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  • Histoire érotique écrite par Anonyme
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Loic d'Angers

Chapitre 3

Avec plusieurs hommes
C’est là que j’ai reçu au travail un appel de mon frère qui allait tout précipiter. Nous sommes rentrés ce soir là ensemble, et au fond du bus nous échangions à voix basse.
— Je ne t’ai pas dit un truc, dis-je. Benoît (mon frère aîné) part comme tous les ans passer trois semaines à Cuba, avec ses amis. Il part dans une semaine. Cette année, comme on habite désormais pas trop loin de chez lui, encore que ce soit relatif, Nantes n’est pas à la sortie d’Angers, il m’a demandé si je voulais bien passer une fois ou deux relever le courrier et donner à manger à ses poissons, il n’aime pas confier ses clés au concierge. — Tu as accepté j’espère.— Evidemment ! ça m’a fait penser à un truc… coquin…— Dis-moi, chuchota-t-elle l’œil brillant.— Eh bien voilà… tu sais que les premiers mois tu ne risques rien, mais pour être sûrs disons le premier mois…— Tu vas me faire des propositions pas très honnêtes… chuchota-t-elle— On a déjà été chez lui une fois il y a deux ans. Il habite en plein centre, tu sais, on s’est même fait la réflexion que c’était un quartier un peu chaud la nuit…— Dis… tu ne vas pas me mettre sur le trottoir ?— Hi hi ! Je ne suis pas devenu maquereau ! Non… mais on aura les clés de son appartement, on sera libres, tu ne risques rien… et tu aimes jouer à te prostituer, alors j’ai pensé…
Elle me fixa intensément.
— C’est maintenant où jamais, dis-je. Juste une fois ou deux, en bas de l’immeuble, par jeu, par défi ! Tu utiliserais l’appartement. J’y serai caché, et je te verrai de la fenêtre…— Tu es fou !
Elle baissa la tête et leva les yeux vers moi pour continuer à me regarder.
— J’ai arrêté la pilule… dit-elle.
Le soir venu, elle fut particulièrement excitée. J’avais changé de sujet dans le bus, ce n’était pas le lieu, et l’idée audacieuse et perverse avait du faire son chemin.
— Mon Dieu, chéri… ça m’excite ton truc…— Et moi donc !
— Mais j’ai peur pour le bébé…— Il n’est pas encore là, et tu ne risques rien, je t’assure…— Et si je n’avais pas mes règles dans trois semaines, que ferais-tu d’une épouse enceinte d’avoir peut-être joué…— Cinq ans de pilule. Il n’y a pas de risque. Et puis, je respecte tes envies bizarres, j’en ai aussi de bizarres. C’est violemment excitant de te savoir coucher avec d’autres alors que tu n’es pas protégée. Quand tu seras enceinte, dans six mois ou dans un, tu porteras notre bébé, voilà tout, je me moque tu reste.— Vraiment ??
Il fallu trois jours pour vaincre ses dernières réticences. Elle était très excitée à l’idée de jouer à se prostituer, avec deux ou trois clients qu’elle choisirait comme elle les aimait, mûrs, ni jeunes, ni noirs ou exotiques comme certaines en ont le fantasme. Elle m’affola à essayer ses tenues. Elle opta pour une tenue sage et courte, ouverte sur un imperméable, elle n’aimait pas l’outrance, toujours ses dehors sages même dans ces circonstances, et un petit sac rouge pour lever le doute des clients potentiels. Nous avons choisi un soir de semaine, pas question de croiser le week-end des gens d’Angers en visite ou en shopping ! Sur la route, en tenue, Elodie était fébrile, le sexe saturé de sève. Et tout se réalisa comme dans un rêve. L’appartement, la rue pas trop animée, piétonne, Elodie éblouissante de beauté qui s’est fait accoster dans les cinq premières minutes, les refus discrets en série, les hommes repoussés croyant sans doute s’être trompés sur son personnage ambigu. Mon cœur battit à tout rompre lorsque je la vis traverser accompagnée d’un homme d’une bonne quarantaine d’année, genre militaire à la retraite, tout à fait dans son genre. Bouffée d’excitation, paralysie de l’acte irréversible. Où en était elle dans son cycle ? Elle ne devait pas être loin, si elle n’y était pas en plein dedans, de son sommet. Comment avait-elle pu me croire quand je disais cela sans risque ? Elle était éduquée pourtant. Et que faisais-je là, à vouloir faire engrosser ma femme, pourquoi ces outrances ? Je me suis ressaisi et me suis caché comme prévu dans le placard du couloir faisant face à la porte de la chambre de Benoît (s’il savait à quoi on l’utilisait !). Je voyais mal, mais j’entendais bien, et cela suffit pour vivre là, dans l’ombre, le moment sans doute le plus intense de ma vie. L’argent qui change de main, les compliments du gars, son étonnement en voyant son alliance, l’histoire inventée en réponse d’un mari aimé et criblé de dettes. Elle se déshabilla rapidement, l’homme aussi, et ils s’allongèrent. Ce fut rapide, en missionnaire. Peu de caresses, mais d’étonnants baisers à pleine bouche dont Elodie ne savait se passer pendant l’amour. L’homme devait être ravi et il le lui dit. Il l’a possédée avec fougue, ignorant que son ventre était fertile. Comme il n’a pas été étonné de l’absence de préservatif, j’ai pensé qu’elle avait du conditionner son accord à cela lorsqu’il l’avait abordée, avançant son allergie, réelle. Il ahanait et elle gémissait sous lui, ses bras serrant son large dos, ses cuisses relevées et ses jambes serrées sur ses reins. Ouverte, offerte, elle fut prise à la hussarde et jouit un peu avant lui. Il se libéra en rugissant, expulsant son sperme dans le vagin étroit de cette jeune prostituée qui l’affolait, puis s’affala sur elle. J’ai serré dans ma poche sa plaquette de pilules devenues inutiles. Une minute après, le temps pour lui de reprendre son souffle, il se retira et sans même s’essuyer le membre que je voyais pendre luisant et encore gonflé, s’habilla et disparut. Je me suis précipité et elle me tendit les bras.
— Oh qu’est ce que j’ai fait !… Que c’était bon !
Paradoxe là encore.
— Aimes-moi, chéri— Attends ! On a le temps encore… après tu ne pourras plus, tu devras rester sage… Joue le jeu, tu m’as raconté mille fois comment tu ferais… Laves ton sexe, il coule de sperme (oh, ce spectacle !) et retourne une dernière fois si tu ne veux pas plus…
Elle m’embrassa, puis soudain me repoussa et se leva. Je l‘ai entendue se laver rapidement, puis elle est revenue prendre son petit sac, m’a sourit avec des lueurs dans les yeux, a déposé une bise rapide sur ma bouche.
— A tes ordres mon « cocu » chéri.
Elle savait que ce mot me fouettait. Elle disparut avant que je la rattrape pour la prendre sur place. Elle monta encore deux fois, toujours avec le même type d’homme, naturellement. Elle jouait divinement la comédie. Si elle était sincère en se disant inexpérimentée et en demandant de ne pas être brutal avec elle, elle varia sa justification vis à vis d’un mari criblé de dettes, et réclama ne grande discrétion car elle n’était pas chez elle mais chez un ami en vacances dont elle avait subtilisé la clé. Qu’elle était convaincante ! Les hommes, attendries par cette débutante belle comme un ange, semblaient convaincue par son histoire.
Après le dernier, elle me dit qu’elle n’en pouvait plus. Je me suis déshabillée et me suis allongé contre elle, ma tête posée sur son ventre. Des tas de pensées perverses s’entrechoquaient. Avec mes doigts, je jouais à étaler le sperme abondant qui coulait de son vagin sur ses poils. J’adorais la sentir souillée, engluée sous mes doigts. Elle m’a ce soir là dit les mots les plus tendres, les plus doux, un contraste étonnant par rapport à ce qu’elle venait de faire. Puis elle me dit :
— Et si je tombais enceinte…
J’ai mis mon doigt sur sa bouche, lui ai souri et l’ai embrassée. Après une courte nuit de sommeil, nous avons repris la route le lendemain très tôt pour arriver, épuisés, à notre travail. Sur la route, elle était radieuse, enjouée, n’en revenait pas de son audace, me piquait avec des mots crus, plaisantait en disant avoir trouvé là un nouveau job agréable et bien payé, en exhibant les 300 euros gagnés. En arrivant, j’ai réalisé avoir oublié de donner à manger aux poissons rouges… Ils allaient crever d’ici le retour de Benoît. J’ai pensé avec ma bite, pas avec ma tête, m’étais-je dit. Quand je le lui ai téléphoné au bureau, elle a rit en m’accusant de l’avoir fait exprès pour avoir un prétexte d’y retourner. C’était faux, mais elle ne m’a jamais cru. Nous y sommes retournés le dimanche suivant, le soir. Là, mon adorable petite femme s’est à nouveau prostituée et a monté trois clients pour 300 euros. L’extase, pour elle, comme pour moi dans un rôle étrange de voyeur en état de surexcitation.
Les quinze jours qui suivirent, Elodie fut comme à son habitude la parfaite épouse, tendre, attentionnée. Il est vrai que je le lui rendais au centuple. Si elle a beaucoup commenté ses six passes, comme elle les appelait, elle ajoutait chaque fois que désormais on allait devoir être sages. Elle a abordé plusieurs fois sa grossesse à venir, le bébé à recevoir, en me regardant étrangement, cherchant à susciter une réaction de ma part. Elle finit par l’évoquer plus ouvertement, alors que nous étions tendrement enlacés après l’amour (nous faisions beaucoup plus souvent l’amour tendrement que comme des fous).
— Ce week-end, je dois avoir mes règles… dit-elle— …après avoir reçu le sperme de tes clients…— Tu as voulu que ça se passe comme ça chéri… tu m’as dit que c’était sans risque. Rappelles-toi, je ne voulais pas. Et puis, je me suis peut-être trompée sur ce que tu voulais réellement, sur ce qui semblait t’exciter si fort. On n’en a as parlé ouvertement. Tu crois que…
Elle a posé sa main sur ma joue.
— … que j’ai pu tomber enceinte en me prostituant ? J’ai cru que ce que tu voulais, c’était de jouer sans protection, avec le risque, même lointain, tout ça…— Ce mois-ci, je t’aurais prise bien plus que ces six hommes réunis. Alors, quoi qu’il arrive, c’est notre bébé, mon bébé… on n’en parle plus, veux-tu ?
Le week-end se passa, elle n’eut pas ses règles. Elle fut soucieuse toute la semaine, se retenant de m’en parler, se tranquillisant devant ma sérénité affichée. Je faisais comme si de rien n’était. En fin de semaine, nous nous sommes rendus ensemble à la pharmacie pour acheter un test de grossesse. Je la tenais par la main, qu’elle serrait très fort. Je lui dis que peut-être « mon » bébé encore minuscule s’agitait dans son ventre, et quand le test fut positif, elle fut vraiment soulagée par mon attitude, et laissa éclater sa joie.
— Toi qui étais si sûr que je risquais rien les premiers mois ! fit-elle en riant. Bravo ! Révises tes cours…
Je les connaissais encore par cœur… mais ne lui dis pas.
*****
Les deux premiers mois, elle fut comme à son habitude. Henri ne venait plus, en tout cas plus pour la même chose. Son petit ventre se bomba légèrement, ses seins gonflèrent un peu, elle était plus belle que jamais. Puis sa libido s’activa au troisième mois, elle devint bien plus gourmande encore que d’habitude.
— J’ai envie de faire des folies, dit-elle— Hi hi ! Je vais devoir demander de l’aide ! Ah la la, mais où vais-je trouver un homme mûr comme tu les aimes puisque tu as repoussé Henri au prétexte de ta grossesse ?— Idiot ! Va le chercher. Pas sûr qu’il m’aime comme ça, mais il devra s’en contenter…— Il va adorer, comme moi !
Henri redevint son amant, un amant assidu. Il devint cette fois un peu plus complice avec moi et nous nous entendions bien pour la faire jouir. Il ne venait plus de lui-même, c’est moi qui allais le chercher. Il ne sut rien de nos jeux à Nantes, c’était une bulle secrète entre Elodie et moi, rien qu’à nous deux. Son ventre enfla, elle se fit plus tendre encore qu’elle ne l’avait jamais été, et je ne peux pas décrire l’état d’excitation, moi qui suis si cérébral, qui s’emparait de moi quand je la voyais enceinte (peut-être !) d’un homme racolé sur le trottoir de Nantes, gémir en se faisant prendre en levrette par notre propriétaire devant son mari, sur la serviette d’Henri absorbant les inévitables débordements de ce gros producteur de sperme. Le souvenir de nos jeux nantais était permanent dans ses délires, donc dans les nôtres, mais jamais elle ne fit allusion à la paternité. Elle aimait quand je fatiguais fouetter ma libido (je peux souvent, mais pas tout le temps quand même…) en utilisant les mots qui m’excitaient. Lorsqu’elle demandait à son mari cocu de se venger d’avoir eu des clients, elle savait ce qui allait advenir. Quand elle me menaçait d’aller seule à Nantes assouvir des besoins que son mari cocu ne pouvait satisfaire, ma bite se dressait toute seule, même si mes bourses étaient sèches (je n’avais pas celles d’Henri). Au sixième mois, grâce à la gentillesse de son gynécologue, elle fut en congé de maternité. Seule chez nous jusqu’au terme, elle s’adonna jusqu’au huitième mois à son passe-temps favori avec Henri qui s’épuisait, comme moi. Le neuvième, son mal de dos la rendit plus sage. Elle n’avait pris que de la poitrine, et du ventre, rien ailleurs.
Elle donna naissance à Céline, en février 2003, après quatorze mois de mariage… animés. J’ai adopté cette petite dans tous le sens du terme, tant elle était adorable, même si elle ne me ressemblait pas vraiment…. Elodie fut bonne mère, et son accouchement sans problème la rendit rapidement « opérationnelle ». Elle me l’a tout de suite fait comprendre. Mais dur dur d’être obligé de se retirer pour éviter une seconde grossesse dans la foulée. Le gode Henri reprit du service. Elodie et moi avions décidé d’avoir un second enfant deux ans après Céline, puis un troisième encore deux ans après. Une idée à elle, que j’ai faite mienne car je n’avais rien contre. Je ne l’avais pas réalisé sur le coup, mais en y rependant un peu plus tard, j’ai remarqué que cela coïncidait avec les voyages annuels de Benoît, et tout de suite mes idées perverses s’installèrent. Des jeux nantais au moment où elle sera à nouveau féconde… J’ai conscience d’être anormal, mais je suis ainsi fait, une sorte de transfert ou quelque chose comme ça. Notre vie fut chamboulée par Céline, mais elle était sage, fit rapidement ses nuits, et nous laissa redevenir amants. Elodie prit à nouveau la pilule, perdit tout le poids qu’elle avait pris, retrouva son corps superbe, ses poils repoussèrent, plus soyeux que jamais, et sa libido revint au galop. Elle passait instantanément de la mère à l’amante dès que Céline s’endormait, de l’amante à la mère dès qu’un pleur la réveillait. Douche écossaise… mais nécessaire.
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