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Maison d'hôte à la montagne

Chapitre 2

Hétéro
La suite du week-end se poursuit dans le même tempo, entre crises de jalousie, incompréhension et j’en passe. Je commence vraiment à en avoir assez du comportement d’Olivier.
Mais je n’y peux rien, c’est dans sa nature. Après tout, lorsque nous sommes passés devant Monsieur le Curé, nous avons juré fidélité, pour le meilleur et pour le pire. Autant être clair, puisque aujourd’hui, nous sommes plutôt dans le moins bien. Nous sommes à présent dimanche, le matin se déroule à merveille puisque la maîtresse de maison nous a concocté un petit-déjeuner sympathique, avec quelques viennoiseries, et un café d’une douceur incroyable. Je pars ensuite me doucher et enfile un short ainsi qu’un débardeur afin d’être le plus à l’aise possible.
Olivier a de nouveau le regard noir, mais j’ai décidé de l’ignorer tant qu’il aura cette attitude à mon égard. Le temps est agréable, j’en profite alors pour prendre un bain de soleil sur l’un des transats de la piscine. Je m’allonge et en profite pour mettre les bretelles de mon haut sur le côté de mes épaules.
Avec ma peau légèrement brunie, c’est toujours un délice visuel de me voir un peu plus bronzé. Puis au bout d’une heure, je suis sorti de mes pensées et de mon moment de détente par des éclats de voix. C’est Monique qui gronde ses deux fils, car ils viennent de plonger dans la piscine, et visiblement, ils ne sont pas très propres sur eux.
En effet, si je ne me trompe pas, ils sont en caleçon, et non en maillot de bain. J’apprends par la même occasion, qu’ils sont bergers. La mère de famille s’excuse auprès de moi suite à leur comportement, je lui réponds qu’ils sont jeunes et insouciants, mais je n’insiste pas, elle a l’air assez autoritaire.
Benoit et Antonin se sèchent rapidement, puis rentrent dans la maison. Ils ont vraiment des corps de rugbyman, bien musclés, bref, je me dois de sortir de ses rêveries, je suis tout de même marié. Il est midi moins le quart, nous sommes conviés à prendre notre déjeuner. Je retrouve Olivier qui est habillé de façon un peu négligé. Il porte un vieux tee-shirt, ainsi qu’un bas de survêtement complètement dépassé.
Je ne lui fais aucune remarque, je n’ai pas envie de subir une nouvelle dispute. Lors du repas, la mère de famille indique à ses fils qu’elle ne veut plus les voir plonger dans la piscine après une matinée de travail, c’est sale, c’est répugnant d’aller dans l’eau en transpirant. Le père tente de calmer sa femme, mais rien n’y fait, elle semble tenir la maison avec une main de fer.
Bref, le repas se déroule dans une ambiance un peu électrique, puis l’un des frères nous propose d’aller visiter l’écurie afin de prendre connaissance des chevaux qui nous seront attribués pour la ballade de lundi. Je suis étonnée de voir qu’Olivier accepte de nous accompagner, lui qui jusqu’à présent était toujours en retrait, le voilà sans doute finalement intéressé par les activités qui nous sont proposées.
Il est quatorze heures, nous nous retrouvons sur le perron de la maison d’hôte, nous montons dans une jeep puis nous roulons les cheveux aux vents pendant un quart d’heure.
Nous arrivons sur le lieu, puis je fais la connaissance de Titan le cheval qui m’est attribué, tandis qu’Olivier effectue la même chose avec Hercule. Antonin nous fait sortir dans une sorte de prairie qui borde l’écurie, mon animal semble docile, je mets la selle sur son dos puis les équipements nécessaires pour ne pas avoir mal aux fesses et me voilà en train de m’habituer à lui. Pour Olivier, c’est tout autre chose, il est assez nerveux, le cheval le ressent et le refuse sur son dos malgré les paroles douces prononcées par le petit frère. Les mouches dérangent mon époux, ce qui fait qu’il agite ses bras, cette action ne plaît pas à l’animal.
Puis au bout d’une demi-heure, ce dernier accepte mon compagnon sur son dos. Ils font connaissance, mais je sens bien que ce lundi sera mémorable en chutes et en rires. De mon côté, je caresse la crinière de l’animal, puis me promène comme une cavalière qui ferait des cours dans un haras.
Soudain, Antonin explose de rire. Je ne comprends pas vraiment pourquoi, puis ce dernier m’explique d’une façon très crue que le cheval est en érection. Je n’y crois pas une seconde, puis en me penchant sur le côté, je confirme la véracité des propos du petit frère. Je ne peux m’empêcher de rire à mon tour, alors qu’Olivier trouve ce comportement honteux, je le vois assez clairement dans son regard.
C’est sur ce trait un peu gênant que nous avons ramené les animaux dans l’écurie. Nous sommes ensuite retournés à la maison d’hôte.
Il est dix-sept heures, je ne sais pas trop quoi faire, donc je me mets à lire un livre dans la chambre, tandis que mon époux a enfin décidé de profiter du soleil.
Au bout d’une demi-heure, je suis sorti du silence par des éclats de rire et de voix. Les murs de la maison ne sont pas épais, et je devine aisément qu’il s’agit des deux frères. J’entrouvre la porte, et colle mon oreille contre celle de la pièce où ils se situent.
Je comprends tout de suite que je suis la raison de ce comportement, puisque Antonin raconte la mésaventure qui m’est arrivée avec le cheval. Benoit que je croyais sincère lorsque nous nous sommes retrouvés dans la cuisine afin de boire de l’eau fraîche indique à son frère qu’il a eu la même érection que l’animal hier soir en me voyant en nuisette dans la cuisine.
Que s’il n’y avait pas eu mon mari, il m’aurait prise sur la table sans ménagement. Je me sens trahie, puisque son discours n’était pas du tout en rapport avec ce qu’il vient de dire, en même temps, je comprends aussi qu’il ne m’est pas dit cette chose-là par respect.
J’apprends tout de même qu’il s’est masturbé en pensant à moi. J’ai le rouge qui me monte aux joues, puis retourne dans ma chambre. La dernière phrase prononcée par Benoit raisonne dans ma tête, et puis je dois faire celle qui n’est pas au courant afin d’éviter tout soupçon.
Finalement, je commence à croire mon époux lorsque ce dernier m’indique de me méfier des deux frères.
Mais un autre sentiment parcourt mon esprit, puisque je suis aussi honoré de recevoir des compliments sur mon physique. Certes, d’une façon un peu indiscrète, mais aussi un peu crue. Je décide alors de me prendre une douche, je me dois de calmer mes ardeurs, je suis tout de même mariée, ça ne serait pas correct de tromper Olivier après si peu de temps. Ce dernier revient d’ailleurs dans la chambre, s’aperçoit que je suis dans la salle de bains, et patiente sur le lit. En sortant, je le vois, je lui fais un sourire, puis il m’indique que nous avons une heure devant nous afin de nous rabibocher, de nous retrouver.
Je me rapproche de lui en faisant basculer mon bassin de façon enjôleuse. Olivier me saisit par la taille, puis me fait des bisous autour de mon nombril. Il descend petit à petit en direction de mon vagin, qu’il lèche un peu maladroitement dû à l’inconfort de la position puis se dernier me tire vers lui.
Mes jambes entourent son visage, qui n’est qu’à quelques millimètres de mes lèvres. Il se relève un peu, puis me lèche avec beaucoup d’ardeur. Je sens sa langue entrée dans ma vulve, il titille mon clitoris, le mordille ce qui me procure une sensation de plaisir énorme.
Je descends alors en direction de son membre, enlève son jogging d’un autre temps, et fait de même avec son caleçon. Son sexe est droit comme un i, je lui offre une cravate de notaire, puis commence à lui faire une fellation. Sa verge est dans ma bouche, j’aspire un peu son gland, lèche la tige de bas en haut, puis je m’empale sur son membre.
Le lit semble être d’un autre âge puisqu’à chaque mouvement ce dernier craque. Pour éviter d’alerter les habitants de la maison, nous mettons la couette sur le sol afin de continuer notre partie de jambes en l’air.
Je reprends ma position initiale, je monte et descends sur son pieu. Olivier me met à présent sur le côté, puis m’offre une cuillère. J’adore cette position, puisqu’en même temps qu’il me pénètre, il joue avec mon clitoris et mes tétons. C’est d’ailleurs comme ça, que j’ai dû étouffer mon premier orgasme dans un coussin. A présent, je suis sur le ventre, légèrement relevée sur mes coudes, il me pénètre alors ainsi. Il bute au fond de mon vagin à chaque mouvement, et je ne peux m’empêcher de grogner mon plaisir.
Je relève un peu mes genoux pour avoir un peu plus de confort, il me prend à présent en levrette puis je sens un doigt glissé dans le sillon de mes fesses, puis entrer dans mon petit trou.
Pour tout, vous avouez, je n’ai jamais pratiqué la sodomie, car le peu de fois où mes anciens compagnons ont voulu le faire, j’ai eu une douleur immense. Mais aujourd’hui, je me sens en confiance, et pourquoi ne pas offrir à mon époux ce plaisir. Il serait certainement honoré par cet acte et donc plus confiant envers moi. Il continue de jouer avec son doigt, il prend un peu de cyprine pour l’étaler sur mon œillet, puis insère un deuxième doigt. Je ne ressens pas de douleur, au contraire, un sentiment d’excitation qui m’était, jusqu’ici, inconnu parcourt mon corps. Il se recule un peu, prend son pieu en main, puis me pénètre petit à petit.
Il est d’une douceur incroyable puis soudain, le voilà en moi. Je ne peux m’empêcher de pousser un léger cri. Les mouvements d’Olivier sont plutôt calmes, puis au bout d’un moment, il accélère. La tête dans le coussin, j’essaye d’étouffer mes grognements de plaisir. Il me prend d’une manière beaucoup plus bestiale.
Tandis que je me masturbe le vagin, je sens mon ventre se contracter, puis j’envoie des jets de cyprine sur la couette. Mon époux quant à lui, explose entièrement dans mes entrailles. Je jouis une nouvelle fois, mais je ne peux être discrète, la pression sensuelle est à son comble.
Nous prenons le temps de nous câliner amoureusement. Je pense qu’à cet instant même, j’ai retrouvé l’homme que j’ai épousé. Celui qui n’a pas peur de me voir fuir ou autre. Nous nous relevons, regardons l’heure, il est quasiment dix-neuf heures. Je regarde en direction de la porte, je suis inquiète, car cette dernière était légèrement entrouverte. Ce qui veut dire que notre intimité était protégée par la chance ou le saint esprit. Je vais tout de même la fermer, jette un coup d’œil dans le couloir, et entends des pas pressés dans les escaliers.
Je suis sûr qu’un des frères nous a espionnés. Je garde ce soupçon pour moi, puis avec Olivier, nous partons en direction de la salle à manger. Les deux frères sont autour de la table avec leur père, tandis que Monique est dans la cuisine. Les odeurs qui s’échappent de cette dernière sont envoutantes.
Nous prenons un apéritif, discutons de tout et de rien, mon époux confirme à Benoit sa présence pour la ballade à cheval de demain. J’évite de croiser le regard du grand frère, mais mon esprit me dit de faire autrement.
Le repas se déroule normalement, puis à vingt-trois heures, tout le monde part au lit. Je remercie mon compagnon de participer à la journée de demain, et il me répond que c’est normal, que nous sommes ici en amoureux et que nous devons donc faire des activités ensembles. Je sens une pointe de jalousie dans son discours, mais je ne fais pas de remarques.
Je ne sais pas si c’est la nourriture locale, ou la chaleur étouffante qui règne dans cette région, mais une nouvelle fois, j’ai une soif incroyable. Je descends comme la veille en direction de la cuisine, afin de me servir un verre d’eau fraîche.
Et une nouvelle fois, je sursaute puisque cette fois-ci, c’est Antonin qui est derrière moi pour se désaltérer. Je le soupçonne de vouloir me mater, comme son frère l’a fait hier soir, mais je me tais, je ne dis rien. Nous bavardons tout de même pendant cinq minutes puis je retourne en direction de ma chambre.
Sur la porte de cette dernière, je vois un post-it avec écrit, ouvre la porte qu’il y a derrière toi, c’est une surprise. Je suis alors prise dans un tourment, mon esprit me dit d’y aller, mais mon cœur me dit le contraire. Je marche quelques instants dans le couloir.
Je me dis que je ne dois pas franchir le seuil de l’irréparable, mais est-ce que j’en ai réellement envie…
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