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Miss Croft

Chapitre 1

Hétéro
Cette histoire fait directement écho à une autre sortie il y a quelques années sur ce site (folie au manoir des Croft), qui n’a jamais connue de suite, pour le plus grand malheur de certains. Même si d’un point de vue strictement personnel je trouve l’histoire un peu bancale et précipitée, j’apprécie le style et vous propose (non pas une suite, ce serait là bien prétentieux de ma part) une autre histoire autour des mêmes personnages. Cette-ci prend lieu et place au manoir des Croft, deux jours après le retour de Lara de Kitej en Sibérie. Epuisée et traumatisée par bien des aspects, la jeune Croft s’est accordée quelques semaines de vacances bien méritées dans le manoir gigantesque de ces parents, accompagnée seulement de son légendaire majordome Winston. L’histoire est racontée directement par ce vieux monsieur.
***
Revoir Miss Croft fut pour moi un réel soulagement. Sa bataille juridique avec De Mornay, son oncle, pour la garde de l’héritage familial et son séjour en Russie m’avaient fait craindre le pire, tant sur le plan physique que psychologique. La revoir en un seul morceau, fière de ces découvertes et de ses victoires m’ont rendu fou de joie. Ce qui me marqua le plus, ce fut la lumière dans ces yeux, une lumière trop vite disparue, pour une si jeune enfant, à la mort de son père. Elle semblait alors retrouver sa joie de vivre.

La prendre dans mes bras fut une immense joie pour mes vieux os : cette fille, que dis-je, cette femme que j’avais éduqué conjointement avec Lord Croft était bénie de Dieu. Voilà trop longtemps que j’avais quitté le manoir, ma vie était ici. Revoir cette femme après tant d’années, grandie, mûre ; revoir cette femme que j’avais bercée dans mes bras étant enfant fut d’un bonheur sans égal. Quand elle me proposa de rester au manoir pour l’aider dans son travail, je n’hésitai donc pas une seule seconde.

Bien sûr, beaucoup de tâches restaient encore à accomplir : le manoir était en ruine. Tout nettoyer et reconstruire prendraient du temps, et Lara s’était directement proposée pour participer aux restaurations. Toujours aussi intrépide et courageuse. Mais mes espérances avaient de beaucoup dépassées la réalité : si Miss Croft semblait revivre lors de son retour de Kitej, il n’en était pas de même pour son âme, et je l’aperçus très rapidement. Dès le lendemain, elle se mit à traîner dans les couloirs du manoir. Elle qui autrefois passait des journées et des nuits complètes cachée dans la bibliothèque, restait dormir la très grande majorité de son temps, cloitrée dans sa chambre.

Je m’inquiétai. D’autant qu’elle finit, à mon grand damne, par ne plus m’adresser la parole ; elle était souvent perdue dans ses pensées, mangeait sans le vouloir, vivait sans s’en rendre compte. Ce qui m’eut étonné le plus, ce fut le temps qu’elle passait à dormir. Enfant, elle était toujours levée avant tout le monde ; je l’avais toujours connue très énergique. Elle m’avait par ailleurs confié quelques semaines avant que l’on ne se séparât qu’elle ne parvenait jamais à dormir plus de six heures par nuit. Je décidai donc de la stimuler.

Un matin, j’ouvris doucement la porte de sa chambre ; n’osant évidemment pas entrer, je décidai de l’interpeller :

— Miss Croft ! Je sais que vos activités personnelles ne regardent que vous, et vous m’en voyez désolé mais il est déjà onze heures passé. Je sais que ces derniers temps n’ont pas été très faciles pour vous… Mais vous devez vous reprendre ! Tel que je vous connais, vous y parviendrez…

Je n’obtins aucune réponse. Cette situation était tout bonnement inexplicable : nous étions toujours restés en contact au cours de ses dernières années, et Miss Croft avait dû, au cours de ses aventures, développer un sommeil très léger pour être en capacité de se réveiller en situation de crise. Pourtant, elle semblait encore dormir à poings fermés.

— Miss Croft ?...

Je décidai de m’approcher, après tout, j’avais participé à son éducation autant que son père, et la considérais moi-même comme ma propre fille. Les volets étaient fermés, j’évoluais dans l’obscurité absolue.

— Je me permets d’entrer… Attention j’allume.

Je tombai des nus. Miss Croft dormait encore, à poings fermés. Je n’avais jamais réellement pris conscience que Lara, que je considérais encore le matin même comme qui dirait une fille adoptive, était devenue une belle et plantureuse jeune femme. Elle n’était habillée que d’une simple chemise de nuit, qui laissait clairement entrevoir un bout de son entrejambe. Je fus complètement frappé par la beauté de Lara. Ses cheveux, éparpillés autour de son visage, donnaient à sa figure un charme tout à fait singulier. Mais je ne pus, à mon grand malheur, détourner le regard de son physique. Lara était devenue une femme à part entière, sa robe ne cachait absolument rien à ses formes divines. Sa poitrine semblait étouffer sous son corsage. Allongée sur le côté, l’on pouvait clairement distinguer sa fleur, fine et délicate, entre ses deux cuisses.

Malgré toute mon éducation et mon vieil âge, je ne parvins pas à détourner le regard de cette merveille, qui valait bien toutes celles du monde. Mon regard à son égard changea, et je crois qu’il me sera impossible de la considérer de nouveau comme ma fille, et non comme une déesse tombée du ciel. A mon grand étonnement, ma virilité s’éveilla pour la première fois depuis de nombreuses années. Elle qui m’avait abandonné pendant si longtemps, ne se manifestant qu’à de rares occasions, elle semblait pourtant reprendre du poil de la bête.

Je finis tout de même par reprendre mes esprits, et mon regard fut attiré par la table de chevet, où trainaient plusieurs boites de sédatifs. Tout s’expliquait. Je finis par éteindre la lumière et quitter la pièce, non sans jeter un dernier coup d’œil à la divinité qui s’y trouvait. Effondré, l’esprit torturé tant par les souvenirs du corps nu de Lara et par mes bas instincts, je m’effondrai en larmes sur les marches de la grande salle. J’avais honte de moi. A plusieurs égards : déjà, j’avais honte de mon comportement ; Miss Croft se décomposait chaque jour un peu plus, et mon attitude vis-à-vis d’elle était très limitée. Ensuite, J’avais honte de moi : Je m’étais laissé aveugler par son corps au point d’en oublier le principal. Miss Croft était comme ma fille ! Comment pouvais-je, ne serait-ce qu’un instant, la dévisager autrement ? Pourquoi ?

Quelle ne fut pas ma surprise lorsque je sentis une main se poser sur mon épaule. Miss Croft vint s’assoir à mes côtés, avec pour seuls habits les draps de son lits.

— Miss Croft ? Qu’est-ce que…— Winston… Je t’ai entendu pleurer. Dis-moi ce qui se passe.

M’avait-elle entendu ? Ou vu ? L’observer à moitié nue en travers de sa couche ? Des millions de questions se mélangèrent dans mon esprit. Un brassage de peurs, désirs, craintes et envies. J’avais peur de sa réaction, mais je ne pouvais m’empêcher de deviner les formes qui se trouvaient sous son drap, dont les genoux dépassaient, et qui me laissaient imaginer l’absence de sous-vêtements séparant ses deux cuisses, musclées et interminables.

— Je… C’est… En fait ce serait plutôt à vous qu’il faudrait poser la question Miss Croft. Voilà plusieurs jours que vous ne mangez presque rien, vous passez le plus clair de votre temps à dormir dans votre chambre. Et… En fait je pense être aussi perdu que vous : je n’ai aucune idée de ce que vous avez vécu, et ne sais comment vous venir en aide.

Elle eut une moue. Son drap baillait légèrement sur le devant, laissant apparaître la naissance de sa somptueuse poitrine. L’une des bretelles de sa chemise de nuit était tombée le long de son épaule, ranimant ma verge bon gré mal gré. Ses cheveux, attachés cette fois, semblait là encore embellir son visage angélique.

— Je suis désolée que mon comportement t’affecte à ce point Winston. C’est juste que, pour certaines raisons, Kitej a réveillé de vieux souvenirs. Papa avait raison tu sais ? Sur l’immortalité, il avait raison du début à la fin ; et il est mort dans le déshonneur, pour une cause qu’il a porté toute sa vie. Je pensais que découvrir la vérité m’aiderai à me sentir mieux. Mais ça n’a pas été le cas. Au contraire, je pense à lui. Il me reste beaucoup de chose à découvrir, notamment autour des raisons de sa mort. Mais je n’ai aucune idée d’où commencer. La tâche me semble insurmontable. Pour la première fois de ma vie, je ne sais pas comment agir.

Un silence s’installa. Je pus lui venir en aide.

— Vous savez Miss Croft, c’est là notre fardeau à tous. Veiller nos morts, perpétrer leur héritage et leur mémoire. La douleur ne s’en va jamais vraiment, il faut apprendre à vivre avec en honorant leurs souvenirs. Vous devriez arrêter de vous morfondre. Vous êtes l’un des esprits les plus brillants qu’il m’ait été donné de rencontrer, à bien des égards au-dessus de vos propres parents. Vous êtes parvenu à résoudre une énigme ; vous avez relevé un défi et êtes parvenu à le défaire brillamment, il est donc parfaitement normal que vous vous sentiez vide de sens. Fixez-vous un nouvel objectif, vous honorerez la mémoire de vos ancêtres, et de vos parents bien plus efficacement qu’en restant cloitrée dans ce manoir dépravé. Commencez petits, finissez grand, à votre mesure.

Une larme coula sur sa joue, mais lui sourire lui revint. Elle posa sa tête sur mon épaule, la scène était touchante.

— Merci d’être là Winston. Je vais me reprendre.

Elle finit par se lever, et se dirigeant vers sa chambre :

— J’ai aussi beaucoup d’histoires à te raconter, concernant Kitej et l’île de Yamataï. On verra si on peut partir de ces points pour trouver un lien ou un point d’ancrage. En même temps, ça nous donnera l’occasion de passer le manoir au peigne fin, et de le remettre en ordre. On va commencer petit.

Son sourire me redonna assez d’énergie pour continuer. Je ne devais pas non plus m’abandonner à mes désirs ou mes peurs. Je devais être là pour elle, à ses moindres faux-pas. Je serai à ses côtés.
***
La semaine suivante fut beaucoup plus animée. Miss Croft se pliait de nouveau en quatre pour mettre de l’ordre dans le manoir. Elle le fouillait de fond en comble. Moi je rangeais les bibelots, je mettais un peu d’ordre, effectuais les tâches quotidiennes du manoir.

En réalité, j’en oubliai presque mon excursion dans sa chambre. Je me promis par ailleurs de ne plus jamais y retourner lorsqu’elle s’y trouvait, même si mes tâches journalières comprenaient le service et le rangement de cette partie de la maison. Malheureusement…

Mes mésaventures reprirent quelques jours plus tard. M’occupant de la lessive, je fus amené à entrer dans la chambre de Miss Croft pour changer ses draps, comme à mon habitude. Mais les choses prirent une tournure plus délicate que d’habitude : il s’avéra que Miss Croft avait, pour la première fois étant donné que je m’occupais de cette enfant depuis sa naissance, laissé trainer un sous-vêtement sous sa couche. Je dû rougir à la vue de cette pièce en dentelle, rouge, qui devait laisser peu de place à l’imagination au vue de sa largeur.

Ne pouvant pas le laisser à la vue de Lara lorsqu’elle entrerait dans la pièce, je me décidai de le passer à la machine à laver avec le reste des draps. Mon plan aurait tout à fait pu se dérouler à merveille si Miss Croft ne s’était pas décidée de me chercher à ce moment-là. Je l’entendis alors m’appeler depuis le couloir :

— Winston ? J’ai besoin de ton aide !— Je… Je suis dans votre chambre Miss Croft, je change les draps pour passer une lessive.

Mon sang ne fit qu’un tour, pris de panique à l’idée que Miss Croft puisse me trouver avec une telle chose dans les mains, je décidai de la cacher. Par expérience, je savais où Lara avait pour habitude de ranger ses sous-vêtements, la meilleure cachette pour un tel instrument. J’y plaçai donc la chose dans le tiroir avant de revenir sur les draps, pile à temps avant l’arrivée de la maîtresse de maison.

— Winston, je cherche un livre encyclopédique sur la civilisation Scythe qui appartenait à mon père. J’ai reconnu en Sibérie un artefact dont la fabrication s’en rapprochait, tu ne saurais pas où il se trouve ? — Euh, si Miss Croft, il me semble l’avoir rangé avec les autres ouvrages dans le hall, dans l’attente de l’emmener avec les autres dans la bibliothèque. — Merci Winston !

Miss Croft me fit un clin d’œil avant de repartir en gambadant. A la vue de sa chute de rein, je ne pus m’empêcher d’imaginer la jeune femme se couvrant de d’une telle étoffe. A cet instant j’aurais payé cher pour l’observer quelques instants, couvertes de telles broderies. Je finis tout de même par reprendre mes esprits. Le sous-vêtement était toujours dans sa commode, rangé. Devais-je l’en sortir ? Miss Croft se douterait de quelque chose si elle le retrouvait à un endroit pareil, alors qu’elle pourrait éventuellement ne pas se souvenir l’avoir emmener à la lessive. 
Je décidai donc de l’en sortir. En ouvrant le meuble, je me perdis quelques instants dans le répertoire de sous-vêtements qui y étaient rangés. Il était assez maigre en réalité, et ne devait pas contenir plus d’une dizaine de pièces différentes, de toutes les couleurs et de toutes les largeurs. En ramassant celle qui m’intéressait, ma main buta contre quelque chose qui m’avait échappé dans un premier temps. Intrigué, je me saisis de l’objet. En prenant conscience de celui-ci, je fus pris d’une surprise totale, au point de le faire tomber. Tombant sur le sol, il se brisa avec fracas.

— Tout va bien Winston, tu veux un coup de main ? — Oui… Oui, Miss Croft, tout va parfaitement bien. C’est juste que… J’ai terriblement mal au dos, mais je vais me débrouiller merci.

L’objet était de forme phallique, laissant libre court à mon imagination pour trouver toutes les implications, et applications de cet « instrument » dans cette commode en particulier. Dans sa chute, l’objet s’était brisé en deux. Mort de honte, je tentais en vain d’en recoller les morceaux. Peut-être m’imaginais-je que, comme par miracle, mon erreur serait effacée et que comme par magie les deux morceaux finiraient par ce recoller l’un à l’autre ? Je décidai d’arrêter toutes mes initiatives : je replaçai l’objet à sa place, faisant mine tout de même de réparer les morceaux, pris le sous-vêtement, finis de m’occuper des draps et sortis de la chambre. Il va sans dire, que dans ces conditions, il me fus difficile de me concentrer sur le rangement du manoir, et sur des idées claires.
***
Mis à part cet incident, le reste de la semaine se déroula plutôt tranquillement. Nous passâmes nos journées à ranger le manoir, partageant nos repas et nos soirées dans le calme de la campagne anglaise. Toutefois, mon attitude envers elle avait changé. Je la voyais maintenant exclusivement comme une femme. D’ailleurs, chose à laquelle je n’avais jamais fait attention jusque-là, Miss Croft devait se plaire à mettre en valeur ses atouts, en soulignant ses charmes naturels. Je n’en revenais pas d’être tombé si bas. La jeune femme obnubilait mes pensées, toutes mes actions étaient tournées vers elle. Son sourire me paralysait, sa voix me transportait, ses formes exaltaient tous mes sens. Je n’avais pas ressenti de tels sentiments depuis ma tendre épouse. Je crains d’offusquer sa mémoire. A la fin de la semaine, le manoir était remis d’aplomb. Tout semblait plus ou moins à sa place, tel que nous l’avions laissé plusieurs années auparavant. Nous décidâmes de fêter à la fois le retour de Miss Croft chez elle, est la fin de nos mésaventures en ouvrant une bouteille de champagne pour le dessert. Ne supportant que faiblement l’alcool, je ne pris qu’un léger verre, ce qui ne fut pas le cas de Miss Croft qui força légèrement sûrement un peu trop sur la bouteille.

Elle était magnifique, je m’en rendis particulièrement compte alors qu’elle riait à tout bout de champs en racontant quelques-unes de ses aventures en Sibérie et en mer de Chine, voire ses souvenirs d’enfance. Je me prêtai, trop heureux qu’elle n’ait pas remarqué que son « jouet » avait été cassé, peut-être aussi qu’elle ne voulait pas en parler. Dans tous les cas, je préférais profiter du moment, sachant que Miss Croft avait grand besoin de décompresser. 
Je finis tout de même par mettre la bouteille de côté, lorsque j’aperçus que ses joues avaient pris une teinte plus empourprée, nous servant au passage un dernier verre dans le but de ne pas paraître rabat-joie. Pour sceller le repas, je décidai alors de porter un toast :

— Miss Croft, je vous propose de porter un toast : d’une part à votre retour parmi les Croft, en ce somptueux manoir ; ensuite pour fêter la restauration de ce dernier. Ces deux dernières semaines ont été bien chargées, et nous sommes maintenant fin prêt pour de nouvelles recherches et excursions. Bref, pour de nouvelles aventures !— A notre réussite !

Elle porta le verre à ses lèvres et le finit d’une traite, dévoilant un aspect de sa personnalité que je ne lui soupçonnais pas. J’avais bien fait de mettre la bouteille de côté. Personnellement, je mis plus de temps pour finir le mien, dégustant un champagne tout à fait exquis. Une fois son verre terminée, Miss Croft continua :

— Tu sais Winston, le manoir n’est pas encore tout à fait réparé. Il manque une pièce encore : la piscine. Elle est bouchée, je vais devoir la réparer.

En effet, située dans l’aile est du manoir, la piscine avait subi quelques dommages ses dernières années, n’étant pas entretenue. Or nous avions fait la bêtise quelques jours plus tôt de la remplir sans en vérifier l’état au préalable. La réparer demanderait donc un travail plus important.

— D’ailleurs je vais m’en occuper dès cet après-midi, on pourra commencer les recherches dès demain.

Je n’eus pas le temps de la retenir, Miss Croft courut à travers le manoir bien avant que je n’ai eu le temps de réagir :

— Miss Croft ! Attendez ! Vous n’êtes pas du tout en état de…

Elle était déjà partie. Je la savais très débrouillarde, et me doutais que même sous l’emprise de l’alcool, il ne pourrait jamais rien lui arriver de grave dans une situation comme celle-ci. Mais je ne pouvais m’empêcher de m’inquiéter pour elle. Je décidai donc de la suivre. Certes j’étais bien trop vieux pour pouvoir lui venir en aide, mais je n’osai imaginer qui lui arrivât malheur.

Une fois arrivée dans la salle, je me rendis compte que la jeune femme avait délaissé ses vêtements pour examiner la bonde de fond. Elle avait dû faire un détour par sa chambre, étant donné que le sac qu’elle avait porté de Sibérie se trouvait au bord du bassin. Elle finit tout de même par sortir de l’eau avec un appareil pour respirer, en sous-vêtements.

— Ne t’inquiète pas pour moi, lança-t-elle en sortant de l’eau, j’ai le respirateur trouvé en Sibérie. Il ne peut rien m’arriver. Euh, Winston, quelque chose ne va pas ?

J’étais complètement paralysé, incapable de prononcer le moindre mot, ni même de détourner les yeux de cette déesse. Lara était magnifique, et contrairement aux fois précédentes, je pouvais l’admirer ici dans toute sa splendeur. Elle portait en haut un bustier de sport qui, non content de mettre en valeur sa superbe poitrine, laissait apparaître au-travers du linge toute la forme de ses seins, sûrement bien échauffés car tirant sur le sous-vêtement. Au bas, elle portait un simple caleçon, serré, qui laissé apparaître l’ensemble de son anatomie étant trempé. L’on pouvait donc clairement distinguer l’ensemble de sa fleur au travers du sous-vêtement. Son mont de Vénus m’apparaissait presque simplement, surmonté d’un ventre plat et musclé. Si j’avais été cardiaque, je ne serais plus là aujourd’hui pour en témoigner. Au bout d’un silence qui me parut durer une éternité, je finis par bégayer quelques mots inaudibles :

— Miss Croft… Je… C’est que…— Voyons Winston, m’interrompit-elle avec un sourire qui me fendit le cœur, ce n’est pas la première fois que vous voyez mes sous-vêtements si ?

Je fus complètement abasourdi. Dans un premier temps par l’attitude de Miss Croft. Etait-ce la jeune femme que j’avais élevée conjointement avec son père ? Ou une tentatrice sortie tout droit des profondeurs des enfers ? Puis je pris conscience du fond de ces paroles. Elle savait tout ? Pour le sous-vêtement, et peut-être même de… Pris de panique, je bégayais machinalement quelques mots pour tenter de m’extirper de cette situation parfaitement accommodante :

— Miss… De… De quoi parlez-vous enfin ? Je…— Ça va Winston, tu devrais te détendre. J’arrête de te faire marcher : échec et math Winston. Son rire cristallin me glaçait le sang. Elle me faisait marcher ? Mais oui. Evidemment. J’aurais dû me douter, au fond de moi je le savais, Miss Croft était bien trop maligne pour avoir laissé trainer ses affaires sur son lit la semaine dernière, elle était bien trop ordonnée pour cela. J’aurais dû m’en douter, mais j’avais été pris de court. Moi qui avais toujours remporté nos parties d’échec, elle me battait ici à plate-couture, gagnant un jeu dont je ne soupçonnais même pas l’existence. Pourquoi faisait-elle cela ? Qu’avait-elle à gagner ? J’étais tout bonnement incapable de réfléchir, contemplant Athéna en personne.

Miss Croft s’approcha avant de me saisir par le col pour me pousser sur le sofa derrière moi. Le contact de ses mains m’électrisa. Je n’osai bouger. Elle, souriante, passa les mains derrière son dos pour défaire son corsage, qu’elle jeta nonchalamment par terre ; libérant de fait sa poitrine digne d’une divinité. Mes yeux s’y perdirent ; elle s’assit sur mes genoux, non pas comme lorsqu’elle était enfant, cette fois-ci face à moi, ma tête plongée sur son buste. Opérant un effort surhumain, je réussis à lever les yeux vers son visage.

— Lara, pourquoi ? Que faites-vous ?

Non ! Miss Croft était pour moi comme une fille ! Je ne devais pas détruire cette relation, il me fallait résister. Je commençais à la repousser, il fallait absolument que tout cela s’arrête.

— Miss Croft ce n’est pas digne d’une comtesse ! Je… Vous ne devez pas vous comportez de la sorte. Votre…

Je m’interrompis. La dernière chose que je voulais était bien de la blesser. Je mon concentrai donc sur mon refus physique, en essayant de la repousser. Mais elle fut plus maligne, encore une fois, et profitant de mes faiblesses, attrapa mes mains pour les poser doucement sur ses deux seins.

J’eus le souffle coupé.

— Winston… J’ai bien vu comment tu me regardais récemment, tu sais… Il n’y a aucun mal à ça. Lorsque j’étais sur l’île de Yamataï ou en Sibérie, j’ai failli… Disons que j’ai été en danger plus d’une fois, et que j’aurais pu y laisser quelque chose que je préfère te donner. Ta famille a toujours été au côté de la mienne, tu as donné ta vie pour mon père, puis pour moi. Tu as toujours été à mes côtés ; je préfère m’offrir à toi plutôt que de partir en expédition une troisième fois et, Oh…

J’avais malgré moi pressé sa poitrine, si douce, si tendre, si belle contre mes mains fatiguées et calleuses à force d’ans et de travaux. Les bouts de sa poitrine semblaient durcir à chaque seconde qui passait. Je n’arrivai pas à l’écouter parler, j’étais trop absorbée par son offrande pour réfléchir à quoi que ce soit. Je ne pensais plus à la jeune fille que j’avais élevée, mais à la jeune femme accomplie qui se trouvait en face de moi. De loin, de très loin, je l’entendis continuer en riant :

— J’ai compris, je finirais de t’expliquer plus tard.

Miss Croft se leva, me regardant droit dans les yeux. Je ne pus soutenir son regard, et baissant la tête celui-ci se posa sur sa fleur. Le sous-vêtement était encore trempé, et on pouvait toujours apercevoir l’embrasure de ses lèvres. La beauté de cette femme, parfaite, dépassait l’entendement. Elle s’agenouilla, avant de défaire mon pantalon. J’étais complètement paralysé, aucun son ne parvenait à sortir de ma bouche.

— Ne t’en fais pas Winston, tu n’as pas besoin de dire quoi que soit.

Elle avait tout compris, en un regard. Je savais ce qu’elle s’apprêtait à faire, après tout j’avais moi-même été marié. Toutefois l’époque ne s’y prêtait pas : cette pratique sembla tout à fait naturelle pour Miss Croft, ce qui accentua encore mon malaise. Bien entendu, celui-ci n’allait pas durer. Exhibant ma virilité, encore molle dû à mon vieil âge, la jeune femme me décalotta. Son doigté était somptueux. Elle finit par complètement enlever mon pantalon et mon sous-vêtement, avant d’y revenir en souriant, encore :

— Laisse-toi aller, Winston. Tu le mérite.

Elle prit ma virilité dans sa bouche. Le contact de celle-ci avec ses lèvres me transporta de bonheur, me rappelant des sensations laissées de côté depuis des dizaines d’années. Elle commença une série d’allers-retours, jouant avec sa langue sur tout le long de ma hampe. Mon sexe était mou, et souvent la jeune femme le prenait tout entier en bouche pour le mettre en branle. Malgré mon vieil âge, cela finit par arriver, et Miss Croft, se retirant, me sourit en le masturbant d’une main très énergique.

— Tu es un peu plus gros que prévu, quand tu démarres. Mais on va pouvoir commencer.

Elle recommença, plus doucement cette foi. Elle serrait les lèvres. En s’appliquant, elle mettait en œuvre une énergie que je lui connaissais pour tout ce qu’elle entreprenait. Cette fois je pus soutenir son regard, Miss Croft me regardait droit dans les yeux, d’un air presque arrogant. Non je me trompais : c’était sa bonté habituelle qui l’habitait. Ses yeux marron brillaient d’une lueur incandescente. Elle serra les lèvres d’un coup, fit le tour de ma virilité avec sa langue, me faisant lâcher un soupir d’extase. C’était l’heure, ma virilité était parvenue au maximum de sa rigidité, et Miss Croft s’en était aperçu.

Pour mon plus grand malheur, elle m’abandonna. Elle me repoussa sur le sofa : allongé sur le dos, je cherchai à reprendre mes esprits, mais la jeune femme m’enjamba. Elle avait enlevé son caleçon, dénudant sa fleur, aussi lisse que celle d’un nouveau-né. C’était un spectacle magnifique, mais le point de non-retour était proche. Elle s’accroupit au-dessus de mon corps, écartant ses lèvres et guidant ma virilité vers son entrejambe. Miss Croft s’agenouilla, et posa son bassin contre le mien, forçant ses lèvres de ma virilité. J’entrai en elle, mais restai rapidement bloqué contre son hymen.

Miss Croft prit une grande inspiration, gonflant sa divine poitrine dont je ne pouvais m’empêcher de détacher les yeux. — Merci Winston… Ah…

En un souffle, elle força son hymen avec son bassin. Je sentis sa chair se rompre contre ma virilité, et quelques gouttes de sang perlèrent de sa fleur. Une fois complètement ancré en elle, Lara m’adressa un sourire. Nous restâmes quelques instant figées l’un dans l’autre, comme fusionné par un bonheur que nous partagions. Miss Croft était très serrée, sûrement dû à l’exercice, bien plus que ma femme ne l’avait jamais été : j’avais l’impression de pouvoir être éjecté à tout moment. Son con était trempé, et non uniquement de sang. Finalement, la jeune femme s’activa, et bougeant son bassin de manière frénétique, elle me fit rapidement atteindre le nirvana.

Le spectacle me semblait tout à fait irréel. Le ventre Lara, parfaitement plat, laissait entrevoir au fur et à mesure qu’elle se mouvait plusieurs lignes d’abdominaux en filigrane. Sa poitrine ballotait au rythme de ses coups de bassin et, profondément ancrée en elle, la chaleur de son antre me semblait tout droit sortie des enfers. Miss Croft soufflait fort, elle râlait même.

— Winston ! Ah… Laisse-toi… Oh mon dieu que tu es gros… Winston… Ah…

Miss Croft parvenait difficilement à articuler, elle prononçait à peine quelques mots entre deux souffles coupés. La jeune femme pris mes mains pour une fois encore les poser sur sa poitrine. Malgré ma poigne, ses deux seins ballotaient fermement entre mes doigts. Ses bouts raclaient ma peau usée par le temps, et moi-même je me sentais proche de la jouissance. Je ne devais pas venir en elle. Ça aurait été mal, son père m’en avait confié la garde voilà plusieurs années déjà. Alors entre deux coups de reins, au bord du précipice je tentais de m’extraire :

— Miss Croft, je…

Je n’eux pas le temps de finir ma phrase, Lara plaqua mes bras contre le sofa et m’embrassa à pleine bouche. Ses lèvres, ses quatre lèvres me paraissaient incroyablement douces. Sa langue rencontra la mienne, ce qui me surprit. Dans un ultime assaut, elle accéléra la cadence, et je m’abandonnai dans ses bras. Nous finîmes par jouir de concert ; Miss Croft bascula la tête en arrière dans un râle de jouissance alors que je venais au fond de son ventre. Je pouvais presque sentir sa fleur vibrer autour de ma virilité. Nous mîmes plusieurs minutes avant de reprendre nos esprits, toujours ancré l’un dans l’autre. Je perdais de ma vigueur, mais sa fleur était toujours aussi ferme autour de mon sexe.

A bout de souffle, elle se mit à rire.

— Merci Winston. Comme je te disais tout à l’heure, je préfère que ce soit toi plutôt qu’un autre.

Elle se leva, enfila ses sous-vêtements toujours trempés, et fila avec son sac sur le dos. Je pus à peine apercevoir, alors qu’elle sortait de la salle, une légère trace blanche couler le long de sa cuisse. Je restai plusieurs minutes plongé dans mes pensées, perdu dans mes réflexions. Avais-je fait le bon choix ? En avais-je fait un réellement ?
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