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La Muse

Chapitre 20

Lesbienne
Préparatifs pour le salon de ParisNous avions deux jours pour nous préparer. Ne sachant pas exactement ce que ce séjour nous réservait, nous avons préparé chacune une valise ; de fille ! Nos valises bouclées – sauf les affaires de toilette – Caro, intriguée par le comportement de monsieur Georges, m’interrogea à propos des robes.
— Dis-moi, Jen, je ne comprends pas ; ces robes, explique-moi.— C’est très compliqué, et c’est un secret.— Dis-moi, s’il te plaît. Je ne dirais rien, promis. Il y a quelque chose qui me tracasse.— Bon, OK, je te fais confiance ; ne me déçois pas !— Promis.
Nous nous sommes installées sur le lit, à peine habillées. Je lui ai raconté moi et Georges, l’emprise qu’il avait sur moi, et que j’étais incapable de savoir pourquoi ni comment cela était venu si brutalement. Je lui parlai de la pièce, du tableau, de sa femme qu’il avait perdue ; tout, ou presque. Caro m’interrompit :
— Et tu as fait l’amour avec lui ?
Cette fois, c’est moi qui étais gênée. Pour qui allais-je passer ? Une salope ou une pute ? Je réfléchissais : je venais de lui faire confiance, donc je n’avais pas le droit de ne pas lui dire la vérité. Elle me sortit de mes pensées :
— Alors tu as couché, c’est ça !— Caro, je te dois la vérité ; il faut qu’on se dise toujours la vérité, c’est important.— Bien sûr que c’est important ; moi, je t’ai toujours dit la vérité, comme pour Rémi.
Prenant une grande respiration, je lui avouai ce que j’avais fait avec lui. Je lui ai tout raconté. Elle m’a écoutée sans un mot, et lorsque j’ai eu terminé, elle m’a enlacée en m’embrassant avec cette gourmandise amoureuse qu’elle est capable de donner, la même que j’avais avec Rémi. Ce baiser me réchauffait le cœur ; il avait un goût de bonbon, un goût de vanille ; elle me bascula sur le lit.
Je ne sais pas pourquoi j’ai passé mes doigts dans ses cheveux. Ils étaient doux, elle sentait bon. Ma main s’est égarée sur ses fesses ; qu’elles étaient douces ! J’étais bien, comme sur un nuage ; son parfum m’enivrait, sa bouche me dévorait, ses mains me déshabillaient. Je fermai les yeux, mon cœur battait la chamade, mon esprit me trahissait. Ses doigts fouillaient mon entrejambe. Je ne savais plus que penser… En moi, une fleur était en train d’éclore : j’étais en train de tomber amoureuse de cette fille. Non, ce n’était pas possible ! Je ne pouvais pas tomber amoureuse de Caro, pas d’elle ! Je devais me rendre à l’évidence, et j’ai capitulé. Je l’ai retournée sur le lit. Assise sur son ventre, je l’ai prise par les poignets que j’ai bloqués au-dessus de sa tête et, mon regard planté dans le sien, les yeux pleins de buée, je lui ai avoué :
— Caro, je… je t’aime.
Elle ne dit rien. Une larme coulait le long de sa tempe. D’un coup de reins elle me désarçonna, me retourna sur le lit et arracha le peu de vêtements qu’il me restait. Nous fîmes l’amour comme deux furies. Je venais de retrouver ces orgasmes que j’avais avec Rémi, ceux de l’amour vrai et sincère. Au bout de deux heures de folle chevauchée et une bonne douche réparatrice plus tard, nous nous sommes habillées, avec presque rien. J’ai donné à Caro une minijupe, un chemisier et des ballerines ; j’ai mis la même chose.
— Jen, tu ne mets rien d’autre dessous ?— Non, Caro, nous somme égales : tu n’es plus ma muse, ma chérie, mais mon amoureuse, ou alors nous sommes la muse l’une de l’autre. Viens, j’ai faim et on va fêter ça !— D’accord, et on va où ?— On se fait une pizza et on va au sauna se trouver une belle bite ou deux.— Dis-moi, Jen, on ne serait pas un peu nymphomanes ?— Je crois que si ; tu te rends compte que tout ça c’est la faute à Rémi ?— Oui, c’est vrai : s’il n’avait pas joué au con, on ne se serait jamais connues ; c’est drôle, la vie, parfois… conclut-elle.
Nous sommes allées manger dans une pizzeria, et un bon sauna nous fit le plus grand bien. Nues dans le jacuzzi puis dans un petit salon, nous avons pu nous amuser comme des folles sous le regard de mecs, et surtout de ceux dont le fantasme était de regarder deux filles faire l’amour devant eux. Nous avions repéré deux mecs bien membrés, et après nous être bien éclatées, nous les avons abordés.
— Alors, les mecs, ça vous a plu ?— Oui, beaucoup. On vous offre à boire ?— Avec plaisir ; et après, on baise !
J’avais scotché les deux garçons, deux copains venus là pour mater, et éventuellement se taper une nana ; ils en avaient deux.
— Mais vous n’êtes pas des…— Des gouines, comme tu voulais dire, je suppose. Eh bien, non : on est bi. Alors, après, on baise ?
Nous sommes rentrées très tôt le matin, complètement vidées, tout comme les deux garçons que nous avions rencontrés. Après quelques heures de sommeil, nous somme allées au salon où travaille Cécile (nous avions pris rendez-vous la veille). Cécile n’était pas au courant que nous étions devenues très copines. En entrant dans le salon, Cécile nous accueillit :
— Bonjour, Jen, Caro ! Mais… vous n’allez pas me dire…— Qu’on est devenues copines ? Si.— Copines ? Vous vous foutez de moi : je vous ai vues vous embrasser et vous tenir par la main. Alors, pour les copines, vous repassez ! Bon, vous allez me raconter ça. — C’est toi qui t’occupes de nous ?— Oui, je suis toute seule aujourd’hui ; c’est un peu creux en ce moment.— On a réservé pour une épilation totale, et tu pourrais teindre Caro en blond ; mais tout, les sourcils aussi.— Pas de problème, mais pourquoi ? Vous voulez vous faire passer pour des jumelles ?— Oui, c’est un peu ça, l’idée. On va t’expliquer.
Pendant qu’elle œuvrait, nous lui avons tout raconté.
— Eh bien, vous vous amusez bien toutes les deux ; je suis contente pour vous. Jen, tu te rappelles la conversation qu’on avait eue avec Bruno ?— C’est exactement ce qu’on fait : on s’éclate.— Mais si vous êtes très amoureuses, vous allez rester comme ça ? Jen, ta mère va être triste de ne pas avoir de petits-enfants.— T’inquiète pas, c’est juste pour un temps ; c’est comme un jeu entre nous, une expérience.— Un jeu dangereux, les filles !— Non, non : on aime trop les garçons.— Ah, vous m’avez fait peur… Et c’est pour quoi, cette histoire de teinture ?
Nouvelle explication sur le salon de la littérature érotique avec monsieur Georges et ses muses.
— Vous êtes folles ou nymphomanes, les filles ; après tout, profitez. Vous penserez à me rapporter quelques bouquins pour agrémenter nos tristes soirées d’hiver, à Bruno et à moi.— Pourquoi, vous ne vous amusez plus ?— Si, mais cet hiver, ça va être compliqué.
Elle ouvrit sa blouse et nous fit découvrir un petit ventre.
— Tu es enceinte ? C’est cool ! Vous êtes contents ?— Heureux, vous voulez dire ; c’est pour ça : faites attention, ne ratez pas ça ; ce serait vraiment dommage.
Ensuite, teinture. Caro était blonde comme moi. Cécile nous conseilla pour le maquillage afin que nous nous ressemblions le plus possible grâce aux différentes poudres. Il ne nous restait plus qu’à récupérer les robes au pressing, et nous étions fin prêtes.
Cécile nous avait invitées chez elle pour le soir ; c’est avec joie que nous avons revu Bruno. Ils nous accueillirent dans la joie et la bonne humeur ; le sujet des conversations tournait autour de nous, surtout pour Bruno qui était intrigué par cette histoire de muses. La soirée se déroulait tranquillement ; nous n’étions même pas nus, quand Bruno déclara :
— Mais avec votre histoire de salon et de muses, vous allez sans doute être amenées à vous mettre nues et faire des trucs, parce que le salon de la littérature érotique, c’est un peu chaud.— Il y a de fortes chances ; c’est un peu le but aussi, mettre le feu à tous ces gens, d’autant que monsieur Georges a envie de se faire plaisir.— Vous êtes complètement déjantées ; et nymphos aussi ! Dites, vous nous feriez pas une démo par hasard ? On va dire pour vous entraîner.— Ah oui, les filles ! Ce serait sympa pour lui, car depuis que je suis enceinte, j’ai de moins en moins envie de câlins, reprit Cécile.— Caro, t’es OK ? Et si tu veux, Cécile, on peut te le purger, ton mec ; nous, dès qu’il y a une queue qui traîne, on prend. Avec capote, bien sûr.— Vous voulez bien ? C’est cool… Mais vous n’êtes pas gouines alors ?— T’es fou ! Nous sommes bi, voilà tout. Et toi, tu n’aimerais pas te taper un mec une fois ? Je suis certaine que Cécile apprécierait le spectacle.— Sûr que j’aimerais bien, mon chéri, te voir te faire défoncer ton petit cul, humm…
Bruno, surpris et troublé, ne répondit rien.
Nous leur avons offert un joli spectacle saphique. Pendant que nous nous câlinions, Cécile chauffait Bruno. Quand il fut prêt, nous l’avons purgé plusieurs fois. Avec Caro, nous nous sommes relayées, et Bruno finit KO. Cécile s’était confortablement installée et admirait le spectacle de son mec en train de nous sauter – c’est le mot juste – tout en se câlinant la minette, puis nous avons joué avec elle. Je lui ai caressé le ventre longtemps. Je m’imaginais ce petit être, gros comme ma main, grandissant. Encore une image qui me troublait ; je ne voulais pas avouer que, malgré ma carapace de fille mutine et rebelle, je cachais un cœur tout tendre.
Le lendemain matin, rendez-vous à la gare de Lyon-Perrache, direction Paris. Nous étions loin de nous imaginer ce qu’allait nous réserver ce séjour.

[À suivre]
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