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Mon nouveau patron

Chapitre 2

Travesti / Trans
J’avais vite compris que mon nouveau patron était charismatique, autoritaire, et ne supportait pas la contradiction.De mon côté, je faisais profil bas, et faisais en sorte de fournir le meilleur travail possible, toujours en mode « employé servile et zélé », cela me convenait en fait.
De son côté, il avait pris une habitude d’être tactile avec moi, quand il me parlait, il me posait parfois la main d’une façon paternelle sur ma cuisse, mes hanches. Ca lui était même arrivé de me peloter machinalement puis de caresser mes fesses, et j’avoue que je m’étais cambré par reflexe, tout en rougissant et minaudant, c’est tout moi !
Ce qu’il adorait par dessus tout, c’était venir derrière moi et me parler de sa voix grave, tout en attrapant à pleine main mes cheveux, en les tirant en arrière de telle sorte que j’étais obligé d’accompagner son mouvement …
Je poussais parfois un petit cri et je voyais bien qu’il était aux anges.
Un matin, on se détendait avec ma collègue et amie, Françoise, on papotait en buvant notre café et en fumant notre cigarette.
On se demandait ce qu’on allait acheter pendant les soldes, Françoise est très nature avec moi, elle aime mon côté féminin et parler de choses de filles avec moi. On a un collègue qui fait du commercial et qui ne parle que de foot et de voitures, il nous saoule !!
Mais avec moi rien de tout ça ..Bref, notre patron, Michel, arrive, nous regarde.. Me regarde.. Un silence s’installe puis il me dit : C’est vulgaire de fumer, Fréderic, vous ne trouvez pas ?Je suis un peu interloqué, et me mure dans un coupable silence..
Il sourit et me dit « Non je plaisante, en fait ca vous va très bien. Au fait, Fréderic, c’est aussi bien un prénom de garçon que de fille non ?»Et repart dans son bureau.
Hé bé !! Françoise m’interpelle : « Fred’, à ce train là, tu ne vas pas tarder à passer à la casserole !! »Mais non, je lui répond, en prenant spontanément sa défense, il est juste un peu taquin, tu as vu la pression qu’il a depuis qu’il a repris le cabinet ?? Si on peut le distraire de temps en temps, pourquoi pas, et nous partons d’un fou rire commun avant de retourner travailler.
Un matin, j’avoue que j’étais mal réveillé, j’avais des soucis avec ma grande sœur et ma mère (j’en parlerai une prochaine fois), bref, j’avais une tête affreuse et n’avais pas le cœur à me pomponner.
J’étais parti de chez moi mal habillé, même pas un brin de maquillage, le strict minimum pour aller bosser et je m’étais attaché mes cheveux à la va vite, je n’avais pas le moral ni l’envie de passer du temps à les brosser et à les lisser.Et j’étais de mauvaise humeur !!
J’arrive en retard et m’installe face à mon écran pour commencer mes saisies, à me dire « bouleau de merde, ambiance de merde, collègues de merde » .. Mais c’est pas moi ça !!!Mais bon … Soudain, Michel sort de son bureau, effectue une espèce de « balayage à 360 ° » quand il s’arrête sur moi .
Au bout de 2 ou 3 secondes, le temps qu’il m’observe, il me dit : « Frédérique, dans mon bureau , et que ça saute. »
« Oui Monsieur, tout de suite ». Je ne me rend même pas compte que je m’humilie devant mes autres collègues et le rejoins dans son bureau.
Il claque la porte violement.
« C EST QUOI CA» ?« Je vous demande pardon ? » je réponds d’une petite voix toute fluette ??
« CA VOUS AMUSE DE VOUS DEGUISER EN HOMME ? VOUS VOUS CROYEZ OU » ???
C’en est trop et je fond en larmes.. Il se radoucit d’un seul coup …« Allons Frederique … Détendez vous, je vous offre une cigarette »..
Il me tend le paquet, je prend la cigarette tout en reniflant encore, et, galamment, attend que je la porte à mes lèvres pour allumer son briquet et me le présenter.
« Vous savez bien que ca ne vous va pas de vous mettre dans la peau d’un homme »
J’approuve à moitié, en tirant sur ma cigarette dans un geste très féminin et me demande où il veut en venir..
ET LA … Il me dit « Pourquoi ne vous feriez vous pas percer les oreilles, ca vous irait super bien.. Ne dites rien, j’ai un ami bijoutier qui peut s’occuper de vous, je vous accompagne et c’est réglé.. Bon on est vendredi, vous avez le week end pour réfléchir et vous me dite ok ?? Et par pitié, enlevez moi cet horrible chouchou, j’adore quand vos cheveux sont défaits, vous le savez bien Frédérique. Au fait, j’adore votre prénom, finalement, c’est un vrai prénom de fille »
De mon côté, je n’ai pu qu’écouter sa longue tirade, et il a réussit à me faire sourire l’animal !! Encore une fois, j’ai défait mes longs cheveux (de plus en plus longs en fait), et je les ai fait bouger dans tous les sens pour finalement les ramener tous d’un côté de mon épaule.
Et pour une fois ce n’était pas moi qui rougissait mais mon patron qui avait quasiment l’air d’avoir du mal à respirer !!
Il m’a congédié en me lançant « bon, au boulot maintenant et vous me direz lundi. Réfléchissez pendant le week end et rappelez vous que je n’aime pas être contredit »
Vous imaginez toute cette pression ?Il me fallait un intermède pendant le wk, et je proposais à ma mère et ma sœur, malgré les tensions passées ,de déjeuner ensemble. Puis je décidais de m’offrir un après midi de détente un peu girly et d’aller chez mon esthéticienne et mon coiffeur Marco, dont j’ai parlé lors du premier épisode de mon histoire.
J’arrivais chez ma mère, habillé à la fois d’une façon unisexe et féminine, en même temps on ne se refait pas !!Ma soeur m’a quand même accueilli en me disant d’un ton sarcastique « tu es de plus en plus folle ma chérie »Allez savoir, avec toutes les tensions accumulées, au lieu de me mettre en colère, j’ai ressenti une chaleur au niveau de mon bas ventre avec une plénitude extraordinaire.
Bref, je leur ai raconté comment ca se passait avec mon patron au bureau, et leur conclusion a été de dire « au point ou tu en es ma chérie, ca ne va pas changer grand chose de te percer les oreilles »
Ma mère a ajouté : « Je sui étonnée que tu n’en ai pas parlé plus tôt »
J’avoue qu’avoir leur consentement a été comme une sorte de réconfort et je me suis rendu libérée chez mon esthéticienne. Libérée ?? je pense au féminin , c’est dingue !!
Je portais un petit pantalon blanc qui me faisait des fesses adorables, des baskets de fille violettes avec des lacets roses, un tee shirt blanc avec des motifs en strass et une veste en jean très cintrée. Sans oublier un grand sac tres fille.
Je me suis rendue à mon rendez vous pour un soin du visage et un léger maquillage.J’adore ce moment où les clientes voient bien que je suis un homme et que je dis de ma voix très féminine « j’ai rendez vous pour un soin du visage et un maquillage »
Pour la deuxième fois de la journée, je mouillais ma petite culotte de fille.
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