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Miroir, miroir...

Chapitre 2

Orage d'été

Lesbienne
Sur le trajet Alyson se dit qu’elle aura besoin d’un avis, pourquoi ne pas inviter Manon ? Elle lui envoie un texto en lui disant de venir pour 21h.
Manon est une amie d’enfance d’Aly. Bonne vivante, moins fine qu’elle et moins sportive elle est serveuse dans le restaurant de son père. Très gourmande dans la vie en générale elle adore la cuisine et la pâtisserie. Elle aime aussi voyager et être entourée. Ses parents sont divorcés ce qui a causé dès l’aube de ses 13 ans une instabilité, une incompréhension et un sentiment de rejet au moment du partage de la garde. Le coup de grâce arriva quand sa mère partit vivre en Espagne avec le nouvel homme qu’elle avait rencontré un an après son divorce donnant très peu de nouvelles à sa fille jusqu’à ne plus en donner du tout. Manon est restée vivre avec son père en gardant l’espoir que sa mère revienne vers elle un jour. Cette déchirure l’avait rendu caractérielle et blessante, elle en voulait à la Terre entière.
Manon et Aly étaient inséparables mais comme Aly était auparavant en surpoids, son adolescence était synonyme de moqueries. Plus Manon grandissait plus elle était tyrannique même envers Alyson. Aly prenait sur elle mais avait plus de mal lorsque Manon s’attaquait à son physique avec sa nouvelle bande de copine du lycée. Un jour, un copain de classe lui a fait croire qu’il voulait sortir avec elle mais ce n’était en fait que pour se moquer d’elle devant tout le monde en pleine pause déjeuner. Elle attendait le soutien de Manon qui, à sa grande tristesse, riait elle aussi jusqu’à appuyer sur le fait qu’elle était grosse et que jamais personne ne sortira avec elle. Humiliée et rejetée, déçue par sa meilleure amie, cette méchanceté gratuite resta gravée dans sa mémoire.
Elle commence alors à s’isoler, à camoufler son corps avec des vêtements sombres et amples, à s’éloigner de ses amis puis à trouver du réconfort à travers son écran d’ordinateur sur des forums avec des gens qui ne la voyaient pas, qui ne la jugeaient pas. Sa famille tentait de lui changer les idées, de la motiver à retrouver le sourire mais rien à faire. Alyson se renfermait. Un jour la moquerie de trop tomba. Avec ses parents, elle regardait un film où des abrutis humiliaient une jeune fille en sur-pois. Indirectement, l’humiliation et les moqueries enterrées pendant 2 ans refirent surface. La jeune fille ne put contenir ses sanglots comme-ci son corps se vidait de tout ce qu’elle avait emmagasiné pendant toutes ces années. Ses parents se sont précipités pour la consoler et lui demander ce qui n’allait pas. Après de longues minutes de sanglots l’empêchant de dire un mot, elle commence à se confier à eux, à dire ce qui la rongeait, ce qui la poussait à se terrer dans l’ombre. Ses parents compatissaient du regard, culpabilisaient en se demandant comment ils avaient pu ne pas voir sa détresse. Heureusement pour Alyson, ses parents l’écoutaient, étaient disponible pour leurs enfants, leurs donnaient tout ce qu’ils pouvaient pour réussir. D’être passé à côté de ce signe pourtant si évidant était un échec impardonnable pour eux. A partir de ce jour ils aidèrent leur fille à remonter la pente, à se sentir plus forte et à reprendre goût à la vie.
Au bout de quelques semaines, alors qu’elle regardait une émission américaine où un jeune coach aide des gens de tout âge à perdre du poids, à faire du sport et à adopter une vie seine, Alyson en eu ras-le-bol. Elle décida de prendre le taureau par les cornes et de faire disparaître cet amas de graisse qu’elle ne supportait plus de voir dans le miroir. Avec l’aide de sa mère elle trouve un nutritionniste qui lui donne la marche à suivre afin de perdre les kilos en trop. Voyant leur fille se métamorphoser de jour en jour, ses parents prirent même la décision de l’aider en lui offrant, avec son accord, des séances avec un coach sportif qui viendrait l’entrainer 2 fois par semaine. Cette décision aida radicalement Alyson à remonter la pente sans relâche.
En un an et à l’aube de ses 18 ans, la jeune fille s’est transformée en un magnifique papillon. Elle a perdu plus de 20 kilos, est beaucoup plus dynamique, a retrouvé une vie sociale, sa silhouette s’est allègrement affinée et sculptée. Déterminée comme jamais elle continue ses séances de sport sans l’aide d’un coach désormais. Cette hygiène de vie est devenue un rituel. Même s’il lui reste encore quelques kilos à perdre, elle se sent belle, remarque qu’elle plait, qu’elle peut s’habiller plus aisément. Elle a par ailleurs refait toute sa garde-robe et jeté toutes ces vieilles fringues moches et sombres.
Elle passe également plus de temps devant le miroir. Non pas seulement à essayer des tenues mais à regarder son corps nu, en petite tenue ou tout propre en sortant de la douche. Elle n’imaginait pas qu’elle pouvait un jour avoir des formes si aguichantes. De jour en jour, ces séances entre elle et son reflet deviennent une drogue et l’encouragent à perdre les petites poignées d’amour qui lui reste, à continuer d’affermir ses fesses, ses cuisses. Le seul hic est qu’elle perd en tour de poitrine au fur et à mesure qu’elle perd du poids mais ce n’est pas grave. Elle n’aura pas non plus des œufs au plat et se dit que si un jour elle en veut des plus gros elle les fera refaire.
Aujourd’hui Alyson est conquise par ses efforts. Elle compte bien conserver le mental et le corps qu’elle s’est forgée. D’inviter Manon ce soir n’est pas qu’une nécessité d’avis sur sa tenue ou une occasion de passer une soirée de plus enivrée. Malgré qu’elles se soient récemment réconciliées grâce au premier pas de Manon, Alyson garde toujours un goût amer de ces souvenirs douloureux. Elle l’invite aussi pour prendre sa revanche et lui montrer ce qu’elle est devenue. Elle ne manquera pas d’aller dans la provocation en s’exhibant en petite tenue devant elle.
21h, Alyson reçoit un texto de Manon disant qu’elle part de chez elle en s’excusant du retard qu’elle aura ; Alyson répond :
— C’est pas grave on n’est pas pressées, au passage ça ne te dérange pas de me prendre un paquet de clopes ? J’en ai presque plus.— Pas de problème à tout de suite:).
21h23, Alyson entend la voiture de Manon rouler sur le gravier de la propriété. Le chien aboie depuis le jardin et se dirige vers la voiture entrant sur le territoire de ses maîtres. Manon gare sa Suzuki blanche pendant qu’Alyson retient son chien par le collier :
— Ça suffit Zeus, assis !
Zeus obéit au doigt et à l’œil sous les ordres d’Alyson. Manon coupe le moteur, ouvre la portière au bout de quelques instant le temps de sûrement rassembler ses affaires et sort de la voiture :
— Coucou ma chériiie (en tendant les bras à Alyson)— Coucou ! tu as fait bonne route ?
Le Golden Retriever devient foufou pendant que les deux copines s’embrassent et échangent des banalités. Alyson fait en sorte de le calmer tout en invitant Manon à entrer. Elle dit bonjour à ses parents et à sa sœur, Emilie, qui s’apprête à partir. Tous se parlent de bon cœur et se résument en quelques mots les 6 années qui séparent la dernière fois qu’ils se sont vus sans oublier l’inévitable « mon dieu, que tu as changé ! ». La famille lui montre aussi les changements de la maison depuis la dernière fois qu’elle est venue. Ils commencent à échanger des anecdotes de lorsqu’elle venait étant plus jeune, des bêtises qu’elle faisait avec Alyson. Manon remarque Zeus qui écoute attentivement les échanges entre elle et la famille, assis allaitant la langue sur le côté :
— Salut toi (elle le caresse sur la tête). Comment il s’appelle ?— Zeus, (répond Emilie)— (rire) Pas mal du tout !— Oui, Alyson a eu l’idée de l’appeler comme ça après avoir regardé Retour vers le Futur.— (rire) Oui et l’idée d’avoir de l’autorité sur le maître des Dieu m’amuse pas mal.— Quel âge a-t-il ?— Il doit avoir euh…3…4…3 ans et demi ? (répond le père en regardant Alyson pour l’aider)— 5 ans, oui souviens toi on l’avait pris pendant que je commençais à faire mon régime.— Ah oui tu as raison.
Alyson regarde la réaction de Manon. Pendant une fraction de seconde elle aperçoit ses yeux tomber au sol, comme pour exprimer avec gène son regret sans qu’on ne l’aperçoive. Après d’autres échanges et le départ d’Emilie à sa soirée, Alyson l’invite à l’étage dans sa chambre.
La chambre d’Alyson est grande, claire, mansardée avec des poutres apparentes. Son lit est situé proche de la porte d’entrée face à une baie vitrée coulissante qui donne sur une petite terrasse. Un tapis blanc à poil long habille le parquet. Tout est soigneusement rangé à sa place, pas un brin de poussière sur son ordinateur ni sur les meubles. Dans cette pièce on s’y sent bien, un doux parfum sucré et épicé la remplit. A peine un pas franchi, Manon exprime son engouement pour sa chambre. Alyson lui montre un tas de choses et notamment les quelques souvenirs de ses précédents voyages.
Manon ouvre son sac et sort une bouteille de rosé pamplemousse achetée pour l’occasion. Alyson la met dans son petit frigo. Elles s’installent sur la terrasse, ouvrent les bières aux fruits rouges fraichement sorties du frigo et s’allument une cigarette que Manon propose à Alyson. En tirant la première bouffée de tabac, Manon apprécie le calme, l’air de la campagne et le paysage boisé. Elle exprime d’ailleurs sa joie de revenir ici. Après quelques gorgées et taffes de cigarette les deux copines recommencent à discuter, à se montrer des photos sur Facebook. Les bières se vident, les cigarettes s’enchainent, la nuit arrive.
Alyson en vient à l’une des raisons pour laquelle elle a invité Manon :
— Au fait, j’aurais besoin de ton avis sur une chose (Manon l’écoute en tirant sur sa cigarette) : J’ai craqué sur un miroir dans un magasin. Pas n’importe quel miroir hein, en bois, avec des sculptures et tout. Le souci c’est qu’il est un peu cher…— Combien ?— 599 €— Effectivement… Tu comptes l’acheter ?— Oui mais l’autre souci c’est que je n’ai pas assez d’argent. Je ne peux mettre actuellement que 400€ maximum. Enfin je pourrais mettre plus mais bientôt je pars en voyage et l’anniversaire d’Emilie approche. J’ai demandé au vendeur une remise mais évidemment ça l’a bien fait rire. Il a quand même accepté de me le mettre de côté jusqu’à la semaine prochaine le temps que j’amasse la somme manquante.— C’est sympa de sa part mais comment tu comptes faire pour réunir 200 € en une semaine ?— J’ai pensé à plusieurs choses mais la meilleure idée qui me vient en tête, à part faire la manche ou le trottoir est de…— … Tu veux que je t’aide à le payer c’est ça ?— Non, non, non ! Je pense à le charmer un peu…— Quoi ?! T’es prête à coucher avec ce gars pour un miroir ?!— Non ! Pas coucher avec, ça va pas ! Simplement le charmer, l’envouter. Tu sais autant que moi que les femmes sont la faiblesse de tous les hommes.— Oui mais… Il voudra aller plus loin et puis, peut-être qu’il t’accordera une remise mais pas 200 € !— (Prend une gorgée de bière) Qui sait. S’il en veut plus… Je lui montrerai ce qu’il veut voir (termine en allumant une cigarette).— C’est risqué… Tu ne devrais pas en arriver là… J’ai peur que tu t’en veuille. Et si ça foire ?— M’en vouloir pour quoi ?— Disons qu’en ville tout se sait, surtout entre commerçant. T’aimerais que tout le monde sache que tu t’es dessapée pour un miroir ?— Personne ne le saura et de toute façon si ça s’ébruite, je saurais de qui c’est parti et je lui mettrai la pression.— Une fois que le mot est lâché tu sais… Pour peu que ce soit déformé.
Alyson bois une gorgé en haussant les épaules. Manon continue :
— Ecoute, je ne veux pas que tu fasses ça. Tu le regretteras j’en suis sûre…—  … Mais non arrêtes de voir le mauvais côté des choses !— Je suis simplement réaliste. Si tu as besoin d’argent je vais t’aider ! Tu n’auras cas me rembourser quand tu pourras.— Non je déteste demander de l’argent.— Ou alors demande à tes parents qu’ils t’aident.— Ils ne peuvent pas et de toute façon s’ils pouvaient je ne le ferai pas. Ils en ont déjà suffisamment fait.— Alors je t’aiderai. Que tu le veuilles ou non, je ne veux pas que tu sois considérée comme une prostituée.— Pff tu me fais bien rire, depuis quand tu te soucis de moi hein ? Et tu te prends pour qui pour me dire ce que je dois faire ?
La tension monte. Le regard de Manon la supplie d’accepter son aide. Elle en vient alors au passé :
— Tu sais… Je m’en veux beaucoup de t’avoir fait tant de mal quand nous étions au lycée. J’étais… J’en voulais au monde entier par rapport à mes parents et… Je ne me rendais pas compte du mal que je faisais… Ou plutôt si… Parfois… C’est mal ce que je vais dire mais… Ca me faisait du bien d’envoyer ma haine sur les gens qui m’entouraient…
Alyson la fuie du regard pour ne pas montrer que ça l’atteint alors qu’elle est au bord des larmes. Sa cigarette se consume tout comme l’adolescente qu’elle était à cette époque. Manon poursuit :
— Mais maintenant les choses ont changées… Enfin je n’ai toujours pas de nouvelles de ma mère mais je me suis rendu compte que cette haine ne la ferait pas revenir (ses yeux s’humidifient)… Que par ma faute tout le monde s’éloignait de moi ou me craignait… Je veux recoller les morceaux de tous ceux avec qui j’ai été blessante… Et surtout avec toi…— (laisse partir sa colère)… Tu sais qu’à cause de toi et de tes putains de salopes de copines j’ai vécu l’enfer pendant des années et qu’ensuite je me suis enterrée pendant 2 ans ?! et l’autre là, qui s’est foutu de moi devant tout le monde !!— (Les larmes coulent sur le visage de Manon) Je sais ma chérie, je sais… Je te demande pardon, je ne me rendais pas compte…— Et le pire dans tout ça c’est que j’attendais ta défense ! Ton soutien ! (Manon regarde parterre ses larmes percuter les lattes en bois) Mais non ! Toi aussi tu t’es bien foutu de ma gueule, tu jouissais en remuant le couteau dans la plaie ! (Elle envoie violemment son paquet de cigarette contre le mur).— … Pardon ma chérie…— C’est facile de demander pardon et de revenir comme une fleur ! Mais tu m’as fait beaucoup de mal Manon ! Beaucoup de mal !
Manon demeure sans réponse, Alyson ne lâche rien :
— Et en plus tu es là à me donner des leçons, à me dire ce que je dois faire à… à me proposer de l’aide en plus ! Mais je n’ai pas besoin de toi tu sais !
Sa porte toque à ce moment, Alyson se dirige vers la porte en essuyant ses larmes. De l’autre côté de la porte la voix étouffée de sa mère :
— Ca va aller ma chérie ?— Oui… Ne t’inquiète pas.— Tu es sûre ?— (sévèrement) Oui je parle avec Manon.
Sa mère n’insiste pas et s’en va. Manon franchit timidement la baie vitrée. Décontenancée, les larmes coulant sur son visage, Alyson se dirige vers elle avec autant de hargne :
— Et mes parents, parlons-en ! C’est grâce à eux que je suis ce que je suis aujourd’hui ! Pas grâce à toi, ni même à l’aide que tu veux me proposer maintenant ! S’ils n’avaient pas été là au moment où j’étais au fond du gouffre je serais encore une grosse vache abattue par la vie. Ils m’ont accompagné, donné les outils nécessaires pour que je remonte cette pente boueuse, ce trou creusé par… Toi ! Et toutes les autres sous-merdes qui ont pourri mon existence !— ...Encore une fois pardonne moi, j’étais conne, je n’imaginais pas… Ne calculais pas le poids de mes mots… Si je ne tenais pas à toi… Si je ne me souciais pas de toi je n’aurais pas cherché maintes et maintes fois à te contacter ni à t’inviter boire un verre hier soir… Ni les autres fois… J’en voulais à la Terre entière. Même mon père s’en prenait plein la gueule…
Un silence houleux règne mené par le courroux et la douleur d’Alyson. Elle regarde Manon avec des yeux tremblant de haine. Sans dire un mot Manon s’approche d’elle doucement, pose ses mains hésitantes sur les bras tendus d’Alyson puis la prend dans ses bras.
Quelques secondes seulement suffiront à ce qu’Alyson éclate en sanglots le front posé sur son épaule. Manon la sert dans ses bras, pose sa tête contre la sienne en lui caressant les cheveux. Elle la garde un moment au prêt d’elle. Manon ressent son chagrin, sent qu’elle se vide de toutes ses larmes, réalise à quel point la douleur était forte. Alyson place ses bras autour de Manon et la sert fort à son tour. Ce geste fait ressentir à Manon que le barrage d’Alyson se brise.
Elles resteront pendant un long moment dans les bras de l’une de l’autre. Les pleures d’Alyson se dissipent. Une respiration tremblotante prend place. Manon se détache d’Alyson pour lui parler et l’aider à sécher ses larmes :
— Tu sais… Je regrette beaucoup de t’avoir fait autant de mal… Si je suis revenu vers toi c’est parce que je ne supportais plus de vivre avec ça sans rien faire… A ma grande surprise tu es devenu une fille super canon… pleine de volonté et je veux que tu saches que je suis fière de ton combat, de ce que tu es devenue…— (faiblement) …Merci…— …Alors si je peux t’aider à mon tour… Pour quoi que ce soit, même pour ce miroir que tu veux tant… Peu importe la somme… Je sais que les cicatrices seront toujours là, que ça ne suffira pas mais laisse-moi t’aider…— … C’est gentil Manon mais… Je me débrouillerai ne t’inquiète pas…— … Comme tu voudras mais si jamais tu changes d’avis… tu peux compter sur moi, ok ?
Sur ces mots Alyson redresse sa tête et regarde Manon. Les larmes ne coulent plus mais les rougeurs de son visage témoignent de ce long moment de tristesse.
Alyson tente de dire quelque chose mais le trop plein d’émotion l’en empêche.
Manon ne peut contenir son sourire de tendresse. Elle la reprend dans ses bras, l’embrasse sur la tempe et peine à retenir des larmes de soulagement et de culpabilité :
— Si je le pouvais… J’aimerais vraiment revenir en arrière... Effacer tout ce que j’ai pu faire à cette époque… Ecouter les gens qui me disaient de relativiser, que répandre ma haine sur ceux qui me voulaient du bien ne servait à rien…— … Tu avais tes raisons… J’aurais peut-être été aussi tyrannique que toi si mes parents avaient fait la même chose.
Alyson sait qu’elle aussi a souffert, elle termine en l’embrassant sur la tempe à son tour puis sur la joue. Manon ajoute d’une voix à la limite du chuchotement :
— Je suis tellement contente de te retrouver Aly… Tu n’imagines pas le bien que ça me fait…— Moi aussi… J’attendais tes excuses depuis si longtemps…
Elles se serrent tellement fort au milieu de cette pièce que les battements de leurs cœurs résonnent en elles. L’orage se dissipe.
Chacune de leurs mains entrent en mouvement le long de leurs cheveux et de leur dos. Lentement, les caresses s’intensifient, leur respiration aussi. Manon sent monter un désire inattendu en elle. L’envie irrésistible de caresser Alyson, de déposer un baiser sur son cou. Elle sent qu’Alyson est en osmose avec elle, veut aller au bout de ses pensées mais a peur qu’elle la repousse si fraichement réconciliées. Contre toute attente elle sent les lèvres d’Alyson se déposer sur son cou, sa main délicate écarter ses cheveux bruns pour les déposer à nouveau. Un frisson traverse le corps tout entier de Manon. A son tour elle goûte à la peau chaude et parfumée d’Alyson. Si douce qu’elle y dépose un deuxième puis un troisième baiser.
Alyson lâche prise et s’adonne aux baisers chauds et humides de Manon. Elle appuie sur sa tête pour l’encourager, sa respiration devient bruyante. Les yeux fermés elle boit chacun de ses baisers, sent ses lèvres parcourir son cou, sa langue multiplier les sensations. La petite brune glisse une de ses mains sous le haut d’Alyson pendant que l’autre tient ses cheveux et sa nuque. Son dos est aussi brulant que son cou. Les bras d’Alyson renferment la tête de sa copine pour ne pas qu’elle s’arrête, la guide vers l’autre côté de son cou en sentant la langue de Manon humidifier sa peau. Alyson redépose ses lèvres sur Manon, l’embrasse vers l’oreille pour lui procurer un immense frisson, avance vers sa tempe, laisse ses lèvres parcourir sa joue, y dépose un baiser au passage, continue sa course lente vers sa mâchoire inférieure et sent le coin de sa bouche. Leurs visages sont presque face à face, leurs lèvres à quelques millimètres. Le temps semble s’être arrêté, que le monde ne tourne plus, leurs lèvres se rapprochent, se posent l’une contre l’autre. Un léger bruit doux et humide illustre ce baiser. Leurs lèvres se séparent, la jeune fille regarde les yeux teintés vert et noisettes de son amie. Elles se découvrent, se goûtent à nouveau, Alyson et Manon sont transpercées d‘un immense éclair. La chaleur monte, leur cœur bat fort, leurs lèvres s’embrassent, leurs langues s’emmêlent, leurs salives s’échangent.
Alyson voulant régler ses comptes avec son amie d’enfance se retrouve finalement en train de l’embrasser passionnément, à caresser son corps, à sucer sa langue, emmêler ses cheveux, à sentir ses mains caresser sa peau et lever son petit haut. Toutes les deux semblent inarrêtables. Alyson veut sentir son corps elle aussi. Ses deux mains se rejoignent au niveau de ses omoplates puis descendent le long du bleu de sa robe d’été. Elles suivent sa colonne vertébrale, découvrent le creux de ses reins, entament une délicieuse courbe volumineuse et commencent à caresser les deux fesses charnues qu’elles ont trouvé. A travers le tissu elles sentent le fin élastique de son string. Leurs baisers deviennent plus torrides, les bruits de succion plus bruyants, les deux copines commentent tout cela avec des gémissements de délice.
Manon commence à onduler son corps, à tendre sa langue dans la bouche de sa blondinette chérie pour qu’elle la suce et lui faire comprendre qu’elle veut la même chose. Alyson plonge sa langue entre ses lèvres, sent que sa coquine de meilleure amie lui pompe la langue, boit sa salive comme elle sucerait un pénis en érection. Les mains d’Alyson s’agrippent à ses fesses, les massent, font remonter le court tissu restant de sa robe à chaque palpe. Ses doigts entrent en contact avec sa peau et pour le rester, Alyson passe ses mains sous le tissu tant que c’est l’occasion. Elle n’en revient pas, ses fesses sont incroyablement délicieuses à toucher, à malaxer. Cet ensemble moelleux de muscle détendu et quelque peu graisseux se ressent avec bonheur entre les doigts. Elle les presses, les caresses, les parcours, varies l’intensité de ses pressions. Manon bouillonne sous ses caresses. A ce moment elle quitte la bouche d’Alyson vers son cou entendant un « oh oui ma chérie » sortir de cette même bouche, masqué par sa respiration. Les mains d’Alyson lâchent ce cul la faisant mouiller et remontent, en suivant le mouvement de Manon. La petite brune embrasse, lèche le cou de sa blonde, descend encore alors que ses mains montent le long de ses côtes tout en levant le tissu qui se trouve sur leur passage. Elles arrivent suffisamment haut pour dévoiler la courbe des seins d’Alyson. Manon embrasse le haut de son buste et comprend rapidement que rien ne se trouve en dessous. Simultanément, Alyson s’excite de voir sa copine la dénuder et s’approcher dangereusement d’une zone si sensible. Elle garde en main la robe de Manon qui remonte au fur et à mesure qu’elle descend.
Au rythme où vont les choses, Manon s’agenouille et tend les bras vers le haut pour que sa robe bleue glisse le long de son corps. Arrivée au bout de ses doigts, Alyson la laisse tomber à ses pieds. Les formes généreuses de son amie d’enfance, couvertes d’un ensemble de sous vêtement noir et blanc, se dévoilent. Agenouillée devant elle, Alyson eu l’impression de la redécouvrir. Sachant toutes les deux ce qu’il va se passer, elles se regardent avec la même envie de dévorer l’autre avec en plus une sensation de domination pour Alyson. Toutes deux se sourient d’un air complice et coquin. Alyson mordille ses lèvres et pointe son doigt vers Manon comme elle le ferait envers Zeus :
— Ne bouge pas toi…
Cette voix vicieuse et lente semble plaire à Manon. Alyson passe à côté d’elle fermer la baie vitrée. Il ne faudrait pas que la suite résonne dans la nuit noire. Elle active son ventilateur avant que la chaleur devienne écrasante puis tamise la lumière. Sa complice attendant sagement à genoux semble encore plus désirable.
Alyson s’approche du lit puis se retourne vers Manon. Toujours de la même voix :
— Viens par ici…
La brunette s’approche à quatre pattes. Arrivée devant Alyson, cette dernière lui ordonne de se lever. Elle pose les mains sur ses anches, tourne sa proie dos au lit puis la pousse pour qu’elle atterrisse dans sa toile. Manon se place au fond du lit et voit avec grande excitation Alyson s’approcher d’elle dans la pénombre à quatre pattes telle une panthère vicieuse. Elle arrive au-dessus d’elle et s’arrête à quelques centimètres de son visage :
— …Tu veux en voir plus sur ma transformation ?
Manon affirme de la tête de la façon la plus coquine qu’il soit. Les deux panthères s’embrassent goulument, l’une à cheval sur l’autre. Alyson commence à se frotter à son bas ventre. Elle se redresse, enlève son haut. Manon pose ses mains sur ses hanches en regardant sa copine lui dévoiler son magnifique corps. Elle tombe radicalement sous le charme de ses seins. Ses mains ne résistent pas à monter les caresser, découvrir leur fermeté, pincer leurs tétons, elle meurt d’envie de les sucer. La petite blonde s’extasie sous les caresses de Manon et continue de frotter sa chatte encore couverte sur son corps. De son points de vue elle voit deux obus étouffés dans leur entrave et meurt d’envie de les libérer, de les découvrir. Elle saisit les mains de sa brunette, les bloque au-dessus de sa tête, se repenche sur son visage :
— Mmmmh… Toi aussi tu as incroyablement changé en 7 ans…
Sa langue plonge dans l’imposante fente de ses seins, faisant gémir de surprise Manon ; remonte jusqu’à la base de son cou et ajoute :
— … Tu en avais pas autant à l’époque… (posant ses mains dessus)— …Mmmh… Encore heureux, tu m’imagine avec ça à 14 ans ?— (rire)… En tout cas ils ont l’air délicieux…— … Je peux les libérer si tu veux…— … Je vais m’en occuper…
Alyson embrasse Manon puis descend rejoindre ces deux gros seins qui s’offrent à elle. Les fesses cambrées vers le haut, elle les saisit, les masse, les embrasse à travers le soutien-gorge, les presse l’un contre l’autre et enfoui encore une fois la langue entre les deux. Une de ses mains plonge sous un des bonnets et entre en contact avec une masse généreuse. Elle écarte la lingerie pour libérer ce sein et fait la même chose pour l’autre. Le tissu souple se fait dominer par deux globes clairs et alléchants. Ses tétons foncés n’attendant plus que les soins d’Alyson. Ses mains viennent alors les saisir, les malaxer tant dis que ses yeux sont en totale admiration. Affamée, sa bouche se dépose enfin goulument sur le sein droit. Elle l’embrasse, le suce, pompe son extrémité durcie par sa langue salivante. Manon commence à gémir de plaisir. Voir sa copine dévorer avec appétit ses seins l’excite à un point inimaginable. Sa bouche s’étire grandement pour gober tout ce qu’elle peut, et la sent pomper sa chair. Lorsqu’elle se retire pour attaquer l’autre sein jalousement mis de côté, Manon sent la bave couler sur son corps, voit sa poitrine luire sous la discrète lumière chaude de la petite lampe de chevet. Ses gémissements se mêlent au régale d’Alyson et l’encourage à continuer.
Alyson continue de plus belle puis la regarde en léchant ses tétons. D’un grand coup de langue elle remonte vers la bouche de Manon puis l’enfouie entre ses lèvres. Leurs langues se mêlent à nouveau. Tout en l’embrassant, Alyson tire sur le collier de Manon pour l’inciter à se redresser. Ses bras se placent naturellement autour du cou d’Alyson pendant qu’elle dégrafe son soutien-gorge. Totalement libérée, La poitrine de la magnifique brune s’écrase contre Alyson. Manon embrasse son cou et veut elle aussi goûter à ses seins. Alyson la laisse faire et se cambre pour les lui offrir. Les premiers coups de langues lui plaisent immédiatement et regarde avec perversion le bout de ses seins disparaitre tour par tour entre ses lèvres. Elle aussi se met à les pomper en les pressant de ses deux mains. Sa langue s’aventure aussi entre ses seins, ce qui redonne envie à Alyson de faire la même chose dans cette position. Elles inversent les rôles et Alyson s’émerveille encore devant ses seins cette fois entièrement pour elle. Manon se cambre pour les lui offrir d’avantage. Dans cette position ils lui paraissent encore plus gros que tout à l’heure :
— Oh ma chérie… (lèche ses seins) Tu vas me faire jouir juste avec tes seins… (ses mains les pressent)… mmmhhh… Tu m’excite tellement…
Alyson les remet en bouche, les pompe à nouveau, emprisonne sa langue entre. Elle saisit une main de Manon pour qu’elle s’aventure vers son entre-jambe. La gourmande est trop impatiente de sentir sa main arriver à destination. Sa main n’arrête pas sa course et se tend entre ses cuisses, commençant déjà à caresser le tout à travers son short en coton. Alyson s’excite d’avantage et Manon constate du toucher que là non plus rien d’autre ne se trouve en dessous :
— …Mmmh… Je sens ta chatte mouiller à travers le tissu… Mmmh…
Ne pouvant lui répondre que par des gémissements, son visage s’écrase contre ses seins et saisie vite la main de Manon pour l’enfouir sous son short. Manon sent que sa chatte est inondée, qu’Alyson succombe à ses caresses, elle les intensifie, les accélère, Alyson ne tient plus ! Elle a envie de crier de plaisir mais se retient pour que ses parents ne l’entendent pas. Manon sent de la mouille dégouliner sur ses doigts, elle semble conquise par l’orgasme qu’elle lui donne, continue de la faire jouir jusqu’au bout. Elle sent Alyson se crisper sur elle, l’entoure de ses bras pour se cramponner à cette montée en apesanteur. Elle agrippe le poigné de Manon pour lui dire d’arrêter. Avant de retirer sa main, Manon caresse un peu sa vulve pendant qu’Alyson reprend sa respiration. Sa main revient à la lumière, toute humide. La brunette ne cache pas sa stupéfaction en riant ébahie.
Alyson ondulant en cette fin d’orgasme, lui répond du regard. Elle garde son poigné en main et approche sa langue de ces doigts luisants. Elle les lèche, puis les suce en invitant Manon à faire de même. Leurs langues parcourent cette mouille envahissante, se croisent parfois puis sucent les doigts jusqu’à ce que leurs langues entrent dans leurs bouches. Même après cet orgasme, Alyson semble prête à continuer. Sensuellement, elle ondule sur Manon en l’embrassant. Comprenant que ce n’est pas terminé, Manon aventure cette fois ses deux mains sous son short mais pour saisir ses fesses :
— …Mmmh… Ton cul va beaucoup me plaire aussi…— …Mmmh… Et il n’attend que ta langue…
Sur ces mots, Manon saisie l’élastique de son short pour lui faire comprendre qu’elle veut lui enlever.
Elle se place à côté de Manon, s’agenouille dos à elle et cambre son cul en sa direction en faisant coulisser son short lentement. Son cul ferme et bombé se dénude sous les yeux pétillants de la petite brune. Au fur et à mesure qu’il descend elle découvre aussi un abricot lisse et bien épilé dont sa main a déjà fait connaissance. Manon meurt d’envie d’y goûter. En attendant la suite, elle se rallonge et s’en va caresser son minou sur son string encore présent. Le short au niveau des genoux, Alyson se retourne gracieusement avec un sourire traduisant un malin plaisir à lui montrer ce qu’elle cachait.
Son short disparait à côté du lit puis la magnifique blonde rejoint sa copine. A genoux à côté d’elle, Manon caresse lentement les fesses et le minou d’Alyson pendant qu’elle lui enlève son dernier morceau de tissu. Les deux demoiselles sont maintenant entièrement nues, prêtes à gouter aux parties les plus secrètes et juteuses de leur corps. Alyson caresse le minou légèrement velu de Manon en se mordillant les lèvres :
— T’as intérêt à bien t’occuper du miens…
Alyson enjambe sa copine et positionne son minou sur son visage. Elle veut s’extasier en la voyant lécher sa chatte. Manon n’attend pas une seconde pour tendre sa langue entre ses lèvres humides. Elle goûte à son jus, parcourt son clitoris, le suce pendant que ses mains caressent le reste de son corps. Alyson apprécie et découvre ses coups de langues en s’appuyant sur la tête de lit. Elle s’amuse à écraser sa chatte contre sa bouche, à prendre une de ses mains et lui sucer les doigts. Elle en veut plus, une autre envie lui vient.
Les deux coquines se positionnent eu milieu du lit pour avoir plus de place. Alyson enjambe à nouveau Manon, se place confortablement sur elle mais lui présente maintenant son cul. Impatiente, Manon commence déjà à le caresser, à écarter ces fesses démentes. Ses trous et ses lèvres s’écartent également, elle voit son vagin mouiller à vue d’œil. Alyson se redresse sur elle en enfermant son visage entre ses cuisses et son cul.
La langue de Manon farfouille ses lèvres trempées, sa mouille lui coule directement dans la gorge. Alyson sent maintenant qu’elle aventure sa langue sur son anus. Toutes les deux commencent à gémir. Une de plaisir l’autre de régal. Alyson laisse parcourir ses mains sur tout le corps de sa copine chérie et s’attarde évidemment sur ses gros seins qui l’ont mené à l’orgasme quelques minutes auparavant. Elle s’amuse aussi à tirer sur ses tétons, à stimuler son clito. La brunette se régale, elle sent le gout de la mouille de sa copine envahir sa bouche, se sent littéralement enfouie entre ses fesses. En même temps qu’elle la lèche et bois son jus, ses mains parcourent le corps d’Alyson, caressent ses seins, puis les repose vers ses fesses pour les écarter et aller plus loin dans son exploration. Alyson sent son plaisir monter encore et ne peut s’empêcher de se masturber pendant que Manon enfonce sa langue dans son anus :
— …Enh Manon continue c’est trop bon…
Alyson sent la langue chaude lécher son anus, franchir sa porte d’entrée, ressortir et faire quelques va et viens. Manon commence à se masturber elle aussi en même temps. Voyant cela Alyson retient sa main et la repositionne sur son cul. Elle lui ordonne de garder sa langue tendue pour qu’elle puisse coulisser en elle. Alyson écrase Manon sous ses fesses et sent sa langue entrer plus loin que tout à l’heure. Elle entreprend des cours va et vient ne résiste plus à lui dire d’enfiler ses doigts. Elle se penche lui libère l’accès, entend Manon reprendre une grande respiration et sucer ses doigts. Pendant que sa langue retourne s’occuper de son minou, un doigt entre dans son cul et commence à faire des va et vient. Si décemment penchée pendant que Manon lui pénètre le cul avec son doigt, elle ne résiste plus à l’envie de gouter à son minou. Alyson pose ses lèvres affamées. Un gémissement de régale sort de sa gorge après une grosse léchouille entre ces lèvres trempées elles aussi. Elle embrasse, lèche le minou de Manon, suce ses lèvres, son clito, aventure sa langue entre ses lèvres, les écartes avec ses doigts, se régale du gout de sa cyprine. Toutes les deux se dévorent la chatte avec passion, comme lorsqu’elles s’embrassent. Au bout d’un moment, Manon lève ses jambes autour du cou d’Alyson pour qu’elle puisse aventurer sa langue plus loin. Alyson a maintenant accès à tout son sexe, même à son vagin et peut-être même à son autre entrée. La petite blonde incruste une de ses mains entre les lèvres de Manon et fait entrer deux doigts bien au fond de son vagin puis commence à les remuer à l’intérieur. Manon lui fait remarquer son engouement avec un gémissement des plus délicieux. A ce moment elle claque les deux fesses d’Alyson, les remue pendant que sa bouche gobe la totalité de son sexe. Elle gémit la bouche pleine, sous les va et viens des doigts de sa copine. En plus de cela, Alyson recommence à lui lécher le clitoris. Manon plonge elle aussi ses doigts en lui léchant le clitoris, ce qui procure un effet immédiat à Alyson. Toutes les deux se procurent un plaisir immense, leurs gémissements communiquent entre eux et le bruit humide de leurs sexes. Alyson en veut plus :
— Retourne dans mon petit cul ma chérie…mmmh…
Sous sa demande, Manon insère ses deux autres doigts libres loin entre ses fesses. De ces quatre doigts, elle coulisse lentement. Elle sent que ses deux trous se dilatent au fur et mesure qu’elle la lime. Elle les ressort, voit ses doigts mouillés, les lèches pour les lubrifier d’avantage de sa bave et les renfonce en elle. Alyson prend son pied en sentant que sa copine la pénètre dans les deux orifices. Après quelques va et viens convaincants, Manon a envie d’alléger un peu son cul mais de combler d’avantage son minou. Un troisième doigt vient se joindre aux autres pendant qu’un reste enfoui dans son cul, cette perversité la fait sourire. Son doigt prend place et commence à coulisser avec les autres. Sur cette pénétration plus large, Alyson abandonne un moment le sexe de Manon. Sa chatte jute tellement qu’elle coulisse sur ses trois doigts en un rien de temps. Une fois bien au fond, Manon les fait coulisser lentement d’extérieur en intérieur. Elle admire ce spectacle gourmand et sent que la langue d’Alyson reprend son activité. Embrochée délicieusement, Alyson est bien décidée à faire jouir Manon. Elle lèche son minou sans relâche, renfonce deux doigts, va même commencer à titiller son petit trou en même temps que son vagin. Le « oh oui » immédiat de Manon conforte Alyson de continuer. Un de ses doigts libres entre dans son cul en faisant suivre assez rapidement le dernier rescapé pour voir si elle aime. Tous deux s’enfoncent aussi loin que ceux qui sont dans son vagin. Cette double pénétration fait mouiller Manon d’avantage, Alyson sent que son orgasme arrive. Manon cramponne sa main disponible à une de ses fesses, sa respiration s’accélère, des « oh oui » se font entendre discrètement mais de plus en plus souvent. Alyson s’active sur les quatre doigts en même temps que Manon grimpe, sa langue ne quitte pas son bourgeon, le bassin de Manon se tend, elle se laisse aller ! Dans cette montée en extase ses doigts pénètrent Aly comme s’il y en avait qu’un seul. Sa quantité de mouille impressionnante ne fait que décupler son extase. Manon grimpe très haut ! Tout son corps se contracte ! Aly sent ses orifices se contracter autour de ses doigts, de la mouille inonder sa chatte, les jambes de Manon la serrent fort ! Elle retire ses doigts des deux trous pour terminer cet extase en douceur et lécher sa copine avec moins de frénésie mais à pleine langue. Elle goute au liquide qui sort de sa chatte, lèche son petit trou, suce ses doigts puis refait parcourir sa langue entre ses lèvres. Manon retire ses doigts d’Alyson et caresse ses fesses tout en relâchant son corps. Ses léchouilles se font plus douces, ses lèvres y déposent quelques derniers baisers.
Même si elle est exténuée, Manon veut qu’Alyson ait son deuxième orgasme pendant qu’elle est encore chaude. Elle tasse bien son coussin pour que sa tête soit plus haute et que sa langue atteigne son anus sans trop d’effort. Elle commence à le lécher au plus grand bonheur d’Alyson. Sa langue la pénètre mieux que tout à l’heure maintenant qu’il est moins serré. Même si elle ne va pas très loin, ses allers retours font apparaitre les doigts d’Alyson sur son minou. Ils parcourent sa fente sous les yeux de Manon puis commencent à tourner sur son clitoris. Ils entrent alors dans son vagin dilaté, exercent une pression à l’intérieur faisant sortir un liquide blanc et épais. Alyson devine que Manon lèche ses doigts sortant de cette cavité inondée puis les suce. Manon écarte grandement ses fesses pour que son trou s’ouvre encore. La façon dont il s’ouvre l’invite à plonger ses doigts. Elle les humidifie puis enfonce directement deux doigts tout entiers. Vu la façon dont elle se tortille, l’anal est bien ce qu’elle préfère. Les doigts d’Alyson commencent à tourbillonner sur son clitoris pendant que Manon coulisse les siens entre ses fesses. Trouvant qu’ils coulissent bien trop facilement, elle y enfonce un troisième. Alyson ne s’y attendait pas et l’aide en écartant ses fesses. Manon voit de son œil pervers ses doigts avancer étroitement, compressés par son anus. Ils arrivent enfin jusqu’au bout. La jointure de ses doigts l’empêche d’aller plus loin. Ses doigts commencent alors à coulisser doucement. Cette pénétration anale plait beaucoup à Alyson. Elle râle de plaisir et tourbillonne énergiquement sur sa chatte. Quand Manon renfonce ses doigts, la petite blonde cambre bien son cul pour qu’elle aille le plus loin possible.
Les idées perverses de Manon reprennent le dessus et décident d’être un peu plus virulente avec son petit cul. Elle ressort ses doigts, vérifie qu’ils soient propres, les suce et les mêle à sa mouille avant de les enfoncer à nouveau et accélérer ses va et vient en profondeur. Alyson suit la cadence et se masturbe toujours. Ses gémissements reprennent, sa respiration s’accélère ! Elle se branle furieusement, Manon continue de la doigter mais cette fois ses doigts vont la percuter le plus loin possible jusqu’à rester au fond. Alyson se crispe et vient très fort ! Tout son corps se tend, tremble dans tous les sens, sa chatte dégouline à vue d’œil. Manon n’en revient pas, elle sort rapidement ses doigts pour étaler sa mouille sur son cul mais remarque au passage qu’elle la mêle à quelque chose de plus sombre en petite quantité. Ses doigts ne sont pas très propres, Manon eu l’impression de faire une salle bêtise mais décide de ne rien dire.
Malheureusement pour elle, Alyson lui demande de la lécher encore un peu. Avec hésitation Manon tend sa langue puis, ne se sentant pas repoussée, se remet à lécher son anus normalement tout en caressant ses fesses humidifiées de mouille et de salive. Les quelques traces intrusives commencent même à l’amuser. Manon s’est toujours amusée des choses sortant de l’ordinaire. Cette situation ne pouvait pas mieux tomber. Sa langue et ses lèvres finissent par s’aventurer sur ses fesses si délicieuses à embrasser, à voir et à toucher.
Alyson, la tête posée sur le bas ventre de sa copine, se régale de chaque caresse sans penser une seconde que Manon laisse agir sa curiosité. Au fur et à mesure, les coups de langues redeviennent plus francs, parcourent chaque centimètre de son cul. Alyson est à nouveau sur une Manon bouillante. Même si elle est sur le point de s’endormir, elle ne compte pas la laisser dans cet état.
Pendant qu’elle commence à la masturber elle se réjouit du fait que son corps excite cette fille qui lui avait fait si mal auparavant. Finalement cette tournure est bien mieux que ce qu’elle avait prévu.
Manon est déjà sur le point de venir, sa langue lèche le cul et l’anus d’Alyson sans relâche, plonge aussi loin qu’elle le peut. Avant qu’elle n’atteigne l’orgasme elle demande à Alyson de se redresser comme tout à l’heure, qu’elle l’emprisonne entre ses fesses. Alyson s’exécute à son grand plaisir. Elle ralenti même la cadence de la masturbation pour faire durer le plaisir. Aussi tôt, elle sent une langue la fouiller de l’intérieur pendant que deux mains écartent ses fesses. Manon tend encore sa langue mais la douleur causée par cette longue séance saphique la pousse à ménager sa soif de sexe. Sa chatte est à nouveau tourmentée par les doigts habiles d’Alyson. Manon ne tient plus. Encastrée dans le cul de sa blonde elle laisse aller l’ultime orgasme. Avoir le visage enfouit de la sorte alors qu’elle jouit lui donne une sensation d’appartenance qui ne fait que la combler.
Alyson libère un peu le visage de Manon pour qu’elle puisse reprendre son souffle. Elle l’enjambe puis s’allonge à côté d’elle. Toutes les deux restent un moment sans rien dire à regarder le plafond. Elles se sentent apaisées et exténuées à la fois. Manon tourne la tête vers Alyson qui fit de même :
— Ais-je été suffisamment convaincante ?— Bien plus qu’il ne le fallait… C’était…— … Torride…— … Hallucinant tu veux dire !— Tu sais que… Je ne l’avais jamais fait avec une femme ?— Tu es sérieuse ? On aurait dit que t’avais fait ça toute ta vie !— Pour tout te dire, je me suis déjà laissée surprendre à fantasmer sur des positions qu’on vient de faire… aussi je me suis déjà demandé ce que ça faisait de lécher un minou ou des seins…
Alyson rit timidement puis demande :
— … Tu l’avais déjà fait toi ?— Avec une fille ? Oui plusieurs fois… Mais ça n’a jamais été aussi bon— Quand tu dis plusieurs fois… Tu veux dire que par-là que tu es…— … Oh je vois, non j’aime varier. Et je ne pourrais pas te dire lequel des deux camps je préfère… Les deux sont différents.— Différent mais tout aussi bon… (elle s’approche de Manon)
Leurs lèvres se rapprochent et s’embrassent. L’oreille attentive d’Alyson remarque que la pluie tombe dehors et se redresse subitement :
— Mince il pleut !— Et alors t’as jamais vu la pluie tomber ?— Nos portables et nos cigarettes sont dehors !
Manon se lève aussi précipitamment, Alyson enfile son haut et son short et lui envoie un peignoir pour se couvrir. Elle ouvre la baie vitrée : c’est la tempête tropicale ! Heureusement la table était suffisamment à l’abri pour que les goutes ne l’atteignent pas. Les affaires sont saines et sauves… sauf le paquet de cigarette qu’Alyson avait lancé contre le mur. Le sol est trempé à cet endroit. Alyson ouvre tout de même le paquet pour voir si des cigarettes sont à sauver : les dix restantes sont complètement noyées. Blasée elle le met à la poubelle. Manon regarde l’heure sur son portable :
— 2h40 !— Déjà !— On a passé autant de temps à…— (se retiens de rire) Il faut croire…
Par commodité Manon demande si elle peut rester dormir ici :
— Bien sûr, tu crois que j’allais te laisser repartir par ce temps et à l’heure qu’il est ? En plus avec tout ce qu’on a bu dans tous les cas je ne t’aurais pas laissé reprendre le volant.
Manon la remercie en la regardant de ses yeux pétillants pendant qu’Alyson s’active à ranger le bordel qu’elles ont fait. Dans son armoire elle cherche des affaires à prêter à Manon puis lui montre dans la salle de bain son démaquillant et tous les produits qui pourraient lui être utiles. Silencieusement heureuse d’être redevenu si proche avec Alyson, elle la retient un instant d’une main douce et délicate pour l’embrasser à nouveau. Touchée par ce geste inattendue, Alyson regarde Manon avec la même émotion. Cette soirée semble les avoir rendues encore plus proches qu’avant leurs tourments d’adolescentes. Elle lui rend ce baiser puis sort de la salle de bain pour la laisser se rafraîchir pendant qu’elle finit de mettre de l’ordre dans sa chambre.
Alyson invite Manon à se mettre au lit pendant qu’elle utilise la salle de bain. Un quart d’heure plus tard Alyson la rejoint. A peine les lumières éteintes qu’elles se blottissent l’une contre l’autre. Le son de la pluie battante les réconforte dans leur lit douillet. Elles se caressent, se regardent grâce à la faible lumière extérieure sans dire un mot. Seul la pluie et le contact de leurs lèvres humides meublent ce silence. Jusqu’au silence complet.
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