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mon prof, ma professeur

Chapitre 2

SM / Fétichisme
La femme s’est assise sur le lit et elle m’a regardée longtemps sans rien dire. Je savais que mes yeux étaient rouges d’avoir pleuré et que mon maquillage avait coulé. J’étais plus humiliée de le montrer à cette femme qu’à Victor. De même que les menottes la position agenouillée, le corset et les manques de la cravache sur mes fesses m’humiliaient plus devant elle que devant lui.
En outre, j’avais une peur panique qu’on me pénètre l’anus. Une angoisse indicible et une répulsion immense. Les deux se mélangeaient si bien que je ne supportais même pas qu’on me touche à cet endroit. Or, mon amant venait d’affirmer que cette femme allait me sodomiser. J’étais paralysée par un effroi qui me bouleversait.
— Victor à tout de suite pensé que tu ferais un sujet adorable. C’est vrai que tu es ravissante et les larmes te vont bien…je suis sûre que j’aurais beaucoup de plaisir avec toi !
— Mais je ne veux pas de vous…
— Ne soit pas stupide. Tu es à moi depuis la première fois que Vicki t’a fait jouir. Souviens-toi comment tu as jouit…
Et la femme s’est mise à pousser des gémissements courts et flûtés entrecoupés de « oui, oui, oui » plus énervés et aigus. Exactement comme quand je jouis. Son imitation de mon plaisir était si parfaite que je ne pouvais pas douter qu’elle y avait assisté. Elle était présente quand je croyais être avec Victor dans l’intimité la plus secrète. Je me suis sentie rougir jusqu’au blanc des yeux.
— Mais je ne suis pas une…une gouine !
— Tu l’apprendras, comme tu as appris la cravache. Est-ce que tu n’étais pas en train de supplier Vicki de te baiser quand je suis arrivée ? Pourtant il venait de te cravacher et balançais ton petit cul tout rouge dans tous les sens pour qu’il éteigne le feu qui incendiait ta jolie chatte…
Tandis qu’elle parlait, elle caressait mes épaules et le haut de mes seins gonflés par mon corset. Venant d’une femme, ce contact me répugnait un peu mais, je ne pouvais m’empêcher ma peau de frémir sous cette douceur. Pas plus que je n’ai pu m’opposer à l’émoi de mes tétons quand elle s’est mise à le taquiner l’un après l’autre du bout des ongles.
— Tu vois ! Tu dis que tu n’es pas une gouine mes tes petites tétines gonflent et durcissent dès que je les touche….
Sa main est descendue le long de mon ventre, les doigts ont joué à s’emmêler dans les poils de mon pubis et je me suis raidie quand ils ont effleuré la crête sensible de mon clito.
— Aussi nerveuse qu’une pouliche, hein ? je vais t’apprendre à ne plus renâcler…mais ces poils vont me gêner pour te fouetter comme je le désire. Je vais tout de suite t’en débarrasser…
J’aurais peut-être dû réagir. Tenter de me révolter. Encore que je sois certaine que ça n’aurait servi à rien. De toute façon, je n’ai pas fait. Irène, la femme m’avait permis de l’appeler Irène, a coupé aux ciseaux le majeur partie de mes poils et elle les a rasé ensuite très soigneusement. Le froid du métal et son glissement sur ma peau me faisaient frissonner.

Elle a disposé un miroir entre mes cuisses et j’ai contemplé mon sexe entièrement glabre. C’était la première fois que je le voyais ainsi depuis ma puberté. Une fente rouge bordée de lèvres inégalement découpées et légèrement entrouvertes. Cette vision me rebutait un peu et j’ai rapidement détournés les yeux.
Elle a glissé deux oreillers sous mes reins et elle a attaché mes chevilles et mes bras aux montants du lit. Je ne pouvais plus bouger mais, je ne m’en souciais pas. Une apathie étonnante c’était emparée de moi. Comme si ce qui m’arrivait ne me concernait pas. J’avais l’impression d’être spectatrice d’une représentation qu’on allait jouer devant moi.
Même ma gêne et ma honte avait disparu. J’avais parfaitement conscience de mes reins surélevés, de mes cuisses écartées et du tableau impudique que j’offrais. De ma vulnérabilité de mon sexe ouverte et sans défense. Irène avait dit qu’elle allait le fouetter et je n’éprouvais pourtant aucune crainte. Je me sentais curieusement détachée.
Elle s’est mise nue pour me fouetter et j’admirais son corps aux formes pleines et épanouies. Elle était exactement telle que j’aurais voulu être. Des seins fermes et abondants, un ventre large et doucement arrondit, des hanches amples, un derrière rebondi et parfaitement rond, des cuisses solides et galbées comme celles d’une statue.
Je la voyais si sensuelles et si belle dans sa maturité que je ne comprenais pas ce qu’elle me pouvait me trouver. Elle m’a fouettée avec une précision effrayante. À tous les coups, elle atteignait le sillon de mon sexe. La souffrance a failli très vite m’obliger à crier mais, j’ai réussi à me contenir sans proférer un son. Je pleurais en silence.
Ça n’était pas du goût d’Irène qui s’est acharnée pendant de longues minutes. À la fin, elle se concentrait presque exclusivement sur mon bouton et j’ai cru qu’elle allait le déchiqueter. C’est alors qu’elle s’est arrêtée. Une impression de froid m’a fait trembler et je me suis rendue compte que j’étais en nage. Couverte de sueur qui avait transpercé le corset.
Je pleurais toujours, sans discontinuer. C’était comme si j’étais perdue toute seule au fond d’un gouffre glacial. Abandonnée de tous, sans aucun espoir de me retrouver. Irène s’est agenouillée à côté du lit et elle a posé sa joue sur mon pubis en tournant son visage vers le mien. La douceur de sa joue duveteuse sur le renflement du mont-de-Vénus. Ses yeux dans les miens.
J’étais si lasse que je me suis endormie. J’ai sans doute dormi longtemps puis que j’ai ouvert les yeux, la nuit commençait à tomber et le studio était déjà dans la pénombre. La joue appuyée sur mon pubis, Irène me fixait de ses yeux sombres et brillants. J’avais grimacé un sourire. La souffrance assagie s’effaçait peu à peu.
Avec d’infinies précautions, Irène a léché les rebords de mon sexe. L’amorce du sillon. Un extraordinaire sentiment de calme et de paix m’a envahi. La langue d’Irène s’est petit à petit hasardée à suivre la crête dentelée de mes grandes lèvres. Elle faisait renaitre une douleur diffuse et lointaine mais le bien-être et la chaleur sont progressivement devenus plus fort.
Je n’ai pas tardé à prendre conscience du formidable orgasme qui se préparait. Comme si tous les nerfs de mon corps convergeaient vers un but unique et suprême. Et soudain, une évidence m’a traversé l’esprit. Je désirais qu’Irène me possède aussi complètement que c’était possible. Plus que personne l’avait fait jusqu’à présent. Je voulais lui donner ma dernière peur et mon ultime abandon.
Sitôt que j’ai dit à Irène que je désirais qu’elle me prenne par derrière, elle s’est allongée à côté de moi et ses lèvres ont pressés les miennes. C’était la première fois qu’un baiser me bouleversait aussi intimement. Ce n’était pas seulement sa langue que j’accueillais dans ma bouche, sa salive que je buvais mais tout son être que j’absorbais en moi.
Nous nous sommes chuchotées des mots de tendresses et de câlineries. Je lui ai dit que j’allais l’aimer comme jamais personne ne pourrait plus l’aimer. Que je deviendrais sa servante, sa captive, sa prisonnière et sa domestique, sa chienne et son esclave si elle le voulait. Elle m’a répondu que j’étais son égale et son amante. Qu’elle m’acceptait pour mon amoureuse.
Je lui ai demandé de me prendre sans tarder et de ne surtout pas m’épargner. Elle a sorti de son sac un gode qu’elle a mis en place en me confiant qu’elle avait décidé de ne le montrer que si j’en faisais la demande. Victor lui avait confié mon angoisse à l’idée d’être sodomisée et elle espérait bien que j’aurais le courage de lui donner mon cul, l’entier de mon corps.
J’étais excitée par ses confidences et ses préparatifs, si touchée pas sa confiance et son aveu que j’ai gémi avant même qu’elle m’entreprenne. Elle a délié mes poignets et mes chevilles et j’ai défait moi-même le corset et les bas. Je voulais être nue pour lui appartenir complètement. Qu’aucun obstacle ne puisse nous séparer. Que le pointe du gode s’est posée sur les muqueuses de mon anus. J’ai compris que je ne m’étais encore jamais donnée à personne. Irène serait la toute première et j’en étais des plus heureuses.
J’ai appuyé mes reins et la dure colonne s’est frayée un passage dilatant mes muscles consentants. Je sentais s’introduire ce gode délicieusement en moi. J’ai encore gémi. Elle cherchait ma bouche, je la lui offrais sans plus aucune restriction. Je lui répétais mon désir de la servir, d’être sa chienne, son esclave, sa servante, sa captive et, mais surtout, sa prisonnière. Elle finit par accepter, une onde de chaleur envahit mon corps quand sa main s’abattit sur mes fesses. J’atteignais l’orgasme tant recherché.
Je ne rentrais plus chez moi. Dès la fin de mes cours, je rejoignais ma douce domina pour m’asservir à elle, lui donner mon corps. Elle m’apprit à aimer la femme dans toute sa splendeur. Outre son Vicki, mon prof, elle avait une autre soumise. Elle me chargea de la convaincre de me rejoindre. Il ne fut guère difficile de la convaincre, ma bouche était une experte et mes mains passaient pour donner de magistrales fessées.
Irène me dressa, me modela, elle fit de moi ce que je rêvais d’être depuis qu’elle était entrée dans ce studio. Ce studio que nous aimions à nous retrouver pour que je subisse sa cravache ou son martinet. Parfois, Victor se joignait à nous. Il me léchait de sa langue experte. Sur ma croupe, la cravache cinglait mon cul avec délice.

Depuis, avec ma professeur, ma dominatrice, je ne suis plus moi entre ses mains, juste sa chose
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