n’en restera plus qu’un faible comité. Parmi lequel, un garçon sorti du train, traînerait à l’affût de notre rencontre sous les grands panneaux publicitaires exposant la dernière trouvaille des laboratoires cosmétique, une nouvelle crème anti-âge dernière génération.La berge est pratiquement déserte, il y a un jeune couple assis sur un banc en train de se peloter sous les yeux goguenards des derniers voyageurs à bord du wagon, et une femme conduisant une poussette jusqu’au distributeur de friandises. Hormis eux, je n’aperçois personne d’autre aux abords du quai. Un sifflement retentit et l’engin repart dans un vacarme assourdissant.Mon rencard m’a fait faux bond. Dommage, j’ai perdu trente minutes à me préparer, gaspiller une bouteille de Chanel et ranger mon appartement aux aurores inutilement. Il a fini par se rétracter, ou alors, il s’est simplement rendu compte en me voyant depuis son siège qu’il préférait mes photos au réel. J’ai presque envie de pleurer et jeter mon smartphone sur les rails. C’est incompréhensible, ces précédentes relations sont largement moins engageantes, et pourtant elles ont abouti. Peut-être est-ce à cause de mon style vestimentaire allez savoir.J’ai pris le soin de mettre un jogging turquoise et un haut noir de marques. Ce n’est pas que ça me plaise, mais de nos jours, le look banlieusard est assez priser chez les gays, donc autant l’adopter.
Depuis ma dernière relation, j’ai moi-même du mal à me reconnaitre. J’aborde en apparence un style construit à l’image de mon ex petit ami. Cela ne me ressemble pas du tout néanmoins ça m’aide à me réaffirmer et à capter l’attention. N’importe qui me voyant dans cette tenue, aurait du mal à m’identifier. En mon for intérieur, j’ai le sentiment de plaire aux autres quitte à me déplaire à moi-même.
Au moment où je m’apprête à partir, une voix se met à résonner derrière moi. Elle me semble nouvelle, mais étrangement familière. Plutôt douce au débit modéré, elle s’exprime avec une légère animosité contre quelqu’un sans répondants. Simple échange téléphonique. De l’autre coter du chemin ferroviaire, la silhouette athlétique se déplace, cellulaire à l’oreille, l’air agacé par la conversation. Nul doute, il s’agit bien de lui, l’étudiant du site.À première vue, on peut dire qu’il me plaît. Il ne transpire pas l’homosexualité contrairement à la grande majorité. Son style vestimentaire simple et décontractée loin des extravagances habituelles diffère aux autres et lui confère cette apparence typique masculine. Mes yeux se laissent emporter par son charisme puis tombent sur les baskets blanches à bandes violettes qu’il revêt aux pieds. Elles ne sont pas du tout à mon gout, me vint alors un ultime espoir, qu’il puisse exhiber meilleures chaussettes, idéalement blanches façon tennis, mais surtout pas de socquettes. Pour l’instant difficile à dire, elles paraissent bien enfouies dans le cuir des chaussures en dessous d’un jeans recouvrant parfaitement ses chevilles.Si je voulais en avoir le cœur net, je n’aurai qu’à prétexter qu’il se déchausse avant de s’inviter chez moi. En règle générale, certains s’y emploient par politesse sans qu’on ait besoin d’en faire la remarque. C’était peut-être aussi son cas, je l’espérais de tout mon cœur.Son physique avantageux est visuellement agréable à regarder valait réellement le coup d’œil. D’ordinaire, les photos font qu’elles sont choisies par précaution de sorte à être valorisante, mais là, la réalité fut supérieure à cela, pour une fois le réel l’emporter haut la main, sur les clichés qu’il avait postés de lui.En vrai, il était beaucoup plus naturel, il paraissait calme et mieux à son aise, dégageant un aplomb digne du gars confiant de lui-même. N’importe qui à ma place, aurait pu l’admettre.Apparemment, tout laisser à penser qu’il était le genre de mec à vouloir se faire sucer sur commande convaincu de ses attribues et de son pouvoir de séduction.Soyons honnêtes, si la proposition venait à se présenter, j’irais dans le premier coin isolé de la gare déboutonner son jeans et lui reluire la verge.Peut-être qu’après cela, il partirait sitôt chez lui, en pensant que je suis quelqu’un de facile qu’on peut baiser à tour de bras dans n’importe quels endroits crasseux, bien que ça ne soit pas du tout le cas, loin de moi l’idée d’être aussi libertin. Mais si tel est son souhait, d’accord je veux bien m’y engager.Il est tellement beau, terriblement bien fichu, au point que mes regards en deviennent malaisant.Je ressens cette même gêne qu’éprouvent certaines femmes lorsqu’elles assument enfin un penchant inavoué tel que la sodomie. C’est à la fois indécent, mais paradoxalement excitant.Dans mon cas, il déchaine un violent désir prompt à l’assouvissement, contraire aux valeurs moral et puritaine du couple que je m’inflige. En somme, pas de sexe aux premiers rendez-vous.Apprenons d’abord à nous connaître, puis voyons par la suite ce qu’il en résulte.
L’heure tourne et il n’a toujours pas raccroché visiblement, on dirait qu’il règle une discussion sérieuse. Soudain son regard heurte enfin le mien. Ses yeux teinté entre gris et bleu me scrutent un bref instant, puis s’en vont furtivement ailleurs.C’est assez intimidant cette façon qu’il a de me regarder, cela a duré à peine trois secondes, mais ces trois secondes suffire à me faire perdre l’esprit et à me chambouler intérieurement.Son regard si tendre, un brin espiègle et d’une douceur hypnotique, revient aussitôt vers moi accompagné d’un sourire charmeur. Il m’éblouit et ce n’est rien de le dire.Sa moue rieuse figée à ses fines lèvres donne à son visage cet aspect aguicheur que j’aime tant. Me voilà sous le charme.
Enfin il descend l’escalier qui mène à l’autre voie et vient me rejoindre tout disposé à faire connaissance avec moi. En montant les dernières marches je constate qu’il n’est plus collé à son téléphone, mais au lieu de cela très attentif à ma présence.Il s’approche et me tend la main, empoigne la mienne, et ce fut notre premier contact physique.La paume de sa main incroyablement chaude imprègne l’épiderme de ma peau puis se défait de son étreinte. Quelle poigne, ça s’annonce plutôt bien !Ensemble nous rebroussons chemin puis partons vers le centre commercial. Il n’est pas très bavard durant le trajet, il s’exprime peu. J’ai l’impression qu’il me trouve ennuyeux.Parfois je l’imagine même agacer, m’envoyer sur les roses et faire demi-tour d’un moment à l’autre. Heureusement pour moi ce n’était pas le cas. Il marchait encore à mes côtés, sensible à mon humour que je trouvais ringard et se laissait guider par mes pas.
J’avais envie de manifester mon attirance envers lui, occasionner le moment où il m’aurait entrainé contre un muret pour m’embrasser puis m’avouait qu’il voudrait bâtir une relation durable avec moi. Mais chaque chose en son temps. D’abord, il s’informerait ensuite il se prononcerait.Notre promenade dura deux bonnes heures, pendant lesquels on passait notre temps à déambuler dans les galeries marchandes, quelquefois à l’assaut des boutiques susceptible de nous pousser à l’achat. Une fois notre périple accompli, je l’ai invité à venir chez moi, et nous y sommes allées d’un commun accord.Il était assez réservé, parler avec retenue et me conquerrait avec ses sourires. J’ai tenté à plusieurs reprises de le mettre en confiance en le socialisant, en usant de compliments ou encore en posant ma tête sur ses cuisses. Ça ne changeait pas pour autant.Il ne disait quasiment rien, assis sur mon canapé-lit, il se montré attentif à tout ce dont je lui racontais. Bien entendu, tout serait nettement plus simple si dès notre arrivés, il avait défait son jeans puis tombé le boxer rouge dont j’ai saisi la couleur quelques minutes plus tôt. À ma manière, je l’aurais détendu et la pression serait redescendue.Ma langue prête à lécher chaque millimètre de sa verge, succomberai au renflement dominant de son érection presque indomptable, pendant qu’il lutterait à moitié coucher en appuie sur les coudes contre l’envie de se répandre dans ma bouche.Il parait, semble-t-il, qu’on peut évaluer la taille d’un sexe en fonction de la longueur des doigts, j’ai un peu du mal à le croire, mais si cela est vrai je vais devoir m’y préparer au vu de ses mains.Le bel étudiant avait surement de quoi se vanter auprès de ses potes. Belle gueule, corpulence parfaite, gros pénis. Intelligent et pas du tout compliqué.Au lit avec un mec pareil, ça doit être une affaire. Du genre “ Je m’occupe de bander, occupe-toi du reste“. Évidemment, c’était à peu près cela.
Au cours de la soirée, j’ai eu envie d’en savoir plus. J’ai donc attendu qu’il accepte ma proposition de dormir chez moi, puis qu’il se débarrasse de ses vêtements pour me rejoindre au lit.Il était pratiquement nu et ne lui restait plus que son boxer en guise d’habits. Pendant qu’il se déshabiller j’ai fait mine de ne rien remarquer, mais j’en ai profité pour me rincer l’œil.Au moment où il est entré sous la couette, je revoyais cette image de lui debout à cloche-pied enlevant ses chaussettes. Et à mon grand bonheur, il en portait des blanches de marque Lotto. Ce n’est pas l’emblème que je préfère, mais la façon dont il les avait entretenues me procurait un courant d’extase. Sans compter, l’usage qu’il faisait avec et le traitement qu’elles subissaient, flanquer dans un coin de la pièce, elles gardaient clandestinement leurs arômes et leur tiédeur, une fois banni par son propriétaire.J’espérais une approche avec elles, et me contenterai même de minces inspirations savoureuse, mais avant que ça ne produise il allait devoir quitter la pièce. J’ai du mal à imaginer la réaction qu’il aurait eu en me voyant faire.N’importe quels individus normalement constitués qualifieraient cet acte comme répugnant. Certains iraient même jusqu’à s’enfuir, parce qu’ils préfèrent la conformité aux pratiques jugées déviantes. Libre à chacun de choisir son camp, en ce qui me concerne mon choix était fait depuis longtemps.Étendu à coter de moi, il manipuler son smartphone, m’octroyant quelques minutes de rêveries.Dans mon esprit, nous étions au même endroit, lui menottes aux poignets et en chaussettes vêtues de son boxer bien rempli, pleins à craquer. En guise de préliminaire, je me voyais lui chatouiller les pieds, juste pour voir son corps tout entier se contorsionner en me suppliant d’arrêter. L’entendre rire jusqu’aux larmes m’enthousiasmer, surtout si les pieds y succomber. De plus en plus de gens adhèrent à ce jeu érotique, contrairement à moi qui n’ai jamais tenté l’expérience. Bizarrement ce soir-là, j’étais curieux de vouloir l’expérimenter avec lui.Une fois rassasié, après la dure épreuve des chatouilles, suivie des massages plantaires et d’une bonne séance de léchage viendrait le tour de l’entre-jambes généreux où l’abondance même promis un bel arrosage. Mon visage ruisselant d’une jouissance accomplie, j’irais ensuite à hauteur de sa figure agiter mon sexe pour y verser à mon tour toute la contenance, glorifiant sa beauté.
Une fois diluer aux reflets de la réalité, mes visions s’estompèrent, et sans permission de sa part me hissait à califourchon au-dessus de lui. Il ne bougeait plus, et ne s’attendait pas à un tel élan de fougue. Son torse nu assouvi par mes caresses frémit au contact de mes mains. Sa peau à peine transpirante, juste de quoi me filer un peu plus la gaule, imberbe, mais garnie par endroits d’une légère toison de poils en signe de virilité, s’échauffer peu à peu.J’ai fait durer l’instant avant que mes doigts ne viennent se faufiler sous l’élastique rouge du sous vêtement où j’ai tirait dessus découvrant son pubis pour la première fois.Le dessous qu’il portait ajuster parfaitement ses attribues massifs, il bandait vigoureusement, c’était impressionnant à voir.À peine le temps d’effleurer la saillie naissante de ses cuisses, qu’une envie immodérée m’obligeait à m’y agripper à pleine main et le branler.Le beau mâle en excitation ne tiendrait pas une minute ainsi, il mouillait tel un puceau entres mes doigts et se laissait apprivoiser. C’était assez plaisant à voire, un homme si beau réduit à ses envies. La difficulté qu’il éprouvait à se contenir prouvé qu’il n’avait pas eu de rapports depuis un long moment.Ma bouche prit alors sa verge durcie en otage et lui polit les bords. Il s’agrippait aux draps, gémis tendrement. Il bandait si fort qu’il contracter les abdos, plier les orteils et serrer les dents. D’une minute à l’autre il finirait par éjaculer de plaisir, j’ai donc pris les devants et saisi nos deux membres respectifs l’un contre l’autre, peau contre peau à pleine main puis masturber nous laissant jaillirent sur son torse nu et sur les draps tachés de nos efforts.

Sa chaire dégoulinante de semences nécessitait une halte à la douche vu les généreuses giclées submergeant sa poitrine, il en était amplement imprégné et ça ne le dégouter pas. Pas surprenant quand on sait la jouissance qu’il a ressentie lors du grand final. Je n’avais jamais vu une telle éjaculation si abondante et aussi puissante, ça mériter bien un premier bisou sur ses lèvres éclabousser de sperme.
Vingt secondes après, il partit sous la douche se rincer pendant que je savourer ses dernières saveurs déposer sur ma bouche. Il était divin et son alimentation lui donner bon gout. Je regrettai de n’avoir pu en absorber davantage, c’était un régal de pouvoir voler son essence personnelle et gouter sa propre sève organique. Patiemment j’attendais son retour, mais surtout ses premières impressions. Les miennes n’étaient pas mauvaises, mais peu satisfaisantes. J’ignorais ses inclinaisons sexuelles et ne savais pas grand-chose de lui. En revanche, j’ai pu constater qu’il aimer les branlettes et par-dessus tout les pipes. On allait bien s’entendre lui et moi. Assis sur le rebord du lit, je songeais à notre vie sexuelle à venir, sans doute épanouissante, sous réserve qu’il autorise mon fétichisme. Je me voyais déjà rampant à ses pieds, obéissant aux ordres, prêt à assouvir ses moindres caprices.Lécher ses pieds un après-midi entier, nettoyer ses chaussettes après les cours ou encore lui proposer des séances interminables de massages plantaires.Mon bel étudiant en raffolerait, mais c’était encore trop tôt pour pouvoir l’affirmer.Il en prenait du temps pour se rincer, pendant ce temps-là, je tournais en rond dans ma chambre, entre inquiétude et résignation. Bientôt minuit, mes yeux me démangeaient et toujours pas sorti de la salle de bain. Je commence à m’impatienter quand soudain le déclic. Ses chaussettes de sport sont sous mon nez depuis le début et je n’ai pas eu le réflexe de m’en approcher. Aussitôt dit, aussitôt fait, me voilà à genoux à terre, prêt à les accueillir dans mes mains.Elles sont blanches, mais pas aussi immaculées qu’au début, elles ont un peu ternies principalement au niveau de la voûte plantaire, en marchant pieds nus chez lui mon bel invité avait dû les souiller.C’était complètement dingue, j’imaginais tout ce qu’il avait pu faire avec aujourd’hui. Les trajets à pied, notre promenade de l’après-midi. Toutes ses activités pourtant ordinaires dont je savais qu’il en résulterait un parfum composé de sueur.La sienne était discrète, fugace et pas du tout incommodante, elle fleurait bon le jeune mâle viril chaud dans ses baskets qui exhale une douce amertume entêtante.Les narines contre ses chaussettes je m’exhaler des senteurs suaves qu’elles contenaient en visualisant l’étudiant en pleine épreuve sportive sous un soleil de plomb. Je le voyais transpirer, imprégner ses chaussettes collant aux pieds délicieusement moites.Quand brusquement un bruit surgit derrière moi.Il me dévisageait, surpris par mon attitude, l’air mécontent.Pris sur le fait, aucun son ne sortait de ma bouche. J’avais honte de moi, et lui aussi visiblement.Ses yeux fixaient mes mains tenant les chaussettes puis il me défiait du regard complètement abasourdi, il cherchait une explication que je ne m’étais pas préparé à lui donner.La nuit promit d’être longue.
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