Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 141 J'aime
  • 7 Commentaires

Manon ou l'amour interdit

Chapitre 9

Lesbienne
9.Le lendemain, Manon partit travailler. Elle remit sa tenue fétiche, jean basket, nettement plus pratique et surtout moins voyante dans le métro. A plusieurs reprises, elle avait eu à faire avec des importuns dont elle avait parfois du mal à se débarrasser. Et vu la réaction de Julia quand elle la vit en jupe, elle n’osait pas imaginer l’effet qu’elle ferait à une heure de grande affluence. Elle rentra le soir, vannée et pris une douche réparatrice. Puis s’habilla comme la veille. Elle se maquilla, pas aussi bien, mais assez pour se trouver changée et très femme. Puis elle se rendit dans le dressing et chercha dans les chaussures de sa compagne qui avait la même pointure. Elle jeta son dévolu sur une paire d’escarpins à talons fins d’une dizaine de centimètres. — si Julia y arrive, pourquoi pas moi, se dit-elle. Elle glissa ses pieds et manqua de tomber. Elle se retint aux montants du dressing et tenta d’apprivoiser ces échasses.— imagines que tu marches sur une ligne, dit soudain une voix dans son dosManon sursauta et se retourna.— tu es diablement sexy, chaton, dit Julia qui était entrée à pas de loup.— tu m’as fait peur ! Elle approcha en se tenant toujours au dressing. — donne-moi ta main et marche en mettant un pied devant l’autre, comme si tu suivais une ligne blanche. Manon suivit les consignes et petit à petit, elle prit un peu plus d’assurance. Mais pas encore au point de lâcher la main de sa douce et tendre. — attends deux secondes, dit Julia. Elle partit vers le dressing et Manon entendit les boites bouger. — bon, ça ne a pas trop avec la tenue, mais ça devrait être plus facile, dit-elle en lui tendant une paire de sandale blanche à talons un peu moins haut mais plus larges. Manon les enfila, puis les retira, ainsi que ses bas et remit les sandales. — mieux non ? — avec du vernis sur les ongles, ce sera parfait, confirma Julia. Manon repris les exercices, et cette fois elle put lâcher la main de Julia. — entraîne-toi avec. Et quand tu te sentiras à l’aise, tu reprendras les autres. Je suis très fière de toi mon petit chat d’amour. Manon jugea que l’entrainement était fini et remit ses escarpins plus adaptés à ses compétences. — tu es très jolie, très femme, dit Julia. Je t’aime— je te plais ? — mais bien sur mon chaton. N’en doute pas un instant. Elles continuèrent de dîner.
— je t’ai un peu parlée de mes amies, dit Julia. — oui. — demain soir, je te les présenterais. — oh, fit Manon, une pointe de panique dans sa voix. — ne t’en fait pas mon cœur. Elles ont hâte de te rencontrer. Elles sont très gentilles et elles ne vont pas te manger. Quoique … elles toutes homos comme moi. Et toi maintenant. — d’accord mon amour.
En rentrant le lendemain soir, Julia tendit un paquet cadeau à Manon. — c’est pour ce soir, dit-elle. Julia laissa Manon et s’enferma dans la salle de bains pour se préparer. Manon déballa le paquet pour y découvrir une petite robe noire. Elle quitta la tenue qu’elle avait prévue pour la soirée et enfila son cadeau. La robe lui arrivait à mi-cuisse, un peu trop courte pour ses bas autofixants, surtout quand elle s’asseyait. Mais elle lui fait un joli décolleté malgré sa poitrine menue. Mais ce qui lui plaisait le plus c’était tout le haut, le dos et les manches trois-quarts en dentelle. Elle quitta la robe pour changer ses dessous blanc pour du noir et enfila un collant.
Julia apparut bien plus tard. Manon eut du mal à la reconnaître avec son maquillage que n’aurait pas reniées les pinups des années cinquante : teint pâle, lèvres rouge, yeux cernés de noir. Sans parle de sa tenue marquée par une jupe crayon serrée, des escarpins aux talons très fin et très hauts. — je te plais ? demanda Julia. — beaucoup ! répondit Manon, la voix sèche — tu es très jolie aussi. — merci pour la robe. Elle me plait beaucoup aussi. — tu la mérite. Allez, on y va. On est déjà en retard.
Julia conduisit à travers la capitale et gara sa voiture dans un parking souterrain du cinquième arrondissement. Puis elles entrèrent dans un immeuble et l’ascenseur les emmena au quatrième étage. — ah vous voilà enfin, dit la femme qui leur ouvrit la porte. Manon, intimidée suivit Julia dans l’immense salon où neuf autres femmes bavardaient. Manon les regarda rapidement et constata qu’elles étaient presque toutes apprêtées de la même façon que sa compagne. Exceptée une des invitée au look gothique, elle était l’exception de cette assemblée.
Julia fit les présentations. Manon était la plus jeune. Mais ce qui l’étonna le plus était le couple que formaient Aminata et Yoko, rencontre improbable entre une camerounaise et une japonaise. — donc voici celle qui a réussi à faire plier notre célibataire endurcie, claironna Ghislaine, la maîtresse des lieux. Chapeau Manon, car on avait fini par croire la cause définitivement perdue. Et pourtant ce n’est pas faute de lui avoir présenté des prétendantes. — ah ben parlons-en de tes prétendantes ! Entre les psychopathes et les camionneuses, tu parles d’un choix. — cela dit, ajouta Patricia, la compagne de Ghislaine, la méthode est plutôt violente. Faire une tentative de suicide. — tentative ratée, murmura Manon. — heureusement chaton. Je m’en serai voulue toute ma vie sinon. — chaton ! Comme c’est mignon ! railla Ghislaine. — gna gna gna, répliqua Julia.
Ghislaine les invita à s’installer. Manon, toujours aussi intimidée, se colla à Julia.Les discussions allaient bon train. Parfois un baiser était échangé ci et là. Julia se plia à l’exercice qui qui mit mal à l’aise Manon. — je dois te parler du club, dit Julia à Manon— du club ? — oui. Nous toutes avons formé un club, club qui n’ rien d’officiel. Il a pour nom le club Louboutin, string et bas nylon. On est toutes adeptes de bas, porte-jarretelles, et talons aiguille. Même Karine, même si ça ne se voit pas au premier abord. Et si tu prends les initiales, ça donne le club LSBN. Lesbiennes donc. Ce soir, c’est la cérémonie de ton entrée dans notre club. — et qu’est-ce que je dois faire ? — rien, juste te laisser faire. — viens, dit Ghislaine en la prenant par la main.
Elle l’attira au centre du salon et toutes les femmes sauf Julia l’entourèrent. Elles la déshabillèrent complètement. Manon frissonna au contact de toutes ses mains. Mais très vite la sensation devint très excitante. Elle fut couchée sur le tapis. Dix bouches, vingt mains caressèrent son corps, embrassèrent sa bouche, pénétrèrent son sexe. L’orgasme monta rapidement. Elle jouit en silence mais inonda le tapis. — ah ben merde alors ! s’écria Patricia. Jul’ tu ne nous avais pas dit que ta copine était une fontaine ! — ben tu ne me l’as pas demandé, répondit Julia, taquine. — ça t’a plus ? demanda Valérie, la copine de Karine.— oui, c’était … — on a vu ! dit Yoko. — bon, ce n’est pas fini, dit Ghislaine. Assied-toi s’il te plait. Manon obéit et Patricia revint avec une trousse de maquillage. En deux tours de main, elle fut démaquillée. Intérieurement, elle ragea. Elle avait mis du temps à soigner son maquillage. Puis les mains s’affairèrent sur son visage. Sans voir le résultat. — parfait, dit Samia. Chérie, tu amènes les dessous.
On l’invita à se mettre debout. Raissa, la compagne de Samia lui attacha le soutien-gorge, non sans en profiter pour caresser ses seins. Samia ajusta le porte-jarretelles. Puis on l’assit. Aminata et Yoko glissèrent des bas le long de ses jambes. Remise debout, Cathy et Isabelle vérifièrent l’alignement des coutures et attachèrent les bas aux jarretelles. Puis Karine déposa un baiser sur les lèvres intimes avant de les enfermer dans un écrin de dentelle noire. — Jul’, à toi maintenant, dit Ghislaine en lui tendant une boite. Julia s’agenouilla devant sa chérie et ouvrit la boite. — il ne reste plus que le « L » pour que tu sois des nôtres mon petit chat.Julia glissa des Louboutins noires à ses pieds. Manon chancela avant de trouver son équilibre en se tenant à Julia.
— viens, dit Ghislaine. Manon la suivit, se tenant encore à Julia. Elles entrèrent dans une chambre et Manon put enfin se voir dans le miroir. Julia se tenait derrière elle. — bienvenue dans notre club mon amour. Manon détailla la lingerie tout en dentelle et vue la qualité, hors de prix. Le maquillage était semblable à celui de Julia. Elle était devenue elle aussi une pinup, l’alter égo de Dita Von Teese, celle-là même qu’elle trouvait diablement sexy quand elle la voyait à la télé ou dans les revues people. — je t’aime chaton. — moi aussi mon amour. Manon se retourna et embrassa passionnément sa compagne.     .oOo.Ghislaine laissa échapper le bouchon de la bouteille de champagne dans un « boum » tonitruant. — à tes deux ans parmi nous, Manon, dit Ghislaine en trinquant. — joyeux anniversaires ! crièrent tout le monde. — merci les filles, merci ! C’est gentil. Mais il ne fallait pas. — bien sûr que si qu’il fallait ! dit Karine. Sinon, on n’aurait pas d’occasion de boire.
Deux ans que Manon avait été intronisée dans le club LSBN. Si elle continuait de travailler en jean basket, depuis un an et demi maintenant, elle se changeait dès qu’elle rentrait pour se plier aux codes du club. Les talons hauts n’avaient plus de secret pour elle. Il lui arrivait même de courir avec pour attraper un métro peu patient. Julia n’en était que plus heureuse.
Les amours saphiques ne la gênaient plus et elle couchait sans réticences avec ses amies du club, mais aussi des inconnues qu’elle rencontrait en boite lors de sortie avec Julia. Depuis, son emménagement à Paris, Julia l’avait amenée à goûter à tous les plaisirs. Plaisirs à deux, à trois et à plusieurs, plaisir de la pénétration vaginale et anale. Plus les jours passaient et plus le couple était amoureux.
Les femmes continuèrent à trinquer. Chacune y alla de son baiser. Julia fut la dernière à l’embrasser, une étreinte longue et passionnée. Puis soudain, elle mit un genou au sol et prit ses mains dans les siennes.— Manon, mon petit chat, mon chaton, mon amour. On s’est rencontré presque par hasard mais tu as su en payant le prix fort attire mon attention. Depuis tu partages ma vie, toujours présente, jamais envahissante. Tu es aux petits soins pour moi, tu ne te plains jamais, tu dis oui à tout ce que je te demande. Mais surtout, tu remplis ma vie de soleil et de bonheur. Manon, mon petit chat, mon chaton, mon amour, veux-tu m’épouser ? — tu … tu es sérieuse ? — je n’ai jamais été aussi sérieuse mon amour. Manon la força à se relever. Elle planta son regard dans ses yeux soulignés d’un large trait d’eye-liner. Un silence assourdissant s’installa.— oui, je le veux, dit Manon tout doucement.
Des hourras fusèrent. — la dernière en couple, la première mariée ! C’est un comble, dit Ghislaine d’un air faussement dégoûtée.Fin
Diffuse en direct !
Regarder son live