C’était au printemps, et je devais me rendre à un stage de formation de 2 semaines. J’avais la certitude d’y passer un séjour passionnant auprès d’une quinzaines de collègues. La première semaine fut pour le groupe: le temps de faire connaissance, fraterniser et nouer des amitiés. D’un naturel très réservé j’avais du mal à aborder mes semblables, mais Marinette m’a fait, dès le premier jour, une très forte impression. La première semaine passée, je proposais à Marinette et trois autres stagiaires de les conduire à Paris le lundi soir, nous y avons pris un repas amical et Marinette et moi avons terminé de faire connaissance et avions la certitude d’une très forte attirance mutuelle. Nous sommes retournés au centre bien après minuit. De retour à notre foyer d’hébergement, Marinette est venue dans ma chambre pour converser plus intimement et nous nous sommes assis sur le lit. Nos corps se sont étreints passionnément dans un baiser interminable. Nous nous sommes déshabillés mutuellement et j’ai découvert le splendide corps de ma compagne, 31 ans à l’état civil mais le corps d’une superbe jeune et fragile femme de dix ans de moins. Des seins de petites taille pointant fermement et dont le téton durcissait agréablement dans le creux de la main (inoubliable, je les sens encore). Un ventre plat, des cuisses fines et légèrement galbées, un mont de vénus couvert d’une fine toison brune et une figure d’ange ayant posé ses lunettes. Ma compagne me faisant immédiatement bander, je l’ai caressée et embrassée sur tout le corps en n’oubliant pas un seul centimètre carré de sa peau au grain de pêche et à l’odeur délicatement épicée. Puis je me suis langoureusement aventuré entre ses cuisses, et j’ai parcouru de ma langue avide son sexe offert d’une couleur pourpre, les petites lèvres dardait comme des pétales d’orchidée, son clitoris roulait sous ma langue comme un cachou sucré. Après de longues minutes de ce délicieux prélude, le corps de ma maîtresse fut secoué de spasmes violents, elle jouit dans un râle sensuel en perdant connaissance quelques instants. C’est à moment que le lit prévue pour une personne cédât, les lattes se décrochèrent du bâti et le matelas s’effondra au sol dans un craquement que les chambrées attenantes ont certainement entendus. Nous nous sommes relevés en riant et avons placé le matelas par terre à coté de lit. Marinette a alors sorti de son sac à main un préservatif à mon attention, délicate attention qui me démontra que cette soirée avait été imaginée à l’avance par celle que je nommerais par la suite, mon petit rayon de soleil. Le cocasse de cette première relation fût que le préservatif était beaucoup trop petit pour moi et je n’est pu le dérouler que sur quelques centimètres au prix d’une forte douleur. Emportés par la vague qui nous submergeait nous avons fait l’amour sans protection et avons terminé le stage comme deux amants passionnés, qui malgré leurs précautions n’ont pût cacher au reste du groupe la nature des relations qui les liait. Le stage terminé, nous dûmes nous résigner à la séparation et rejoindre nos foyers respectifs séparés de plus de 400 Km. Un dernier repas en commun pris dans un petit et sympathique restaurant de Chaville avant le départ, elle à la bouche de métro la plus proche et moi en voiture direction autoroute du sud. Nous avons entretenus une correspondance pendant quelques mois, nous nous sommes revus à l’occasion d’un déplacement sur Paris de quelques jours puis la vie nous a séparé. Sans doute n’y avait-il rien à attendre d’une telle liaison passagère, mais nous avons tous deux connus de très grands et intenses moments de pur bonheur, tels que je ne les ai jamais rencontrés avec ma femme ou une autre compagne. Marinette, si tu lis ces quelques lignes, saches que je ne t’ai jamais oublié, et ai compris plus tard, tes difficultés inavouées. Si la vie m’avais laissé libre nous aurions pût ensemble fonder un foyer ou tu aurais trouvé le bonheur. Je t’embrasse tendrement.
