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Maître Lance

Chapitre 5

SM / Fétichisme
Il est 8 heures, on est au au nord de la Suisse, au nord de Winterhur, comme prévu. Sam a un plan ; j’espère qu’il va marcher. On se repose dans son appartement jusqu’au petit matin. On est crevés par la journée. On dort ensemble dans le lit. Au petit matin, elle m’explique.
— Quand on est au WITSEC, le premier truc qu’ils te disent, c’est d’avoir une position de repli, la mienne c’est un appartement loué sur un faux nom avec deux ordis portables, deux imprimantes, des faux papiers pour moi et de quoi en faire un second jeu au cas où, deux jeu de fausses plaques et 10 000 euros de plus en petite coupure dans un sac de sport.— Ingénieux. Mais pourquoi tu ne m’en as pas parlé avant.— C’est l’ultime recours, ça. Après, j’ai plus de carte à jouer. Tu comprends : une fois ce plan exécuté on n’aura plus de filet de sécurité, on sera seul.— Mais le Québec, tu penses que ça va marcher ?— Oui, aucune raison qu’on nous cherche là bas.— On est donc dans la merde.— Et pas qu’un peu.
On entre dans l’appartement il semblait bien entretenu, en dehors d’une peinture d’un jaune dégueulasse au point que les murs la vomissent par petit bouts. Je vois un vieux bureau qui a connu des jours meilleurs sur lequel je vois l’ordi, les faux papiers de Sam, avec sa belle crinière blonde, son petit nez retroussé sur la photo. Je vois le sac de sport, je mets un des deux ordi dedans. Sam se sert de l’autre pour faire mes papiers. J’installe les fausses plaques sur la voiture cachée tranquillement dans le garage de la résidence où est l’appartement.
Je décide d’aller acheter de quoi manger et boire pour le voyage. Je prends des sandwiches, des boissons énergisantes, de l’eau, des chips, des gateaux en tout genre et des croissants pour le petit déjeuner. En sortant, je vois l’homme à l’imperméable. Nathan.
— Mister Snow. Je suis content de vous voir.— J’aurais aimé que ce soit réciproque.— French Joke. Splendide. Bon, elle est où ?— En Italie, ça fait partie de son plan, je suis le chemin qu’elle aurait suivi si elle était en fuite et elle prend la route opposée. Pour brouiller les pistes.— Vous êtes marrants vous. Je vous aime bien.— Tant mieux pour vous. Mais je ne suis pas de ce genre-là, moi.— Mais faites attention : cette femme peut être une vipère.
En parlant de vipère, je vois Jeanne en face de moi avec un flingue, elle m’hurle un flot de paroles incompréhensibles avant de tirer, la balle passe pas loin de moi. J’en profite alors que Nathan essaye de la maîtriser pour m’enfuir avec ma bagnole jusqu’à l’appartement. J’envoie un texto à Sam, elle doit m’attendre dehors avec tout ce qu’il lui faut.
Bordel, on est désormais poursuivis par une timbrée, un mec bizarre et interpol et pour couronner le tout notre seul plan d’évasion est conçu par un taré assurément bipolaire qui se bat comme Jackie Chan, qui réfléchit comme Sam Winchester mais qui a les mêmes besoins sexuels que Penny Barber. Putain, c’est la femme parfaite, complètement fondue, une vraie tordue. C’est ma Robin, la femme qui vaut le coup d’attendre, celle dont on rêve secrètement la nuit, celle qu’on ne peut qu’aimer, celle qui vous fait haïr chaque seconde passée sans elle, cette femme qui fait que vous seriez prêts à tous miser sur un coup de poker juste pour être avec elle. Cette fille qui a plan digne d’un déguisement des mystères de l’ouest, dont les chances de réussite sont aussi minces que celles d’avoir une explication cohérente à Lost.

Cette femme qui vous rend fou, celle qui vous rend dingue, celle qui vous rend chèvre. Je suis son maître mais elle a tout contrôle sur moi, sans elle je ne suis rien. Sans elle, je ne serais qu’un fugitif anonyme perdu dans l’immensité de l’univers, avec elle je suis Lance Snow, je suis moi sans faux semblant, sans mensonge, sans rien. Pas besoin d’artifice, de mensonge, elle me connaît, je la connais. Elle est tout ce qui me reste, je ne peux la détester, elle est mon autre, c’est mon idéal, ma perfection. Si jamais je devais finir mes jours dans une cabane au fin fond du Québec, ça doit être avec elle. C’est ma Robin, mon autre, mon seul et unique grand amour.
Je ne peux pas vivre sans elle. Si on doit finir, alors ce sera à la Bonnie & Clyde.
J’arrive chez Sam, elle a un sac en bandoulière complètement pourri qu’elle a dû trouver trainant dans un placard.
— J’ai pris un des deux ordis et sa mémoire externe au cas où.— Pourquoi ?— Il y a près de 4 Tetraoctets de série télé.— Ok, c’est bon alors.
On prend le chemin de l’Allemagne. Elle m’explique la suite de son plan tout en mangeant des gâteaux secs.
— On part vers le Danemark. De là, on prend avec ta voiture un ferry pour aller en Suède. De là, on part en bateau avec ta voiture dans la soute jusqu’au Canada avec nos fausses identités canadiennes.— C’était ton plan de fuite depuis le début ?— En cas de vrai problème ? Oui. Je peux te poser une question ?— Tu viens de la faire.— Bon alors comment elle s’appelait la fille ?— Laquelle ?— Celle pour qui tu as fait de la prison sans broncher.— Jessica, elle s’appelait Jessica, le pire c’est qu’on a continué à s’écrire quand j’étais en maison de redressement. Une fois par semaine, un lettre signée par un dessin de cœur retenu par des chaïnes. Puis, quand je suis sorti, le jour où j’ai cassé le pare-brise de sa mère, tu sais. J’étais venu voir Jess avec un bouquet, un joli petit look de gentil garçon. Prêt à tout faire pour rentrer dans les faveurs de belle-maman.— Et ?— Elle m’a menacé. Encore. Elle a refermé la porte et m’a dit que si dans 5 minutes j’étais encore là elle appellerait les flics. J’ai pris un club de golf de son mari qui trainait dehors et j’ai défoncé son pare-brise avec.— Joli, mositeur Lance.— Résultat : un mois de prison avec sursis.— T’as tellement traversé, Lance.
Elle me caresse le torse avec une de ses deux mains.
— Ton petit cœur a tellement pleuré qu’il est sec, froid et distant. Mais dès qu’on perce la carapace, tu es un ange tombé du ciel.
Elle m’embrasse. Tandis que ces caresses deviennent plus sensuels encore. Ses mains se rapporchent de mon entrejambe. Je ne suis plus son maître, il ne peut y avoir de domination là où il y a de l’amour. Mais dans un autre sens il peut y avoir une certaine forme de domination dans l’amour ultime car on est prêt ) tout pour l’autre. Elle se baisse et sors ma queue de sa cachette j’ai déjà une légère érection. Elle commence à me branler lentement pour me chauffer, puis elle commence à lécher sa langue si tendre se pose sur mon gland. Elle me rend dingue j’aurais envie de lui enfoncer ma queue jusqu’au plus profond de sa gorge mais je ne peux pas lui faire de mal, je la laisse faire. Elle commence la fellation a proprement parler, les va et viens de ses lèvres autour de ma queue et les caresses de sa langues me faisait un bien fou. Sa main gauche qui caresse mon torse et sa droite qui s’appuie sur mon genou pour garder l’équilibre. Son rythme est parfait comme si elle lisait dans mes pensées. Après dix bonnes minutes de ce traitement, j’ai envie d’éjaculer, je prends ma main droite et la force a tout avaler. Elle se relève, elle a tout garde dans sa bouche. Je lui ordonne d’avaler, elle s’exécute.
Je la félicite avec une petite bise sur la joue comme pour un vieux couple et je la regarde recommencer à manger ses gâteaux secs comme si de rien n’était.
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