Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 4 J'aime
  • 7 Commentaires

La louve et le Renard

Chapitre 1

Divers
Ceci est un extrait du journal personnel de mademoiselle ***, nous l’avons retrouvé sous son matelas, près de la découverte effroyable de son corps ensanglanté, inconsciente. Je tiens à préciser qu’aucune modification n’a été apportée à ces écrits. L’auteure m’a explicitement demandé de les faire passer sous le manteau si quoi que ce soit de tragique venait à se passer, je ne fais qu’obéir à ses volontés. Je vous prie de bien vouloir vous contenter de ce que vous lirez sans entreprendre quelques recherches plus approfondies afin d’avoir des réponses à d’éventuelles questions. Vous ne découvrirez rien et vous mettriez votre vie en danger inutilement.
11 novembre 2032Nous avions un accord tacite : Il ne me touchait pas, moi non plus. Notre visage était inconnu l’un à l’autre. Nous portions des masques ; un masque de renard finement ciselé lui ornait le visage, moi, celui d’une louve, vénitien. Ça s’est fait naturellement, il n’y avait que notre corps qui était découvert l’un à l’autre. Notre truc à nous, c’est prendre du plaisir en admirant le corps de l’autre se tordre de désir sous l’effet de ce qu’il voyait. Nous savions pertinemment qu’il suffisait de découvrir l’identité de l’autre ou de nous toucher pour rompre le charme. D’un point de vue simpliste et plutôt vulgaire, on pouvait dire qu’on était face à un porno, le truc, c’est que ce n’était pas à travers un écran, à l’abri du regard des autres et du dégoût qu’on pourrait inspirer à certains esprits bien-pensants, pourrait-on dire.
Je vais vous raconter notre histoire peu conventionnelle car j’en ai le réel besoin, j’ai besoin de m’épancher, de raconter ce que je ressens. Peut-être que personne ne lira jamais mes notes mais écrire me soulage, m’apaise et m’aide à fermer les yeux. Bien avant que notre relation ne commence, j’étais considérée comme une femme à problèmes. Cette catégorie de personnes est bien définie à notre époque ; il suffisait de voir votre nom revenir plusieurs fois sur la Liste mensuelle pour remarquer que plus personne ne vous regardez de la même manière. Vous étiez une rebue, une rebue notoire et vous n’y échappez pas, ça vous colle à la peau jusqu’à votre mort, et encore…Mon nom à moi revenait entre 6 à 10 fois chaque année. Vous imaginez bien qu’on commençait à bien me connaitre. J’essayais vraiment d’échapper à cet opprobre public mais on ne pouvait pas se soustraire à la suprême autorité, au sommet de la pyramide, vous m’voyez…Il fallait faire avec.Y a un truc que vous devez savoir, il y a énormément de choses qui découlent du fait d’être affiché de la sorte. Tout d’abord, vous n’aviez plus de quoi vivre. C’est simple, qui voudrait faire travailler une soi-disant criminelle ? Pas moi en tout cas, je comprenais. Nous devions crever dans notre coin. Je vais vous expliquer une chose simple : Le royaume nous distribuait à tous une petite rente qui nous permettaient de vivre assez confortablement (elle m’a été retirée), et cela dans le but de nous aider à faire évoluer notre talent naturel. Nous en avions tous un sans exception, ce qui déboucha sur une classification des genres, les Artistes étant les plus nombreux. En fait, malgré nous, nous travaillons pour le royaume. Ce dernier nous financer pour que nous puissions avoir la possibilité de produire et donc d’enrichir le trésor du roi car une partie de la somme que nous récoltions en exportant nos productions revenait dans les caisses du grand souverain. Astucieux, n’est-ce pas ? Quelle grande illusion. Ainsi, l’économie qui avait fait tant de ravage au fil des siècles prospérait enfin. D’une certaine manière. Il n’y a qu’un pas entre la progression et la régression.Je sais que vous connaissez déjà tout ça mais je m’en fiche, j’ai envie de l’écrire alors je le fais. Vous pouvez bien passer quelques lignes ou quelques paragraphes mais il faut que vous voyez le monde tel que je le vois, c’est primordial pour que vous puissiez me suivre.Et encore une ch…
12 novembre 2034La fin de notre monde est enfin proche mes amis. Non, je plaisante, enfin pas vraiment. J’étais en train d’écrire hier lorsque la porte de mon miteux deux pièces à exploser, gisant à même le sol. Je m’empressais de cacher mon carnet dans ma botte au moment même où le sergent Ryan entra en trombe dans la pièce. Il devait avoir une image assez pitoyable de ma personne : En apnée, je retenais tant bien que mal les larmes qui menaçaient de couler sur mes joues, une peur incroyable me saisit aux tripes. Je sentais presque le carnet me brûler la jambe, s’il le découvrait…J’étais tout simplement foutue.
— Désolé pour la porte, tu n’auras qu’à la fixer avec du ruban adhésif.
Ses moutons, ou plutôt devrais-je dire ses gorilles, laissèrent échapper un rire bien gras depuis l’entrée en vrac.— J’ai entendu dire que tu t’étais convertie aux trottoirs, tu fais la pute maintenant ?Il me dévisagea non sans une lueur carnassière dans les yeux. Je ne faisais rien pour contredire son opinion sur ma personne. Je portais un débardeur très échancrée dévoilant mon nombril, une micro jupe qui moulait mon cul autant qu’elle le pouvait et des cuissardes. Mon teint pâle contrastait étrangement avec ma tenue sombre. Les faux puritains pourraient me qualifier de prostituée zombie, sans compter mon rouge à lèvre rouge vif et de mes yeux cerclés de noir. Mes cheveux sales cachaient une partie de mon visage.— Bon. Tu n’es pas sans savoir que tu as une dette envers sa majesté, tu n’as pas payé ce mois-ci malgré les nombreux rappels à l’ordre. On ne te fera pas ce cadeau eternellement. Tu es donc attendue ce soir au « Chaudron rouge » sorcière, tu as intérêt à être là. Et prends une douche, tu fais peur à voir.Encore un rire abominable, il devait être fier de son jeu de mots. Je ne réagis pas, n’attendant qu’une chose : Son départ. Ce qu’il fit aussitôt nan sans avoir lancé un dernier regard à mes seins.Je comptais jusque 100 pour m’écrouler par terre, me balançant au rythme de mes prières silencieuses. Je n’oublierais jamais, jamais ce qui a entrainé ce traumatisme en le voyant, cette peur viscérale que je ressens au fond de mon être en repensant à tout ce que ce porc s’est permis de me faire sans jamais avoir été punis. Il est du côté des puissants, il est immunisé. L’immunité absolue qu’on disait, maintenant, je ne sais plus comment qualifier ça. Un être aussi mauvais, au-dessus des lois, y a rien de plus dangereux.Bref, tout ça pour vous dire que si je ne vous ai pas écrit, c’est parce que j’étais trop occupée à me remettre de cette visite, de trouver une solution pour cette foutue porte et de passer une soirée à utiliser mon corps pour satisfaire ces porcs. Désolée, je n’ai toujours pas trouvé mieux pour les qualifier aussi justement.Arrivée au Chaudron rouge (oui, oui, très original), on m’a ordonné de me changer en danseuse du Moyen-Orient. Je crois, j’en suis même sûre, que c’était en partie pour cacher mon identité. Qui pourrait bander en regardant une criminelle se pavaner lascivement surtout si cette même criminelle vous fait l’effet d’une folle plutôt flippante. On me mit donc une sorte de voilette qui me mangeait la moitié du visage. Seul mon regard noir et mes cheveux devenus soyeux par un bon lavage dans la loge commune étaient visibles. La tenue rejoignait l’idée que je renvoyais ce soir-là : La jupe fendue à la limite de l’indécence et le tissu qui me couvrait à peine la poitrine.Je suis tellement fatiguée, je pourrais bien avoir 100 ans. Je devrais aller dormir.
13 NovembreIl y a une règle immuable que tout l’entourage proche du roi connaît par cœur : La trahison de celui-ci, pouvant aller d’une tentative de régicide au vol (même le plus insignifiant) de ses biens personnels, entrainent une mort immédiate et indiscutable. Et croyez-moi, la preuve de cette punition nous a été donnée de multiple fois, sa majesté a fait en sorte que tout le monde apprenne sa cruauté.
14 novembreAujourd’hui, Lenny m’a rendue visite. Honnêtement, je ne sais pas ce que je deviendrais sans lui. Lorsque j’étais littéralement sans le sou, désorientée et en train de crever de faim, c’est le seul qui m’a tendu la main sans rien attendre en retour quand tout le monde me tournait le dos. Forcément, ça créait des liens. Je suis tombée amoureuse de lui, enfin c’est ce que je croyais. Je le vois comme mon sauveur et malgré tout, je lui serai toujours redevable parce que c’est comme ça que ça marche quand quelqu’un vous rattrape lorsque vous êtes sur le point de sauté dans le grand gouffre de la mort.Il ne me prévient jamais lorsqu’il vient. Il débarque, si je suis là, tant mieux, autrement, il répare sans autre forme de procès. Il est totalement imprévisible, comme déconnecté de toute réalité, et c’est ce que j’apprécie chez lui aussi. Je le vois comme un bonus aléatoire, non comme une entrave qui gêne, à laquelle on ne peut se détacher sans se sentir affreusement coupable. Il m’apporte quelques provisions, prends de mes nouvelles et repart. Il ne reste jamais plus d’une heure, ça pourrait le compromettre s’il venait à se faire remarquer.Malgré tout, je ne peux pas nier l’évidence : Il m’est indispensable.
16 NovembreNous sommes samedi soir. Je vais le voir ce soir, l’homme au visage de renard. Je sens l’excitation envahir mon corps rien qu’en pensant à lui. A ses mains, elles me font un effet irrépressible. Ça me prend aux tripes. Ses doigts fins et longilignes. On dirait des mains de filles, peut-être qu’il pratique assidument le piano. Encore un Artiste ? Il y en a partout. Les Scientifiques se font plus rares. Selon l’opinion publique, ils n’ont plus leur place en ce monde, ils apportent plus de mal que de bien.
Je dois être méconnaissable pour garder mon identité la plus secrète possible. Je suis assez mise en avant comme ça. Je décide de faire un peu de shopping, ce mot me fait plus rire qu’autre chose. Je reviens environ une heure plus tard, une tunique que je viens de m’offrir gratuitement à la main. Me voilà fin prête.
17 NovembreIl est arrivé plus tôt que moi hier soir. Assis là où nous avions l’habitude de nous retrouver. Au beau milieu de nulle part, dans un abri à l’apparence abandonné. Des lierres s’insinuaient entre les murs de pierres mais à l’intérieur, c’était une toute autre histoire. De toute manière, la première personne qui oserait s’y aventurer se retrouverait face à une porte solidement verrouillée. Rien à craindre, je crois. J’enfile le masque avant de tourner la clef dans la serrure et entrait dans ce lieu de débauche…je souris malgré moi en sachant exactement ce qui arrivera durant les minutes, peut être les heures qui suivront. Comme d’habitude, je me retrouve face à des murs en velours capitonnés. La couleur pourpre me donne toujours un sentiment de luxe et de luxure. Le lieu est meublé de deux chaises de style victorien, l’une face à l’autre. C’est tout.Il est assis à celle qui offre une vue directe sur la porte. Il lève la tête lorsque j’entre et se redresse. Je m’installe face à lui après avoir refermé la porte, la clef dans la serrure. Il porte exactement la même tenue que les fois précédentes : une chemise noire, un pantalon moulant en cuir et des boots. Une tenue qui m’étonne à chaque fois mais qui me convient très bien. Nous ressemblons à deux corbeaux, mi renard pour l’un, mi louve pour l’autre. Cette situation incongrue me semble pourtant tout à fait naturelle. En m’asseyant, le tissu de la tunique noire que j’ai volée plus tôt se coince sous mes fesses et resserre le tissu sur mes formes. Elle reste ample. C’est tout ce que je porte avec mes cuissardes et mon masque, les cheveux libérés se déploient sur mes épaules.Il me fait un signe de la main pour m’encourager à me détendre. Il attend toujours que je commence. Je vois son regard fixait le mien, il glisse sur ma poitrine, mes bras nus, jusqu’à mes mains en haut de mes cuisses, à la limite du tissu. Son regard m’irradie de l’intérieur, il provoque des étincelles entre mes jambes. Je les écarte lentement, jusqu’à ce que ma robe remonte sur mes hanches. Une faible lumière éclaire la pièce. Il se met à l’aise tandis que j’insinue mes doigts à l’entrée de mon sexe bouillant de désir. Je remonte encore ma robe pour saisir l’un de mes seins que je malaxe, agace, caresse. Je laisse échapper un soupir, il déboutonne sa braguette, je vois son sexe s’allonger sur son ventre. Je l’ai vu plus d’une fois mais je ressens toujours la même chose : la pointe de mes seins qui se rebellent, l’intérieur de mes cuisses en feu.. Il le caresse à travers son caleçon, je sais qu’il aime ce qu’il voit : je vois sa bouche entrouverte, il attend la suite.
Diffuse en direct !
Regarder son live