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La Muse

Chapitre 1

Divers
La Muse

Préface
Vous allez plonger avec Jennifer dans son journal intime et revivre avec elle quelques épisodes de sa vie d’adolescente et de jeune femme. Vous partagerez ses aventures coquines, ses amours, ses joies, ses peines, ses interrogations, ses angoisses et ses rencontres, dont celle avec un artiste dont elle était devenue la muse. Vous la découvrirez face à son mal-être d’adolescente et son premier amour déçu, puis remonter la pente par la découverte du plaisir charnel et devenir la muse d’un artiste.
Aujourd’hui, elle a trente ans ; mariée et maman de deux jolies têtes blondes, Laura trois ans et Nathan cinq ans. Les deux amours de sa vie qu’elle a eus avec Mathieu, son mari depuis deux ans. Physiquement, avec son visage fin, ses yeux bleus, sa chevelure blond platine, son mètre soixante-dix et ses cinquante cinq kilos, elle est – comme le dit sa mère – « une belle plante ».
C’est en faisant du tri dans ses cartons d’ado qu’elle mit la main sur son journal intime ; elle va nous le dévoiler et le commenter.
PS : Pour être en accord avec les règles du site, il n’y aura pas d’actes sexuels tant qu’elle n’aura pas atteint la majorité ; elle parlera juste de ses petits flirts d’ados.

Chapitre 1 : Mon journal

Aujourd’hui, il fait beau. « C’est décidé : je vais faire du tri dans les cartons qui sont entassés au grenier ! » Cette idée, cela fait des mois que je me la répète, mais rien n’est fait.
Il y en a tout un tas que nous n’avons toujours pas ouverts depuis que nous habitons dans cette maison ; quand je dis « nous », je parle de moi, de mon mari Mathieu, et de mes deux petits chéris Nathan et Laura. C’est le week-end ; les enfants sont en vacances chez mes parents, et Mathieu en déplacement pour son travail en Angleterre. Il ne rentre pas car il doit rester encore une semaine, et il veut aussi assister au match de rugby France/Angleterre à Londres ; je vais donc passer ces deux jours seule et en profiter pour faire ce maudit tri.
Après avoir pris mon petit déjeuner, je m’habille : un vieux jogging fera l’affaire. Comme je suis seule, j’aurais pu le faire en petite tenue, mais comme je ne suis pas très copine avec certains insectes qui habitent le grenier, je préfère avoir un minimum de protection ; je prendrai une bonne douche après.
Je monte au grenier par l’escalier escamotable situé au plafond du garage, et je découvre tout un joyeux bric-à-brac : des vélos, une poussette et des cartons. Certains ouverts, tandis que d’autres complètement éventrés ont vomi leur contenu sur le sol. Je me demande par où commencer. D’un coup d’œil circulaire j’évalue la masse de travail quand mon regard se fixe sur une pile de cartons impeccablement rangés. Sur le côté de l’un d’eux, un « JEN » inscrit au feutre noir me rappelle qu’il s’agit des cartons contenant mes affaires d’adolescente.
« Eh bien voilà, ma fille ! Tu vas commencer par ceux là. » La réflexion est évidente, sauf que dans le grenier il règne une chaleur étouffante. Je vais tout descendre et faire le tri dans la salle.
Après un travail de titan pour descendre les six cartons et les empiler tel un gratte-ciel dans la salle (les faire passer par la trappe, puis glisser le long de l’escalier pour enfin les apporter dans la salle) qui avait transformé mon jogging en serpillère, une bonne douche fut la bienvenue.
Me voici douchée, séchée, coiffée, parfumée et admirée dans l’immense miroir de la salle de bain ; ça, c’est tout moi : il faut que je m’admire. Avec Mathieu, mon homme, mon soutien, mon pilier, nous avons eu depuis toujours l’habitude de prendre soin de notre corps, d’en être fiers et de le respecter ; c’est un principe que nous partageons tous, y compris nos petits. Je peux vous garantir que c’est un principe efficace afin de conserver une hygiène aussi parfaite que possible ; tous les quatre, nous faisons du sport ensemble. Nous avons appris aux petits à prendre soin d’eux. Chez nous, la nudité est une pratique normale. Certains vont crier à l’inceste ! Eh bien non ! Ils se trompent d’histoire. Quoi de plus agréable que d’accueillir nos petits, le matin, dans notre lit ? Ils viennent se blottir, nus, couchés en chien de fusil dans le creux de mon bras ou de celui de Mathieu ; à chaque fois je frissonne et suis émue.
En tee-shirt et culotte – en cas de visite impromptue – me voici devant mes cartons que j’ouvre. Je sors des fringues : mes fringues d’ado. Chacune me rappelle quelque chose ; les souvenirs remontent un à un. Dans un autre carton, des chaussures, des affaires de sport, des livres. Au fur et à mesure que j’ouvre les cartons, je trie, plie, classe tout. Les fringues, je vais les relaver, les repasser et les emballer sous vide pour la petite ; ça va peut-être l’amuser d’essayer les vêtements de maman. Les bouquins, eux, pourront resservir et je vais sans doute les relire. Ça y est, j’arrive au fond du dernier carton. Un paquet en papier journal : pas la peine de l’ouvrir tout de suite, je sais ce qu’il contient. Je le pose sur la table, range tout dans les cartons que je renvoie au garage, et mets une partie du linge à laver. J’ai hâte d’ouvrir le paquet car il contient mon journal intime et un livre : « Ma Muse ». Je sais que la relecture de mon journal va me ramener seize ans en arrière ; je me presse car j’ai très envie de le relire.
Je me fais couler un café, attrape le paquet et m’installe sur le canapé du salon ; je suis comme une gamine devant le cadeau tant espéré. Je sais que si je relis ce journal je vais sourire, mais certainement pleurer aussi. Fébrile, je déballe avec précautions le paquet et inspecte les dix cahiers Héraclès de 196 pages format A4 ; ils sont tous datés et numérotés.
Le premier cahier commence le 12 mars 2001 ; c’est le jour de mes quatorze ans. Je l’ouvre, je lis, et j’éclate de rire. Vous allez rire aussi… Je cite : « Mon chère journal : je vais te confié tous mes secret alors dit rien a personnes, si quelqu’1 veut te lire, efface tout ! sil te plait, merci. » J’en ai les larmes aux yeux… Pas étonnant que je me sois pris des heures de colle à cause du français ! Je lis et passe les jours car je ne vois rien d’intéressant à par le fait que je vivais une adolescence compliquée ; en réalité, c’est moi qui compliquais tout.
2 Août 2001 : « Youppie ! On part en vacances ! Ce sont les vacances d’été, nous partons sur la côte d’Azur. »Mes parents avaient pris un appartement en location. J’ai écrit : « Il fait trop chaud, j’ai pris des coups de soleil partout, ça me brûle. Maman m’avait bien dit de faire attention aux coups de soleil, de bien mettre de la crème protectrice. »J’étais blonde platine avec une peau extrêmement blanche ; un filet à coups de soleil.
« Sur les plages, en ville, il y a trop de monde partout : je n’aime pas ces vacances, elles sont trop nulles. Je m’ennuie et pourtant papa a fait des efforts pour les balades. Comme j’adore les dauphins, nous sommes à Antibes Land, c’est nul. Ils sont vraiment cons d’enfermer les dauphins dans des bassins ! »
Je râlais après tout ; papa en avait assez et m’avait dit que si je n’arrêtais pas immédiatement on rentrerait à l’appart. Je me suis tue et j’ai boudé tout le reste de la journée. Comme par hasard nous nous sommes pris un orage carabiné ; dans le Sud, quand un orage éclate et sans prévenir, ce sont des trombes d’eau qui tombent. Il faisait très chaud et nous étions habillés léger ; la pluie avait rendu mon tee-shirt transparent, et j’avais l’impression d’être à poil. J’avais honte et je ne savais plus où me mettre. Papa m’avait donné son tee-shirt mais je faisais la gueule ; de toute façon, je faisais toujours la gueule. J’étais mal dans ma peau. Je me trouvais moche, mal foutue, j’avais de l’acné. La preuve : je n’avais pas de petit copain, et les filles du lycée se foutaient de moi. Elles étaient des vraies connes !
Le lendemain :
« Ce jour-là et ceux qui suivirent furent les pires de toute ma vie ; j’étais malade. J’avais mal au ventre, et maman pensait que j’avais dû prendre froid à cause de la pluie de la veille. Tu parles d’un coup de froid ! Au réveil, j’étais pliée en deux dans mon lit avec un mal de ventre terrible. Au moment de me lever, j’ai hurlé de peur : j’avais du sang partout. Maman, affolée, sans même avoir pris le temps de s’habiller est arrivée dans la chambre où je dormais. Elle m’a rassurée : ce n’était que mes premières règles ; grâce à maman, j’étais au courant de tout ça, mais pas des douleurs. Elle s’est occupée de moi pendant que papa était parti faire des courses pour m’acheter ce qu’il fallait. Le lendemain, j’étais toujours aussi mal ; mes parents décidèrent de rentrer. Sur la route du retour, j’ai pleuré. Je me trouvais idiote, et surtout j’avais de la peine pour avoir gâché les vacances de tout le monde avec mes petits problèmes de gamine. »

[À suivre]
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