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Le modèle

Chapitre 1

Avec plusieurs hommes
Le moment est venu. C’est bien la porte qu’on m’avait indiquée. Mon cœur bat la chamade au moment de l’ouvrir. J’entre discrètement dans la salle de classe ; quelques regards se tournent vers moi. Je souris, intimidée. Le professeur ne m’a pas encore vue ; il est en pleine explication. Il indique aux étudiants comment la séance va se dérouler. J’écoute attentivement puisque je suis aussi concernée. L’homme se tourne enfin vers moi.
— Notre modèle est arrivé ; nous allons pouvoir commencer. Veuillez accueillir Claire.— Bonjour, Claire ! salue l’ensemble des étudiants.
Je fais un petit signe de main et souris nerveusement.Le professeur, monsieur Kasu, s’approche de moi et me réexplique doucement comment le cours va se passer. Plutôt grand, athlétique, avec un petit air asiatique, il ne manque pas de charme.
— Nous allons commencer par des poses courtes de quelques minutes pour s’échauffer. Nous en ferons de plus longues par la suite. Pas plus de trente minutes, ne vous inquiétez pas. Je n’ai pas oublié que c’est votre première fois. Cela vous va-t-il ?— Oui…— Très bien. Vous pouvez vous déshabillez maintenant. Tout va bien se passer, je vous le garantis.
Sa voix est autoritaire mais douce, si bien qu’il a réussi à me rassurer. Je retire un à un mes vêtements dans mon coin tandis que les étudiants m’ignorent pour la plupart. Ils sont en train de faire leurs derniers préparatifs. Me voilà nue. Je fais quelques étirements, puis monsieur Kasu m’aide à monter sur une scénette disposée au centre d’un cercle formé par les chevalets des étudiants.
— Nous allons pouvoir y aller. Rappelez-vous : ce sont des poses courtes ; je ne vous demande pas un dessin détaillé. Il vous faut capter l’essence de la pose. En quelques traits, vous devez être capables de la faire comprendre. Trouvez les lignes directionnelles, construisez votre dessin, et n’hésitez pas à prendre souvent du recul. Je ne veux voir aucun d’entre vous assis sur un tabouret. Allez-y, Claire.
Et c’est parti ! Je prends la première pose, debout, classique. Quelques minutes plus tard, je change. Kasu m’indique de croiser les jambes et de passer une main dans le dos. À la suivante, je dois me déhancher, et les poses continuent à varier ainsi ; debout, assise, allongée.
Tous les regards sont posés sur moi. C’est une drôle sensation. Je suis nue devant une vingtaine de personnes que je ne connais pas, et tout le monde a l’air de trouver ça normal. Ils sont là, en train de me dessiner sur leur feuille. Au fur et à mesure des changements de position, j’en profite pour observer les étudiants. Cette fille, une jolie blonde, a l’air plutôt sûre d’elle. Son voisin, en revanche, semble paniquer et gomme frénétiquement sur sa feuille. Une autre fille paraît très appliquée et méthodique tandis que sa voisine tient son crayon du bout des doigts et se laisse aller en d’amples gestes. Un autre élève tape un texto sur son téléphone en vérifiant ne pas être grillé par le prof. Kasu, quant à lui, est en train de faire le tour de ses élèves et leur donne des conseils.
— Tes proportions sont fausses. Corrige-les… Pense à vérifier tes aplombs… N’oublie pas les vides : ils sont aussi une indication… Ne néglige pas de prendre du recul, et compare le modèle à ton dessin : tu verras mieux tes erreurs… Rectifie tes pentes, elles sont fausses, l’entends-je dans mon dos.
Mes yeux se posent sur un autre élève. Il semble plus jeune que ses camarades. Il m’observe intensément sans bouger. À quoi est-il en train de penser ? Quelle partie de mon corps est-il en train de fixer ? Mes seins ? Vu la direction de son regard, j’en ai bien l’impression. Il se rend soudain compte qu’il est lui aussi épié et rougit avant de retourner à son dessin. Oui, il semblait vraiment en train de me mater ; je souris fièrement. Je me sens belle.
Tous ces regards posés sur moi me donnent une sensation agréable. Une douce chaleur se répand sous ma peau. Je me sens plus détendue qu’au début, plus gracieuse. J’enchaîne des poses plus inspirées. Je me laisse aller. Le prof n’a plus besoin de me donner des indications. Je ne m’attendais pas à prendre autant de plaisir à m’exposer ainsi devant tout ce monde.

— Bon, il est temps de faire une pause, déclare Kasu. Retour dans un quart d’heure.
Quoi ? Nous avons déjà atteint la moitié de la séance ? Je n’ai pas vu le temps passer. Les étudiants se ruent à l’extérieur de la salle. Plusieurs ont déjà la clope à la main. D’autre sont restés là à discuter ou à regarder le boulot de leurs camarades. Je descends tranquillement de la scénette et enfile une robe de chambre en soie. La finesse du tissu est comme une caresse sur ma peau. Curieuse, je fais le tour des dessins. Certains sont plutôt ratés, mais globalement je suis assez impressionnée par le niveau des élèves. On reconnaît bien les différentes poses, et les proportions semblent correctes. Je serais incapable de faire aussi bien.
Je reste soudain ébahie devant l’un des travaux. C’est magnifique ! Quelques coups de crayon, simples et bien placés, suffisent à me permettre de me reconnaître. Même mon visage est facilement identifiable malgré les quelques traits qui le dessinent.
— Vous aimez ? me lance soudain une voix masculine.
Je me tourne vers l’étudiant : un jeune homme assez grand et plutôt bien bâti. Le visage ovale, sa coupe blonde, sa façon de regarder et son petit sourire en coin lui donnent une allure de bad boy beau gosse.
— Oui, c’est sublime ! Les lignes sont très gracieuses.— Merci, sourit-il. Mais il faut avouer que c’est plus facile de faire un très beau dessin avec un très beau modèle.— Merci, rougis-je, prise au dépourvu.— C’est vrai, enchérit-il. Nous avons de la chance de vous avoir avec nous aujourd’hui. Vos poses sont très inspirantes. Servez-vous de modèle depuis longtemps ?— C’est la première fois.— C’est vrai ? Félicitations, alors ; vous êtes très professionnelle. Vous bougez à peine et savez varier vos poses. C’est un véritable plaisir de vous dessiner.— Je confirme, ajoute un de ses collègues qui vient se mêler à la conversation, un brun aux allures méditerranéennes. Rares sont les modèles aussi appliqués… et magnifiques.— Sinon, vous dessinez quoi d’autre dans cette école, à part des gens nus ? demandé-je pour changer de conversation, trop gênée par cette drague à peine cachée.— Oh, c’est très académique pour le moment : dessin d’objets, dessin de plâtres, étude documentaire et autres. Mais personnellement, je peins pas mal en dehors de l’école. J’ai réalisé pas mal de toiles.— Quel genre de toiles ?— Des paysages, des portraits, des nus, des peintures plus abstraites. Je ne me contente pas d’un seul style ; j’aime expérimenter.— Je serais curieuse de voir ça.— Oh, si vous voulez, j’ai quelques travaux en cours dans ma pochette ; je pourrais vous les montrer.— Euh, oui ; pourquoi pas ?
Il sort alors un portrait de sa pochette : une adolescente blonde avec une bouille trop mignonne. C’est dingue : le regard est très expressif, et la peinture est d’un réalisme… On dirait une photo.
— C’est ma petite sœur, explique-t-il. Elle va avoir quatorze ans. Je vais lui offrir pour son anniversaire.— C’est magnifique ! Elle a l’air adorable.— Elle l’est, confirme-t-il en rangeant sa peinture.
Prêt à sortir une seconde toile, il est stoppé par le retour de Kasu qui indique la fin de la pause. Les élèves reviennent et se réinstallent à leur place.
— Je vous montrerai le reste tout à l’heure si vous voulez, me lance l’étudiant.— OK. Ce sera avec plaisir, lui souris-je avant de me déshabiller et de retourner sur la scénette.— Bon, nous allons maintenant enchaîner trois poses d’une demi-heure chacune. La première sera une pose assise.
On me fournit un tabouret sur lequel je m’assois. Je suis tournée vers le garçon que j’ai surpris en train de me mater tout à l’heure. Je lui souris ; il rougit une nouvelle fois. Il doit être timide. J’ai les jambes légèrement écartées, mais Kasu me fait poser ma main pour cacher l’essentiel. Tant pis pour notre jeune timide.
Je repense aux deux autres jeunes de tout à l’heure ; je ne m’attendais pas à me faire draguer. Je dois être plus vieille qu’eux. Pas de beaucoup, certes, mais plus vieille quand même. Même si je me suis sentie gênée sur le moment, je dois avouer qu’après coup c’est plutôt flatteur. Je me sens encore plus désirable grâce à eux.
— On va changer de pose, Claire, m’indique Kasu. Celle-là sera debout.
Il me tend alors une barre métallique verticale sur laquelle je dois m’appuyer le temps de la pose. Je suis tournée en direction de l’élève beau gosse. Son regard est envoûtant. Il semble fasciné. Il m’observe dans les moindres détails, me scrute jusqu’au plus profond de mon être. J’ai l’impression de ne pas pouvoir me cacher : il lit en moi comme dans un livre ouvert. C’est une sensation très étrange, très agréable. Je me sens vulnérable, et curieusement, j’aime ça. Sans m’en rendre compte, je crois bomber un peu plus la poitrine. Je suis tellement imprégnée par son regard que j’en oublie presque le reste de la classe.
— N’oubliez pas l’anatomie, reprend Kasu. Observez comment ses muscles se tendent sous la peau de sa cuisse. Pensez à ceux qui lui dessinent les courbes de ses fesses.
Je ne vois pas le prof mais je vois son ombre. Il fait des signes de mains pour montrer mes muscles à ses élèves. Sa main ne doit être qu’à quelques centimètres de mon derrière. Il a mon cul en gros plan, peut-être même une vision sur mon sexe. Voit-il que mes lèvres intimes commencent à être légèrement humides ?
La fatigue commence à se faire sentir. J’ai mal aux muscles. J’ai mal au dos. Mon visage se crispe sous la douleur. Le blond bad boy le remarque et m’envoie un sourire d’encouragement. Il m’indique d’un signe de main que la pose est bientôt finie. J’essaye de me concentrer. Ne plus penser à la douleur, juste à tous ces regards posés sur moi, sur mon corps nu, offert, à ceux qui prennent du plaisir à m’examiner sans aucune entrave et me dessiner.
La pose se termine enfin et on enchaîne sur la dernière, une nouvelle assise. Kasu tient à me ménager, on dirait. Me voilà tournée dans une nouvelle direction. Je fais face à de nouvelles têtes et les observe les unes derrière les autres, surtout celles des mecs. À combien d’entre eux plais-je ? Combien prennent du plaisir à me dessiner, à tenter de coucher ma beauté sur le papier ? Peut-être est-ce le cas aussi de certaines filles. Qu’ils en profitent bien ! Je suis là pour ça. Enfin, à la base, pas vraiment. Je voulais juste me faire un peu d’argent, mais je me rends compte que je prends réellement du plaisir à m’exhiber devant des inconnus. Peut-être au fond ai-je toujours eu envie de me montrer et que c’est ce désir, caché au plus profond de moi, qui m’a conduite ici. Une chose est sûre, c’est qu’à l’avenir je n’hésiterai pas à retenter l’expérience.
— Et voilà, c’est fini ! indique Kasu. Merci, Claire, pour ta participation. Maintenant, c’est l’heure du rangement. Je ne veux rien voir traîner dans la salle. Je veux voir vos chevalets bien rangés. Bref, tout doit être nickel. Je vous fais confiance. On se retrouve la prochaine fois.
Je descends de la scénette avant qu’un étudiant la débarrasse, et renfile ma robe de chambre en soie. Kasu s’approche de moi et me demande mes impressions pour cette première séance. Je le rassure, lui disant que tout s’est bien passé pour moi et le prie de ne pas hésiter à me recontacter pour un prochain cours. Il en est ravi puis me souhaite un au-revoir avant de quitter les lieux. Il a l’air pressé ; apparemment, un rendez-vous l’attend. Pas mal d’étudiants ont déjà disparu, laissant le soin au peu qu’il reste de finir le rangement. Je me souviens que le blond beau gosse avait d’autres peintures à me montrer. Je devrais peut-être me rhabiller avant ? Non, rien ne presse. Je m’avance vers lui, la soie caressant ma peau. J’ai laissé les pans de ma robe pas complètement fermés, peut-être intentionnellement. De toute façon, qu’est-ce que ça change ? Il vient de me voir nue pendant plusieurs heures.
Le temps qu’il finisse de ranger quelques affaires, j’observe ses derniers dessins. Je suis encore plus impressionnée que tout à l’heure. J’ai l’impression d’être encore plus belle qu’en réalité. Pourtant, pas de doute, c’est bien moi sur les dessins.
— Je vous les offre si vous voulez, Claire.— Merci, c’est gentil.
L’entendre prononcer mon nom me provoque un frisson le long de la colonne vertébrale.
— Voulez-vous toujours voir le reste de mes peintures ?— Avec plaisir, lui souris-je.
Tandis qu’il sort ses peintures de sa pochette, les derniers étudiants sont presque tous partis. Il ne reste plus que son ami de tout à l’heure et le jeune timide qui s’approche discrètement.
La première qu’il me montre est une peinture abstraite. Ce genre ne me parle pas vraiment, même si je trouve les couleurs et les formes bien choisies. Il enchaîne sur deux peintures représentant une jeune femme nue dans des positions plus qu’équivoques.
— C’est ma copine, explique-t-il. Elle m’a fait l’honneur de poser pour moi.— Eh ben dis donc, c’est plutôt osé comme positions !— Oui, ça l’est, mais c’est la seule façon de capter sa véritable beauté.— Sa véritable beauté ?— Selon moi, une femme n’est jamais aussi magnifique qu’à ces moments si intimes qu’elle accorde à quelques rares élus. C’est là qu’elle se montre véritablement, qu’elle atteint une beauté d’une pureté saisissante.— En tout cas, votre copine est très belle !— Pas autant que vous, Claire.— Moi ? Vous rigolez ! ris-je nerveusement. Elle ressemble à un mannequin. Elle a un corps parfait. Moi, j’ai encore des kilos en trop, hérités de ma grossesse, à éliminer. Comment pouvez-vous me trouver plus belle qu’elle ?— Vous avez des yeux magnifiques et pétillants, un sourire captivant ; et votre corps… votre corps porte les traces de votre histoire, de votre vécu. Il est bien plus intéressant qu’un corps lisse et sans défauts qui ne raconte rien. Vous avez perpétué le miracle de la vie ; qu’y a-t-il de plus magnifique ?— Vous avez eu un enfant ? demande le méditerranéen.— Oui, une petite fille. Elle a six mois. Là, elle est chez mes parents. Ils s’en occupent quand j’ai quelque chose à faire.— Et son père, où est-il ? continue-t-il.— Je ne sais pas : il joue à cache-cache depuis qu’il a appris que j’étais enceinte.— J’en suis désolé, Claire.— Bah, on s’y fait et on l’accepte. C’est un gros connard. Je ne veux plus jamais le revoir.— Claire, reprend le bad boy, accepteriez-vous de nous faire l’honneur d’effectuer encore quelques poses pour nous ?— Je ne sais pas si c’est une bonne idée, hésité-je. Il vaudrait mieux que je rentre.— S’il vous plaît… insiste-t-il. Rares sont les modèles aussi envoûtants que vous. Vous êtes une muse des plus éblouissantes.— S’il vous plaît, continue le timide, vous êtes si belle ! Cela serait un réel plaisir de vous dessiner encore.
Ils sont tous les trois là en train de m’implorer de leurs yeux. Je me sens si désirable, si belle avec eux… Ça fait longtemps que cela ne m’était pas arrivé. J’avais beaucoup perdu d’estime de moi depuis que mon ex s’est tiré au loin. Je me sens bien ici ; je n’ai pas envie de retourner tout de suite chez moi, retrouver mes problèmes quotidiens et me sentir abandonnée. Bien sûr, j’ai hâte de revoir ma fille, mais je sais qu’elle est en de bonnes mains. Là, je me sens exceptionnelle et libre. Tous leurs compliments ont réveillé en moi mon goût et ma soif de plaire. Et puis, au pire, qu’est-ce que je risque ? Je suis dans une école d’art...Je sors finalement mon téléphone de mon sac à main et compose le numéro de ma mère.
— Allô, maman, oui c’est moi. J’appelais pour te prévenir qu’ils ont eu un problème à l’école pour leur cours du soir. Leur modèle a annulé au dernier moment ; du coup, ils m’ont demandé si je pouvais le remplacer. Je ne rentrerai donc pas tout de suite. À ce soir.
Tandis que j’explique cela à ma mère, je défais ma ceinture et me débarrasse de ma robe de chambre. Les trois garçons ont l’air ravi. Une douce chaleur me chauffe le ventre. Je me sens nerveuse. Je n’aurais peut-être pas dû accepter… Trop tard : ce qui est fait est fait ! Je raccroche, puis les garçons installent une couverture et quelques coussins au centre de la salle. Ils se munissent de crayons et de carnets de croquis pour finir par s’asseoir sur des tabourets placés proches de moi.
Je m’installe sur la couverture. Le blond me dit de choisir mes poses, de changer quand j’en ai envie, et surtout de me laisser aller. Je commence par une pose allongée plutôt sage pour le moment. J’enchaîne sur plusieurs poses assises avant de m’allonger de nouveau, de m’étirer de tout mon long.
Les garçons gribouillent et me dévorent des yeux. Assis sur les grands tabourets, ils me dominent. Leurs regards sur moi sont bien moins sages que lors du cours. C’est vrai que, contrairement à tout à l’heure où c’était dans un cadre scolaire, là, je pose rien que pour eux. Ce nouveau cadre a fait aussi grimper mon état d’excitation. J’aime l’effet que je leur procure. J’aimerais bien me lâcher plus, les provoquer, mais je dois avouer que j’ai peur et que je n’ose pas aller trop loin.
C’est une nouvelle fois le beau gosse qui va me pousser à faire un pas de plus. Il quitte son siège pour s’approcher de moi, puis d’un « Puis-je ? » il s’autorise sans même attendre de réponse à poser ses mains sur mes cuisses et à les écarter un peu plus. Je le laisse faire sans réagir. Ce bref contact m’a électrisée, et j’ai rêvé d’un peu plus. Les garçons continuent leurs œuvres. Ils ont désormais une belle vue sur mon intimité. Discernent-ils la cyprine qui humidifie mes lèvres intimes ? Honte et plaisir se mélangent en moi.
À chaque nouveau changement de position, c’est désormais le blond qui me guide. À chaque fois, le contact de ses mains se fait plus pressant, plus long, plus proche de mon intimité. Les poses qu’il me choisit sont de plus en plus osées et mettent à tour de rôle mon sexe, mes seins ou mon derrière en valeur. Me voilà à quatre pattes, le cul tendu. Je les fixe d’un regard provocant. Plus de doute, ils sont tous les trois raides dans leur pantalon. Le beau gosse se lève une nouvelle fois et m’allonge de tout mon long en me caressant doucement la cuisse. Comme précédemment, je le laisse faire.
— Vous êtes vraiment magnifique, Claire. Vous nous avez offert un total abandon de vous-même comme nous le souhaitions. Félicitations !— Merci.— Voudriez-vous partager maintenant avec nous un éphémère moment de pure extase ?— Faites ce que vous voulez de moi, soupiré-je.
Il se penche sur moi et sa bouche se colle à la mienne. Ma langue accueille la sienne avec plaisir. Sa main atteint ma vulve qui n’attendait que ce contact depuis un long moment. Ses doigts jouent avec mes lèvres intimes et mon clitoris, puis il dépose de petits baisers sur mes seins gonflés de désir. Ses lèvres atteignent ensuite mon ventre et finissent par m’embrasser le sexe. Je manque de défaillir. Je sens sa langue me lécher et s’insinuer en moi. Les deux autres types se sont enfin approchés à leur tour, m’embrassent la bouche et les seins tout en honorant mon corps de dizaines de caresses. Tous ces contacts me font tourner la tête. J’ai l’impression qu’ils sont des centaines à s’occuper de moi. Une main me palpe un sein, une langue m’agace un téton, une autre me lape le sexe tandis qu’un doigt caresse le pourtour de mon anus. C’est merveilleux !
J’ai l’impression d’être en train de rêver. Cette situation semble si irréelle… J’ai du mal à réaliser ce qui est en train de m’arriver. Trois jeunes hommes sont en train de me donner du plaisir. C’est incroyable ! Et pourtant, quelque part en moi, je souhaitais que ce soit ce qui arrive quand j’ai accepté de poser pour eux.
Je vois le visage du jeune timide à proximité. Je l’attire à moi pour l’embrasser. Nos langues s’emmêlent en un ballet sensuel. Ma main parcourt son corps à la recherche d’un sexe à saisir. J’atteins son entrejambe. D’un geste hâtif, je libère la précieuse chair de sa prison de tissu. Ma bouche s’empare avidement de ce gland. C’est dingue que personne ne me l’ait mis encore dans la bouche ! Je déguste ce sexe au goût musqué avec un plaisir intense. Je le sens palpiter sous ma langue. Son propriétaire semble adorer mon traitement. Il s’agite, ne tient pas en place. Je sens qu’il ne sera pas long à venir. Il le comprend aussi et tente de se retirer mais je veux boire son précieux nectar, alors je le retiens. Il se répand dans ma bouche en poussant un râle puissant. Ce n’est qu’après la dernière goutte avalée que je le libère.
Le beau gosse est toujours en train de me lécher la chatte, et il le fait admirablement bien. Le plaisir grimpe de plus en plus haut en moi et je ne retiens plus mes gémissements. Mon corps ondule en même temps que les vagues de plaisir me bercent. Ses doigts jouent aussi avec mon sexe et mon anus dans lequel il en a enfoncé deux. Cela faisait une éternité que l’on ne s’était pas occupé de moi ainsi. Comment ai-je pu si longtemps m’en passer ? Le plaisir atteint maintenant des sommets et m’emporte au loin. Je jouis violemment.
Mais, pour mon plus grand bonheur, les garçons sont loin d’en avoir fini avec moi. Le beau gosse abandonne son cunnilingus pour venir m’honorer de sa hampe. Me sentir remplie me comble de joie. Son collègue est toujours en train de rendre hommage à mon corps avec sa bouche et ses mains. Je m’aperçois que le timide a disparu. Je le cherche des yeux et le retrouve assis sur un tabouret en train d’immortaliser la scène sur papier. Curieux, ces artistes ! Même dans des moments comme ça ils ne peuvent pas s’empêcher de dessiner.
— Puis-je vous prendre par derrière ? me susurre le beau gosse.— Tout ce que vous voulez, lui rappelé-je.
Il me retourne alors sur le ventre. Son collègue vient s’asseoir devant moi et me présente son sexe long et fin. Le beau gosse fait pression sur mon anus et y enfonce son gland. L’intrusion me coupe la respiration mais je me reprends vite. J’attends de m’habituer à cette présence avant de m’occuper de son ami qui attend impatiemment. Le blond commence à s’agiter en moi et caresse le galbe de mes fesses. J’adore cette sensation où diverses nuances de plaisir et de douleur se mélangent en une délicieuse teinte.
Il est temps de s’occuper de cette verge qui pointe devant mon nez. J’ai envie de prendre mon temps pour la déguster. Je commence par tracer quelques courbes avec ma langue le long de sa tige, esquissant le futur plaisir que je lui réserve. Je continue par quelques baisers plus appuyés puis embouche le bout de son gland que j’agace avec la pointe de ma langue. Enfin j’avale allégrement sa hampe. L’étudiant semble apprécier le tableau que je lui peins.
Une bite dans le cul, une autre dans la bouche, je me sens comblée. Je veux les remercier comme il se doit de m’avoir fait redécouvrir le plaisir d’être désirée et de me sentir belle. Ils ont redonné un peu de couleur à mon existence trop terne. Je me sens de nouveau femme alors que ces derniers mois je n’étais plus qu’une mère. Même si cette scène est éphémère, je sais que le souvenir que j’en garderai ne s’estompera jamais. C’est une expérience qui restera profondément gravée en moi. J’ai le désir d’en faire l’ébauche d’une vie plus voluptueuse.
L’étudiant assis devant moi m’indique qu’il souhaite tremper son pinceau dans mon vagin. Il s’allonge alors sur la couverture et je viens m’empaler sur lui tandis que le beau gosse reprend place dans mon fondement. Me voilà prise des deux côtés. Les deux jeunes hommes me baisent maintenant vigoureusement. Je sens le grand final arriver, et le ton de ce final sera torride ! La fougue de mes amants me colore la peau d’un camaïeu de rouges. J’ai l’impression de sentir mon sang bouillir. Le timide est toujours assis sur son tabouret, le crayon dans une main, le sexe dans l’autre. Je ne sais pas pourquoi il n’a pas souhaité aller plus loin avec moi ; peut-être préfère-t-il admirer plutôt que participer ? Peu importe ; deux amants pour moi toute seule, c’est déjà bien suffisant. Ardemment limée par les deux côtés, le plaisir est désormais trop fort et j’atteins l’extase. Tout mon corps se met à trembler violemment et je lâche un râle. Je sens alors mes soupirants éjaculer en moi.
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