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Le manoir des perversions

Chapitre 2

Erotique
Je tournai un regard sceptique vers mes parents. D’un sourire ils me poussèrent un peu plus vers l’intérieur de la pièce. La nappe blanche posée sur l’immense table scintillait sous le lustre en cristal. La salle n’était pourvue que du strict minimum. Et mise à part la table, les trois chaises et les tentures pourpres, rien d’autre n’était visible…
« Vas t’asseoir ma puce, me murmura ma mère en prenant place à côté de mon père. »
Je m’exécutai sans un mot, un frisson d’excitation mêlée d’appréhension me parcourant le dos. A présent face à mes parents je les regardai tour à tour la respiration, je m’en rendais à présent compte, plus rare. Jouant nerveusement avec mes doigts, je jetai des coups d’œil à la dérobée pour tenter de trouver des réponses à mes questions. D’un mouvement incontrôlé de la jambe je touchai quelque chose de froid et de métallique. Je sursautai.
« Qu’est-ce que c’est ?! »
Mes parents, malgré la distance qui les séparait, tendirent leurs mains. Leurs doigts s’effleurèrent et se nouèrent instinctivement. Ma mère, puis mon père se mordirent la lèvre.Je comprenais de moins en moins ce qui se passait et commençais, malgré l’excitation, à être de moins en moins à l’aise. Mon père pencha la tête en arrière et murmura :
« Ca sera un Mont Blanc pour moi. — Chéri ! Tu pourrais tout de même informer notre fille de ce qui va se passer.— Tu as raison ! se reprit mon père en se redressant. Pardonne-moi ma jolie salope… »
Je rougis violemment à ce « petit nom ». Je regardai ma mère, dans l’attente d’une réaction claire et nette. Jamais mon père n’avait eu à son égard le moindre geste ni la moindre parole déplacés. Et là…
« Je te pardonne mon amour de pervers. »
J’étais estomaquée.
« Ma petite puce, reprit mon père, ce sont des étriers. »
Je baissai les yeux et voulus soulever la nappe mais ma mère émit un léger mais autoritaire claquement de langue.

« Non ma chérie. Tout ce qui se passe en –dessous de la table… reste en-dessous de la table. Laisse toi aller… fais comme nous… »
Je vis ma mère se surélever légèrement avant de s’asseoir de nouveau, visiblement plus confortablement.
« Place tes pieds. Et si c’est nécessaire, relève ta petite robe. »
Je sentais l’excitation prendre de nouveau le pas sur l’appréhension. Devais-je leur dire que je ne portais aucun sous-vêtement ? Inutile. Ils le savaient parfaitement. Et je les soupçonnais d’être excités par cette idée. Je rougis de nouveau. Mes parents… excités parce que je ne portais rien sous ma robe et que, d’un instant à l’autre, mon intimité serait découverte, certes sous la table, mais tout de même… Lentement, sans quitter le centre de la table du regard, je levai légèrement le bassin, plaçai mes pieds sur les étriers et reposai mes fesses sur la chaise heureusement recouverte d’un mince coussin au couleur des tentures.Je me détendis.
« Maintenant, nous allons t’inviter à prendre un… cocktail, annonça ma mère. »
Mes parents se sourirent d’un air entendu. Jamais ils n’avaient été si complices… le sexe les rapprochait. Je commençais à sentir des fourmillements familiers courant de mon ventre à ma féminité…
« Qu’est-ce que tu prends maman ?— Ah moi…je vais prendre un Langue de feu.— Comme la première fois, souffla mon père en fermant les yeux.— Chéri ! Tu n’as aucune éducation.— Désolé, mais ce n’est pas de ma faute. On m’a servi avant vous. »
Il ouvrit faiblement les yeux et me murmura d’une voix rauque :
« Ah la tienne ma chérie. »
Avant de clore de nouveau ses yeux verts rendus plus sombres par…
« Maman…. »
Je ne pouvais rien murmurer d’autre, la stupeur me saisissant à la gorge.Mon père prenait du plaisir….Devant moi…Et ce plaisir provenait de quelqu’un d’autre que de ma mère…
« Ne sois pas choquée ma puce. Ici tu savoureras bien des débauches. Alors prends ton cocktail préféré et il te sera servi…. Mhhh oui…. »
Ma mère glissa un peu de la chaise et passa ses mains en-dessous de la nappe. Sa tête rejetée en arrière, elle laissa passer un gémissement. Gémissement qui s’accorda à celui, plus grave, de mon père.
Mais qui y avait-il en-dessous de cette table ?! Après une légère hésitation…. J’allais prendre du plaisir en compagnie de mes parents…. Je commandais d’une voix déformée par l’envie :
« Un warm up. »
Aussitôt je sentis des mains caresser mes mollets, remonter lentement vers mes cuisses, effleurer mon entre-jambe. Des mains douces, sensuelles… des mains de femme. Je souris malgré moi. Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas été touchée par des mains de femmes. Depuis quelques mois j’essayais d’être fidèle au même homme… qui ne savait rien de mes penchants lesbiens… mais là… Etait-ce vraiment tromper ? Je n’agissais que selon ce que la politesse m’imposait… j’acceptais un cadeau.
« Mhh j’adore ce cocktail, soupira mon père en s’agitant sur sa chaise.— Tu sais qui te le sert mon amour ? susurra ma mère en se cambrant légèrement.— Je ne suis pas sûr… mais tout ce que je veux, c’est qu’il ou elle fasse gicler mon mont.»
J’aurais pu être gênée si les mains qui s’occupaient de moi ne caressaient pas habilement mes lèvres gonflées d’envie et mon petit bouton de plaisir…
« Alors ma puce ? murmura ma mère d’une voix transformée par le désir.— C’est… c’est bon… »
Mes parents ouvrirent les yeux. Le sexe émanait de leurs regards. Le plaisir montait doucement en eux.
« Ferme les yeux ma petite…. Chérie, ordonna mon père. »
J’avais dans l’idée qu’un autre mot avait été sur le point de franchir ses lèvres, mais ma mère l’en avait dissuadé d’une légère caresse. J’obéis. En bonne petite fille docile.Les mains qui caressaient mes cuisses se firent plus insistantes, ouvrant mes lèvres, caressant mon clitoris.Puis… une langue… douce mais ferme … glissant sur l’intérieur de mes cuisses, remontant lentement vers…
« Mhh oui !! »
Ce soupir de plaisir m’avait échappé. J’ouvris immédiatement les yeux. La honte aurait pu me couper toute envie si je n’avais vu mon père soupirer lourdement, une main sous la table, son bras bougeant rapidement comme s’il imprimait un mouvement à la personne qui le suçait avec une évidente avidité. Ma mère, quant à elle, bougeait son bassin d’avant en arrière, sa langue passant sur ses lèvres brillantes.Ils étaient plus séduisants et plus attirants que jamais… Mes yeux glissèrent sur les magnifiques seins de ma mère tandis que la langue qui me léchait les lèvres s’attaquait à mon clitoris…Mon bassin vint à sa rencontre, mes fesses reposant dans le vide. Les yeux fermés je me concentrais sur cette langue et … mhh ces lèvres qui embrassaient et suçaient les miennes.Mes mains accrochèrent la table quand la langue s’enfonça en moi, me baisant la chatte.Je gémis plus fort quand je sentis un doigt humide caresser mon petit trou et un autre titiller mon clitoris.
« Tu sens le plaisir monter mon ange ? murmura ma mère le souffle court. — Mhh oui… oh maman…. C’est bon !— Oh oui mes belles salopes… jouissez avec moi… »
Je n’avais pas besoin d’ouvrir les yeux pour savoir que mon père était sur le point de jouir. Cette pensée, et le petit nom qu’il m’avait donné, firent monter mon plaisir en flèche.J’agrippai la table avec plus de force et jouis alors sans retenue. En vraie petite salope…J’ouvris les yeux juste à temps pour voir mon père reculer sa chaise, se branler et juter sur celui ou celle qui l’avait sucé avec plaisir et ma mère caresser ses seins et jouir en une explosion de cris d’extase…
Il nous fallut plusieurs minutes pour nous remettre. Les langues, les lèvres et les mains avaient disparu depuis longtemps. Il ne restait plus que nous : un père, une mère et leur enfant qui venaient de jouir ensemble.
Je souris…
Ce n’était que le cocktail de bienvenue…
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