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La Muse

Chapitre 15

Lesbienne
Explications

— Jennifer ! Arrête, arrête ! Tu es devenue folle ! Laisse-la s’expliquer, au moins. Descends, je t’ai dit !
Je suis descendue de dessus la table, les joues brûlantes et les larmes aux yeux, réalisant ce qui venait de se passer, et je me suis mise à pleurer ; la colère venait de m’emporter. Cécile réconfortait Caro.
— Calme-toi. Tu sais, Jen n’est pas méchante ; elle souffre. Alors maintenant explique-toi, elle ne te fera rien. Jennifer, tu promets de rester tranquille ? Écoute-la, s’il te plaît. Allez, vas-y Caro, raconte.— Je ne savais pas qu’il avait quelqu’un quand il m’a draguée en boîte. C’était à la Saint Sylvestre ; il m’a invitée à danser. Après on s’est posés, puis il m’a raconté que sa nana venait de le larguer. Il était triste, alors je l’ai consolé. Bon, vous voyez ce que je veux dire…— Quoi ? Il t’a baisée ? Putain, quel salaud ! jurai-je.— Cé… Jennifer, je ne savais pas. Pardon, pardonne-moi. Je vais le larguer et tu pourras le reprendre ; je te jure que je ne savais pas !— Mais je n’en veux plus de cet enfoiré ! Dis-moi un truc : c’est bien toi qui lui as envoyé ça ?
Je lui montrai le texto que j’avais détourné.
— Euh… oui, c’est moi. C’était quand ? Le 8 février. Ah que oui, que je m’en souviens ! Ce jour là, il était parti acheter des mouchoirs en papier car nous devions sortir au resto et en boîte. J’étais prête, et il n’était toujours pas rentré alors qu’il en avait pour une demi-heure à tout casser ; je lui ai envoyé ce texto. Mais je ne comprends pas comment il est arrivé sur ton téléphone.— Désolée, ma belle, mais j’ai peur que tu aies un choc, et j’en suis désolée.— Dis-moi : ne me dis pas qu’il était…— Avec moi ? Si. Pendant que tu attendais, monsieur me sautait, voilà.
La pauvre Caro éclata en sanglots. Je me retrouvai comme une conne avec Caro en larmes, Cécile qui jurait et moi complètement dégoûtée, les larmes aux yeux. Après un instant, je repris les choses en main car pour le coup, j’étais vraiment en colère ; mais contre lui, cette fois-ci.
— Pardon, Caro, calme-toi ; je vais te le faire, ton massage, pour me faire pardonner. T’inquiète pas, je ne vais pas t’étrangler.
Elle accepta et se rallongea. Pour me faire pardonner, je lui fis un joli body massage ; Cécile m’avais parlé de ce genre de massage qu’elle pratiquait avec Bruno. Malgré le fait que je ne l’avais jamais pratiqué, Cécile m’avait donné suffisamment de détails pour arriver à faire quelque chose de correct.

Caro sur le dos, nue, allongée sur la table ; moi assise à califourchon sur ses cuisses, je commençai par l’enduire copieusement d’huile, sans oublier de lui masser les seins, le pubis, le ventre et toutes les parties disponibles de son corps. Au début elle me regardait fixement avec un air triste, puis elle se détendit, son corps se relâcha et elle ferma les yeux ; je me suis allongée entièrement nue sur elle. Je fis glisser mon corps sur le sien, et nos tétons jouaient ensemble en durcissant d’instant en instant. Cécile avait raison : ce genre de massage est un véritable délice !
À un moment j’avais mon visage juste au-dessus du sien ; elle ouvrit les yeux et, me fixant avec un regard de feu, elle me prit par les cheveux et me tira à elle pour plaquer ma bouche contre la sienne. Je ne pus résister à la puissance de sa langue qui forçait ma bouche à s’ouvrir ; sa langue envahit ma bouche et alla chercher la mienne. Elle m’embrassa comme une furie, notre salive coulait le long de son cou, puis elle me tira en arrière.
— Il va me le payer ! Fais-moi l’amour : on va le faire cocu et, avant de le larguer, je vais tout raconter à lui qui est jaloux et qui n’aime pas les « gouines », comme il dit.
Nous avons fait l’amour à même le sol. Ce n’était pas un amour tendre et câlin, mais plutôt une sorte de joute, presque un combat. Nous nous étions embrassées comme des folles, nos tétons nous faisaient mal à force de nous les mordre et de nous les pincer. C’est la chatte en feu que nous avons terminé la séance : je lui ai mis trois doigts dans la chatte, elle a essayé de me mettre la main ; nous avons joui en même temps en râlant comme des bêtes sauvages. Alerté par le bruit, Cécile était revenue pour voir ce qu’il se passait :
— Hé, les gouines, il va falloir vous bouger : le salon ne va pas tarder à rouvrir !
Avec Caro, nous sommes allées prendre une douche ensemble. Je n’avais ouvert que l’eau froide ; elle était glaciale. Caro m’a plaquée contre la paroi et m’a embrassée à nouveau. L’eau glaciale rendait mes tétons durs et sensibles ; elle me les pinçait d’une main et me masturbait la chatte de l’autre. Elle m’a envoyée à l’orgasme en deux minutes.Bien fraîches et comblées, nous nous rhabillâmes et rejoignîmes Cécile.
— Caro, que vas-tu faire maintenant ? demanda Cécile.— Je vais lui raconter ce que Jen et moi avons fait, et après je fais mes valises et je me casse.
La jolie partie de cul que nous venions de nous offrir me donna une idée :
— Attends, j’ai une idée ; voilà ce qu’on va faire […] seulement, Cécile, j’ai besoin de toi et de Bruno.— Belle idée : Bruno va adorer. Je lui en parle et je t’appelle. Bon, il est temps de filer : la patronne va arriver, et même si elle est au courant, je préfère qu’elle ne vous voie pas.— Jen, ton idée est excellente ! conclut Caro.
Caro et moi sommes parties toutes les deux ; nous nous sommes installées dans un café au fond de la salle, nous avons commandé un chocolat chaud et nous avons discuté longtemps. Arrivées au troisième chocolat chaud, nous étions devenues deux copines dégoûtées des mecs. Nous avions peaufiné notre plan : le traquenard que nous avions imaginé était digne d’une intrigue policière. Cécile m’avait appelée pour me dire que Bruno était d’accord, mais dans quatre jours.
— Jen, je ne vais pas pouvoir continuer à vivre avec lui pendant quatre jours, je vais péter un câble avant… me dit-elle.
Je ne pouvais pas la laisser comme ça ; solidarité féminine oblige, je lui fis immédiatement cette proposition : — Si tu veux, viens chez moi. J’habite un studio au-dessus du bar où je travaille. Francis, le patron, ne dira rien.— Ce serait cool, mais je lui dis quoi, à l’autre enfoiré ?— Je ne sais pas… T’as pas des stages, dans la boîte où tu bosses ? — Je ne bosse plus, je suis au chômage.— Eh bien voilà : pour une fois, Pôle Emploi va faire un truc bien : il va t’envoyer faire un stage à… Paris, et voilà, le tour est joué.— T’es trop forte, toi ! C’est d’accord. Je vais aller chercher une partie de mes affaires. Dis, tu m’accompagnes ? J’ai la trouille.— Et s’il nous tombe dessus ?— Pas de danger, il travaille le soir.— Alors on fonce. Allez, go, go !
Pour foncer, nous avons foncé ; métro, bus, leur appart, valise, un mot sur la table : « Je suis partie en stage à Paris, je vais sans doute avoir un boulot. À mon retour dans quatre jours, tu auras une belle surprise. Bisous, je t’aime. Caro. »
— Eh bien dis-donc, comme faux-cul, t’es pas mal…— C’est pas bien, ce que j’ai écrit ?— Si, c’est parfait. Allez, on file !
Arrivées au bar, monsieur Georges n’était pas là. Bises et présentation faites à Francis, je lui expliquai que Caro était une copine au chômage, et qu’en attendant de trouver un truc – si cela ne dérangeait pas – elle habiterait avec moi.
— Ah, mais si c’est du boulot qu’elle cherche, ta copine – Caro, c’est ça ? – il y en a ici.— C’est vrai ? s’exclama Caro.— Tu sais, Jen, depuis que monsieur Georges a fait le tableau, c’est la foule. Je crois qu’il veut te voir pour en faire d’autres, et moi il va me falloir une seconde serveuse car quand tu n’es pas là, je n’y arrive plus.— Quoi, quel tableau ?— Viens voir.
Je lui montrai alors le dessin de moi au fusain. Elle resta bouche bée devant l’œuvre du maître.
— Caro, sans vouloir te donner de conseils, tu devrais accepter la proposition de Francis.— Ah, mais il n’y a pas de souci : je signe tout de suite. Je commence quand ?
En trois jours, elle avait tout compris et se débrouillait comme un chef. Quand nous étions ensemble, nous nous arrangions pour nous habiller de la même façon, au point que certains clients nous prenaient pour des jumelles.
Dans mon studio, nous dormions ensemble. Elle était devenue calme et sereine, sa voix était toute douce ; elle me faisait craquer ! Nous nous caressions tous les soirs et tous les matins au réveil. Elle ressemblait à un bonbon que j’avais envie de croquer. Nous avions répété notre plan et même fait une mise en scène chez Cécile et Bruno.
Le jour fatidique arriva ; j’avais négocié avec Francis pour que nous ayons notre journée toutes les deux. Il nous dit sur le ton de la plaisanterie :
— Eh bien, puisque personne ne veut bosser ici, je ferme le bar pour la journée.
Il ferma le bistrot et alla prendre l’air dans sa famille chez ses parents ; trop occupé avec son commerce, il ne les avait pas vus depuis longtemps.
Caro avait envoyé un texto à Rémy : « Coucou chéri, comme je te l’ai dit, je rentre, et ce soir tu va avoir une surprise. Retrouve-moi au Jardin des Plaisirs ; ce que tu m’as demandé une fois, ce soir je te l’offre. Bisous, je t’aime. »
La réponse ne tarda pas : « C’est vrai ? Tu veux bien qu’on le fasse ? C’est cool ! Bisous, je t’aime. »
— Dis-moi, Caro, c’est quoi ce truc ?— Cela fait un moment qu’il me casse les pieds avec un truc qui ne me tentait pas jusqu’à maintenant.— C’est quoi ? Raconte !— Il voulait qu’on aille dans un sauna libertin et que je le caresse pendant qu’il regarderait les gens se faire des trucs.— Ah, mais c’est du pain béni, ça ! Dans notre idée, on inverse les rôles : je prends ta place, tu comprends ?— Génial ! C’est juste génial, sauf qu’il y a un gros problème : les cheveux.— Zut… On va mettre un foulard et un loup. Tu sais, une fois bien occupé, il n’y verra que du feu.

[À suivre]
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