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Mélanie, étudiante à Bordeaux

Chapitre 20

Trash
Ce n’est qu’une fois assise dans le train que Sandrine se détendit un peu, suffisamment pour se remémorer avec sérénité ses aventures bordelaises.
Elle avait vécu des instants incroyables, qui resteraient à jamais gravés dans sa mémoire. Mais maintenant il fallait tirer un trait sur ce qui s’était passé, sur ses rêves, et revenir à la réalité. Et sa réalité, c’était ça : demain, elle retournait au travail, pas très bien payé, pas très drôle non plus, mais qui lui permettait de vivre. Elle retrouverait son patron, ce salaud qui abusait d’elle régulièrement, menaçant de la virer si elle regimbait.
La petite blonde secoua la tête, terrassée par l’idée de ce retour brutal qui l’attendait. Mais elle n’avait pas trop le choix en fait, elle avait besoin d’un travail et s’il lui fallait passer sous les fourches caudines pour le garder, elle le ferait encore.
L’enveloppe kraft qui dépassait de la poche où elle l’avait rangée, rectangle brun sur fond rouge, attira son regard. Elle la sortit et la posa sur ses genoux, hésitant à l’ouvrir. Puis elle fendit le papier du bout d’un ongle et eut tôt fait d’en extraire plusieurs feuilles de papier format A4. Une feuille manuscrite attira son attention ; un mot griffonné à la hâte signé Arnaud.
« Sandrine, je n’ai pas voulu que nous discutions devant ta fille. J’ai préféré t’écrire un mot et te laisser le questionnaire à remplir. Je souhaite que tu reviennes, mais seulement à mes conditions. Si tu les acceptes, et tu verras que je suis très exigeant, tu auras ta place ici. Comme compagne et soumise. Mais je ne peux exiger moins de toi que de ta fille. »
« Lis attentivement et coche ce que tu acceptes. Nous pourrons échanger sur le Net, voici mon adresse mail : xxxxxxxx@xxxxxx.fr. Tu me feras parvenir le questionnaire rempli sous quinze jours. »
Suivait simplement sa signature. Sandrine sourit : tout n’était donc pas terminé entre eux. Peut-être. Elle examina le questionnaire, des feuillets imprimés intitulés « Questionnaire à remettre à Arnaud Lenoir », commençant par cette phrase :
« Ce questionnaire est exhaustif, donc ce qui n’est pas évoqué ici n’est ni permis ni possible. Ce qui est exigé est listé en feuille une. Ce questionnaire engage le Maître comme l’esclave. Le Maître qui s’engage à ne pas outrepasser les limites définies ici, l’esclave qui s’engage à accepter par la suite tout ce qu’il accepte ici. »« La valeur de ce document est purement contractuelle, il doit être annexé au contrat d’esclavage, si celui-ci est signé. »« Si ce document n’a pas de valeur juridique devant les Tribunaux, il en a une morale et humaine. Il définit les relations à venir entre deux personnes : celle qui le remplit et celle qui le reçoit. »
Exigences de : Arnaud Lenoir« Obéissance totale, instantanée. Disponibilité permanente et totale. Acceptation de toute punition, correction, brimade, justifiée ou non. Entretien physique irréprochable. »
C’était tout. Très concis, mais en même temps énorme. Sandrine avait bien compris que Lenoir était un dominant et qu’il lui faudrait accepter beaucoup. Elle passa inconsciemment la langue sur sa lèvre inférieure, puis mordilla celle-ci. Elle hocha la tête pour elle-même, sachant déjà qu’elle était prête à accepter tout cela.
La lecture des pages suivantes la fit frémir, mais la rassura aussi, étrangement. Elle décida de tout cocher, par hypothèse. Mais d’abord il lui fallait en discuter avec Lenoir. Si elle n’avait aucun problème pour l’épilation intégrale définitive ou les piercings même intimes, elle rechignait devant certaines pratiques (zoophilie, marquage, location voire vente à d’autres Maîtres).
Arrivée à Périgueux elle regagna son petit appartement à pied. Devant un thé et quelques biscuits qui allaient constituer son repas, elle porta un regard critique sur son logement. Les murs défraîchis, les vieux rideaux, la moquette fine et usée, les meubles sans valeur ; rien qui mérite d’être conservé, assurément ! Le lendemain, elle donnerait son préavis à Périgueux Habitat.
En soirée, la petite blonde s’assit devant son micro-ordinateur et envoya un message à Lenoir :
« Bonsoir. Je suis bien arrivée. Je voudrais des précisions. Vous parlez de punitions. Vous envisagez de me battre régulièrement ? »
Le réponse n’arriva qu’une petite heure après.
« Oui, du moins au début. Au moins deux fois par jour. Ou plus, selon mes envies et tes manquements.« D’accord. Et les piercings ? De quel genre ? Le marquage ?« Piercings : tunnels, comme ta fille. Je ne peux pas te faire moins qu’à elle. Et d’autres, langue, nez, aréoles, clitoris. Pour le marquage, on verra.« D’accord. La zoophilie, c’est berk, non ?« Je ne te forcerai pas. N’oublie pas le mot de sécurité, et les mots d’alerte.« C’est quoi, les mots d’alerte ?« Vert, orange, rouge. Comme les feux de signalisation, tu avertis si tu as peur. De quelqu’un, de quelque chose.« Et location ? Vente ?« Je compte te prêter à des amis, voire te louer pour des durées déterminées. Te vendre est hors de question. Raie la formule.« Merci. Je vais réfléchir. Bonne nuit, Monsieur.« Bonne nuit, Sandrine. Petite pute. »
Elle frissonna en lisant ces derniers mots, des mots insultants qui l’auraient horrifiée et blessée dans un autre contexte, s’ils avaient été écrits ou prononcés par une autre personne. Étrangement, ils lui firent plaisir à la fin de cet échange de mails. Elle était encore sa petite pute, c’était rassurant.
Le lendemain, elle donna sa démission à son patron, refusant qu’il la touche mais acceptant de travailler encore, le temps qu’il la remplace. Elle en avertit Arnaud Lenoir le soir même.
« Bien, tu devais réfléchir un mois avant de te décider. Je te punirai durement pour ta désobéissance. « Oui Monsieur. Mais je ne pourrai venir avant quinze jours, au moins.« J’attends le formulaire signé sous huit jours, dans ce cas. « D’accord. Je le posterai demain. Mais j’ai des questions, encore.« Vas-y.« Vous ne parlez pas de me faire augmenter la poitrine.« Tu en as envie ?« Pas spécialement, mais vous avez fait opérer ma fille qui avait déjà plus de poitrine que moi.« Oui, Thomas adore les gros seins. Moi, j’aime comme tu es.« Je suis petite, mince, je n’ai rien d’un mannequin.« Je t’aime comme tu es.
Les yeux de Sandrine s’embuèrent en voyant ces mots. Ce n’était pas réellement une déclaration d’amour, mais ce n’en était pas loin. Elle posta son formulaire dûment complété et attendit la suite des événements. Une semaine plus tard, Lenoir lui envoya un fichier joint, accompagné de ces simples mots « bien reçu ». C’était le contrat d’esclavage.
Un contrat par lequel Sandrine se remettait corps et âme à Arnaud Lenoir. Elle lut attentivement le court document, imaginant les conséquences. Elle devait liquider ses avoirs et tout donner à son Maître : elle ne possèderait alors plus rien, pas même son propre corps. Elle serait entièrement à sa charge, à son service, au plus bas de l’échelle sociale.
Sandrine retint un énorme soupir. Elle savait ce qu’elle allait faire : elle allait signer ce satané contrat et l’envoyer à celui qui allait devenir son Maître.
Le 28 février, Sandrine gara sa petite Renault dans l’allée de la maison de Lenoir. Il l’attendait devant la porte, comme elle le constata en sortant de la voiture ; d’une démarche incertaine elle s’approcha de lui. Il pleuvait à verse mais elle resta tête nue, se balançant d’un pied sur l’autre.
— Bonjour, me voici, Monsieur. J’ai dans la voiture tout ce que je possède.— Déshabille-toi, petite pute. Donne tes vêtements au fur et à mesure.
Il brandissait un grand sac-poubelle bleu ; Sandrine ne mit pas longtemps à comprendre : il voulait tout jeter, faire table rase de son passé. Soit. Malgré la pluie, malgré le froid, elle sourit tout le temps qu’elle se dévêtit. Entièrement nue, elle croisa stoïquement les mains dans le dos et attendit le bon-vouloir de son Maître ; sa peau battue par la pluie se couvrit de chair de poule, ses tétons durcis pointant vars le haut. Puis Lenoir s’écarta.
— Entre, je ne veux pas que tu attrapes la mort par ma faute. File dans la salle de bain et prends une douche bien chaude, ça te fera du bien. Puis rejoins-moi dans le salon.— Bien Monsieur. Merci. Ma fille...— Elle fait un stage et ne rentre pas avant 19 heures. Et elle travaille beaucoup, cette petite.
Sandrine opina et passa en trombe, recevant au passage une bonne claque sur ses petites fesses. Elle glapit mais ne ralentit pas pour autant. Elle resta longtemps sous le jet d’eau presque brûlante, et pourtant elle frissonnait toujours en entrant dans le séjour où Lenoir l’attendait, assis confortablement dans son fauteuil habituel. Elle était nue, bien sûr, et il put admirer son corps gracile complètement offert. En effet, d’elle même Sandrine s’était positionnée comme il lui avait appris : face à lui, jambes largement écartées, mains sur la nuque, tête bien droite.
— Alors, tu vas bien, ma petite pute ?— Oui, Monsieur. Très bien. Et vous ? se hasarda-t-elle à demander.— Très bien. Je suis heureux que tu sois là. J’espère que tu ne me décevras pas, c’est tout.— Non, Monsieur. Je ferai tout pour...— Viens, je rêve de tanner ton cuir depuis trop longtemps. Tu es prête ?— Oui, oui Monsieur.
Ils étaient aussi fébriles l’un que l’autre en descendant à la cave. Il lui fixa des bracelets de cuir aux poignets et aux chevilles et l’immobilisa au milieu de la pièce, écartelée par les bras et les jambes, les pieds décollés du sol. Sandrine ne pouvait plus bouger ou presque ; oppressée, elle respirait par la bouche, haletante, sa cage thoracique dessinant ses côtes au-dessus de son ventre creusé.
Lenoir s’approcha et caressa les petits seins dressés, descendit et enveloppa le pubis doré, glissa deux doigts joints entre les plis intimes. Il grogna quand ils glissèrent aisément dans la moiteur du vagin, attestant de l’émoi de sa nouvelle soumise.
— Tu es prête ? Je vais marquer ton corps, tout ton corps.— Oui, Monsieur.— Tu te rappelles ? Vert, orange, rouge. Et ton mot de sécurité, ananas. Mais celui-là, c’est pour dire que c’est fini. Je te libère et tu t’en vas, définitivement.— Ah ! D’accord...— Tu as oublié Monsieur...— Merde ! Pardon, Monsieur.
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