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La maison de soins [sissy]

Chapitre 1

Travesti / Trans
Je passais lentement ma main sur mes joues mal rasées. Je n’avais pas besoin de me regarder dans un miroir pour savoir que mon visage était pâle, émacié. Je bougeais lentement dans le lit confortable. J’étais arrivé hier dans cette maison de repos et de revalidation. Depuis le décès de ma femme, je n’avais plus le goût à rien, même plus à manger, et ma famille, s’inquiétant pour moi, contacta le célèbre psychologue qui tenait cette maison de revalidation pour qu’il s’occupe de moi. A peu de choses près, ils m’ont interné quoi. Oh bien sûr, ce n’était pas un asile, plutôt une clinique privée où l’on venait reprendre des forces après une opération, une grave maladie, une grave dépression, avec un suivi médical et psychologique. Il n’empêche qu’en sortir m’était interdit, je dépendais entièrement de l’avis du directeur, le fameux psychologue Pirard. Et pendant ce temps, le peu de famille qui me restait, un neveu et quelques cousins profitaient allégrement de mes biens.
Je me souvenais du bâtiment, aperçu en arrivant, un grand manoir style XVIIIe, au milieux d’un parc boisé, avec de grandes grilles tout autour. Grilles dont le portail était évidemment fermé, on ne rentrait que sur rendez-vous ! Après un passage rapide au secrétariat pour les formulaires nécessaires, mon médecin de famille (il ne fallait pas penser que ma famille m’accompagne ici, ils devaient déjà sabrer le champagne, tas de profiteurs !) m’avait laissé au soins d’une infirmière qui m’avait conduit dans cette chambre.

La chambre était confortable, sans être très grande. Un lit une personne mais assez large, un petit bureau avec une chaise près de la fenêtre. Un petit canapé deux place face à un poste TV, une grande penderie. Et contigu une petite salle de douche avec lavabo et wc. Je m’étirais dans le lit, voyant le jour qui filtrait sous les rideaux épais qui occultaient la fenêtre.Soudain la porte de ma chambre s’ouvrit.

– Bonjour Claude !

Une personne entra dans la chambre et marcha jusqu’aux rideaux, les écartant en deux gestes rapides, laissant le jour entrer dans la pièce.

– Je suis Jenny, l’infirmière qui s’occupe de cet étage. Comment vous sentez-vous ce matin ?– Mais… il est tôt ! Quelle heure est-il ?– 8h tapante ! Le professeur Pirard pense qu’une bonne hygiène de vie soigne bien mieux que n’importe quel médicament, même s’ils sont nécessaires aussi… Donc chaque matin, je viens vous réveiller à 8h, pour vous donner vos médicaments. A 8h15 petit déjeuner. A 12h15 dîner copieux. A 18h00 collation légère. Pas d’alcool. La TV ne fonctionne que de 14h à 15h30 et de 19h00 à 22h30. Les visites ne sont permises que de 10h à 11h30 et de 14h à 16h. Vous pouvez sortir de votre chambre, il y a une salle de lecture au rez-de-chaussée, une piscine dans les sous-sols, le parc pour vous promener. Vous ne pourrez accéder à l’aile ouest du manoir, qui est en fait une partie réservée à la chirurgie esthétique que nous pratiquons ici également. Bien sûr c’est une maison de repos, donc tout bruit est interdit.– Et si je ne respecte pas ce foutu règlement ?– Somnifère et intubation pour vous nourrir ! Mais c’est moins drôle, non ?– J’ai mon PC portable, j’ai le droit de l’utiliser ?– Oui, mais je veillerai à ce que vous ne restiez pas toute la journée dessus. Je vous donnerai également le code du wifi de la clinique.

Bonjour la liberté ! Enfin, c’était pour mon bien, paraît-il… Je regardais l’infirmière. Des cheveux bruns clairs, coupés au carré, des yeux noisettes, pétillants. De jolis seins ronds, de belles jambes mise en valeurs par son tablier blanc et ses mules blanches avec de petits talons. Elle semblait gentille, je n’avais pas à bougonner contre elle, elle ne faisait que son travail.


– OK, bien compris le programme. Donc c’est les pilules maintenant ?

Elle opina de la tête et s’approcha de moi. Elle me donna un petit gobelet en plastique, qui contenait deux pilules. Il y avait toujours une bouteille d’eau et un verre sur la table de nuit. Je pris donc les médicaments, me demandant ce qu’ils me donnaient. Des antidépresseurs, sans doute.

– Le professeur Pirard vous verra certainement, pour soigner votre esprit en même temps que vous reprenez un peu des forces. Les menus choisis pour vous iront dans ce but : nourriture saine, mais copieuse pour vous redonner plein de forces et de vitalité !

Je lui souris, puis elle quitta la chambre en me souhaitant une bonne journée.

Je me levais, et allais dans la salle de bain. Il y avait tout le nécessaire pour se raser, se laver, des produits qui semblaient naturels, bio. Je pris donc le temps de me raser, et de prendre une bonne douche. Puis, la serviette de bain autour de la taille, je me dirigeais vers la penderie. A l’intérieur, il n’y avait que des pyjamas et des peignoirs ! Tous de la même couleur, avec le sigle de la clinique… pas question de s’habiller autrement… Je passais donc un pyjama, enfilait un peignoir, les pantoufles (elles aussi avec le sigle de la clinique !) et je sortis de la chambre pour visiter la clinique. C’était bien un manoir style XVIIIe, avec des plafonds assez hauts, de jolies moulures au plafond, sur les murs. Mais tout avait été peint couleur « clinique », en blanc, le sol en vinyle vert foncé. Tous les éclairages étaient modernes. La plupart des portes des chambres étaient fermées, je pris donc le grand escalier et descendit au rez-de chaussée. J’étais au premier étage. Je trouvais sans peine la bibliothèque, une vaste pièce, dont les murs étaient remplis de rayonnages, avec des livres de toutes sortes, sur tous les thèmes, et des romans. Dans le fonds de la pièce, il y avait un billard. Une porte vitrée donnait sur une petite terrasse, et sur le parc. Je fis un petit tour dans le parc, revint à la bibliothèque, me choisit un livre, puis je remontais dans ma chambre.

J’espérais que mon séjour ici ne dure pas trop longtemps, sinon je mourrais bien vite d’ennui ! Je lu jusqu’à l’heure du dîner (qui était fort copieux, en effet). Puis fit une sieste. Après cela l’infirmière vint me chercher et me conduit au professeur Pirard. Il avait un grand bureau, style ancien, avec de beaux stylos, tous ses diplômes accrochés à un mur, derrière lui, des étagères pleines de livres sur les autres. Son bureau sentait l’opulence, le luxe. Il était grand, une musculature parfaite pour un homme ayant certainement la quarantaine bien sonnée, une moustache et un bouc, biens entretenus, des cheveux noirs, certainement colorés. Derrière ses lunettes cerclés d’or, un regard gris, très intelligent, semblait scruter directement votre âme. Il était très avenant, me souhaitant la bienvenue, puis me mettant à l’aise. Il me fit coucher sur un divan, pendant que lui, assis près de moi, posait des questions et prenait des notes. Je lui parlais de ma femme, de notre vie à deux, de son décès. La séance dura un peu plus d’une heure.

Vers 16h j’étais de retour dans ma chambre et j’eus envie d’aller sur mon PC. Je branchais le portable, fit le code que l’infirmière m’avait donné en apportant le repas de midi. Je vérifiais mes mails, mais rien, à part de la publicité. Je décidais donc de surfer sur le Net. Je m’informais des dernières nouvelles, des derniers résultats sportifs. Mais bien vite je tournais en rond. Mon regard tomba alors sur une publicité sur le côté de l’écran. Lingerie féminine. Je cliquais dessus, car l’ensemble soutient et slip était magnifique… je passais sur un site de vente de sous-vêtement, et passais de l’un à l’autre, slips, shortys, string, terminant sur les jarretelles, les guêpières… bon sang comme cela me manquait… je sentis que je n’avais plus fait l’amour depuis plusieurs mois… l’excitation me gagnant, je surfais sur plusieurs sites, de plus en plus osés… soudain je tombais sur une vidéo époustouflante… Une superbe fille, blonde, très grosse poitrine, avec des bottes noires à talon haut, des bas résilles, un string et un soutien noir assorti, avance vers un gars, assis sur un canapé. Elle s’assied sur ses genoux, tandis que le gars la caresse partout. Ses mains malaxent les gros seins, tandis que leurs bouches se joignent, que leurs langues se mêlent… puis la main du gars passe dans le slip de la fille… et en ressors une verge, qui bande doucement ! Il branle la fille, qui semble prendre son pied… puis elle se détache de lui, s’agenouille entre ses jambes… elle déboutonne le jeans et sort sont membre à lui, bien bandé… elle le lèche, avant de l’enfourner dans sa bouche… c’est le gars qui semble maintenant prendre un pied pas possible… il met sa mains derrière la tête de la fille, et imprime le mouvement de va-et-vient le long de sa verge, qu’elle prend de plus en plus profondément en bouche… soudain il se lève, la fille aussi, il la pousse sur le canapé, elle tombe sur le dos, et repli ses jambes pour lui offrir une vue sur son sexe bandé, ses couilles toutes glabres, et son anus… il place son gland contre l’anus et la pénètre lentement… profondément… puis il commence des va-et-vient dans son sublime cul… elle est aux anges, elle gémit doucement, puis de plus en plus fort, elle semble atteindre l’orgasme et son sexe éjacule sur son ventre, un sperme très liquide… lui continue, avant de jouir dans son cul… ils soufflent et ahanent de concert, et finalement il sort sa verge de son anus, qui palpite, tandis que du sperme, épais et blanc, en coule doucement…

J’étais moi-même à la porte d’un orgasme, je me levais, courus jusqu’au wc, ma bite en main… elle tressautais déjà… en deux coups de main, j’éjaculais mon sperme dans un orgasme foudroyant, maculant ma main, le sperme s’écoulant en grosses coulée dans le wc… je nettoyais mes mains et mon gland avec le papier wc, tirais la chasse, puis pris une douche…

De retour dans mon lit, ordinateur fermé, je reprenais mon souffle. Quel orgasme ! Il y avait si longtemps… il faut dire que j’adorais ma femme, nous étions complices à tous les points de vue… sauf niveau sexe. Venue d’une famille très catho, c’était très « sage »… et depuis qu’elle avait perdu en couche l’enfant que nous attendions tant, apprenant qu’elle ne pourrait jamais en avoir, notre vie sexuelle devint un désert aride. Nous l’avions remplacé par un océan de tendresse… et lorsque je n’en pouvais plus, je me masturbais, pour faire passer l’envie physique. Très tôt, j’avais eu des envies bisexuelles, mais je ne pus jamais en parler à personne, vous pensez bien. Et du vivant de ma femme, je ne l’avais jamais trompée. Et je ne sais pas pourquoi, ni comment, mais c’était comme si cette vidéo avait entre-ouvert une porte sur un océan de désirs refoulés…

Après la collation, je regardais un peu la TV, puis allais dormir. Le lendemain, après la prise des médicaments et du petit déjeuner je pris une bonne douche, je continuais à lire, allais me promener dans le parc, jusqu’au dîner de midi. Puis je fis à nouveau une sieste. Mais j’eus du mal à rester calme. Mon esprit repensait à la vidéo d’hier. Je me réveillais avec l’envie d’en voir plus. Je pris donc mon PC, et j’ouvris la fenêtre du net. Après plusieurs recherches sur des sites, je retins les mots anglais (car ils donnent plus de résultat sur Internet) shemale, trap, femboy… et fit des recherches sur ces mots, regardant des images, des vidéos… je vis de superbes femmes avec des pénis, des dessous affriolants, des mâles aussi avec leurs grosses verges bandées, ces verges qui terminaient dans la bouche ou le cul des shemales, et ce sperme dont elles semblaient se délecter… je dû de nouveau courir au wc pour me masturber, jouissant encore une fois d’un formidable orgasme…

* ** 

– Bonjour professeur Pirard, je viens pour le patient de la 14.– Oui ?– Il a recommencé. Des sites pornos. Voici le listing.

Le professeur étudia attentivement l’historique des sites, vidéos et images regardés par Claude. Espionner ses patients, tant du point de vue de l’Internet que des emails étaient contraire à la loi. Mais Pirard n’en avait cure. Il n’était pas devenu une sommité en respectant la loi. Et son chef de la sécurité était un as en informatique. Il savait même modifier des emails, pour qu’aucune information que Pirard ne voulait voir en dehors de la clinique ne puisse passer.

– Lorsque j’ai constaté le genre de site qu’il consultait, je me suis dit qu’il serait un cobaye de choix pour votre expérience.– En effet… côté famille ?– Sa famille proche est décédée, un crash d’avion. Sa femme aussi. Il lui reste un neveu et deux ou trois cousins, mais ils ne viendront pas prendre de ses nouvelles. C’est même le neveu qui a envoyé ce mail pour qu’on le garde le plus longtemps possible.– Et le médecin traitant ?– C’est Girard. Il est tellement surbooké qu’il ne viendra jamais prendre de ses nouvelles. Il est vraiment isolé. Faible.– Un cobaye idéal ! Et s’il disparaissait, personne ne s’en souciera !

* *

J’étais de nouveau allongé sur le divan, le professeur Pirard assis près de moi, prenant des notes. Il me posa des questions sur ma vie avec ma femme, mais très orientées côté sexe. Je dus finalement lui avouer le désert de nos relations intimes, et le pourquoi.

– Vous rappelez-vous de votre dernier rapport intime avec elle ? Comment était votre jouissance ?

Ses questions me mettaient de plus en plus mal à l’aise. Ce n’est pas évident de parler de ce genre de problème avec un homme qui était encore inconnu la semaine dernière.

– Je… je ne me souviens plus très bien…– Et vos orgasmes d’hier et d’avant-hier, comment était-ils ?– Docteur !

Je voulus me lever, au comble de la honte.

– Allons Claude. Je suis là pour vous aider. Jamais je ne vous jugerai, d’aucune façon. C’est naturel. Mais pour que je puisse réellement vous aider, il ne faut rien me cacher. Rien.Je restais sans bouger quelques instants, puis me remis sur le divan. Il hocha de la tête, satisfait.– Donc, Claude, comment était vos orgasmes d’hier et d’avant-hier ?– Vertigineux !– Pourtant il n’y avait pas de vraies femmes, de femmes biologiques, dans ce que vous avez regardé. Et comment étaient vos orgasmes avec votre femme ?– Calamiteux…

* ** 

Je regardais Claude quitter la pièce, la mine chafouine. La suggestion. Il n’y avait rien de plus fort, quand un esprit était bien préparé. Cela ne faisait que confirmer mes expériences précédentes. J’allais pouvoir pousser l’expérience plus loin.

* ** 

La séance avec le professeur Pirard avait été déboussolante. Tout ce que j’y avais dit était vrai. Mes orgasmes avant n’avaient rien à voir avec les orgasmes que j’avais eu ici. Qu’avait-il voulut insinuer en disant qu’il n’y avait pas de vraies femmes dans ces vidéos ?

En arrivant dans ma chambre, ces questions ne faisaient que m’exciter, et après avoir vérifié que l’infirmière n’était pas tout près, je pris mon PC. Je voulais être certain. Aurais-je encore un de ces orgasmes puissants ? Mon PC prêt j’allais aller sur internet quand je vis que j’avais reçu un mail. Totalement anonyme, avec un lien vers un site. Pr curiosité je cliquais sur le lien. Il m’emmena vers un site, une mine d’or ! Pleins de vidéo et d’images de shemale, femboy, mais aussi des tutos pour ceux qui voulaient se travestir, des histoires de travestissements réels, des films où on voyait des types devenir des femmes… je bandais comme un fou… soudain, pris d’une sorte de culpabilité, je quittais le site, et cherchais des vidéos plus « normale », avec des films X homme-femme… je regardais quelques minutes, mais ça n’allait pas… je choisis une autre vidéo… toujours pas… ça me semblait plat, sans relief… je revins sur le site, et tombais sur une vidéo ou une superbe brune se faisait draguer dans un bar par deux types, forts, virils… Elle est assise sur un tabouret, et discute avec un des types sur le tabouret à côté d’elle… l’autre gars vient par derrière, et commence à la peloter, comme ça, sans même dire bonjour ! Bon c’est du X… Elle sourit, se laisse faire… sa robe est très courte et très décolletée… le gars derrière elle caresse ses seins, avant de plonger dans la robe pour les en sortir ! Il titille ses tétons, caresse ses seins… Le gars à côté d’elle sourit et lui écarte les jambes… on voit sous sa jupe courte un string rose, avec dedans une belle bite bandée ! Il s’agenouille devant le tabouret, sort la verge de la fille, et commence à la sucer… l’autre gars la fait se reculer sur le tabouret, sort son membre à lui, et l’introduit entre ses fesses… Bientôt, la fille à le ventre sur le tabouret, la croupe offerte au gars derrière elle qui la sodomise avec plaisir, tandis qu’elle suce le sexe du gars devant elle… ses seins et son pénis se balancent à chaque coup de boutoir qu’elle reçoit dans le cul… c’est hypnotisant… soudain elle gicle par terre, son sperme clair… le gars dans sa bouche se retire, et éjacule sur sa figure, le blanc du sperme coulant sur ses joues, son menton, ses lèvres, qu’elle se pourlèche pour attraper et avaler le sperme qu’elle peut… l’autre gars jouit dans son cul, puis la fait rasseoir sur le tabouret, seins à l’air… ils discutent, prennent un verre, tandis que le sperme coule de son cul sur le cuir du tabouret… je n’ai même pas le temps d’arriver au wc, je sortis vite un mouchoir, et jouis dedans… encore un orgasme puissant !!!

Le lendemain matin, je remarquais que mes médicaments n’étaient plus les mêmes, il y avait toujours deux pilules, mais elles étaient différentes, et des gouttes à prendre dans de l’eau. Je questionnais l’infirmière, qui me dit que c’était les ordres du docteur. Et matin et soir.

Après une matinée à rêvasser et à me poser pleins de questions, je me retrouvais à nouveau sur le divan du professeur Pirard.

– Donc Claude, ces orgasmes puissants, par quoi sont-ils provoqués ?– Je… je n’aime pas trop que l’on parle de ça professeur, je préférerais plutôt…– Tsss, tsssss, c’est important, c’est très important. Je veux que vous soyez en accord avec vous-même. Et je sens que vous ne l’êtes pas. Répondez à ma question, s’il vous plaît.– Je… à cause des vidéos et des images que je regarde sur Internet…– Oui… vous avez essayé des vidéos avec des femmes biologiques, mais ça ne va pas, vous ne regardez que des vidéos sans femmes biologiques, vous en êtes conscient ?– Oui, mais…– Maintenant, qu’est ce qui vous excite dans ces vidéos ?– P… Pardon ?– Réellement, qu’est-ce qui vous excite dans ces vidéos ? Répondez franchement !– …– Ce ne sont pas les femmes ; il n’y en a pas !– Si, il y en a ! Et elles sont vraiment jolies avec leurs pénis bandés !– Bien, très bien, on progresse. Vous aimez les pénis bandés. Autre chose qui vous excite vraiment dans ces vidéos ?– Je… les sous-vêtement aguichants… string, bas, jarretelles, tout ça…– Bien ! Autre chose ?– Le… la soumission sexuelle de ces filles superbes… et le sperme, qui coule… et…– Bien ! On y est !– …– Vous ne remarquez rien ?– … …– Vous aimez les sous-vêtements affriolants, les verges bandées, la soumission et le sperme… dites-moi, quand vous fantasmez sur ces vidéos, qui vous imaginez-vous être ? L’homme viril qui pénètre, ou la superbe femme avec un pénis, qui se fait pénétrer ???Je me levais, en colère !– Docteur, c’est intolérable, je…– Silence ! Asseyez-vous et pour une fois soyez honnête avec vous-même !Il avait crié plus fort que moi, et je me rassis, c’était plus fort que moi… Il continua en parlant fort…– Allons ! Soyez honnête ! Que vous imaginez-vous être, l’homme viril qui pénètre, ou la superbe femme avec un pénis, qui se fait pénétrer ???Je criais sur le même ton que lui…– La superbe femme avec un pénis qui se fait pénétrer !!!

Pourquoi avais-je dit cela ? Je n’en étais même pas certain, tout était tellement embrouillé dans ma tête… je commençais à pleurer… étonnement, le professeur me réconforta, très chaleureux, très humain. Lorsque je me repris, il parla d’une voix tout à fait calme.

– Je suis désolé d’avoir dû agir ainsi, mais le choc fait partie de la thérapie pour faire disparaître le déni, et là nous avons fait le plus difficile !

Je le regardais étonné.

– Mais oui, tout concorde. Vous aimez les sous-vêtements affriolants, les verges bandées, la soumission et le sperme, vous rêvez d’être pénétré par des hommes virils… il y a une femme qui sommeille en vous. Elle lutte pour sortir depuis des années. Votre mariage a su partiellement l’étouffée, mais maintenant elle ressort. Elle veut sortir, et si vous ne voulez pas finir malheureux, ou schizophrène, il faut l’aider à sortir… pensez à ça, jusqu’à notre prochaine séance.

Je retournais à ma chambre désorienté, déboussolé… Avait-il raison ? Était-ce ça ? Je me croyais bisexuel refoulé depuis des années, mais en fait, je serais femme en moi ? Dans ma chambre, je ne voulus pas aller sur le PC, pas retomber dans ce travers… mais je ne pus résister que dix minutes… je revins sur le site, ou une superbe blonde, avec des sous-vêtements minimalistes rose fluo en latex et des bottes avec des talons immenses, était tenue en laisse par un type avec une bite énorme. Elle faisait tout ce qu’il lui demandait, lapant un bol contenant du sperme, avec un plug en queue de chien dans le derrière, la faisant se promener à quatre patte, jusqu’au jardin, puis lui faisant lever la jambe et faire pipi, son petit sexe mouillant son string, qui dégoulina… puis près de la piscine, il lui fit lécher ses pieds, ses jambes, ses testicules, ses fesses, son anus… elle le pénétra de sa langue… puis il lui fit lécher et sucer son membre énorme, puis il retira le plug et lui défonça le derrière, tandis qu’elle jouissait comme une folle, maculant son slip de sperme… Mais maintenant, je voyais la vidéo différemment. Bon sang, le professeur avait raison ! Je voulais porter ses sous-vêtements. Je voulais être soumis. Je voulais être pénétré par une belle bite ! Je jouis dans ma main, ces pensées lubrique en tête…

* ** 

– Claude, nous avons franchi un pas important lors de nos précédentes séances. Nous sommes arrivés au constat qu’une femme sommeille en vous, et qu’il faut la réveiller pour que vous vous sentiez enfin bien.

Allongé sur le divan, j’hochais de la tête.

– Pour les prochaines séances, je vais vous aider à réveiller cette femme qui est en vous. Mais cela va demander un certain investissement émotionnel et physique de votre part, d’accord ?J’hochais toujours de la tête. Je n’étais pas certain de ce que je pensais, de ce que nous avions dit lors des dernières séances. Tout était un peu flou. La seule chose certaine dans mon corps et dans ma tête était la puissance libératrice de mes derniers orgasmes.– Pour réussir, il faudra que vous ma fassiez confiance. Vraiment confiance. Quoi que je vous demande, d’accord ?– Oui professeur, je suis d’accord.– Bien, commençons. Déshabillez-vous entièrement.

Je sursautais sur le divan.

– Mais je…– Hop, hop, hop, que venons-nous de dire ? Vous devez me faire confiance. Enlevez-donc le peignoir et le pyjama…

J’étais hésitant, mais il y avait quelque chose en moi qui faisait que je ne pouvais lui désobéir. Il avait une sorte d’aura, d’assurance, qui me poussait à lui obéir. J’enlevais donc le peignoir, puis le pyjama, et me trouvais nu devant lui. De toute façon, c’était un médecin, je ne devais pas être la première personne qu’il voyait nue…

Il m’examina des pieds à la tête.

– Bien, bien. Dites-moi, avez-vous déjà osé mettre des vêtements ou des sous-vêtements féminins ?– Je… je… non… non, jamais !– Et n’en avez-vous jamais eu envie ?– Et bien… je… oui… mais je n’ai jamais osé…– Il faut laisser la femme en vous s’exprimer ! Tenez, mettez ça !

Il me lança quelque chose, que je rattrapais. C’était un simple slip féminin, en coton blanc. Il y avait de petites fleurs rouges pâles imprimées dessus. Un petit peu de dentelle sur le bord supérieur du slip, et un petit nœud blanc, au milieu, à l’avant, près du bord supérieur. Je déglutis, hésitais… puis décidais de passer à l’action… Une jambe, puis l’autre, je remonte le slip le long de mes jambes, sur mes fesses… il contenait bien mes fesses, mes testicules, ma verge, qui faisait une légère bosse à l’avant du slip.

– Bien ! Comment vous sentez-vous ?– Je… bien… c’est confortable.– Allez donc vous admirez dans le grand miroir, là près de la porte.

J’allais voir mon reflet dans le miroir, et le slip était bien, c’était joli sur moi. La chose qui jurait, c’était tous ces poils, sur les cuisses, le bas-ventre… ça n’allait décidément pas avec le slip. Le professeur vit dans le miroir ma mine dubitative…

– Et bien, vous n’aimez pas ?– Oh si, c’est très… joli professeur, merci ! Mais… c’est mon corps qui est moins joli… il ne cadre pas avec le slip…

Je repris ma place sur le divan.

– Là aussi je peux vous aider. Vous vous rappelez qu’une aile du bâtiment est une clinique privée de chirurgie esthétique. Il se fait qu’elle m’appartient aussi, même si c’est un ami proche qui pratique les interventions. Si vous êtes d’accord, nous pouvons… disons… modifier votre corps pour aider la femme en vous à reprendre le dessus, qu’en dites-vous ?– Je… je ne sais pas… changer mon corps…– Ne vous en faites pas, il n’y aura pas de grandes modifications… disons d’abord faire disparaître ces poils, qui ne vous vont pas, et pas du tout avec ce joli slip…– Ah, oui, c’est vrai que ça ne va pas du tout ensemble… d’accord professeur !– Bien ! Mais j’ai besoin que vous signiez ces papiers. Ils sont sur le bureau. Allez les signer.

Je me levais, aimant la sensation de marcher avec ce nouveau slip. Je vis les papiers, il y avait un stylo bille dessus. Je me sentais troublé, sentant le regard du docteur sur mes fesses. Je signais rapidement, sans lire les documents. Puis retournais vers le divan.

– Excellent ! Je pense qu’on peut achever notre séance ici. Gardez le slip, portez-le sous votre pyjama, sentez-vous féminine avec ! 

Je le remerciais, me rhabillais, en gardant le slip.

– Ah au fait Claude, tenez, prenez ceci.

Il me tendit une clé USB

– Puisque vous aimez les vidéos pornos, regardez plutôt celles-ci, au moins elles vont vous aider à vous sentir mieux, et sont de meilleurs qualités que les vidéos gratuites sur Internet !Je rougis jusqu’aux oreilles, pris la clé USB, et retournais rapidement dans ma chambre, autant pour ne plus être avec le professeur qui parfois me gênait avec ses questions et ses remarques, mais aussi par curiosité de découvrir ce qu’il y avait sur la clé USB…

* ** 

La porte refermée, le professeur sourit. Il alla jusqu’au bureau et vérifia que son patient avait tout bien signé.

– Comme je le pensais, il n’a même pas lu les papiers. Il n’a pas vu qu’il venait d’entrer à mon service, en acceptant n’importe quels changements physiques que je lui indiquerai. He, he, he, c’est même plus facile que je ne le pensais. Avec les hormones en traitement accéléré qu’on lui donne maintenant depuis trois semaines, en pilules et en gouttes, sa sensibilité s’exacerbe déjà. Son corps va commencer à changer doucement aussi. Petit à petit, son visage va s’affiner, ses hanches s’élargir, et de petits seins vont doucement apparaître. En plus avec les vidéos d’hypnose que je lui ai donné, il sera tout à fait sous mon influence d’ici un mois… 

* ** 

Comme le professeur l’avait dit, les vidéos sur la clé USB étaient de bien meilleurs qualités même, si j’en avais déjà vu quelques-unes sur le net… ils appelaient ça « sissy hypno ». Des vidéos très suggestives. Le professeur avait joint un fichier « read me », « lisez-moi », où il expliquait dans quel ordre regarder les vidéos, à quelle fréquence. En effet, il fallait les voir, les revoir, encore et encore. Les premières étaient faites pour aider à faire sortir la femme coincée en nous. Exactement ce qu’il me fallait ! C’était surtout une succession d’images ou de vidéos de sous-vêtements, de jupe, et de superbes hommes, travestis ou trans qui les portait. Il y avait des phrases, écrites, qui défilaient à l’écran, et susurrées dans la bande son, avec des slogans qui imprimaient mon cerveau. « Laisse sortir la fille qui est en toi » « tu mérites d’être belle » « tu veux aussi être désirée » « elle va gagner, rend-toi à elle, laisse-toi faire » « devient désirable » « c’est ce que tu veux pour être heureuse » « tous les hommes vont désirer ton corps, vont vouloir le posséder » « tu ca aimer sentir glisser sur toi les regards plein de désirs des hommes en rut » « tu veux être une allumeuse » « joue avec eux, allume les, tu es tellement désirable »… et ainsi de suite. J’avais tout cela en tête lorsque j’arrivais sur le divan du professeur.

– Claude, je vois que ça va de mieux en mieux. Votre visage est nettement plus détendu !– Merci !

Je murmurais sans vraiment y croire. Je me sentais encore perdu, déboussolé. Même si ces phrases et ces images ne quittaient pas ma tête.

– Vous portez toujours la petite culotte que je vous ai offerte la dernière fois ?

Je rougis.

– Je… hum… non, je n’ai pas su résister. En regardant les vidéos de votre clé USB, je l’ai… heu… salie…– Intéressant, et comment exactement l’avez-vous salie ?

Je rougis encore plus. Il aimait m’humilier ou quoi ?

– J’ai joui dedans, je l’ai salie de mon sperme !– Bien, il faut en parler franchement Claude, il ne faut pas avoir honte. Votre désire, vos orgasmes, vos éjaculations, tout ça, c’est normal ! J’imagine que vous l’avez mise dans votre panier de linge sale ? Je donnerai des indications à la buanderie pour qu’elle vous revienne une fois nettoyée. Mais pas de soucis, j’ai autre chose pour vous aujourd’hui. Mais pour le recevoir… il faut vous mettre nu, à nouveau…

J’étais toujours rouge dans mon visage, mes joues me brulaient… mais j’obéis, me levais, et me déshabillais entièrement. Nu, debout devant lui, je ne pouvais que subir son regard. Il dévisageait mon corps de la tête au pied, sans se cacher, comme si j’étais en son pouvoir, comme si j’étais une chose qui lui appartenait. Et son regard insistant, surtout sur mon sexe, commençait à le faire bander doucement. Que m’arrivait-il ???

Il sourit et me tendit un paquet, que je pris.Il y avait dedans un slip en dentelle blanc, et un soutien-gorge assorti. Je le regardais. 

– Allez-y, mettez-les, je suis curieux de voir comment ils vont sur vous…

Je n’hésitais pas longtemps. Je passais le slip d’abord. Il était vraiment beau, la dentelle sur mes fesses et mon sexe c’était… wouaw… puis je passais le soutien. Ce fut plus difficile, et le professeur ne voulut pas m’aider. C’était à moi de faire le chemin avait-il dit… il me fallut un temps certains pour mettre le soutien, mais finalement, je m’admirais dans le miroir… c’était beau… je n’avais quasiment pas de poitrine, un léger renflement semblait néanmoins apparaître – serait-ce vraiment la fille qui est en moi ? Néanmoins le soutien tombait assez bien, et le slip était divin… ce qui gâchait tout, c’étaient ces poils foncés, sur la poitrine, les bras, les jambes, sur mon visage… je me tournais vers le professeur.

– Ces poils, ça ne va vraiment pas !– Effectivement, ça donnerait encore mieux sur votre peau, vraiment nue. Votre peau de femme…

Je déglutis. Mais il avait raison.

– La clinique d’esthétique a un service d’épilation définitive. Vous avez votre premier rendez-vous demain. Il faut quatre séance, une fois par semaine, pour que tous les poils disparaissent. Et encore quatre séance pour être certain qu’ils ne reviendront plus. Nous ne nous verrons pas pendant les quatre semaines qui viennent. J’ai un colloque à Boston, puis je prends des vacances. Continuez à regarder les vidéos, selon le programme établi, à prendre vos médicaments, et à porter les sous-vêtement. Dans le paquet il y a un soutien assorti au premier slip, comme ça vous pourrez alterner. Lorsque je reviendrai nous nous verrons, et vous aurez alors votre peau de femme. D’accord ?

J’hochais de la tête. Gardant les sous-vêtement féminin, je remis mon pyjama et mon peignoir, puis retournais dans ma chambre.

(à suivre)
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