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Marion ; une veuve, une maman

Chapitre 3

Inceste
Marion fut étonnée, en arrivant devant son lycée, de trouver autant de monde à l’entrée.Suite à une grève sauvage de tous les établissements scolaires de la ville, les cours ne seraient pas assurés ; elle disposait d’une journée de liberté.
Elle en profita pour passer chez son garagiste ; elle repoussait sans cesse l‘échéance, faute de temps, pourtant il était urgent qu’elle s’occupe de la révision de sa voiture.Elle n’eut aucune difficulté à se faire raccompagner chez elle par un mécanicien zélé, enchanté de faire le taxi pour cette jolie femme élégante qui sentait si bon.Elle convint avec lui qu’il viendrait la chercher plus tard – il lui téléphonerait le moment venu – afin qu’elle récupère son auto. La beauté offre de nombreux avantages, des privilèges injustes dont Marion savait profiter…

Pour Mathieu, la journée débuta par la même surprise ; son lycée était fermé.Il passa une partie de la matinée à trainer avec ses amis, et, une fois épuisées toutes les options dont ils disposaient pour tuer le temps, le groupe se sépara, et Mathieu se résigna à rentrer. Au moment où il s’apprêtait à retourner chez lui, Marion ouvrait la porte de sa maison à son amant.

Il arrive parfois qu’un imprévu, un évènement banal (une grève, en l’occurrence) provoque, par un surprenant concours de circonstance, une situation inattendue aux conséquences désastreuses.Une sorte « d’effet papillon » à échelle humaine.

Mathieu était d’humeur maussade à la perspective de passer le reste de la journée seul, aussi ne se hâta-t-il pas.Habituellement, il ne rentrait jamais avant sa mère, car il avait horreur de la solitude, comme la majorité des garçons de son âge.Il s’enfermait alors dans sa chambre en l’ignorant superbement, situation paradoxale et grotesque dont raffolent les adolescents.Mais elle arrivait de plus en plus tard ces derniers temps, et elle se comportait si bizarrement avec lui qu’il n’était pas pressé de la voir…
Une fois chez lui, il ne montait jamais dans sa chambre avant d’accomplir plusieurs petits rituels.Jamais, sauf cette fois.
S’il s’était préparé un goûter par exemple, s’il avait allumé la télé ou mis de la musique, il aurait fait du bruit, signalé sa présence, et sa vie n’aurait probablement pas basculé.Si…

En arrivant en haut des escaliers, Mathieu comprend tout de suite que sa mère est dans sa chambre, et surtout qu’elle n’est pas seule.

Avec le recul, Marion se dirait qu’elle aurait pu prévoir que la grève aurait une incidence sur l’emploi du temps de son fils aussi ; tout était de sa faute, elle aurait dû y penser…

Mathieu est intrigué ; il perçoit l’agitation, entend les murmures, les messes basses qui proviennent de la chambre maternelle.Il se demande avec qui elle est, et ce qu’elle fait ; déterminé à le découvrir, il avance dans le couloir, s’approche de la porte à pas de loup.Il comprend, à l’instant où il identifie la nature des soupirs qui s’échappent de la pièce, à quoi sa mère est occupée.
« Oh putain, c’est pas vrai ! »Il n’en revient pas.
Il s’approche doucement, les sens aiguisés, risque un regard dans l’entrebâillement.Bien qu’il se doute pertinemment de ce qui l’attend, il n’est pas préparé au spectacle qu’il a sous les yeux.Sa mère est à quatre pattes, au milieu du lit, et elle est toute nue.Derrière elle, en appui sur les genoux et nu lui aussi, il y a un homme qui la prend en levrette ; il donne de furieux coups de reins, la besogne méthodiquement, les mains agrippées à ses hanches.Elle râle, gémit, mord l’oreiller en bavant ; elle a les reins creusés, le cul cambré ; elle se laisse saccager, tellement soumise à son emprise que Mathieu en reste pétrifié sur place.
L’adolescent n’a jamais envisagé que sa mère pouvait être une femme sexuellement active, sinon dans ses fantasmes, et seulement avec lui.C’est pourquoi il est ahuri de découvrir qu’elle prend plaisir à se faire saillir bestialement, ébahi de constater la passivité avec laquelle elle s’abandonne à ce coït animal.
Il bande tellement que sa queue lui fait mal, à l’étroit dans son pantalon.Il ne peut retenir, plus longtemps, le gémissement de stupeur qui le trahit.
— Putain, mais t’es qui, toi, glapit Michel à l’adresse du jeune homme tétanisé.
Bien que déstabilisé par cette apparition, ses reins maintiennent la cadence ; il ne s’arrête pas, continue de fouiller Marion de sa queue plantée au fond du vagin.
— Oh Mon Dieu, Mathieu… c’est toi ? Mais qu’est-ce que tu fais là ?
La stupéfaction de Marion sonne, pour Michel, la fin de la récréation.Il se retire brusquement, la laissant nue, hagarde, figée sur le lit dans la même posture obscène.
Quand elle réalise, horrifiée, comment son fils la regarde, et surtout où il la regarde, elle est prise de panique.Elle attrape le drap, s’en couvre les seins, essaye, dans un reflexe de pudeur dérisoire, de se dissimuler derrière tant bien que mal, afin de l’empêcher de scruter, de ses yeux exorbités, les parties dénudées de son corps dont il se repait.
Mais il reste aux aguets, n’en perd pas une miette ; il s’attarde, détaille l’anatomie de sa mère avec un regard si vicieux qu’elle se sent salie, souillée par autant de perversité.
A ce moment précis Marion, version mère modèle, a disparu ; elle n’est plus qu’une pauvre femme humiliée, exhibée comme une offrande sexuelle à la concupiscence de son fils.
Entre temps Michel s’est rhabillé, et il n’a rien perdu de l’affrontement tacite qui opposait le fils et la mère.La convoitise du premier ne lui a pas échappé, ni l’indignation scandalisée de l’autre.Il en a vu assez ; il quitte la chambre, un sourire entendu accroché au visage, descend l’escalier, et sort en faisant claquer la porte d’entrée.
Enfiler sa culotte, remettre son soutien gorge en présence de son fils, représente, pour Marion, la plus humiliante épreuve jamais endurée.Mais l’effroi qu’elle ressent de s’être fait surprendre, dans une situation aussi scabreuse, n’est rien comparé à ce qu’elle a découvert ; elle était loin d’imaginer que son fils, la chair de sa chair, la convoiterait un jour à son tour.Et ce jour est arrivé.
Elle ne sait pas ce qu’elle doit faire, ni quoi lui dire, et encore moins par où commencer ; elle n’a jamais été aussi déconcertée de toute sa vie.

Une fois rhabillée, Marion reste assise sur le lit, très digne, et dévisage son fils, avec cet air un peu austère qu’elle prend souvent quand elle s’apprête à lui passer un savon, mais il n’ose pas lever les yeux pour affronter son regard.
— Bon sang Mathieu, mais qu’est-ce qui t’as pris... qu’est-ce qui t’arrive ? Tu te rends compte de ce que tu as fait ? Je suis ta mère, pour l’amour du ciel ! Tu n’as pas le droit de me regarder de cette façon… Tu n’as pas honte ?
Pour comprendre, il comprenait très bien ce qu’elle faisait, et il voyait où elle voulait en venir.Il l’avait surprise en train de se faire baiser comme la dernière des trainées, chez eux, en pleine journée ; c’est elle qui aurait dû se sentir coupable, fautive, et s’excuser.Mais voilà qu’elle prenait la situation à son avantage, et qu’elle le blâmait, lui, comme s’il était le seul responsable de ce qui était arrivé.Elle reprenait le contrôle, retrouvait de sa superbe, et, vu les circonstances, avec un talent, une maitrise, un art du retournement qui forçait le respect.
Mathieu ne se doutait pourtant pas que sa mère, loin d’être aussi sûre d’elle que sa froide colère le laissait paraitre, était en fait anéantie.Elle bouillait intérieurement, mais elle faisait tout pour ne pas lui montrer.Elle voulait lui trouver des excuses, cherchait à comprendre les raisons qui avaient pu le pousser à se comporter de cette façon indigne et inacceptable.
D’accord, il l’avait vue nue, au lit avec un homme, et dans une position à laquelle elle préférait ne pas penser, mais qui pouvait justifier le désir sexuel de n’importe quel mâle adolescent travaillé par ses hormones.
Mais c’est de son fils dont il était question !
Il ne s’agissait pas du premier garçon venu, alors elle se demandait quel genre de fils elle avait mis au monde.Quel fils était capable de s’exciter en regardant sa mère se faire baiser ?C’était surtout son regard, son regard vicieux qui l’avait traumatisée ; elle avait eu l’impression que ses yeux s’insinuaient en elle, la fouillaient au plus profond de son être, presque physiquement. Elle en avait la chair de poule rien que d’y penser.
Il aurait dû, au contraire, être embarrassé, terriblement gêné, peut-être même scandalisé, et se sauver sans demander son reste.Alors pourquoi ne l’avait-il pas fait ?
Elle était prise d’un doute qui allait lui torturer l’esprit dans les jours à venir, ou plutôt les nombreuses nuits d’insomnie.
Avait-elle fait quelque chose, avait-t-elle une part de responsabilité ?
L’avait-t-elle encouragé, à un moment donné, pour qu’il se permette de considérer le corps de sa mère, temple sacré par excellence, comme un objet sexuel à sa disposition ?
Elle s’auto-flagellait en imaginant des propos déplacés, des attitudes ambigües, des tenues suggestives, mais rien à faire, elle ne voyait pas, ne comprenait pas, n’arrivait pas à justifier le consternant désir qu’elle inspirait à son fils.Pour le moment, le plus important pour elle était de reprendre le contrôle et de restaurer, du moins en apparence, son autorité de mère.

— Ecoute Mathieu… Il faudra qu’on s’explique tous les deux… mais plus tard, à tête reposée… Je suis fatiguée… Je n’ai pas envie de parler maintenant…
Marion se leva et refit son lit, sommairement, pour se donner une contenance, mais surtout pour mettre provisoirement terme à la tempête qui couvait.Mathieu quitta la chambre en trainant les pieds, la tête basse, comme un sale garnement qui vient de se faire sermonner par sa maman.

Il se demandait comment lui faire comprendre ce qu’il ressentait, ce qu’elle représentait à ses yeux, les désirs coupables qu’elle lui inspirait ; il peut être satisfait, s’estimer heureux.

Elle sait, maintenant, le genre d’effet qu’elle lui fait…
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