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Les supplices de Jade

Chapitre 1

SM / Fétichisme
Jade aimait se faire prendre par le cul. Elle aimait se retrouver à quatre pattes, ou bien sur les coudes, la tête dans un coussin pour jouir moins fort. Elle se retrouvait à saliver dans la tait d’oreiller en criant, haletant des coups de reins effrénés que lui administrait son amant. Son anus ne se contractait plus pendant la pénétration tant il la dilatait. Pas de douleur, uniquement le plaisir inouïe de sentir ce sexe frotter contre les parois de son anus. Bien sur, les préliminaires y étaient pour beaucoup. D’abord un doigt, avec ce gel spécial qu’ils avaient acheté ensemble dans un sex shop. Elle aimait la sensation lorsque le doigt de son amant se contentait de caressait la cavité. Tous ses sens étaient en éveil. Elle sentait le froid du lubrifiant, comme une promesse d’un plaisir exquis à venir. Le bruit minuscule du liquide au contact de ses muqueuses. L’odeur des hormones, de la sueur, des sécrétions sexuelles. La vue du corps de son amant, de la courbure de ses reins, de son torse, de ses cuisses, de son sexe. Elle le regardait en tournant la tête. C’est donc ce corps, cette mécanique huilée qui va s’atteler à pénétrer mon intimité se disait elle, excitée à cette perspective. Après un doigt, puis deux, voir trois, son amant prenait alors le chapelet anal rose offert pour une St-Valentin. C’était un objet d’environ vingt centimètres, en plastique souple, composée de 10 boules de tailles différentes. Le diamètre des grosseurs allait de manière croissante, le plus gros diamètre étant de 1,5 cm. Au bout, un anneau permettait de le retirer facilement en y glissant le doigt. L’amant commençait par étaler du lubrifiant sur la cavité de l’anus avec le bout le plus petit, puis prenait soin de lubrifier la tige en entière. Souvent il suffisait d’une minuscule pression pour que les trois premières boules pénètrent l’anus de Jade. Elle soupirait alors doucement, comme un léger hoquet de surprise. Puis l’amant enfonçait les boules une par une, en prenant plaisir à observer l’orifice de Jade s’écarter, s’offrant aux pressions successives exercées par l’objet. Les boules disparaissaient à l’intérieur, comme happées par l’anus, et la tige devenait plus courte. Par moment, l’amant faisait des va et vient, en retirant la boule qu’il venait d’insérer puis en l’insérant de nouveau. Mais Jade préférait sentir l’objet s’enfoncer allégrement dans son corps, comme si elle l’assimilait en elle. A la fin, les dernières boules forçaient un peu l’orifice de Jade, mais pour son plus grand plaisir. Enfin, seul l’anneau sortait de l’orifice de Jade. Alors son amant prenait parfois le temps de la doigter. Il enfonçait deux doigts dans le sexe trempé de Jade et s’amusait à frotter les parois qui épousaient alors la forme du chapelet. C’était pour elle comme pour lui une sensation très étrange. L’amant avait le sentiment de jouer avec le corps de Jade, de la maîtriser, le transformer, le manipuler. Au paroxysme de l’excitation sexuelle de la belle, tout y était malléable, pétrissable, du ventre aux seins, des cuisses au sexe, de la bouche aux yeux. Cela était une sensation grisante. Il prenait alors conscience de l’anatomie intime de sa maîtresse, et plus généralement d’une femme. Après cela, il retirait la tige doucement de l’anus, se délectant des râles de plaisir de la belle. Elle était en extase, loin d’elle-même en en même temps au plus profond de son corps. Il était alors très attentif aux changements de diamètre de l’orifice rosé à chaque passage d’une boule. Son anus était soumis à toutes les fantaisies. Aucune souillure n’était présent sur le chapelet, il ressortait rose brillant, parsemé des reflets du lubrifiant sur la silicone transparente. Jade prenait le soin de bien se faire un lavement avant ses rendez-vous galant, avec une petite poire rouge et noire. Cela n’empêchait pas Jade de bien nettoyer ses jeux sexuels après utilisation, elle en prenait soin. L’anus de Jade bien travaillé, l’amant venait y fourrer son sexe en érection, brisant les dernières faibles résistances de l’orifice. C’était alors pour elle de longues minutes de plaisir intenses, la menant parfois jusqu’à un orgasme puissant, dégoulinant. A chaque fois, que le membre pénétrait son anus, une puissante chaleur lui parcourait le dos. Elle pouvait enfin se laisser aller, hurlant de plaisir, bavant ; dans un état second. Son anus était grand ouvert, rougeoyant tirant sur un noir béant, qui suggérait une abysse de plaisir sans fin.
Jade n’assumait sa sexualité la plus brute, la plus archaïque, que depuis peu de temps seulement. Cette sexualité débridée sur laquelle son mari avait toujours fermé les yeux. Jade avait toujours eu des fantasmes envahissant de l’ordre de la déviance, et cela depuis toute jeune. Son mari n’était pas doté, au plus grand regret de Jade, de la même énergie et imagination sexuelle. Le sexe paraissait pour lui quelque chose de mineur, de secondaire. La vie de foyer lui convenait parfaitement. Il menait la vie de Jade d’une main de fer et n’avait aucune notion de la masculinité contemporaine. C’était un homme à l’ancienne, un lâche qui prenait sa source de pouvoir dans le seul fait d’être un homme. Jade s’ennuyait ferme. Au lit, ce n’était que pour son mari, qui jouissait rapidement, sans même prendre la peine de quelques préliminaires certaines fois. Pour répondre aux demandes de sa libido excentrique, Jade était contrainte de se masturber régulièrement. Cela lui était même arrivé de le faire au bureau. En secret, elle avait acheté une vibro-masseur, qu’elle utilisait dans le bain ou lorsque son mari effectuait des travaux dans le jardin. Ce qu’elle préférait ; c’était le matin quand son mari s’en allait avant elle. Elle gardait sur elle sa grande robe de chambre de satin bleu et l’ouvrait pour faire apparaître ses seins et son sexe. Elle aimait alors se confiné et se donner du plaisir, rien que pour elle. Lorsqu’il faisait chaud, elle se mettait entièrement nu sur le lit, profitant de la fraicheur des draps et de la housse de couette. Elle déposait ses affaires au pied du lit et commençait à parcourir son corps avec ses mains. Jade aimait garder sa petite culotte, pour la souiller avant de l’ôter. Sa peau était douce, laiteuse, ses doigts glissaient comme sur du satin. Elle caressait ses seins, puis descendais vers l’intérieur de ses cuisses. Ses mains allaient vers les fesses, elle frôlait alors sa cavité anale, s’y attardait quelques instants avant de remonter vers son sexe. De ses doigts, elle massait chaque pli, recoin de son intimité. Des grandes aux petites lèvres, elle massait, pressait. Puis le clitoris, qu’elle faisait ressortir en écartant les grandes lèvres. Elle appuyait alors doucement sur ce morceau de chaire minuscule aux nervures multiples. Elle commençait à mouiller. Elle se doigtait ensuite, d’un puis deux doigts, assez rapidement. Ces allers et venus faisait un léger bruit de flaque avec sa mouille. C’est alors que le vibro faisait son entrée en scène. C’était un objet bleu électrique à l’évocation phallique certaine, composée d’une tige annexe qui ressemblait au chapelet qu’elle utilisait avec son amant. Elle l’allumait et le son discret de vibration qu’il émettait la mettait déjà dans un état d’extase avancé. Jade le dirigeait d’abord vers son clitoris, pour poursuivre la dilatation de ses muqueuses, pour ensuite faire pénétrer facilement l’engin vibrant dans sa chatte dégoulinante. Elle fermait alors les yeux pour mieux faire fonctionner sa boîte à image mentale et se faisait jouir doucement, au son de son vibro-masseur. Elle ignorait si elle était vaginale ou clitoridienne, et elle s’en foutait assez. Elle trouvait les magazines féminins, à propos de la sexualité, d’une grande banalité. Seul un magazine ne lui donnait pas l’impression d’être un monstre, une marginale. En lisant cette revue, d’ordre féministe, elle se sentait proche des femmes qui témoignaient. Elle se sentait également loin des stéréotypes de la pornographie, qui selon elle, n’allaient pas assez loin dans l’exploration des fantasmes de chacun et chacune. La pénétration, la sodomie brutale que l’on soumettait à des femmes simulant un plaisir laid et artificiel ne l’excitait pas. Elle en appréciât les plaisirs qu’une fois partagé avec un amant, au creux du lit, quand tout reste possible avec un corps d’homme en chaire et en os. Las de ces plaisirs solitaires comme seul exutoire et souhaitant partagé son énergie sexuelle avec d’autre, elle s’aventura sur internet pour dénicher un amant. Elle en trouva plusieurs, et se retrouva à les multiplier rapidement. Elle ne retenait pas les noms, c’était du cul pur et dur. Son désir sexuel semblait sans limite. Bien sur, elle ne négligea pas pour autant ses moments de plaisirs intimes. Elle s’abandonna aussi entre les cuisses d’une femme, qui l’initia également aux plaisirs de la domination. C’est ainsi qu’un soir, elle revint les fesses rouges écarlates. Elle eut peine à les dissimuler à son mari. C’était une belle rousse, avec des tâches de rousseur sur le dessus des seins, un corps pas loin d’être parfait. Cette femme, quelle collection de sex toys elle avait ! Plug, chapelet, pinces, vibro, cravache, tout était à disposition pour explorer les bas fonds du plaisir charnel. Cela avait impressionné Jade, qui en avait amplement profité. Mais pour elle, ça ne remplaçait pas le plaisir d’être avec homme, de sentir un corps sur elle, de partager la douceur des peaux. Et rien de tel qu’un sexe organique, dont les veines battent la chamade à l’intérieur de son sexe ou de son cul pour la faire jouir. Rien de tel que le contact des épidermes, que la contraction de son sexe sous les va et vient de phallus en érection. Rien de tel que les puissantes giclées de sperme qui coule jusqu’à son utérus puis ressortent dégoulinantes à l’intérieur de ses cuisses. Cet ultime acte de la pénétration était euphorisant pour elle ; et pour lui.
Lorsque son mari apprit qu’il était cocu, il se mit dans une colère noire. Elle lui avait tout avoué pendant une nuit agitée, avec les détails les plus crus. Elle lui avoua qu’elle aimait se faire sodomiser. Elle l’invectiva à ce sujet, en disant que lui n’aurait jamais osé assouvir ses fantasmes, qu’il ne la rendait pas heureuse sexuellement, qu’il était froid, distant ; frigide. Pour elle, cela était parfois irrespectueux envers son être de femme passionnée et brûlant. Il n’en cru pas un mot, la traita de mythomane, d’hystérique et de dépravée. Il criait, il était dans tous ses états. Il avoua même, en balbutiant, se sentir honteux, salit. Après ce qu’elle avait partagé avec lui, il la pensait malade, perverse. Il décida qu’elle avait besoin d’être purifiée, puni et enfermée pour la remettre dans le droit chemin. La conversation s’était prolongé dans la cuisine. Elle l’avait rejoint après qu’il eu quitté le lit marital pour aller se servir un verre de whisky. Jade avait tenté de le raisonner et de lui faire comprendre que plus rien ne pourrait la retenir, qu’elle voulait s’épanouir pour de bon. Mais il ne fut pas ainsi. Enragé de plus belle, il l’a saisi par les poignets de ses mains fermes et cagneuses."Tu ne partira jamais d’ici catin ! Tu es ma femme ! Tu entend !"— Arrête ! hurla t-elle, je te déteste !Elle protesta et commença à se débattre. Il tenta de la calmer mais d’un geste brusque, elle se libéra. Dans l’élan et visiblement atteint par le grand verre d’alcool qu’il venait de s’enfiler, son mari perdit l’équilibre et se cogna la nuque contre un rebord de meuble. Il cria d’un coup sec puis se tut après s’être effondré au sol. Il émit quelques râles avant de s’éteindre pour de bon. Elle resta silencieuse, les mains tremblantes, pâles. Jade s’agenouilla doucement vers son mari, puis émit quelques sanglots. Elle était perdu. Malgré la haine qu’elle avait envers lui, elle fut emplie d’une entière tristesse et la culpabilité l’envahit. « Je suis surement folle…pardonne moi… » gémit-elle.
Jade se rendit d’elle-même. Le corps de son mari fut emmené. « Mes amants reconnaîtront surement mon visage dans les journaux » pensa t-elle alors qu’elle était conduite, menottée et recouverte, vers la fourgonnette de police. Elle ne songea pas à sa famille. Fille unique, ses parents étaient morts dans un accident de voiture tragique quand elle avait 22 ans. Elle ne voyait jamais ses cousins et avait très peu d’ami. Son travail, elle n’en avait que faire, ses collègues étaient une troupe de fonctionnaires réglés à la minute, sans aucun intérêt. Ainsi, elle ne songea qu’à la multitude de ses amants et ressenti un pincement au cœur, puis à l’estomac. Entourée des deux agents de police, glaciales, la tension érotique de ses aventures passées semblait être un lointain souvenir. Elle était choqué. Ces histoires ne prendraient uniquement plus que la forme de fantasmes, de souvenirs voir les contours d’une occupation malsaine qui aura menée à sa déchéance. Le corps, l’esprit, s’habillent de tels extrêmes émotionnels, cela l’avait toujours troublée. Elle pouvait revêtir le déguisement d’une soumise auprès d’un de ses amants et s’être conduite en bonne employée quelques minutes avant ou redevenir une simple femme au foyer les heures d’après. Là, sur la banquette inconfortable de l’estafette bleue, elle n’était plus qu’elle-même, une femme au regard triste, dans un pull blanc virant sur le gris, mal coiffée, les yeux cernés. La société l’avait mis dans un rôle qu’elle n’avait pas choisi de jouer : une criminelle. Le jugement eu lieu en peu de temps et Jade fut accusée d’homicide involontaire. Dans son trajet vers une prison pour femme, elle s’endormit pour se retrouver au réveil au creux d’une voiture noire tout de cuir vêtu, style taxi anglais. Elle avait les mêmes habits, n’était pas blessée. Elle posa son regard embrumé le long de la fenêtre. Ses yeux se plissèrent pour marquer une interrogation. Le long de son regard endormi défilait un paysage de campagne brumeux. Ils roulaient sur une route cabossée. Elle mit du temps à comprendre qu’on ne l’emmenait pas à sa destination première, la prison. Elle voulu poser une question au chauffeur. Mais une vitre l’en empêchait, ainsi qu’une profonde torpeur qui alourdissait tout son corps. Résignée, elle se laissa alors aller au fond du siège et se rendormi vers cet horizon inconnu...
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