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Massouana

Chapitre 3

SM / Fétichisme
Toutes mes condisciples avaient reçu, avant les vacances de Pâques un nouvel équipement de gym. Short et tee-shirt en coton à l’effigie du lycée. Comme j’étais la plus grande, Lisa constata qu’il n’y avait rien de disponible à ma taille. Je comptais bien me singulariser en apportant ma tenue personnelle pour participer à son cours. Seulement, à force de laisser Charles jouer avec moi, j’eus beau fouiller partout, j’avais salopé toutes mes tenues sexy et je n’avais plus rien à me mettre. Je ne m’inquiétais pas outre mesure car ma prof préférée m’avait affirmé qu’elle me ramènerait un body super sexy pour grimper à la corde. Le problème, c’est qu’elle l’avait oublié, le body. Comme elle était d’humeur particulièrement coquine, elle choisit la plus menue des internes et l’envoya chercher un maillot de bain dans sa chambre pour me le prêter le temps d’un cours. La grognasse ne voulut pas se fendre d’un maillot sous le prétexte futile que j’allais le tâcher. Finalement, elle revint avec un bikini usé à la corde, trois tailles trop petit pour moi et blanc de surcroît. Lisa m’accompagna dans ma cabine pour m’aider à me changer ou plutôt pour me voir une nouvelle fois toute nue. Elle remarqua immédiatement la ligne rouge, vestige d’un coup de canne reçu la veille, qui marquait encore ma poitrine. Elle la dessina avec ses doigts et puis me caressa les mamelons jusqu’à me faire couler le sexe au goutte à goutte. Mes seins débordaient de partout. Le bouquet, c’était le slip qui me faisait une ficelle entre les fesses et ne cachait mon sexe que si je le tendais au maximum avec les deux mains. Dès que je la lâchais, c’est bien simple, j’étais pratiquement à poil et surtout, l’élastane, s’insinuant dans ma fente, m’irritait à mort le clitoris. J’eus beau lui dire que cette culotte était juste impossible à porter, elle tenait tellement à me voir mal à l’aise, jouer la guenon sur sa corde que je n’eus pas la cruauté de la contrarier. Sous les quolibets de mes idiotes de condisciples, je me positionnai face à ma corde, dos à ma classe, pour que nos regards ne se croisent pas. Suivant les conseils vénéneux de ma prof, je grimpai à la force des bras en serrant très fort la corde à nœuds entre mes cuisses. Chaque mètre escaladé était un véritable supplice pour mes bras et un délice pour ma fente qui m’obligeait à stopper ma progression dès que je sentais monter l’onde bienfaisante dans mon ventre. Personne ne vit rentrer la directrice qui, en silence, observait ma performance du fond de la salle. La première jouissance me cloua sur place avant que j’atteigne le sommet de la salle. Une jouissance énorme et humide comme jamais auparavant. Un plaisir différent et plus troublant parce qu’il se renouvela tout au long de l’interminable descente. Le bonnet d’âne de la classe trouva subtil de faire remarquer à madame que j’avais fait pipi dans ma culotte. La directrice s’interposa quand Lisa m’intima l’ordre de recommencer l’exercice. Elle me prit sans ménagement par le bras, me traîna jusqu’à la douche en me promettant quantité de problèmes. Toujours aussi furax, elle convoqua la prof sur le champ dans son bureau pour la congédier en actant la gravité de cette récidive. Récidive? Pas avec moi en tout cas! Je n’oublierai jamais la détresse de Lisa. Elle eut beau répéter qu’elle n’avait plus le sou et que son mi-temps lui permettait à peine de survivre, la dirlo n’en avait rien à faire. J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps. J’étais trop nulle, juste capable d’engendrer le malheur autour de moi. Vous pouvez en rire, je vous affirme que j’étais raide dingue amoureuse de Lisa, ma malheureuse prof de gym. Je l’aimais parce qu’elle pouvait être dure et douce à la fois. Parce qu’elle aimait me persécuter. Parce qu’elle était très belle, toujours, même dans son training usé à la corde. J’ai eu à peine le temps de lui dire que j’étais très riche, qu’elle ne devait plus pleurer car je ne la laisserai jamais mourir de faim...mais je pense qu’elle ne m’a pas crue.
*
Nous habitions une propriété de rêve dans le sud, en pleine cambrousse. Un endroit magique pour mettre en application la théorie de Charles sur la faculté de jouir à répétition des jeunes filles. Il remplaça simplement le mot "jouissances fréquentes" par "jouissances incessantes ". Dès que nous rentrions de l’école, Charles filait à la piscine. Je me dépêchais d’aller le rejoindre en monokini pour recevoir mon câlin. Un véritable champion des préambules, mon beau-père. Quand il estimait que j’étais chaude comme la braise, iI s’octroyait le plaisir de retirer ma culotte en vérifiant si je l’avais bien trempée de mes sécrétions vaginales. Un véritable fétichiste aussi le beau-père. Comme maman passait le plus clair de son temps à des milliers de kilomètres de notre petit nid d’amour, rien ni personne n’aurait pu interférer dans les scénarios érotico surprises qu’il me réparait. Jour après jour, Charles devenait de plus en plus gourmand. Après une semaine déjà, il me faisait déjà jouir avec doigts dans la voiture en me ramenant du lycée. Mais le paroxysme de l’excitation, de notre excitation, nous le trouvions le soir, devant la télé en regardant sa collection de films mettant en scène des femmes faisant l’amour ou se faisant fouetter. Il parvenait à me faire décoller au quart de tour, plusieurs fois de suite, dans les positions les plus ignobles. Quand il jugeait qu’il m’avait complètement épuisée, il me culpabilisait en me qualifiant de mauvaise élève. Il sortait une boîte de vaseline de sa poche et m’obligeait à jouer avec mon bouton jusqu’à ce que je jouisse devant lui autant de fois qu’il m’avait fait jouir avant. Après quelques semaines de ce régime, il fut contraint d’avouer que j’avais parfaitement intégrer sa théorie du plaisir féminin inépuisable. La dame qui faisait chanter Charles ne se manifestait plus. Lisa encore moins. Même dans mes rêves, je ne la voyais plus qu’en noir et blanc. La nuit, je me projetais un film érotique en boucle dans mon cerveau en imaginant la mise en scène du lendemain. Systématiquement, je me retrouvais confrontée à une femme impitoyable, dans la même salle de torture, et systématiquement, je me levais le matin en ayant trempé mes draps.Maman rentra au bercail quelques jours avant la fin de l’année scolaire. Charles l’avait visiblement mis au fait de la problématique "Laure". La relation superficielle mère-fille qu’elle avait toujours entretenue avec moi se mua en un rapport de force mère indignée versus sale gamine perverse. C’était évident. Elle ne pensait plus qu’à se débarrasser du double fardeau que constituait Charles et la petite perverse dont il avait la tutelle exclusive. Un jour, j’ai surpris une dispute entre Charles et elle à mon sujet. Ils étaient d’une violence! J’appris ainsi que ma naissance était un pur accident. Maman avait renoncé à m’adopter, alors que j’avais trois mois, pour la simple et mauvaise raison que Charles était le seul à gérer la fortune que je devais hériter à ma majorité légale. Ma mère biologique était bien une fille mère suédoise décédée lors d’un voyage en Afrique. Voilà pourquoi j’étais blonde comme les blés avec des yeux verts! Dans la discussion, j’ai aussi appris que ma véritable mère était un mannequin international du nom d’Olga et que celle que je croyais être ma mère était son amante à une certaine époque. Charles connaissait très bien ma génitrice pour l’avoir soumise avec d’autres femmes de son milieu pendant plus d’un an. Selon ma mère, il se faisait même rétribuer par ceux et celles qui abusaient d’Olga. A un moment donné, il a commencé à hurler: " Tu es qui pour me juger? Tu veux que je te rappelle les circonstances dans lesquelles nous nous sommes connus. Question sadisme, tu n’étais pas la dernière. Je n’y peux rien si la fille d’Olga est aussi précoce et encore plus maso qu’elle. Ta Laure, c’est une bombe sexuelle et personne ne la changera. J’ai parfaitement cerné son orientation sexuelle et personne n’y peut rien. Que tu le veuilles ou non, dans pas longtemps, elle finira comme Olga. Les images de notre vidéo surveillance font un tabac. Selon ma sœur qui gère les comptes, nous aurions déjà une quinzaine d’abonnés payant que Maria a sélectionnés. Je me donne encore quelques jours pour m’amuser avec elle et la préparer à son voyage. Sache que si elle n’est pas à 100%, tu entends, à 100% consentante, je m’arrangerai pour la faire disparaître accidentellement! Les temps ne sont plus à la prise de risque".Voilà pourquoi le monstre insistait tant pour que je sois toujours plus affriolante dans mon comportement et mes tenues vestimentaires! J’étais devenu pour lui une marchandise qu’il filmait jour et nuit pour se faire du pognon. J’aurais du lui en vouloir à mort mais je me disais que finalement, j’étais également responsable de ses problèmes. Si je pouvais contribuer à les résoudre, j’aurais été bien ingrate de lui reprocher sa conduite. Enfin, soyons honnête, je me disais surtout qu’il était terriblement grisant de me savoir observée jusque dans mon intimité.Il invita ensuite ma mère à examiner le dossier qu’il avait monté pour parer à toutes les éventualités. Maître G. lui avait préparé un canevas reprenant toutes les formalités nécessaires pour que rien ne puisse lui être reproché par la suite. La directrice de mon établissement avait auditionné plusieurs de mes camarades de classe. Elle avait acté mes divers dérapages dans un document signé de sa main. Elle n’avait pas mâcher ses mots, me qualifiant d’hypersexuelle et d’exhibitionniste pathologique, avant de me virer du lycée. Elle n’hésita pas à conseiller à Charles de me placer dans une institution fermée style école de redressement. Charles brandissait ce document comme le Saint Graal en répétant maladivement qu’il leur serait très précieux un jour. Pour consolider le diagnostic, maman estima qu’il serait judicieux que je sois vue par une psychologue de ses amies avant de m’exiler.Ce fut fait dès le lendemain. Je me souviens très bien de cette femme. Elle avait plutôt l’air coincée, une quarantaine d’année et n’était pas très ouverte à mes délires. Je suis certaine qu’elle était lesbienne. Elle n’avait pas assez d’yeux pour me mater. L’entretien s’est plutôt mal passé. Elle s’arrangeait pour me mettre constamment mal à l’aise en me caressant les jambes en remontant sciemment ma jupette.— Et ta mère, est-elle au courant des agissements de ton beau-père?— Tu rigoles. Elle n’en a rien à faire. Elle revient une semaine et puis elle se tire pour trois mois rejoindre ses amantes. Oui, tu entends bien. Ma pseudo mère est lesbienne. Quand elle rentre à la maison, je n’espère plus qu’une seule chose, qu’elle décroche un nouveau contrat de longue durée et qu’elle se tire .— Bien sûr, bien sûr! Je la vis inscrire sur sa fiche en lettre majuscule : "Dangereuse mythomane et exhibitionniste pathologique". Encore!— Je suis abasourdie par ta maturité. Quel choc cela a du être pour toi de connaître tes origines!— Pas vraiment, non! Un choc, oui, de savoir que ma mère n’était pas ma véritable mère. Mais j’ai vite zappé. Je crois que finalement, j’ai pris ces révélations comme un soulagement de ne pas être sa fille et de ressentir les mêmes pulsions que ma mère biologique. Du jour au lendemain, je pouvais vivre librement mes désirs et me comporter comme je l’entendais. Je ne me sentais plus coupable des désirs bizarres qui m’assaillaient depuis deux ans. — Tu prétends que tu savais que Charles voulait faire de toi son esclave sexuelle et tu n’as rien fait pour échapper à ce destin dont tu connaissais l’aboutissement! A ta place, j’aurais pris mes jambes à mon cou. Je ne sais mais, au moins, j’aurais eu peur.— La peur, c’est un formidable stimulant, la souffrance, un super catalyseur de la jouissance.Un nouveau qualificatif rejoignit les autres sur son carnet: "masochiste profonde".— Sachant tout cela, explique-moi comment tu as réagi vis à vis de Charles!— Je l’ai séduit, tout simplement. C’était trop facile, tu sais. Il n’arrêtait pas de dire que j’étais bien foutue. Je lui montrais un bout de cuisse et sa main glissait sous ma robe, comme tu le fais en ce moment. Et c’était parti pour la ronde des orgasmes. Rarement de brutalité pourtant de sa part et ce n’était pas faute de la réclamer à corps et à cri. Je lisais dans ses yeux qu’il avait une envie folle de me torturer mais il se retenait à mort. Je me disais que chaque jour qui passait, ses désirs sadiques ne feraient que le ronger davantage et que le jour où il se lâcherait, ce serait Byzance pour moi. Le seul obstacle à mon accomplissement était toujours cette crainte que maman interfère dans notre relation. Il y a peu de temps, j’ai compris qu’elle ne donnait pas seulement son aval à sa folie sadique mais qu’elle lui donnait les armes pour me battre. De retour d’un lointain voyage, elle avait ramené une panoplie de fouets en cadeau pour Charles. Il a d’abord trouvé ce cadeau très drôle, comme une marque d’ironie. Les heures passant, il ne parlait plus que de l’usage qu’il pourrait bien faire de ses fouets au point qu’il en devenait carrément obsessionnel. Quand il m’a demandé de me mettre nue et écartelée sur le lit, entourée de dix ou douze fouets, j’ai ressenti un désir si intense que je l’ai supplié de me cravacher. Il s’est contenté de me prendre en photo. J’ai pleuré de frustration jusque tard dans la nuit. J’avais compris qu’il ne me battrait jamais personnellement. Au petit matin, j’ai confié à maman que je souffrais beaucoup de l’absence de présence féminine à mes côtés. Charles me parlait souvent de sa sœur et de sa compagne quand je lui décrivais mon attirance pour les femmes mûres. Il m’en avait tellement causé que je n’ignorais plus rien de leur homosexualité…et de leurs vices.— De mieux en mieux. Mais tu es entourée de vicelardes, ma pauvre choute.
— Elles n’étaient pas que lesbiennes. Leur habituel plan drague du weekend, consistait à emballer une jeune nana pour abuser d’elle. — Il t’en a dit des choses, Charles.— Je ne peux pas tout vous raconter mais je sais même que sa sœur a fait de la prison pour faits de mœurs. Bref! Je savais aussi que ce couple allait être prochainement exproprié et que notre maison était suffisamment grande pour les accueillir. Maman les connaissait très bien. Elle a tiqué quand je lui ai demandé de tenter une expérience de cohabitation durant les vacances. Je croyais que, sachant qu’elle serait absente, elle ne pourrait pas nous surveiller. Mais c’était tout le contraire. Je l’ai entendue dire que ce serait du gâchis de jeter gratuitement en pâture une si jolie fille à deux incapables. Je pense qu’elle envisageait aussi de me monnayer. Finalement, je crois bien qu’elles ne viendront pas. Alors, je continue à faire du charme aux caméras de vidéosurveillance, à élaborer des monologues qui seront peut-être un jour entendus par une vraie perverse qui me trouvera à son goût.— Tu es machiavélique, Laure. Tes fantasmes m’effrayent.— Vous ne connaissez qu’une infime partie de mes obsessions. Nous sommes trop différentes toutes les deux. Je sens que vous ne me comprenez pas et donc que vous ne pourrez pas m’aider.— Tu as sans doute raison. Je ne possède ni ton passé, ni ta structure génétique. Réponds simplement à cette dernière question! Si toutes les conditions étaient réunies pour que tu accèdes à la réalisation de ton fantasme idéal, quel serait-il?— Attendez! J’ai écrit cela sur un bout de papier. Voila! "Devenir la captive enchaînée d’une secte démoniaque avec tout ce que cela comporte de privations de liberté et de sévices. L’héroïne d’un culte païen qui serait suppliciée chaque jour simplement pour sa beauté et les désirs sadiques qu’elle engendre, sans limite ni indulgence. Loin, très loin de la civilisation, dans un endroit inaccessible où je purgerai une condamnation à subir à perpétuité les châtiments corporels les plus atroces, intégralement nue et contrainte, pour que chacun puisse se servir à sa guise de mon corps". Page 56 de la revue que Charles m’a donnée à lire, hier soir. Cela devrait compléter à merveille le dossier foireux que maman vous a demandé de rédiger sur moi.— Je te demandais un fantasme ponctuel et c’est le fantasme d’une vie que tu viens d’exprimer. Je ne te crois pas vraiment suicidaire. Peut-être exceptionnellement masochiste mais certainement très frustrée.— Pour la première fois, vous m’avez bien comprise.— J’ai ce qu’il me faut. Restons-en là! Je crois que je ne peux plus rien pour toi.Une heure plus tard, un austère gynécologue m’examina. Je n’oublierai jamais son regard réprobateur quand il sortit de son dossier la photo que Charles lui avait confié. Il établit, preuve à l’appui, que j’avais perdu ma virginité en m’introduisant la main dans mon vagin. Il me posa un implant hormonal, prétextant me débarrasser de mes règles pour trois ans, mais surtout pour lui éviter une éventuelle IVG dans un avenir proche. Et puis, il nous jeta carrément dehors.Charles avait maintenant tous ses apaisements. Rien ne l’empêchait plus de passer à la vitesse supérieure en faisant profiter d’autres personnes de ma générosité, il n’eut aucune peine à convaincre ma mère d’héberger sa sœur durant ses absences. Myriam a débarqué chez nous, avec sa compagne, le premier jour des vacances scolaires. Deux très belles femmes, en mal de maternité, qui m’ont immédiatement adoptée au grand bonheur de ma mère. Elles ne pourront qu’être bénéfiques à ton éducation qu’elle disait sans en croire un mot. La vidéo surveillance s’enrichit de nouvelles caméras. Une aubaine pour mon "exhibitionnisme pathologique". Les masques tombèrent rapidement et toutes deux se comportèrent en véritables prédatrices sexuelles. Loin de leur reprocher de me toucher trop souvent, Charles les conforta tout simplement dans son obsession de me procurer une éducation sexuelle intensive bien avant l’âge requis. Puisque je recherchais visiblement le contact, il ne voyait aucune raison de me frustrer. Et j’en profitais outrageusement en jouant à l’outrance la gamine naïve. Ce n’est pas un reliquat de scrupules qui m’empêchait réellement de m’éclater. La seule chose qui me bloquait encore un tant soit peu dans mon délire était la présence, épisodique pourtant, de maman. Cela ne dura pas. Dès le deuxième jour, elle lâcha les chevaux. J’étais dégoûtée de voir à quel point ma fausse mère participa activement à l’exploitation sexuelle effrénée que ces femmes exercèrent sur moi. Pour faire plaisir à Myriam, elle ne m’acheta plus que des jupes ridiculement courtes car Myriam aimait regarder mes longues jambes. Agnès préférait me voir ventre nu et soutien pigeonnant. Maman lui démontra vite les inconvénients du soutif pour l’harmonie de mon bronzage. De plus, pourquoi s’encombrer d’un bout de tissu qui entraverait la gymnastique intensives que ses comparses imposaient à mes tétons, toujours dans le but louable de développer harmonieusement ma poitrine. Le bouquet final arriva quand maman leur suggéra de m’interdire définitivement le port de la culotte à la maison car elle me prétendait incontinente et en avait marre de lessiver chaque jour mes strings. Promener cul nu serait, parait-il, un excellent moyen pour m’apprendre à me retenir. A dater de ce jour, je crois que je n’ai plus posé mes fesses à ailleurs que sur leurs genoux, bien souvent avec un de leurs doigts dans la chatte. Elles avaient l’art de me stimuler sexuellement pour m’envoyer dans les bras de Charles dès les prémices de l’orgasme. Son plus grand plaisir était de comptabiliser le nombre de jouissances successives qu’il parvenait à me procurer. Si je n’atteignais pas le nombre de cinq, il me renvoyait chez ses amies en leur demandant de me fesser et en les accusant de m’avoir mal préparée. Vers vingt deux heures, Charles montait se coucher et maman découchait. Jusque minuit, Agnès et Myriam s’affrontaient en duel pour désigner celle qui me ferait éjaculer le plus. Au fil des jours, paradoxalement, la volonté de les satisfaire se renforçait. J’en arrivais même à les encourager à rechercher avec moi les points sensibles qui me faisaient le plus jouir. Quand Agnès daignait enfin rejoindre sa chambre, j’étais à bout de force. Myriam, qui était du genre couche tard, feuilletait avec moi les revues sado maso que son frère collectionnait. Elle m’inculquait patiemment, avec une gentillesse inouïe, que les voies d’accès au plaisir étaient multiples. Elle ne se gênait pas pour me déclarer sans ambages que, seule la présence de maman, les empêchait de se servir de mon corps pour expérimenter des sévices à la mesure de ma beauté. La courte nuit qu’ils m’accordaient était peuplée de rêves torrides dans lesquels je subissais des tortures extravagantes. Le matin, je me réveillais, trempée comme une soupe, fin prête à mettre à leur disposition toute ma vitalité. Après deux semaines de cohabitation, je grimpai littéralement aux rideaux dès qu’une main effleurait ma cuisse.Heureusement, maman eut la bonne idée quitter définitivement l’Europe pour Australie. L’ultime altercation qui l’opposa à Charles scella la fin de leur pacte. Elle venait à peine de quitter le domicile, à huit heures du matin, que l’appareil photo reprit du service. Au sortir de la salle de bain, Charles me convoqua pour une mise au point. Il voulait me préciser ce qu’il attendait de moi tant que nous étions seuls. Il voulait que je me fasse plus gracieuse et aguichante que jamais tout en restant décente. Surtout, il fallait que je me comporte comme une fille de seize ans qui n’en peut rien si elle a grandi trop vite mais qui conserverait le langage et la fraîcheur d’une fille bien élevée de son âge. Pas question pour moi d’oser la moindre provocation. Nous allions recevoir des invitées prestigieuses qui souhaitaient me rencontrer avant de prendre une décision cruciale pour mon avenir.— Et c’est kiki vient?— Très bien, cette façon enfantine de dialoguer! Mieux vaut paraître quelques années de moins que de jouer la vamp. Ma petite Laure, le conseil de discipline de ton école t’a déclarée indésirable dans son établissement pour la raison que tu connais. — Je sais. C’est moche.— Il est important que tu comprennes bien la finalité de l’entrevue que tu vas accorder aux dames qui passeront la journée avec toi. Pour simplifier les choses, disons que ta journée ressemblera à un casting en vue de te faire accepter dans une école privée, très sélect, qui ne reçoit que des filles, à problème mais très bien élevées, venues du monde entier. D’ailleurs, nous avons décidé de confier à une directrice de casting, mon amie Anne, le soin d’évaluer ton comportement. Elle sera accompagnée d’un ex-top modèle, de Maître G et de la directrice de l’établissement qu’elle te proposeras d’intégrer dès demain. Deux autres enseignantes nous rejoindront un peu plus tard. Je ne t’en dirai pas plus car elles ont souhaité te faire une surprise. Dans mon esprit, c’était limpide. Je ne voyais déjà intégrer une école pour apprentie top modèle.— Finies les vacances, alors? C’est tout ce que tu peux me dire au sujet de cette école?— Non, bien sûr! Je fais partie des initiateurs de ce projet. Elle est située à proximité immédiate de la mer dans une région où le soleil brille toujours. La température y est remarquablement stable, autour des trente degrés. — Chouette! Je pourrai faire des châteaux de sable avec de nouveaux copains.— Hum! De nouvelles copines, plutôt. Le nombre d’élèves sera très limité pour que vous bénéficiez du meilleur suivi possible. — Il n’y aura rien que des filles dans cette école?— Oui et tu seras la première à la découvrir et à la tester. Idem pour tout le personnel qui ne sera que féminin pour éviter toutes dérives. Chacune a été ou sera recrutée parmi l’élite dans son domaine. Celles que j’ai pu contactées te trouvent magnifique. Je peux te dire qu’elles sont très impatientes de te rencontrer. Tu seras sans aucun doute la plus jeune du cheptel des amazones mais aussi la plus belle.— C’est quoi un cheptel?— Un nom compliqué pour dire que tu feras partie d’une école…— Ah oui! Comme si j’étais déjà membre d’un agence de mannequins.— C’est un peu cela, oui! Les photos de toi que je leur ai transmises te mettent d’ailleurs particulièrement en valeur.— Je sens que je vais m’éclater.— Attention! Le mot d’ordre de l’école, ce sera: "Rigueur, discipline de fer et obéissance sans faille", sinon, punition et châtiments corporels.— C’est bien ce que je disais, je vais m’éclater là-bas.— J’ai demandé à Myriam de t’habiller en conséquence, de te faire de jolies couettes et tout ce qu’il faut pour tu les séduises. La suite dépendra de toi. File maintenant, elles ne vont plus tarder à arriver!

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