Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 14 J'aime
  • 2 Commentaires

Les tourments érotiques du jeune Markus Milka

Chapitre 3

SM / Fétichisme
Le soir venu, Françoise fit au cours du repas une révélation à son neveu : si lui et ses cousines étaient autant attirés par le sexe, c’était à cause d’un trait familial hérité de son grand-père, décédé misérablement au fond d’une prison pour avoir osé transgresser des tabous sexuels de la société puritaine, baisé sans remords d’une manière très interdite et ainsi fait un téméraire bras d’honneur aux parangons de la morale. A l’époque, la jeune femme était une amie intime de Jean, le grand-père rebelle, dont elle avait recueilli la dernière volonté sur son lit de mort.
— Chère Françoise, avait-il dit d’une voix qui allait en s’affaiblissant, bientôt je me retrouverai dans le silence obscur et glacé de la terre, après une vie qui n’aura été qu’une longue succession d’orgies et de fornication à outrance avec toutes sortes de partenaires. J’ai vécu tout cela avec intensité et ne regrette rien, malgré mes ennuis qui s’en sont suivis. Cependant, je voudrais que tu me promettes de venir me rendre visite sur ma tombe chaque année, à l’anniversaire de mon enterrement. Oublie les fleurs, les couronnes et tout ça : je n’en aurai pas besoin, pas plus que de tes larmes. Il faut qu’à cet endroit, assise sur le granite en-dessous duquel reposera mon corps, tu te masturbes jusqu’à l’orgasme, comme je t’ai si souvent vu faire. De mon vivant, être témoin de ta volupté a toujours enchanté mon regard, et suis sûr qu’il en sera de même dans l’au-delà. Oui, je veux que tu donnes du plaisir, la main dans ton joli minou, à t’en faire hurler de joie : je sais que tu es capable. Si les défunts ont quelque pouvoir, là-haut, s’il y en a un, je ferai tout pour que tu sois heureuse. — Je te le promets, Jean, avait-elle répondu en lui souriant. Chaque année, je viendrai me branler sur ta tombe.
Apaisé, il est mort à ce moment-là, le visage exprimant la parfaite sérénité de l’homme qui partait en ayant fait ce qu’il avait à faire et dit ce qu’il avait à dire. Depuis vingt ans, François avait toujours été fidèle au rendez-vous, et peu lui importaient les orages de grêle en été ou la présence de témoins outrés par l’impudeur de la belle. Mais en venant après le coucher du soleil, elle avait constaté des choses étranges. Elle n’en confia pas plus à Markus, à qui elle proposa de l’accompagner à cette étrange rencontre, qui devait avoir lieu la nuit suivante.
Le jeune homme accepta sans hésiter, friand de nouvelles aventures et de frissons coquins voire transgressifs, surtout en compagnie de sa charmante tante qui lui avait déjà tant appris des femmes. Ils se donnèrent rendez-vous à minuit devant la grille du cimetière dont ils escaladèrent le mur : Françoise connaissait un endroit où c’était relativement facile. Vêtue d’une longue robe noire, elle grimpait comme un chamois, et au cours du franchissement de l’obstacle, Markus constata avec gourmandise qu’elle ne portait pas de culotte ni d’autre vêtement que la robe, pas même des chaussures, conformément à ses habitudes.
Elle l’invita à s’asseoir en tailleur sur la tombe. Le ciel était dégagé et la pleine lune éclairait l’endroit qui n’était pas aussi lugubre qu’il l’avait imaginé. Un parfum de fleurs coupées et arrosées embaumait le lieu et le vent frais caressait doucement les cheveux des deux visiteurs. Françoise s’adressa directement au défunt, à voix basse.
— Je t’ai apporté ce que tu m’as demandé l’année dernière, Jean : un beau jeune homme soumis, prêt à endurer sans discuter tout ce qu’on lui demandera. Pour cette nuit, il est pour toi : je te l’offre. Prends-le à ta guise.
Puis, s’adressant à Markus :
— Mets-toi nu, maintenant, s’il-te-plait. Puis reste à quatre pattes sur la pierre tombale, et laisse-toi faire.
Le jeune homme était fort surpris, mais il obtempéra, se rappelant qu’il s’était donné comme esclave et qu’il n’avait pas à discuter des ordres, sauf à prononcer le mot de sécurité. D’ailleurs, depuis la veille, il avait oublié quel était ce mot de sécurité, car il n’avait pas vraiment envie de s’en souvenir. La lune éclairait son élégant corps d’éphèbe, d’une blancheur presque irréelle. Françoise l’embrassa sur la bouche, puis, connaissant son goût fétichiste, lui donna à lécher ses pieds sales, délicieusement enduits de sueur et de la poussière des chemins.
— Maintenant, tiens-toi prêt, dit-elle, sans préciser à quoi.
Il ne tarda pas à le savoir : il sentit que son anus était pénétré ; il se retourna pour voir qui le sodomisait, mais il ne vit rien que des cyprès dont les branches s’agitaient sous la brise. Il frissonna, s’avisant qu’il était enculé par un partenaire invisible, n’ayant que des sensations tactiles pour apprécier l’étreinte. C’était bien un phallus qui entrait dans sa bouche tripale, assez imposant, long autant qu’épais, mais froid, au contraire de celui, brulant, de William qui l’avait pénétré la veille à deux reprises. Il entendit le bruit d’une respiration courte et rauque, et n’osa pas essayer de toucher son étrange compagnon d’étreinte homosexuelle. Il n’éprouvait pas de plaisir à cela, mais Françoise, en même temps, caressait son visage et l’encourageait à supporter stoïquement l’épreuve.
Simultanément, elle avait soulevé un pan de sa robe obscure et se caressait le conin herbu, en pinçant son clitoris entre index et majeur à travers le fourreau. Elle transpirait beaucoup, et jouit brusquement en fermant les yeux. C’était plus qu’un simple spasme : il sembla à Markus qu’elle était entrée dans une extase au cours de laquelle elle avait quitté son corps pour aller embrasser sur la bouche celui qui le sodomisait. Le jeune entendit distinctement le contact des quatre lèvres, la lente succion des muqueuses collées l’une sur l’autre, en même temps qu’un lent gémissement de la femme, comme un chant de plaisir joyeux et léger. Cela dura plusieurs minutes durant lesquelles le garçon se persuada qu’il était en train de rêver.
La mentule qui le pénétrait fit gicler, au creux des intestins du garçon, une rasade de foutre froid mais abondant, puis se retira vivement. Les deux visiteurs entendirent alors le vent prononcer comme une parole à travers son souffle discret : « merci ».
Sur le chemin du retour, Françoise recommanda vivement à Markus de ne révéler cette aventure à personne, quoi qu’il advienne, et si ces lignes sont parvenues jusqu’à vous, amis lecteurs, c’est seulement parce que de nombreuses années se sont écoulées depuis ces événements et que les protagonistes, devenus âgés, m’ont donné leur accord pour que leur étrange histoire soit racontée.
A suivre…
Diffuse en direct !
Regarder son live