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Le Maître

Chapitre 4

SM / Fétichisme
Le maître était plutôt calme depuis quelque jours. On faisait l’amour … normalement, comme des êtres humains, pas dans son mode de bête sauvage assoiffé. C’est depuis la grange qu’il est comme ça. Je trouve son comportement de plus en plus étrange Simon arrive souvent avec des marques visibles de coup, Bastien à l’air lui aussi en mauvaise état. Je ne sais pas ce qui se passe et je compte bien le découvrir ce soir.
Le maître est de sortis pour un gala de charité, un truc chiant au possible. J’ai pas voulu y aller pour pouvoir enquêter. Je suis dans sa chambre je tombe sur TROIS journaux intimes. L’un se nomme Jim Yana. L’écriture est calme, posé il y raconte des choses banales mais avec un vocabulaire très distingués. Il parle d’une ombre qui le suit toujours durant plus de la moitié du journal mais elle disparaît à la date du 23 novembre 2010 où commence le journal nommé Maître c’est une écriture plus appuyé, plus violente plus sauvage c’est ces deux parties l’une Jekyll propre sur lui le mari parfait et l’autre Hyde le destructeur, monstre haineux de l’amour et amoureux de la haine à son dernier degré. Le troisième journal commence au 25 septembre 2010 il est écrit par la main de Jim. Un passage du premier octobre 2010 me fait froid dans le dos.
« Je ne peux plus le contrôler certaines nuit il prend le contrôle et fait des choses horrible à Jasmine, je ne peux la garder à mes cotés sans risquer de la blesser. Il est plus fort que moi. »
le 17 mars 2011
« Bastien et Simon on dû m’attacher pendant près de trois jours, j’étais une bête plus animale qu’humaine. Je commence à pouvoir le comprendre je sens que la bête veut enfin se montrer à moi. »
le 26 août 2011
« ça y est moi et la bête sommes venus à des accords très claires. Désormais mon nom est Maître Jim Yana n’existe plus. J’ai expliqué la situation à Bastien et Simon les deux derniers employés de la maison. J’ai inventé une fausse histoire pour expliquer ça au visiteur. »
Le lendemain
« J’ai commander pour 10000 euros de livres. Il est très demandeur de lecture scientifique. »
et le jour où j’ai eu une relation sexuelle avec lui pour la première fois.
« Une nouvelle victime pour la bête … à moins que je n’arrive enfin à la combattre. Pour elle. »

« Tu fais quoi ici salope ?Maître.
Réponds !Je …Ta gueule.
Il me giffle. Il m’arrache mes vêtement me fourre ma culotte dans la bouche et me mets une boule en cuir dans la bouche. Il sort de son tiroir une corde il m’attache au quatre pied du lit de sa chambre. Il commence à me fouetter avec un objet en cuir, s’en suivent des coup de cravache sur les fesses et la chatte. Il est intenable ce soir. Il ne arrenteras qu’à ma mort … Ou avant. Il a arrête. Il s’est stoppé Il me détache et pars en courant. Bordel, qu’est ce qui a bien pu se passer.
Ça fait deux semaines que je vis avec seulement Jekyll. Plus de Hyde. Plus ce monstre de brutalité qui me baise comme une chienne depuis notre dernière séance. Le maître est resté pour le moins distant, ne communiquant avec moi que par l’intermédiaire de ses serviteurs. Je commence à me faire du souci pour ma situation. J’ai sous-loué l’appart pour quelque temps, histoire de mettre de l’argent de coté, on ne sait pas combien de temps ça va durer. Dans la bibliothèque, j’ai trouvé, il y a deux jours, une série de livres étranges, certains écrits en langue inconnue. Il n’y avait que des cercles et des barres, c’était indéchiffrable. D’autres, plus à ma portée, si je puis dire, étaient écrits dans différentes langues : espagnol, portugais, italien, anglais, marocain, même si je ne suis pas familière de toutes ces langues, avec l’aide d’un traducteur assez barbare, je peux comprendre de quoi il en retourne. Ce sont pour la plupart des livres de science de niveau très élevé. Ça va au-delà de la simple physique, on dépasse de loin mes connaissances. Beaucoup de ces livres sont à la limite de la science fiction. Tout à coup, en plein dans mes recherches, le maître est entré, fou de rage.
— Tu fais quoi ?!— Rien je …— Silence, salope !— N …— J’ai dit quoi ?! Ose me défier.
Il respire bruyament, il ne se contrôle plus. Il prend tous les livres et ferme mon ordinateur assez violemment.
— Retrouve-moi dans mon bureau dans 4 minutes !
Il part en trombe. Je rejoins l’entrée de son bureau en 3 minutes. Je préfère attendre dehors. Vu son état, il pourrait me tuer pour une minute d’avance. Je l’entends parler avec lui-même. On aurait dit qu’il y avait deux voix : une calme et posée et l’autre plus bestiale.
— Regarde la montre, libère-moi : je n’en peux plus ! Trois ans que nous sommes ici. Tu t’es encore réveillé ? Je n’arrive plus à te controller. Elle commence à se douter de ce que tu sais. Je ne peux rien lui faire. Pourquoi ? Je … Je l’aime. C’est pour ça donc ? Pour ça que tu ne veux plus la voir de peur qu’elle me voie et ne t’aime plus ?Regarde la montre et tu n’auras plus de problèmes. En plus, il ne va plus tarder à nous trouver, tu le sais aussi bien que moi. Oui, et c’est bien ça qui m’effraie. D’ici peu, nous ne serrons plus qu’un. Mais, ce soir, je reçois, tu le sais.
Je tape à la porte et rentre.
— Ah, très chère. Ce soir, je reçois des invités. Une cinquantaine de personnes. Tu as une robe de soirée magnifique que j’ai fait faire par un vieil ami qui me devait un service.— Merci, maître.— Appelle-moi Jim, Jim Yana.
Quelque heures plus tard, la fête commence dans le grand salon. Il y avait beaucoup d’invités. Je voyais Simon et quelques autres personnes en pingouin pour servir durant la soirée mais pas de Bastien. Il faut dire qu’avec la balafre qu’il a, certains doivent être gênés. Quelques couples dansent au milieu de la pièce sur une petite musique. Un homme me prend la main et me propose de danser. Il est assez grand et sec. Il ressemble à un gamin. Il doit être assez apprécié des filles. Malgré un menton assez proéminent, son visage était très beau : des sourcils très fins et des yeux cachés par des lunettes rondes, plus le genre de lunettes que l’on verrait chez une femme mais bon. Il porte un nœud papillon blanc sur une chemise blanche à col sur une veste noire en tweed. Le genre de vêtement qu’on aurait attendu d’un grand père mais c’est un jeune homme qui les porte. Une fois sur la piste de danse, il commence à me parler.
— Berin, il n’est pas qui il vous fait croire qu’il est.— Qui êtes vous ? Comment me connaissez vous ?— Ça s’expliquera en d’autres temps et à d’autres périodes de votre vie sûrement.— Que voulez vous dire ?— Les gens voient le temps comme quelque chose de linéaire mais...— Non, à propos du maître, enfin de Jim.— Réfléchis trente secondes. Tu es dans un vignoble. Donc pourquoi ne vois-tu jamais personne et pourquoi ne laisse-t-il jamais personne entrer ? Pourquoi ?— Il est … Qui il est.— Non, tu connais les deux faces de sa personnalité : le maître, cette partie sauvage et Jim, l’homme de tous les jours. Mais un seul des deux est réel. L’autre s’est greffé au premier pour lui permettre de se fondre dans le décor. Le monstre de brutalité se retient. Il devient de pire en pire. Lorsqu’il sera lâché de Jim, il deviendra extrêmement dangereux. Donc, tu vas devoir jouer pour moi.— Comment ça ?— Jim t’aime, le maître déteste les femmes. Tant que tu seras sur l’échiquier, Jim ne laissera pas tomber le couperais et luttera contre le maître mais, si tu pars, Jim n’existera plus.— Mais qui êtes vous ?— Il arrive, je dois partir.
Il part en courant, fuyant la pièce. À cet instant, le maître, ou plutôt Jim, arrive, une main sur la tête.
— J’ai une petite douleur, trois fois rien.
Je ne sais plus quoi faire depuis l’incident de la grange. J’ai peur de lui, encore plus depuis ce matin et ce que j’ai entendu.
— Et si nous nous éclipsions dans la partie privée, très chère amie ?
Une fois arrivée à la chambre, je remarque qu’elle est à l’opposé de la mienne et ressemble plus à la première pièce dans laquelle j’étais. Les murs sont gris, il y a un lit assez luxueux en son centre mais rien, pas une peinture, dorure, meuble, bibelot, rien. Il m’embrasse tendrement et défait ma robe. Je fais ce que l’homme a dit : je reste pour Jim. Même si je ne sais pas dans quoi je m’embarque, je continue. Il baisse son pantalon, me jette tendrement dans le lit et continue les baisers. Ils descendent vers le cou, puis l’épaule, puis le bras, l’avant-bras, la main, avant de revenir sur ma bouche. Ce gentleman tendre prend mes mains dans les siennes, il est doux, il est calme, il est posé. Ce n’est pas la brute qui me fait jouir mais c’est l’homme qui me plaît. Son corps caresse le mien. Sa douceur se complaît dans le stupre dans lequel nous sommes. C’est doux, il n’est pas violent, la pénétration s’effectue sans douleur, sans même une claque. Il arrive à le maîtriser, c’est Jim qui me baise maintenant, pas le maître. Même ses coups de reins sont doux et posés. Il sait faire durer le plaisir, ses va-et-viens sont réguliers : il ne veut pas me brusquer, c’est peut-être plus calme que d’habitude mais ce n’est pas pour me déplaire, surtout après ce que j’ai vécu dans la grange. Ça fait du bien. Au bout d’un moment, il jouit en moi. Attendez, il jouit en moi. Ou, il jouit en moi.
— Non mais t’es pas bien, espèce de con ?!— Désolé Berin. Je suis … désolé.— Pars ! Je veux lui parler à lui pas à toi.— Merci, Berin. Je peux te poser une question ? Il ne me l’a pas dit et c’est pour ça que je le crains. Que s’est-il passé il y a deux semaines dans la grange ?— Il m’a surprise à traîner dans la grange. Il m’a attachée les bras en l’air. Mes pieds ne touchaient plus le sol et j’avais une boule dans la bouche. Il m’a déshabillée puis a commencé à me fouetter de plus en plus violemment. Tout plaisir était parti depuis longtemps quand il a arrêté. Il s’est approché de moi et m’a massé le dos avec du sel.— Et t’as aimé, salope ? T’as envie que je recommence, avoue ? »
Il me lèche le visage avec son sourire de sadique, quand, soudain, l’homme de tout à l’heure rentre.
— Salut, je dérange ?— Oui.— Tant mieux. Jim, tu dois regarder la montre. Libère-toi de ce poids.— Je ne veux pas partir. J’ai Berin. Si je la regarde, je disparais. — Je sais mais vos deux consciences se battent en ce moment pour le corps. Soit, tu pars de toi-même, soit vos deux esprits font fusionner en une seule entité complètement folle incapable de faire quoi que ce soit.— On doit … Non. Pas maintenant. Si, maintenant, plus que jamais !
Il met la main à sa poche et prend une montre à gousset, des larmes coulent sur son visage, des larmes de tristesse. Il ouvre la montre à gousset.
— Je suis désolé, Berin. Désolé d’être tombé amoureux de toi, désolé que tu aies dû obéir au besoin sadique de ce malade de maître, désolé que tu aies à voir ça.— Jim, je t’aime aussi.— Dans ce cas, ces adieux n’en sont que plus douloureux.Berin, à l’instant où il regardera dans la montre, vous partez, prenez le premier véhicule que vous trouvez, partez chez quelqu’un et ne revenez jamais. À l’instant où il regardera dans la montre à gousset, Jim sera mort.
Je pars sans attendre, je laisse ces hommes et tout ce que j’ai vu derrière moi. J’arrive chez Émilie, nue et couverte de sperme. Elle m’accueille chez elle le temps que je règle mes petits soucis de santé. Les coups du maître ne m’avait pas laissée sans dégâts, certes légers mais quelque dégâts.
Quelques semaines plus tard je croise l’homme de l’autre soir dans la rue, il me voit, me prend la main, fais un grand sourire, crie, court et ajoute ses gestes à la parole.
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