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Lucile amoureuse salope

Chapitre 4

Travesti / Trans
Lucile amoureuse salope.
4 – Première étape d’une transformation

Marc se sentait vraiment déboussolé. Il ne comprenait rien à ce coup de Fil. C’était la première fois que Lucile l’appelait en présence d’un de ses amants. Elle avait précisé qu’il s’agissait d’un « client » ; drôle de précision, était-t-elle réellement en train de se prostituer ? Pourquoi le ferait-elle puisque les hommes lui tournent autour comme des mouches attirées par du miel ? Ou alors, elle n’avait personne cet après-midi et s’était rabattue sur le premier venu qui devait être moche ou crétin, ou les deux à la fois et qu’elle avait choisi de le faire payer ? Mais alors pourquoi voulait-elle le garder pour la nuit ? Pourquoi lui offrir un dîner luxueux et du vin hors de prix ? Il y avait un truc qui clochait, comme cette liste aussi longue que bizarre de choses à acheter ou à faire. Il avait l’impression d’être pris pour un larbin... Il n’y comprenait rien. Son regard croisa celui de Jean-Paul, son collègue de bureau, qui le fixait avec un sourire étrange, presque goguenard. Qu’avait-il bien pu entendre ?
— Et bien mon vieux, j’ai l’impression que t’es pas être á la fête tous les jours.— Non, normalement, ça va... C’est juste là, je ne sais pas trop ce qui se passe...— En voyant ta tête, ça paraît évident. Pas besoin d’avoir fait dix ans de psycho pour ça, je vois bien que t’as de sérieux problèmes. Si tu veux partir, prendre l’air et rentrer chez toi, je comprendrais. Tu peux compter sur moi, je ne dirais rien. T’es jamais malade, jamais absent, jamais en retard le matin et toujours en retard le soir, si tu dis que t’es pas bien et que tu t’en vas, personne ne dira quoi que ce soit. Et, si on me demande, je dirai que t’étais malade et que je t’ai conseillé de rentrer chez toi. Je te jure que je ne dirai rien de tout ce que j’ai entendu, parole.— Mais, t’as entendu quoi au juste ?— Eh, Marc, t’es trop conditionné par tes méthodes de travail. Quand tu reçois un coup de fil personnel, coupe l’audio conférence ; j’ai tout entendu.— Tout ?— Oui tout, je l’ai entendu te traiter de cocu, ce qui n’a pas eu l’air de te gêner d’ailleurs, dire qu’elle était avec un mec qui lui bouffait les nichons et la branlait, qu’il allait passer la nuit chez toi, dans ton plumard et que tu devais leur préparer la bouffe, t’occuper des affaires de ce gars et te raser intégralement jusqu’à la bite et le trou du cul. C’est suffisamment synthétisé ?— C’est parfaitement résumé.— Écoute Marc, chacun sa vie et j’ai pas l’habitude de me mêler des affaires des autres. Mais je vais te dire, soit t’es pas en phase avec ce truc parce que, c’est normal, on a rarement envie d’être cocu, et alors, le petit coup de fer, tu le mets bien fort dans la tronche du connard qui baise ta femme, soit c’est votre truc, le mari cocu, soumis et humilié par sa gonzesse, il parait qu’y en a qu’aime ça, et alors, tu vas faire les trucs qu’elle te demande. C’est toi qui sais. Remarque, peut-être que, parfois, quand on est dans la seconde catégorie, on peut aussi appliquer ponctuellement le coup de fer dans la gueule. Ça doit faire du bien quand même, non ? Qu’est ce que t’en penses ?— Je... je crois que je ne serais pas capable de faire un truc comme ça de toute façon.— Et bien, te pose pas de question, vas faire tes courses et éclate toi. Mais il y a une chose que je ne pige pas : pourquoi tu fais cette tête si t’aimes ça ?— Ben parce qu’il y a un truc bizarre… C’est la première fois qu’elle me parle comme ça. On dirait qu’elle veut prendre la main, me dominer. C’est franchement nouveau.— Et t’ as pas envie.— Je n’sais pas, je crois que si en fait. C’est juste que je ne m’y attendais pas…— Alors tu vois. Tu as déjà de quoi aller mieux, la vie est merveilleuse... Je peux te poser une question indiscrète ?— Vas-y au point où on en est. Je ne vois pas ce qui pourrait être pire.— Elle te trompe souvent Lucile ?— Oh oui ! Tous les jours ! Même plusieurs fois par jour ! Répondit Marc tout fier.
— Mais c’est que t’aime vraiment ça ma parole !— Hum, tu as raison, j’adore ça... Conclut Marc honteux. J’aime être cocu.— Ne t’en fais pas, je t’ai dit que ça restait entre nous.— Merci, c’est gentil. Je te le revaudrai.— Oh, Marc, tu pourrais me présenter Lucile un de ces quatre. Je l’ai aperçu qu’une fois, je ferais bien plus amples connaissances.— C’est le prix de ton silence ?— Non, une promesse est une promesse, c’est sans condition. C’est juste que, si t’es un cocu volontaire et elle, une bombe sexuelle, alors j’aimerai bien la rencontrer, histoire de tenter ma chance... et de tremper ma queue.— Même si c’est elle, et elle seule, qui choisit ses partenaires, Je peux t’inviter un dimanche, elle dit rarement non quand un mec la branche. Je lui en parlerai, promis.— Merci mon vieux, bonne soirée.— Salut, et merci encore.
Marc quitta son travail aussitôt. Il aurait du temps pour se trouver des chaussures. Il passa chez le traiteur pour commander le repas et le vin que par chance il avait également, en précisant qu’il ne devait pas être livré avant dix-huit heures. Ensuite il s’occupa du slip et du marcel de Marcel. Elle ne lui avait pas demandé, mais il prit aussi une paire chaussettes noir tailles 40-45 et se disant que l’amant de sa femme serait peut-être content de ne pas sentir des pieds le lendemain matin. Puis il se dirigea vers la petite boutique où sa femme achetait ses chaussures les plus chiques. La commerçante vint vers lui.
— Bonjour Monsieur, n’êtes-vous pas le mari de Lucile ? Puis-je vous aider ?— Bonjour Madame, oui, elle m’a demandé d’acheter une paire de chaussures...— Elle les a déjà essayées, sans doute. Vous connaissez le modèle ? je ne me souviens plus ce qu’elle avait regardé l’autre jour. Elle chausse un petit 39, c’est bien ça ?— Votre mémoire est bonne, mais ce n’est pas pour elle mais pour moi et je fais du 40-41.— Pour vous ? Mais, je n’vends pas de chaussures pour hommes.— Je le sais, mais elle veut que je m’achète des chaussures de femme, sexy et élégantes.— Oh, dans ce cas, dans nos gammes sexy et élégantes, en 40-41, avec un talon raisonnable, car j’imagine que vous n’en avez jamais portées, nous avons ces quatre... non, ces trois modèles-là. L’autre chausse petit et je ne l’aurais pas en 41. Lucile avait longtemps hésité sur celui-ci. C’est vrai qu’il est très beau et du point de vue du confort et des finitions, on est quand même un cran au-dessus des autres. On est sur de la chaussure italienne tout cuir au verni impeccable, vous ne serez pas déçu, elle va adorer. Vous savez avec quoi vous allez les porter ?— Et bien, je n’en sais trop rien. Elle ne m’a pas donné d’information à ce sujet. Je sais seulement, mais... c’est un peu gênant...— Allez-y, vous ne vous inquiétez pas, vous n’êtes pas le premier homme de ma clientèle, ni pour les chaussures, ni pour les dessous. Que vous a-t-elle dit ?— Et bien, elle m’a demandé de me raser intégralement en rentrant à la maison ce soir. J’imagine qu’après, elle me fera peut-être porter des dessous à elle, à moins qu’elle souhaite simplement me voir nu sur des talons aiguilles...— C’est possible, mais ça m’étonnerait d’elle... et vous habiller avec ses dessous serait une erreur. Vous n’avez peut-être pas une grande différence de taille, mais vous n’êtes quand même pas foutu de la même manière... Je ne parle pas simplement du sexe devant, mais surtout de la forme des fesses et des cuisses,… Encore que vous, vous avez l’air d’avoir une carrure et des jambes assez fines. Allez en face, dans le rayon lingerie homme de Miniprox, ils ont des strings mini couleur chair. Prenez-le une taille en dessous de la vôtre pour être bien serré dedans et vous revenez avec. On fera les essayages par-dessus, question d’hygiène. Dépêchez-vous, je vous attends.
Marc sorti de la boutique et retourna au Miniprox. Après l’achat du slip « grand-père » taille 5 et du marcel XL, il se présentait de nouveau devant la caissière avec un mini-string taille S. La jeune fille, qui l’avait reconnu, ne pu s’empêcher de vérifier le contenu du sac et, se rappelant l’achat qui avait eu lieu quelques minutes plus tôt, lui dit en souriant : « vous avez remarqué que celui-ci est une taille deux. Le slip que vous aviez acheté précédemment est une taille 5 ». Marc incapable de mentir répondit en rougissant : « C’est que l’autre est pour un ami et celui-ci pour moi... » La caissière conclut par un : « Oh, je me disais aussi » qui acheva de le terrasser de honte et il s’en retourna le plus vite possible dans le magasin d’en face.
— Il ne fallait pas courir comme ça, vous êtes tout rouge...— Ce n’est pas d’avoir couru, je venais déjà d’acheter un slip chez Miniprox mais, pas vraiment de la même taille et la caissière me l’a fait remarquer.— Oh, faites voir ça.— Beurk, vous portez des horreurs comme ça vous ?— Non, je... enfin, c’est pour un ami de ma femme qui est à la maison.— Ah, je comprends mieux. Et bien, il a dû sacrément transpirer pour qu’elle vous demande ce service, vous ne croyez pas ? Sacré Lucile, elle est vraiment terrible.— Vous... vous la connaissez bien?— Bien entendu, nous nous connaissons depuis longtemps ; pas uniquement parce qu’elle est une bonne cliente mais, surtout, parce que je suis la compagne de sa collègue Agnès. Par contre, elle ne m’avait pas parlé de son projet vous concernant. Je vais donc faire au mieux, selon mon intuition.
Marc, se demanda soudainement ce qui l’avait poussé à venir dans cette boutique : "Charmante Angélique, Chaussures et lingerie de charme". Angélique lui demanda de le suivre et le conduisit dans la partie lingerie du magasin.
— Entrez dans cette cabine et déshabillez-vous, que je puisse voir à quoi vous ressemblez...— Vous voulez que je me déshabille complètement ?— Bien sûr, vous n’allez tout de même pas garder votre veste, votre chemise et votre cravate, pour les essayages, ce n’est pas le style recherché ! Enlevez tout et ne discutez pas.
Marc s’exécuta à contrecœur sous le regard d’Angélique qui maintenait le rideau ouvert et le matait ouvertement. Il enleva d’abord sa veste, retira sa cravate puis il ôta ses chaussures et ses chaussettes et fit tomber son pantalon. Le regard de la jeune femme pesait sur lui. Il défit un à un, de plus en plus tremblant, les boutons de sa chemise. Il était maintenant en caleçon et chaussettes, de plus en plus mal à l’aise et troublé par cette situation. Il cherchait à retarder le moment fatidique où il aurait à baisser son ultime sous vêtement. Il retira ses chaussettes avec une extrême lenteur, les mains tremblantes. Il n’osait regarder Angélique et son visage s’était empourpré. Dans son caleçon, son pénis avait choisi une manière bien à lui d’exprimer sa gêne ; le traître bandait de plus en plus fort...
— Allez mon ami, dépêchez vous ! Ne faites pas l’enfant, retirez moi ce caleçon. Et ne baissez pas la tête comme ça, regardez-moi. Dit-elle amusée. Et bien, vous voyez que ce n’est pas difficile... tournez sur vous-même que voit un peu à quoi vous ressemblez de dos également... vous n’êtes pas mal du tout ; votre féminisation sera certainement une réussite quand Lucile vous aura bien prise en main. Je constate que vous n’êtes pas trop poilu. Vous aurez la tâche plus facile, mais je vous conseille l’épilation au rasage. Asseyez vous que je vous chausse. C’est vrai que vous avez une petite quéquette. Je vous passe d’abord le 40, c’est un modèle qui chausse grand. Comment vous sentez vous dedans ? Pas trop serré ?— Un peu, mais je crois qu’elles devraient se faire à l’usage.— Bon, levez-vous que l’on voit comment vous êtes perché là-dessus.— Houlà, ça fait bizarre...— C’est normal, vous ne vous tenez pas bien. On dirait une petite fille qui essaye les chaussures de sa mère... Redressez-vous et rentrez-moi ce ventre, s’il vous plait. Dit-elle en plaquant sa main droite au niveau de l’estomac pour le forcer à prendre une meilleure position. Voyez comme vos fesses sont plus belles et plus ressorties, ajouta-t-elle en lui caressant le postérieur de la main gauche. Veuillez marcher maintenant.— Que... comment ça ? Je...— Si vous devez porter des chaussures comme celles-ci, vous serez bien obligée de marcher avec. Ne soyez pas idiote ! Allez jusqu’au comptoir et revenez.— Je... Tout nu ?— Oui toute nue ! Insista-t-elle en employant de nouveau le féminin, comment voulez-vous être autrement. Je n’ai pas encore décidé de ce qui vous irait le mieux entre des bas autofixants et un porte-jarretelles.— Mais si quelqu’un venait ?— Ne vous souciez pas de ça ; même dans son état, votre petit wiwi ne ferait perdre la vue à mes clientes. Concentrez-vous sur la marche !
Marc déambula une première fois. Sa démarche n’était pas franchement gracieuse. Angélique lui donna quelques conseils et lui imposa un autre aller et retour dans le magasin. C’était peut-être un peu mieux mais pas encore satisfaisant. Sa conscience professionnelle, lui imposait de livrer à Lucile un mari sachant tenir sur ses pieds. En plus, elle prenait plaisir à le regarder traverser son magasin, nu, la bitte en avant. Elle se décida pour un porte-jarretelles noir en dentelle à motif floral aussi simple que sexy, accompagné d’une paire de bas en voile noir, ornés d’une large jarretière brodée. Elle l’aida à les enfiler. Accroupie devant lui, son souffle effleurait le membre érigé de Marc. Il était au supplice. Une fois "équipé", toujours le sexe à l’air, elle lui imposa deux nouveaux allers et retours.
— C’est mieux, vous progressez vite, avec un exercice quotidien, d’ici quelques jours, votre démarche sera parfaite.— Vous pensez ?— C’est certain ! Maintenant, vous allez essayer ce modèle de bas autofixants en résille large.
Marc se laissait complètement guider et se trouvait de plus en plus excité par cette situation. Il était surpris d’obéir avec autant de facilité à cette femme qui le faisait marcher nu dans son magasin. Heureusement, il était "la seule cliente"... En se regardant dans le miroir, il se trouva réellement sexy, mais les larges mailles rendaient évidente la nécessité d’une épilation. Il refit deux encore deux allers et retours et Angélique aborda le sujet de la culotte.
— Peut-être que ce soir, vous n’en mettrez pas mais vous allez vite vous retrouver dans des situations où le port d’une culotte est indispensable. J’ai un modèle de shorty en dentelle de soie noire que je propose souvent à ma clientèle masculine. Il tolère assez bien la présence d’un pénis. Le vôtre étant petit, vous devriez être ravissante dedans. Cependant, dans l’état où vous êtes, nous aurons du mal à vous faire enfiler votre string. Il faudrait que vous agissiez pour résoudre ce problème. Masturbez-vous, ne perdons pas de temps.— Où ? Ici ?— Vous voudriez le faire dans la rue ? Soyez raisonnable... Allez et n’en mettez pas partout. Vous n’aurez qu’à prendre votre caleçon pour éjaculer dedans.
Marc prit son sexe en main et commença à se soulager devant Angélique amusée.
— Allez-y, c’est bien... Et dites-moi, comment vous appelez vous monsieur le mari de Lucile ?— Maaah... Marc... Aaaah ! Aaah !— C’est bien Marc. Ça t’a excité de te balader à poil et en bas dans ma boutique ?— Oooh... Oui maaaah ! Oui madame, aaah...— Et là, de te branler devant moi, ça t’excite aussi je suppose ! Tu n’as pas honte ?— Ooooh !... Ooooh !— Bien sûr que si t’as honte et c’est bien ça qui t’excite le plus ! D’avoir honte... T’es une petite cochonne, Marc, tu t’en rends compte ? — Oooooh !... Oh ouiii !... Ooooooh ! Je vais... je vais...— Tiens ! Ton caleçon, lâche toi dedans, petite vicieuse ! Vide toi bien !— Aaaah !... Aaaaaaaah ! … Aaah Ouiii !... Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah....— Bon, essuie bien tout ton jus, donne-moi ton caleçon sale et enfile ta slipette taille 2 qu’on passe à l’essayage du shorty.
Quand il eu passé son string et par dessus le shorty en dentelle, Angélique déclara qu’il était « mignone à croquer ». Quand elle lui demanda ce qu’il souhaitait acheter parmi ce qu’il avait essayé, il répondit qu’il voulait tout et décida d’en prendre plusieurs de chaque pour être sûr de toujours en avoir des propres et de pouvoir en changer tous les jours. Il acheta quatre shorties noirs et trois violets, deux porte-jarretelles pour les accompagner, un noir et un violet, des bas dans les mêmes teintes et pour finir deux paires de bas autofixants en mailles ajourées. Pour le remercier de tant d’achats, mais aussi, bien qu’elle ne le lui dit pas, du spectacle qu’il lui avait donné, Angélique rajouta un petit tour de cou en dentelle noir, orné d’une rose rouge. Quand Marc fut rhabillé, elle était à la caisse et finissait d’écrire un mot qu’elle glissa dans une enveloppe qu’elle agrafa à une longue boîte en carton rose, fermée par un ruban.
— C’est un cadeau de ma part pour Lucile, tu lui donneras quand tu seras prête pour elle ce soir. Dit-elle en glissant la boîte dans un grand sac. Pour ton épilation, je te conseille d’aller voir Noémie, elle fera ça beaucoup mieux et beaucoup plus vite que toi. Tu la connais ?— L’esthéticienne ? Oui, bien sûr, je l’ai vue deux ou trois fois. Mais…— Son salon est à cinq minutes d’ici et je suis certaine qu’elle pourra te faire toute lisse en moins d’une heure. Je l’appelle pendant que tu y vas, ne traîne pas.— Ah, heu… Merci, Angélique.— Mais non, c’est normal ; entre copines, il faut s’entraider.
Marc se demandait à qui s’adressait cette dernière remarque. Il se rendit au salon de beauté de Noémie qui l’attendait avec impatience, trop heureuse de devoir épiler Marc, le mari de Lucile. Elle fut ravie de voir qu’il n’était pas trop poilu et lui dit que le travail serait rapide. Elle travaillèrent à deux avec une de ses employées et ne mirent pas quarante minutes pour le rendre nu comme un ver.
Jean-Paul avait eu sans doute eu raison de lui dire de partir tout de suite, il n’aurait pas eu le temps de tout faire autrement. Il était déjà 17 h 30 quand il ouvrit sa porte. Il s’arrêta net en découvrant la mise en scène du salon. L’atmosphère qui se dégageait de la pièce lui semblait une invitation au sexe et à la luxure. De la porte fermée de la chambre lui venaient les gémissements mêlés de sa femme et d’un homme. De toute évidence, elle semblait prendre son pied. Il en ressentit un léger pincement au cœur puis tout de suite son sexe se mit en érection et il sentit son gland sortir par l’élastique du mini string. Tant que le livreur du traiteur ne serait pas passé. Il allait vivre un calvaire... Il remit assez vite le salon en ordre, replaçant les fauteuils et le canapé, ouvrant les volets et écartant les doubles rideaux. Il avait à peine sortit la planche à repasser pour s’occuper des habits de Marcel que le traiteur arriva. Il le fit entrer jusqu’à la cuisine. Dans la chambre à côté, Lucile paraissait déchaînée et criait comme une folle pendant que Marcel vociférait des insanités et disait des trucs du genre : « Il t’a jamais enculé comme ça ton mari ». Marc était rouge de honte en donnant un pourboire au jeune livreur qui avait du mal à cacher son hilarité. Le jeune homme parti, Marc se déshabilla enfin, libérant son sexe torturé et après avoir rangé ses affaires, il reprit ses taches ménagères. Les bruits à côté se turent. Après s’être occupé des habits de Marcel, il s’occupa de dresser la table avec le service des grands jours, les verres en cristal et l’argenterie. Il disposa les entrées dans des assiettes qu’il conserva au frais, transvasa le plat principal dans un récipient adapté pour le réchauffer et mit en carafe une première bouteille de château Patris. Il était enfin prêt, il n’avait plus qu’à passer dans la salle de bain.
Marc traversa la chambre avec discrétion, il régnait dans la pièce une odeur lourde et animale qui lui envahi instantanément les narines. Ça sentait le sexe, il jeta un coup d’oeil rapide à l’homme qui paraissait somnoler à côté de sa femme et constata que sa bite, encore à moitié gonflée, ne paraissait pas très propre. Lucile qui ne le regardait pas dit simplement : « Je t’attendais plus tôt ! Va vite te préparer ! File, je ne veux pas te voir tant que tu ne seras pas prête ! » Marc s’enferma dans la sale de bain se doucha et, après s’être séché s’enduisit le corps avec une crème pour la peau délicatement parfumée que lui avait vendu Noémie. Il savait que Lucile ne lui avait rien demandé d’autre que de porter des chaussures à talon, mais il ne pu s’empêcher de mettre le porte-jarretelles noir et les bas assortis, ainsi que le petit tour de cou qu’Angélique lui avait offert. Il espérait que cela plairait à sa chérie. Un dernier regard dans la glace lui montra son visage. Quelque chose n’allait pas. Il n’était pas « parfaite ». Avec un peu de gel, sur sa chevelure encore humide, il en modifia les volumes afin qu’elle se rapproche du mieux possible de ces coupes à la garçonne des années trente. Le résultat n’était peut-être pas probant, mais sa figure avait quand même gagné un petit je ne sais quoi d’androgyne. « Elle » sortit de son sac le cadeau pour Lucile et rentra dans la chambre.
Lucile était sur le dos, les jambes relevées, largement écartées par deux mains accrochées à ses chevilles. Marcel lui pilonnait le cul avec lenteur. Marc détaillait ce quinquagénaire au crâne lisse. Il avait un corps athlétique, couvert de cicatrices et des bras tatoués. Quand leurs regards se croisèrent, il s’arrêta.
— Madame Lucile, la visiteuse que vous attendiez est enfin arrivée.— Mon dieu ! Dit-elle en découvrant son mari. Que tu es ravissante, mais je constate que tu ne m’as pas obéi !— Mais,... ma chérie, tu...— Il n’y a pas de « ma chérie » entre nous ce soir, je te défends de me tutoyer ! Tu es ma chose et je suis ta maîtresse aussi tu m’appelleras « Madame » ou « Madame Lucile ». Est-ce clair ?— Euh,... Oui Madame Lucile. Je vous présente mes excuses...— On verra si je les accepte ! À ce que je vois, tu n’as pas acheté tes chaussures au Miniprox comme je te l’avais demandé ! As-tu compris ce que j’attends de toi ?— Que… que je vous obéisse, Madame.— Parfaitement, que tu m’obéisses et que tu fasses ce que j’attends de toi ! Je veux que tu sois soumise, obéissante et bien élevée, et je constate que tu n’as pas salué Monsieur Marcel. Marcel est mon premier client. C’est un ami de Robert et un de nos fournisseurs avec lequel je me suis prostituée aujourd’hui pour son plaisir et dans l’intérêt de mon entreprise. Comme je me suis bien entendue avec lui, je lui ai proposé de rester cette nuit afin de m’assister dans ton éducation. Tu lui dois le respect !— Bonsoir, Monsieur Marcel, je vous prie de pardonner mon impolitesse. Je tacherai de ne pas vous décevoir.
Marc entra dans le jeu tout de suite, son cœur battait, il était en train de se produire ce qu’il avait toujours espéré, Lucile prenait la main dans leurs rapports, elle allait en faire sa chose, sa petite chose soumise. Il ne savait pas jusqu’où ça irait mais il espérait que ça l’amène à découvrir rapidement de nouveaux plaisirs. Il n’y avait pas de problème, il obéirait à Lucile, ferait tout pour la satisfaire, pour elle, l’amour de sa vie, toute sa vie.
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