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Mélissa monte au ciel ou Les aventures spatiales d’une astronaute courageuse.

Chapitre 2

Hétéro
II - Premier orgasme pour la science
Quand il descendit de la navette, il fut accueilli par tout le gratin de la WOSPAPRO et bien sûr par sa chère et tendre Mélissa qu’il retrouva avec la plus grande joie. Comme il était encore tenu au secret, il ne lui parla pas du contenu de sa mission mais des sensations extraordinaires d’apesanteur, de la brillance et du nombre surprenant d’étoiles visibles, de la lumière aveuglante du soleil et du goût tout a fait discutable du « filet de veau rôti au poivre de Cayenne accompagné de sa jardinière de légumes » en tube. Une fois seuls dans leur suite, il se jeta littéralement sur elle et il firent l’amour par terre dans l’entrée. Il la prit avec fougue, dans la position très classique du missionnaire. Ils étaient très excité tous les deux et atteignirent très vite la jouissance. Quand elle le sentit venir Mélissa lui demanda de « sortir ». Il le fit immédiatement, non sans se poser de question, et balança son sperme sur le ventre de sa femme.
— Pourquoi t’as voulu que j’éjacule dehors ?— J’ai une mission à mener dans un mois et demi et mon contraceptif était incompatible avec le milieu spatial. Les médecins m’ont demandé de l’interrompre alors comme une grossesse ne serait pas non plus la bien venue, il va falloir qu’on se procure des capotes...— Tu pars en mission ? Super ! T’as dû être contente de l’apprendre ; tu le sais depuis quand ?— Oui, je suis contente et comme ça moi aussi, je saurai ce que c’est que d’évoluer en apesanteur. Je l’ai su avant hier ; peu de temps après ton arrivée à la station je suppose.— Et c’est une longue mission ?— Minimum un mois et demi mais elle pourrait se prolonger ou évoluer sur une seconde mission enchaînée. En fait, ça pourrait être un record du genre un an ou quelque chose comme ça.— … Avec qui ? (Tanguy pensait maintenant amèrement à sa propre mission et à ce que pouvait impliquer le module)— Tu sais bien que je ne peux rien te dire et pour l’instant, rien n’est encore définitivement arrêté à ce sujet. Pourtant, je suis chargée de te remettre ceci. (Elle fouilla dans son sac resté au sol avec ses habits et en sortit une convocation du directoire pour le lendemain matin) Tiens ! C’est pour toi... Je crois qu’on peut faire parti du même équipage.— Tous les deux ?! (les nuages gris s’évacuèrent du ciel de Tanguy, il se sentit revivre) Ouai ! Ça se fête !
Tout s’annonçait bien pour Tanguy, à peine redescendu il allait repartir ! Le lendemain, il reçut sa mission : « responsable de l’équipe relève-maintenance et psychologue de bord ». Cela signifiait que la mission de Mélissa lui restait secrète tant qu’elle n’aurait pas la nécessité de lui révéler. Il n’avait pas de préparation particulière si ce n’est lire et relire tous les manuels techniques d’électronique et de sécurité de la station. Il devait également se familiariser avec tous les protocoles de maintenance externe exigeant le port du scaphandre autonome de sortie ou SAS. Il était sur un petit nuage mais le sort en décida autrement et, quinze jours plus tard, il ressentit des vertiges à l’entraînement et manifesta divers symptômes de grippe, rhinite et sinusite accompagné d’une chute de tension importante. Il fut hospitalisé immédiatement et relevé de sa mission. Après avoir subit une multitude de tests, il fut placé dans le secteur des quarantaines spatiales. Il ne pouvait recevoir de visite que derrière une vitre et ne devait pas quitter le service pour une durée qui ne lui avait pas été communiquée. Pour la WOSPAPRO, il était hors de question de prendre un quelconque risque de contamination des autres membres de l’équipe. Dans l’après-midi, il reçut la visite de Mélissa qui lui parla par l’intermédiaire d’un interphone.
— Tanguy ?!— Mélissa ! Ça ba ?— C’est a toi qu’il faut poser la question, les médecin m’ont dit qu’on t’avait ramassé par terre lors d’un entraînement. Ils m’ont fait une série de tests mais apparemment, tout va bien et tu ne m’as pas contaminé. Tout est OK pour moi et ma mission est maintenue. Heureusement ! Mais toi, tu sais ce que t’as ?— Ben boi, c’est bas la grande forbe... J’ai les sidus gui ressemblent aux chuddes du Diagara et j’arribe bas a be leber. Je suis HS. En blus, ils ne beuvent bas be dire ce que c’est braibent. Je suis condent gue da bission soit baintedue. J’esbère gue c’est bas condagieux.— Apparemment non mais il vont quand même te garder ici jusqu’à complète guérison et au delà jusqu’à mon décollage pour des raisons de sécurité évidentes. Ils m’ont également attribué un studio jusqu’à la date de mon départ et on condamné momentanément « notre suite ». Toutes nos affaires ont été incinérées et remplacées.— Dong on ba bas se reboire abant don debart ?Je crains que ce ne soit pas possible effectivement. A part par écran interposé car je ne pense pas revenir traîner trop à l’hôpital, c’est le meilleur moyen de choper un sale truc.— C’est guand bêbe gon cedde affaire...— Tu n’imagines même pas à quel point. Bon je suis presque en retard pour mon entraînement alors je file. On se rappelle plus tard. Bisous.
— Bisous bon abour
Mélissa poursuivit son entraînement et un mois plus tard prenait place dans le vaisseau de transfert en compagnie de trois astronautes masculins. Le vol vers la station orbitale était une routine pour tous les ingénieurs et techniciens du centre de Cabo Kennedy. Trois heures à peine après le décollage, les astronautes pénétraient dans le module central. La nouvelle équipe de maintenance prenait instantanément le relais des équipements. Les astronautes de la « vieille » équipe déchargeaient les nouveaux approvisionnements et embarquaient les déchets. L’ensemble des opérations prit quelques heures puis ils quittaient les lieux avec le vaisseau. À l’intérieur de la station, chaque astronaute avait son poste de travail et assurait une partie des tâches de surveillance ou de recherche. Mélissa devait entre autre s’occuper du module d’expérimentations botaniques pour lequel on lui avait demandé de suggérer d’éventuelles améliorations mais cela n’était pas l’objet véritable de sa mission. Comme l’équipe relevée venait de s’en aller, le moment était venue pour elle d’en révéler le contenu à ses compagnons. Elle regrettait que Tanguy ne soit pas là ; elle devait lui parler d’abord. Elle en avait reçu l’autorisation et elle devait le faire. Elle s’isola dans le module botanique et activa un Visiocall vers la Terre.
— Monsieur le Président ?— Ah ! Ma petite Mélissa ! Tout se passe bien ? Vous voulez sans doute parler à votre mari j’imagine.— Oui, il est avec vous ?— Bien sûr, comme nous vous l’avions promis. Vous allez être en mesure de tout lui dire et je vous promets que nous veillerons sur lui et sur sa santé. Il restera avec nous, dans les locaux du centre pendant toute la durée de votre mission.— Merci Monsieur le Président. Mon chéri ? Ça va ?— Très bien, je suis sorti aujourd’hui, j’ai vu ton décollage depuis le poste de contrôle. Le Président m’a dit que tu m’appellerais sans doute après la relève. Il ne s’était pas trompé. Et toi, c’est comment c’est premiers instants dans l’espace ? Grandiose non ?— Super ! T’es assis ?— Euh ? Oui, Pourquoi ?— Par ce que je crois que ce que je vais te dire ne va pas te plaire et que tu vas regretter ton espèce de sale grippe.— Ça, je la regrette déjà depuis un mois...— Bon, écoute moi et ne m’interromps pas d’accord ?— Ok, je t’écoute.— Ma mission, celle à laquelle tu devais participer, est d’expérimenter la capacité de l’être humain à se reproduire par les voies naturelles dans l’espace. Au départ, tu devais être mon partenaire et nous devions être accompagné de deux astronautes purement homosexuels mais ta maladie a tout foutu par terre. L’équipe masculine a donc été entièrement relevée par une équipe de secours que j’ai souhaité composée uniquement d’individus hétérosexuels. Comme il ne s’agissait plus pour moi de copuler avec toi mais avec un autre, j’ai préféré que ce soit trois autres. Ça augmente les chances de réussite. Tu sais qu’une mission ne se refuse pas et que, comme pour toi, c’est l’aboutissement d’un rêve de toute une vie. Je pense que tu le comprends et que tu pourras me pardonner ce que je vais faire. Quand nous nous retrouverons, si tout se passe bien, je serais enceinte. Je voudrais que tu t’y prépares et je voudrais aussi que tu saches que je t’aime. Ne m’en veux pas, ne me juge pas s’il te plaît et pardonne moi.— Je... Tu ?...— Attends, je voudrais que tu saches que ma mission m’a été attribuée la veille de ton départ et la réussite de ta mission d’installation du module des plaisirs était une condition indispensable à la mienne. Aussi, j’ai eu accès à tout le dossier de ta mission et j’ai pu la suivre dans ses moindres détails. Ce que tu ignores c’est qu’aucun module de la station, aucun espace ne doit être caché à la vue des contrôleurs aussi, comme le tien n’était pas équipé de caméras multidirectionnelles, le directoire les a fait rajouter. J’ai assisté en direct à l’essai que vous avez fait tous les sept et admiré ta prestation... Je ne savais pas que tu avais de tels talents, mais je ne t’en veux pas et je te pardonne car je sais qu’il s’agissait de ta mission et qu’en plus vous aviez consommé des aphrodisiaques puissants contenus dans le dessert du « Kit festif ».— Tu m’as vu en train de...? Oh mon dieu, pardon ma chérie, pardon ! Je...— Oui je t’ai vu. C’est pas grave mon chéri, je ne t’en veux pas et tu es pardonné. Je t’aime de tout mon cœur et je voudrais que tu ne cesses pas de m’aimer et que toi aussi tu me pardonnes. Sincèrement je regrette que tu ne sois pas avec moi.— Parce que tu crois que je ne le regrette pas ? Fais ce que tu dois faire mais là, je crois que j’ai besoin de m’isoler un petit peu. Je ne me sens pas très bien; Excuse-moi
Tanguy coupa la communication et se réfugia dans le studio qu’on lui avait attribué au centre de contrôle. Il s’écroula sur le lit et se mit à pleurer. Il avait besoin de réfléchir mais il n’y parvenait pas. Il était terrassé, fou de rage. Il en voulait à la WOSPAPRO toute entière. Comment ces salopards pouvaient-ils faire des choses pareilles ? Comment avaient-ils pu donner une telle mission à une femme mariée ? Y en avait plein de célibataires, pourquoi elle ? La porte du studio s’ouvrit et une secrétaire entra.
— Monsieur Chott ? Excusez moi de vous déranger, le Président m’a demandé de vous remettre ceci.— Allez vous en, je me fous de ce que le Président de mes fesses veut me remettre ! Cassez-vous !— Je... je comprends, Monsieur, il n’empêche que cela, d’après lui, pourrait vous apportez des réponses aux questions que vous vous posez sans doute. Je le dépose sur votre table et vous le lirez quand vous le voudrez. Mais faite le, c’est important.— C’est ça posez ça là et foutez-moi la paix ! Je veux rester seul vous comprenez ?— Au revoir et lisez ce dossier.— C’est ça, oui, au revoir.
Pendant ce temps, à 30.000 km au dessus de sa tête, Mélissa respirait un bon coup. Elle n’en menait pas large non plus et elle avait le cœur gros mais elle se devait à sa mission. Il fallait qu’elle aille voir les gars et qu’elle leur explique pourquoi elle était là et ce qu’elle attendait d’eux. Elle convoqua les trois autres astronautes dans le module central et quitta son poste pour les rejoindre. Il y avait d’abord Lurel Bombara, chef de l’équipe maintenance. Il était lieutenant comme elle. C’était un grand black très costaud qui faisait toujours preuve d’un grand optimisme. Il blaguait tout le temps et son sourire blanc, qui illuminait son visage noir d’ébène, ne semblait jamais pouvoir s’effacer. Venait ensuite le caporal-chef Youri Nikkensky que Mélissa appelait l’antilurel à cause de son air un peu revêche et taciturne. Elle savait qu’au fond de lui, il cachait un cœur tendre et plein de sensibilité. C’était malgré tout un bon compagnon. Venait enfin le caporal Pedro Delgado, un mexicain aux cheveux sombres et bouclés et au visage rond orné d’une petite moustache. Pedro avait le cœur léger et toujours plein de chansons dans la tête qu’il fredonnait sans cesse. C’était, par ailleurs, un scientifique de haut niveau ; un astrophysicien qui disait de lui, en s’amusant, qu’il n’était pas si rigoureux puisqu’il avait toujours la tête dans les étoiles.
— Messieurs, je vous prie de m’écouter avec attention. Ma mission ici n’est pas, comme on vous l’a laissé entendre jusqu’à présent, de m’occuper uniquement du module d’expérimentations botaniques. Le but réel de ma mission et d’expérimenter sur moi-même la fécondation naturelle dans l’espace. C’est donc dans ce module (elle pointait du doigt l’accès au module des plaisirs) qu’elle se déroulera et pour que ça fonctionne, je vais avoir besoin de votre entière collaboration. Vous n’êtes pas sans savoir que l’équipe d’origine devait embarquer Tanguy, mon mari, ainsi que deux autres personnes, homosexuelles, qui se seraient très bien entendues entre elles. Malheureusement, Tanguy est tombé malade et, comme la mission ne pouvait être reportée, vous avez été invités y à prendre part en lieu et place de l’équipage initial. Il faut que vous sachiez que j’ai participé activement à votre choix. Il n’était pas question que le directoire m’impose un partenaire. Si vous êtes trois c’est que, pour moi, Tanguy est unique et je ne voulais pas me dire que je le remplaçais par un autre. Je ne voulais pas un « mari de substitution ». En vous choisissant tous les trois, je me suis simplement choisi trois amants qui ne pourront prétendre à rien de plus les uns que les autres et sûrement pas à remplacer Tanguy. Est-ce que vous comprenez ?— (Lurel) Tu veux dire qu’on est là tous les trois pour... (il fit un geste plus que suggestif avec ses mains)... avec toi ?— Tu as tout compris.— Tous les trois ?— Oui, tous les trois. Vous êtes là, tous les trois pour me niquer et bien éjaculer dans ma chatte jusqu’à ce que je sois enceinte.— (Pedro) Et tu vois ça comment ? On va tirer à la courte paille pour savoir qui ira avec toi s’isoler dans le module ?— (Youri) Mais non Pedro, on va aller tous les trois avec elle dans le module !— Non ! Je n’ai rien décidé encore de comment on s’organisera. Je ne sais d’ailleurs pas si il faut instaurer des règles ou non. De toute façon, les travaux de maintenance, la veille quotidienne et vos expérimentations propres ne doivent pas être oubliées pour autant. Tout cela reste prioritaire. Je ne sais pas si nous irons tous les quatre ensemble dans le module. En tout cas, pas la première fois. Nous allons laisser les choses se faire un peu d’elles mêmes. Donc, dans un premier temps, nous allons tous retourner à nos occupations respectives et, comme je ne suis malgré tout pas très heureuse de la situation et que Tanguy, lui même, est dans un état de souffrance terrible, j’aimerais que chacun de vous lui écrive une lettre pour l’aider à surmonter l’épreuve. J’aimerais que vous fassiez preuve d’amitié et de compassion, que vous essayez de vous mettre à sa place. L’auteur du texte qui nous touchera le plus Tanguy et moi, sera le premier à inaugurer avec moi le module des plaisirs. Voilà qui correspond un peu à ta « courte paille » Pedro. Vous êtes d’accord ?— (Lurel) On a le choix ?— Non— Alors ça me va. C’est vrai que Tanguy doit être mal si il sait ce que tu viens faire ici...
Chacun retourna à son poste et les trois gars se mirent au travail. Lurel réfléchissait : « Bien sûr c’est trop cool de se retrouver à 30.000 km de la Terre en compagnie de la belle Mélissa avec obligation de niquer avec elle... Mais bon, pour eux, c’est pas pareil. Je n’aimerais pas être à leur place... En plus, si la mission lui a été confiée, elle ne pouvait rien faire. Elle était obligée de la prendre. C’est vraiment dégueulasse pour eux ! » Il regarda son clavier et se mit à écrire. Sa lettre s’adressait à Tanguy bien sûr, mais aussi à Mélissa. Il fit preuve d’une grande sensibilité et d’une grande compassion et abordait avec beaucoup de finesse ce que l’un et l’autre pouvaient ressentir. Il trouva malgré tout le moyen de faire de l’humour, avec beaucoup d’intelligence. En lisant sa lettre, Mélissa se mit à rire et pleurer en même temps et acheva sa lecture par un « quel con » plein de tendresse et de sympathie. Un quart d’heure plus tard, elle reçu la lettre de Pedro. Il demandait pardon à Tanguy, pour lui et pour tout l’équipage, il comprenait et imaginait sa colère, il utilisait ensuite des termes imagés pour essayer de lui remonter le moral. C’était un texte destiné uniquement à Tanguy, il était chargé d’émotion et de mélancolie comme un fado du cap vert et son texte était vraiment très poétique. Mélissa le lit et le relit plusieurs fois, se rendant peu à peu compte que la musicalité des phrases agissait comme une médecine et apaisait la détresse. Pedro avait associé à son texte des fichiers de sa musicothèque personnelle. Une petite sélection que Tanguy pourrait écouter pour soulager son âme. Mélissa était très touchée par ce texte et se dit que Tanguy l’apprécierait sans doute. Une heure plus tard vint la lettre de Youri. De toute évidence, elle lui avait demandé beaucoup d’efforts. On sentait qu’il avait choisi chaque mot avec beaucoup d’attention. Que la tournure des phrases n’était pas due au hasard et qu’il avait clairement soigné et structuré sa rédaction pour renforcer le poids de chaque mot. C’était une lettre de soutien et d’encouragement adressée au couple et dans laquelle il les exhortait à rester uni au delà de cette épreuve. Il critiquait à mots couverts le fonctionnement rigide de la WOSPAPRO qui avait permis de créer une telle situation et disait qu’il n’aiderait pas de bon cœur Mélissa à accomplir sa mission. Mélissa se dit que cette lettre le reflétait bien là : de vrais bons sentiments enveloppé d’une carapace rigide et dure. Elle envoya un message à Tanguy pour lui expliquer ce qu’elle avait décidé et y joint les trois lettres.
Pendant ce temps Tanguy avait ouvert le dossier que le Président lui avait transmis. Il y découvrit deux dossiers médicaux : le sien et celui de Mélissa. Il y avait aussi une lettre du Président à son attention et un document indiquant les contraintes qui avaient imposées pour le choix de la candidate « mère de l’espace ». Il s’aperçut le lisant que le choix de la femme « mère de l’espace » ne s’était fait ni au hasard ni par pure volonté de lui nuire à lui, à elle et à leur couple. Ils avaient imposé un certain nombre d’aptitudes physiques et physiologiques que seule Mélissa remplissait complètement. Sur les vingt femmes de l’escadron, il n’y en avait qu’une seule qui semblait être une bonne candidate pour cette première expérience et s’était Mélissa. Tanguy n’en revenait pas. Il lut également les rapports psychiques des vingt femmes dont tous étaient anonymes sauf celui de sa femme et là encore, il apparaissait que Mélissa était aussi la plus appropriée pour cette mission. Le dossier médical complet de Mélissa lui confirma cela. Il ouvrit alors son dossier et découvrit quelque chose. Quelques jours avant de tomber malade, on lui avait fait refaire une série de tests et on avait, entre autre, prélevé un échantillon spermatique. Il en découvrait les résultats dans une conclusion adressée au directoire qui disait ceci :« le candidat Tanguy Chott doit être retiré de la mission « mère de l’espace » car son taux de spermatozoïdes sains et féconds est inférieur à 1%. Monsieur Chott est stérile et ne pourrait en aucun cas permettre le succès de la mission. Nous préconisons de lui inoculer une maladie bénigne qui permettra de le relever sans avoir à lui révéler instantanément ce handicap. »Tanguy resta pensif un moment. Il n’en revenait pas. Sa femme chérie, sa Mélissa était « LA » candidate idéale pour une première expérience de fécondation naturelle dans l’espace et lui était stérile. Sa maladie avait été déclenchée et était bénigne mais on l’avait maintenu éloigné de Mélissa pendant un mois. Il se sentait devenir nerveux ! Il n’avait jamais rien cassé mais là son sang bouillait. Il prit quand même la lettre que le Président lui adressait et la lut :
« Mon cher Tanguy,
Je suis vraiment désolé que tu ne puisses être en ce moment avec Mélissa dans la station orbitale. Je te transmets ici des copies de ton dossier médical, de celui de Mélissa et du dossier préliminaire au choix de la candidate « mère de l’espace ». Tu découvriras pourquoi nous ne pouvions choisir quelqu’un d’autre qu’elle et tu découvriras aussi que c’est une décision du directoire qui est à l’origine de ta maladie. Sache que pour ma part, je me suis opposé à ce stratagème mais, tout président que je suis, je ne fais pas toujours la pluie et le beau temps au sein du directoire. Mon vote compte pour 5 voix lors des prises de décision et bien souvent, il suffit que trois autres membres soient de mon avis pour qu’il en soit ainsi. J’étais partisan de vous convoquer tous les deux Mélissa et toi et de vous expliquer la nature du problème. J’étais certain que de cette manière et avec un accompagnement approprié nous aurions pu maintenir la mission dans des conditions plus confortables et plus humaine pour vous deux. malheureusement, je n’ai pas été suivi et le résultat du vote fut de 8 voix pour ta « maladie » contre 7 voix pour la « vérité ». J’en ai été très peiné pour vous deux mais j’ai du me plier aux règles du jeu. J’espère que tu vas pouvoir surmonter cette accumulation de « mauvaises nouvelles » et que tu accepteras de venir en discuter plus sincèrement avec moi dès que tu t’en sentiras capable.
Très sincèrement et très amicalement
Le PrésidentGeorges Bones »
Tanguy se rassit sur son lit et s’écroula de nouveau. C’est alors que l’on frappa à sa porte.
— Monsieur Chott ? Le Président du directoire vous demande de venir dans son bureau. Votre femme est en ligne et souhaite vous parler.— Ma femme ? Je... J’arrive.
Il se leva et suivit la secrétaire jusqu’au bureau du président qui l’accueilli simplement.
— Entrez mon ami, asseyez vous à mon bureau. Votre femme est en ligne. Je vous laisse ; nous nous verrons après.— Merci Monsieur.— Chéri !?— Alors ? Ça y est ? Ils t’ont déjà sautée ?— Non, ils ne m’ont pas sautée ! C’est justement de ça dont il faut qu’on parle.— Je t’écoute.— Voilà, je leur ai expliqué pourquoi j’étais dans la station et ce que j’attendais d’eux, mais avant de passer à l’acte, je leur ai demandé de se mettre à notre place et plus exactement à la tienne et de t’écrire une lettre. Je te les ai transmises mais je ne sais pas si tu as ouvert ton courrier. Je coucherai d’abord avec celui qui aura écrit la lettre qui t’aura fait le plus de bien ou le plus plaisir.— Tu veux que je te dise avec qui coucher en premier ?— Non, j’aimerais que tu lises ce qu’ils t’ont écrit. Quand tu l’auras fait, tu me rappelleras. Personne ne se réjoui de cette situation...— Ces lettres, c’est toi qui leur as demandé de les écrire ?— Oui mais je ne leur ai pas dit ce qu’ils devaient écrire. Ils l’ont fait avec leur cœur et méritent que tu y prêtes attention.— Maintenant ?— Ce serait mieux. Demain ce sera trop tard. Et s’il te plaît rappelles moi tout de suite après.
Tanguy ouvrit son courrier et lut les trois lettres. Le texte de Pedro lui arracha des larmes salutaires. Il le lut et le relut quatre ou cinq fois et à la fin de la dernière lecture ce fut comme si sa douleur s’était enfuie. Il se sentit beaucoup plus serein, beaucoup plus fort et les musiques qui l’accompagnaient eurent également un effet magique sur sa détresse. Quand il lut la lettre de Lurel, il rigola et dit simplement « salaud » et, à la lecture de celle de Youri il se dit simplement : « c’est gentil ». Il rappela la station. Il était réellement apaisé.
— Mélissa ?— Tanguy ?— Bon je les ai lues toutes les trois. C’est vrai que je devais le faire.— Alors ? Est-ce que l’une d’elle t’a touchée plus particulièrement ?— Et bien, c’est difficile à dire. En fait il y en a deux mais pas pour les mêmes raisons. Celle de Pedro, pour sa poésie, sa musique et son pouvoir d’apaisement et celle de Lurel pour son amitié, sa finesse et son humour. Tu lui diras d’ailleurs de ma part que c’est un « petit con ». Donc tu vas devoir choisir en définitive ton premier amant car pour moi ils sont à égalité.— Alors ce sera Lurel.— C’est toi qui décides ma chérie.— Il s’est adressé à nous deux et je préfère le rire aux larmes.— Tu as sans doute raison. Je vais m’efforcer de rire. Je voulais te dire que tu as bien fait de ne pas renoncer à cause de moi. J’ai apprit beaucoup de choses mais ça ne me soulage pas pour autant. Globalement, je ne me sens pas très bien car, en définitive, on va être séparé un moi pendant lequel, tous les jours, et sans doute plusieurs fois par jour, tu vas me tromper avec trois copains. Tu vas niquer avec eux, pour la « bonne cause », et moi je vais devenir le premier cocu de l’espace...— Tu m’oublies mon bonhomme, ce n’est pas parce que tu n’as baisé qu’avec des mecs que tu ne m’as pas trompée. Moi aussi, je suis une cocue de l’espace non ?— Oui, pardon. Tu as raison. Toujours est-il que je me retrouve dans une situation bien pire puisque ça va durer pendant un mois au moins et qu’en plus, je dois vous donner ma bénédiction. Comprends que je me sente un peu mal... — Moi aussi je me sens mal. C’est quoi les trucs que tu as appris aujourd’hui ?— Tu veux savoir ? Est ce que tu as eu connaissance de mon dossier médical.— Non pourquoi j’aurai dû ? Tu sais bien que c’est confidentiel. Personne n’y a accès comme ça... Même le mien je ne l’ai jamais vu.— Bon et bien moi j’ai vu les deux. Ça n’aurait pas marché.— Comment ça, t’as vu les deux ? Et pourquoi ça n’aurait pas marché ?— J’ai vu ton dossier et je sais exactement pourquoi tu as été choisie toi et pas une autre et j’ai vu mon dossier et j’ai découvert que j’étais stérile. La maladie, c’est eux qui l’on créée pour avoir une excuse pour me retirer de la mission. En fait c’est un stratagème suggéré par les médecins a priori pour nous ménager. Le directoire l’a accepté et je suis subitement tombé malade. C’était truqué, tu comprends ?— Non ? Tu déconnes ? Qu’est ce que c’est que cette histoire ?— C’est le Président qui me l’a révélé. Il m’a transmis ces éléments de nos dossiers et il m’a expliqué que lui n’était pas d’accord mais qu’il n’avait pas obtenu la majorité des voix du directoire...— C’est dégueulasse ! T’es enfermé sous cloche depuis un mois pour rien !?— Oui, on ne s’est pas vu pendant un mois pour l’intérêt de leur stratégie à la con et en plus, maintenant, je sais que je ne peux pas avoir d’enfant... Alors celui que t’aura, je ne sais pas comment tu voyais les choses, mais je voudrais qu’on le garde. Que tu le fasses un peu pour moi d’accord ?— Bien sûr mon chéri, si on le garde, ce sera ton enfant. Tu seras son père, toi et personne d’autre. Je te le promets. Mais bon, il faut déjà que je sois enceinte non ?— Tu vas faire tout ce qu’il faut, je compte sur toi. Je t’aime. Si les gars sont pas loin, j’aimerais bien leur dire un mot ou deux d’accord.— Bien sûr je te les passe. Les Gars ! Y a Tanguy qui voudrait vous parler !— Salut Tanguy !!! (Lurel) Comment tu te sens vieux frère ?— Bof, comme tu t’en doutes, mais vos lettres m’ont fait du bien, beaucoup de bien même. Pedro merci pour la musique. Vous êtes tous des amis depuis longtemps et je sais que vous n’auriez jamais cherché à me faire du mal. Ce sont les circonstances qui nous l’imposent. Alors je voulais vous dire que je vous confie ma petite femme. J’aimerai que vous en preniez le plus grand soin et surtout, surtout, faites tout ce qu’il faut pour me la rendre en forme !— (Lurel) Wao ! C’est de l’humour là ? « en forme »! Ben mon vieux, t’as le moral Bravo !— T’as vu je vais bientôt être aussi bon que toi sur ce plan...— Ouai, la concurrence va être sévère mais chez moi c’est un don si tu vois ce que je veux dire...— Bon... Et bien bonne mission à tous. Et... amusez vous bien.— Salut Tanguy !!!
La communication se coupe.
— Euh ? Tanguy ? Votre communication est terminée ?— Oui Monsieur le Président, je viens de raccrocher.— Bon, je ne sais pas trop si c’est le bon moment pour ça mais je voulais vous proposer une chose qui est en mon pouvoir et qui, peut être, pourrait vous aider.— De quoi s’agit il ?— Et bien, vous pourriez, si vous le souhaitez intégrer « l’équipe restreinte de veille au sol » C’est une équipe particulière du centre de contrôle qui a accès à l’ensemble des caméras de la station. Aucun espace ne lui est caché, même pas les toilettes...— C’est cette équipe qui peut voir ce qui se passe dans le module des plaisirs ?— Exactement, elle et elle seule. En plus, les membres de cette équipe ne se voient pas et ne se connaissent pas. Il y a 10 postes d’observation indépendants. Chacun est situé dans un petit studio et occupé par une personne. Vos repas vous sont servis sur place si vous le désirez. Une hôtesse sera là pour vous servir, s’occuper du ménage, de l’hygiène de l’endroit et également répondre à tous vos besoins. Vous n’aurez pas les contraintes de vos collègues et ne serez pas obligé, pour les sorties, de faire une demande et de l’enregistrer sur un planning. Disons que vous occuperez ce poste en électron libre, avec ses avantages et sans ses inconvénients. Si ça vous intéresse, Myriam va vous conduire jusqu’à votre poste. Au fait, un avantage du poste et que vous disposerez d’un « couloir » direct et privée pour communiquer avec la station et avec qui vous voulez dans la station. Pour voir et parler avec Mélissa, ça peut être pratique, non ?— En effet, très pratique. Je crois que je vais accepter votre offre, Monsieur.— Vous m’en voyez ravi. Je suis sincèrement désolé de la manière avec laquelle les choses se sont passées Tanguy. Croyez moi.— Je vous crois Monsieur le président. Je vous crois...— Monsieur Chott, si vous voulez bien me suivre
Myriam était l’hôtesse qui était venue à deux reprises dans son studio, pour lui apporter le dossier et pour lui dire que le Président voulait le voir. C’était une grande brune à la peau mate avec un corps assez fin et des jambes très longues. Son bassin haut perché était agrémenté d’un fessier rond et bien rebondi que l’on avait du mal à ne pas regarder en la suivant. Tanguy suivait donc Myriam presque hypnotisé par les mouvements de son cul.
— Voici votre poste de surveillance Monsieur Chott. Vous avez un lit, un placard dans lequel je porterai vos affaires aussi vite que possible, une sale d’eau avec lavabo, douche, baignoire et WC bien sûr. Avec ce bouton, sur le pupitre du poste d’observation, vous pouvez me contacter directement à toute heure du jour et de la nuit, pour quelque besoin que ce soit. Je suis là pour ça. Vous avez là une carte de toutes les boissons, en cas, menus et plats que vous pouvez commander. Pareil, ce service est permanent. Enfin, si vous préférez que je reste près de vous pour vous tenir compagnie, je m’en ferais un plaisir.— C’est gentil mais je ne suis pas habitué à un tel dévouement. Je crois que je vous appellerai.— Bien Monsieur.
Tanguy se mit à son poste et se familiarisa avec le pilotage des caméras. Il passait de l’une à l’autre et voyait ainsi toute la station. Il se concentra donc sur les mouvements de Mélissa. Elle se tenait dans son labo et lançait des protocoles de mesures en routine sur des plantes cultivées depuis maintenant plus d’un an dans l’espace. Ses gestes étaient mécaniques. Elle était en train de se préparer mentalement à passer à l’acte. Elle ignorait que Tanguy l’observait et qu’il pouvait maintenant l’appeler à tout moment sur une « ligne directe ». Tanguy pensait attendre avant de le faire. Il savait qu’elle, de son côté ne pouvait pas non plus abuser de la ligne de communication avec le directoire pour joindre son mari. Mélissa regardait les fiches anatomiques de ses compagnons et elle était songeuse. En se pliant sans réfléchir à la totalité des tests qu’on leur faisait subir, la WOSPAPRO connaissait vraiment tout d’eux. Rien ne leur était inconnu. Chaque fiche indiquait l’âge du sujet, sa taille, son poids, toutes les dimensions détaillées de la tête aux pieds et, en particulier, les dimensions, longueur et diamètre, du sexe au repos et en érection. Mélissa s’attarda sur les seules qui l’intéressait vraiment : celle des sexes en érection. Lurel Bombara : 24.7x4.3 voilà qui va me changer, pensa-t-elle. Il a une bite énorme. Youri Nikkensky : 22.0x3.7 c’est pas mal non plus. Il est long et fin. Et enfin, Pedro Delgado : 19.0x5.0. Cinq centimètres de diamètre. C’est vraiment un petit gros de partout celui là, mais large comme ça je ne sais pas si ça va rentrer...
Pendant toute sa préparation, elle avait été mise sous l’action d’une molécule destinée à bloquer ses ovulations. Elle devait maintenant prendre un cachet qui en annulerai les effets et pouvait même, dans certain cas avoir un effet déclencheur. Il était tant passer à l’action et d’aller voir Lurel.
— Lurel ?— Tu veux bien venir m’aider s’il te plaît...
Le grand black ne dit rien. Il quitta son poste et suivi Mélissa au travers du sas du module des plaisirs. Arrivé dans le vestiaire, il fermèrent le sas et se déshabillèrent avant d’entrer dans la seconde partie où tout est permis...
Tanguy de son poste d’observation n’avait rien loupé de la scène et des déplacements de sa chérie. Il avait suivi Mélissa jusqu’au poste de Lurel et les avait regardé rentrer dans le module et se déshabiller. Il avait suivi avec intérêt leur entrée dans la seconde partie. Il les regardait maintenant flotter main dans la main au milieu du module. Mélissa promenait ses mains sur le corps athlétique de son compagnon. Elle les passait sur ses pectoraux, sur sa « tablette de chocolat » abdominale, sur ses reins et ses fesses musclées. Lurel la tenait par les hanches et rapprochait son visage de celui de Mélissa. Ils esquissèrent un premier baiser discret, presque chaste. Une main de Mélissa glissait vers la verge de son amant et ses doigts se refermaient sur le manche déjà bien raide. Elle imprimait de lents va-et-vient. Les bouches se soudèrent de nouveau dans un baiser plus profond. Ils flottaient dans l’air du module et se cognaient doucement aux parois capitonnées. Mélissa lâcha le membre de Lurel et s’agrippa à des poignées camouflées dans le capiton. Le grand black se glissait maintenant avec cette lenteur caractéristique des astronautes en mouvement vers le bassin de Mélissa. Il plongeait son visage entre ses cuisses. Mélissa était visiblement très excitée par la sensualité de ces contacts en apesanteur et se mit à gémir.
— Aaaah... Ouh... Mmmmmmmmmmmmmh.— T’aimes qu’on te lèche la chatte ?— Oui, j’adore. Continue ; lèche-moi... Oh ! Oooh ouiiiih.— …— Vas-y, aaaah, lèche-moi bien... Aaaah... Oooh putain c’que c’est bon !— …— Oooh ! Elle est bonne ta langue ! Aaaaaaaaah, oooooooh.
Lurel semblait apprécier les encouragements de Mélissa et son sexe prenait des proportions impressionnantes. Tanguy n’en croyait pas ses yeux. Il réalisa alors que la vision de cette scène ne lui inspirait ni dégout ni rage comme il l’aurait cru. Au contraire, il était touché par son érotisme et par la sensualité de ces deux corps nus, si contrastés, flottant enlacés au milieu du module. Mélissa jouissait de plus en plus fort sous les coups de langue de Lurel et elle finit par lui attraper la tête pour la maintenir plaquée sur son intimité.
— Aaaaaaaah ! Aaaaaah ! Waaaaahhh !— ...— Putain ! Tu m’as fait quoi là ? Ouuuhhh !— Ben,...— Chut ! Prends moi, cochon ! Baise-moi !
Lurel ne se le fit pas dire deux fois et dans un mouvement rapide, il s’agrippa aux hanches de la jeune femme et présenta son dard turgescent aux lèvres intimes de la blonde. En zoomant sur l’action, Tanguy réalisa qu’elle s’était intégralement épilée. Le contraste avec la verge noire en était encore plus grand et il assista, en gros plan, à la pénétration de ce membre hors normes.
— Ooooh ! La Vache ! Ah ! Oh Ouiii !!— Elle te plait ma grosse bite ?— Oh oui, c’est trop bon ! Ouh ! Putain tu me remplis bien salaud !— T’as eu mal ?— Non, vas-y, c’est bon, Ouhhh !— Alors tiens-toi bien ma belle car je vais te faire grimper aux rideaux ! (Lurel s’activa, ses va-et-vient étaient puissants et de voir son engin monstrueux rentrer complètement dans l’étroit vagin de Mélissa paraissait irréel.)— Oooh ! Ouiii !... Oh putain ! Qu’elle est grosse ! Aaaaaahh !!— Hin ! Han ! Hin ! Tu sens mes couilles sur ton cul ?! Hin !— Oh ouih !... Oooh ! Ooh ! Ooooh ! Oh ! Ooooh !— Aaah ! Hanh ! Hanh !— Oooh ! Oh ouiiih ! Rempli moi ! Putain rempli moi ! Aaah ! Ooooooh ! Je... Oooh ! Je jouiiiiis !!! Aaaaaaaaaaaah !— Aaah ! Tiens ma belle ! Aaah ! Tiens ! Aaah ! Aaah !— Ooooooh ! Oh ouiiiiih ! Encore ! Encooore ! Aaaaaaaaaaaaaaah ! Ouiiiiiiiiih ! Aaaaaaaaah !— Oooh ! Putain ! Je jouis ! Oooh ! Waaahh !
Mélissa resserrait ses jambes autours du bassin de Lurel pour le garder en elle. Le corps du grand noir était animé d’ultimes secousses et ils échangèrent un long baiser en se laissant dériver dans l’espace du module. Après quelques instants, ils émergèrent de leur étourdissement post orgasmique et échangèrent un bisou très sage. Puis ils se détachèrent l’un de l’autre et se dirigèrent vers la douche et le vestiaire. Mélissa retourna à son poste et nota ses impressions. Elle était sur un petit nuage.
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