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La Muse

Chapitre 29

Lesbienne
Retour des USA.
Après ces cinq mois passés aux USA, je pensais trouver du changement à mon arrivée à Lyon ; effectivement, il y a en avait eu.
Je suis tout d’abord passée voir mes parents et leur raconter presque tout sur les festivals, la peinture sur corps, mes œuvres, le Grand Canyon, la route 66. Ensuite, Caro : elle était là, accoudée au comptoir du bar, radieuse. Elle me sauta au cou, et après un gros bisou sur la bouche elle m’entraîna vers une table.
— Alors, raconte-moi ton voyage ! Tu bois quelque chose ?— Oui, un truc chaud parce qu’il fait un peu froid.— Chéri, tu nous apportes un grand chocolat chaud et un café pour moi, s’il te plaît !— « Chéri » ? Tu...— Eh oui, ma belle, je suis heureuse car j’ai trouvé l’amour.
J’en étais ravie pour elle ; la vie avait pris un joli tournant. Quand Francis nous servit, je lui sautai au cou pour l’embrasser et le féliciter.
— Je suis heureuse pour vous. Francis, j’espère que tu lui donnes la fessée quand elle n’est pas sage : elle aime ça ! dis-je en riant.— T’inquiète pas, Jen, on s’amuse bien.
Ils étaient adorables tous les deux ; une certaine complicité se lisait dans leur regard.
— Jen, il faudrait que tu ailles voir Georges ; il ne va pas bien, me dit Caro.— Qu’est-ce qu’il a ?— Je ne sais pas trop, mais il est très malade. Tu viendras un soir nous raconter ton périple, mais je pense qu’il serait mieux que tu ailles le voir en premier ; je pense qu’il t’attend.
Cette nouvelle m’inquiéta énormément ; je m’enfuis au galop. Après une course dans les rues du vieux Lyon, j’arrivai enfin chez Georges, essoufflée. À la porte, une dame d’un certain âge, élégante et souriante, m’accueillit.
— Bonjour ; vous êtes Jennifer, je suppose ? Je suis Sophie, la sœur de Georges, entrez.
Le ton solennel de cette charmante dame me glaça le sang. Tout à coup je voyais le pire : il était arrivé quelque chose à Georges ! Il était là, sur son lit, le visage amaigri. À ma vue, ses yeux s’illuminèrent et il me sourit.
— Te voila rentrée, ma petite Jen ! Je suis heureux de te revoir ; alors, ce voyage, raconte-moi.— Oui, Georges, je vais te le raconter. Mais dis-moi, qu’est-ce qu’il se passe ? Tu es malade ?— Je ne sais pas exactement ; les médecins font des analyses.
Sa voix était toujours aussi douce, mais faible ; quelque chose ne tournait pas rond. Il fallait que je sache. J’entraînai sa sœur dans la cuisine pour l’interroger.
— Dites-moi, Madame Sophie, qu’a-t-il ?— Je ne sais pas ; son médecin m’a prévenue et je suis arrivée il y a quelques jours, mais il ne veut rien me dire, cette tête de cochon... Donc, c’est vous la fameuse Jennifer ? Il m’a beaucoup parlé de vous au téléphone ; je vois qu’il ne m’a pas menti : tu es magnifique.— Merci, Madame. Vous savez, il est vraiment formidable.— Je sais, je sais, Jennifer... Appelle-moi plutôt Sophie, et on se dit « tu » : ce sera plus facile. Je me suis permis de prendre la chambre, mais maintenant que tu es de retour je vais aller à l’hôtel.— Pas question ! J’ai un appartement ; c’est à vous de rester ici, avec lui.— Merci. Je vais aller faire quelques courses ; je peux aller où ?— Ça dépend. Si vous en avez beaucoup, vaut mieux aller à Carrefour ; vous savez, là où il y a le crayon. Allez-y, je vais rester avec lui pendant ce temps.— Vous restez manger ?— Demain, si vous... tu veux ; ce soir, je ne peux pas.
Le temps qu’elle aille faire ses courses, je suis allée raconter mes aventures à Georges. Il était ravi que j’aie pu m’éclater, comme il disait. Par contre, quand je lui reposai la question sur son état de santé, il se ferma comme une huître mais il me dit ceci :
— Écoute-moi bien, Jen. Je ne sais pas ce qu’il se passe ; un gros coup de fatigue, je pense. Mais au cas où il m’arriverait quelque chose...— Comment ça, « quelque chose » ? lui répondis-je en haussant le ton.— Ne te fâche pas et ne crie pas, s’il te plaît : ça me fait mal à la tête. — Pardon, Georges.
Il me prit la main.
— Je te disais « au cas où », j’ai préparé un paquet sur le piano. Emporte-le : c’est pour toi, en souvenir.
Quand Sophie rentra, j’étais au bord des larmes. Je repartis aussitôt car je savais que si je restais plus longtemps, j’éclaterais en sanglots ; je promis de revenir le lendemain.
Déboussolée, j’ai appelé Cécile ; elle était chez elle, alors je suis passée la voir. J’eus la grosse surprise de voir cette petite nana avec un ventre rond comme un ballon ; elle était fatiguée, mais radieuse. Pour elle, cette grossesse était son seul point d’intérêt, au grand dam de Bruno qui, le pauvre, était obligé de passer en mode « manuel » : elle n’avait plus envie de rien, côté sexe. Elle m’avoua lui avoir proposé de trouver une fille pour se soulager.
— Tu lui as dit ça ?— Que veux-tu, Jen, je n’y peux rien ; je n’ai pas envie de faire quoi que ce soit. Il a refusé et il ne veut pas, car pour lui ce serait me tromper.— Mais attends... quand nous nous sommes amusés tous les trois, et aussi avec Caro ?— Là, c’était différent : on était ensemble. Et comment va-t-elle ?— Tu vas rire : elle est en couple avec Francis, et a priori, c’est le grand amour. — Super ! Et toi, Jen, raconte les États-Unis.
Une fois de plus je racontai mon périple, y compris les parties de cul mémorables ; elle était subjuguée par mon récit et me dit :
— Tu t’es éclatée, si je comprends bien.— Oh oui ! Et ça m’a fait du bien. Et dire que ton pauvre Bruno n’a rien... il doit être triste. Tu te rends compte ? Laisser un mec sans baiser, c’est inhumain ! Si tu veux, je veux bien rendre service, proposai-je.— Tu n’as pas changé, si je comprends bien...— Non ; je crois même que j’ai empiré.— Il va falloir que tu te trouves un mec, tu ne crois pas ?— Pas le temps !— Dis-moi, Jen, si tu le proposes si gentiment, dimanche c’est son anniversaire, et nous serons tous les deux. Je n’ai pas envie de faire la fête ; je ne suis pas bien, et il est temps qu’il sorte, notre petit. Il me fait mal à force de me donner des coups de pieds partout à l’intérieur.— Oui, je te comprends. Alors tu m’invites ?— Bien sûr.— Je vais lui faire un joli cadeau.
Le soir, j’avais mangé avec Caro et Francis au bistrot ; mon tableau était toujours là. Francis me dit qu’il en avait vendus beaucoup et que les bénéfices étaient sur un compte à mon nom. Caro et Francis forgeaient des projets d’avenir sérieux et solides : ils comptaient se marier. Ils m’invitèrent ; je serai le témoin de Caro, et ils voulaient aussi avoir un bébé.
Je me suis installée dans le studio ; Caro avait élu domicile chez Francis. Le soir, alors que j’étais couchée, Caro entra et vint s’allonger auprès de moi.
— Jen, tu n’es pas fâchée que je sois avec Francis ?— Tu rigoles : je suis ravie, au contraire ! Et si tu te souviens, nous avions dit que notre relation aurait une fin. Bah, voilà : c’est fini, et c’est tout. Sois heureuse, ma belle, lui dis-je en l’embrassant sur la bouche.— Jen...— Oui ?— On le fait une dernière fois en guise d’au-revoir ?— Si tu veux ; mais Francis, que va-t-il penser ?— Je lui ai dit que j’étais bi ; il l’a très bien pris, et je pense qu’il aimerait voir deux filles faire l’amour ensemble.— Eh bien on le fera ; nous pourrions lui en faire la surprise au sauna libertin, et peut-être se le faire à deux.— Tu es toujours aussi nympho, toi !
Chose promise, chose due : je l’ai fait grimper au plafond, et moi avec. Je lui ai attaché les poignets avec les colliers de chat et lui bandé les yeux. Je l’ai fait arriver à l’orgasme uniquement avec des caresses, des baisers et mes doigts. Ce fut long. Elle ondulait telle une anguille, jusqu’à s’en tordre de plaisir. J’enfonçai ma main presque entièrement dans son vagin et la fis jouir en agitant mes doigts à l’intérieur et en lui titillant son point G, puis ce fut mon tour.
— À quatre pattes ! On va voir si tu as les trous encore bien dilaté et si la queue de ton Amerloque a été aussi bonne que tu le prétends, m’ordonna-t-elle.
À l’aide des colliers pour chat, elle m’attacha les poignets aux genoux ; déséquilibrée, je me retrouvai la tête sur l’oreiller et le cul en l’air. Elle m’envoya une bonne paire de claques sur les fesses puis elle me cingla les cuisses, les fesses et le dos ; j’avais mal et je pleurais. J’avais l’impression que les lanières du martinet me déchiraient la peau, et je serrais les dents pour ne pas crier.
— Jen, regarde : un nouveau jouet !
Je tournai la tête. Elle avait à la taille un gode-ceinture ; il me parut énorme.
— Je l’avais acheté pour faire la fête quand tu rentrerais ; les choses ont changé, mais pas toi. Alors tu vas l’inaugurer. Jen, je vais te sodomiser. Tu entends ? Je vais t’enculer, et tu vas adorer ; fais-moi oui de la tête si tu es d’accord.
Je fis le oui demandé ; j’avais peur pour mon cul, mais j’avais hâte de me faire défoncer. Elle passa derrière moi, me lubrifia l’anus dedans et dehors et m’empoigna par les hanches. Le phallus était juste à l’entrée de mon trou qu’il forçait ; mon sphincter s’ouvrait progressivement. Il fallait que me décontracte ; je commençais à avoir chaud, je transpirais, j’avais mal, mais c’était bon. Elle relâcha la pression, remit du lubrifiant et représenta l’objet, força à nouveau ; il entrait de plus en plus. Elle n’allait pas s’arrêter là. Certaine qu’elle allait le faire entrer à fond, elle m’écarta les fesse et poussa ; le gode entra d’un coup. Une vague de chaleur m’envahit. Elle me pistonna avec force. À chaque coup de boutoir, je sentais que tout bougeait à l’intérieur de moi et j’eus un terrible orgasme. Avant de me détacher, elle passa la ceinture de l’engin autour de ma taille et entre mes jambes, puis me bascula sur le côté et posa un drap sur moi.
— Bonne nuit, ma chérie. — Caro, tu ne vas pas me laisser ainsi ?— Si, bien sûr. Allez, bonne nuit. Je reviens demain t’apporter ton petit déjeuner.
Elle m’embrassa et partit. La nuit fut difficile ; j’ai très mal dormi. J’ai essayé de me détacher, mais c’était impossible : mes liens étaient trop bien faits. Alors, quand je n’arrivais pas à dormir, je gesticulais et faisais bouger le gode anal qui me provoquait des orgasmes ; et alors quel plaisir, quelle jouissance !
Le lendemain, elle arriva de bonne heure, vérifia que je n’avais pas défait mes liens ni m’être libérée de mon carcan.
Puis le dimanche arriva. Avec Cécile, nous avions préparé une belle surprise à Bruno. Elle avait commandé chez un traiteur un repas pour trois ; je me chargerais de le récupérer, de le livrer et de faire le service. C’est Cécile qui m’a reçue ; elle avait demandé à Bruno de mettre un peignoir sans rien dessous. Quant à moi, je ne portais qu’une micro-jupe et un top transparent ; je revois la tête de Bruno quand il m’a vue entrer dans le séjour, un plateau dans les mains en scandant un « Joyeux anniversaire ! » des plus tonitruants.
— Jen ! Tu es rentrée ? Waouh... ! Tu es toujours aussi sexy ! Alors, ce voyage, raconte.— On trinque et je vous raconte. Santé... vieux !
Installée sur le canapé aux côtés de Bruno, j’i raconté la partie la plus chaude de mon séjour.
— À la fantasy fest, j’ai rencontré une nana qui s’appelait Betty [...]
Ils m’écoutaient avec attention, surtout Bruno ; le pauvre se mettait à bander petit à petit, je le voyais bien. Cécile se régalait de le voir ainsi. Au fur et à mesure que mon récit sa déroulait, je passais ma main sous le peignoir de mon voisin et lui caressais la cuisse tout en remontant de plus en plus haut. Au moment où je lui touchai les testicules, il se cala dans le fond du canapé, ouvrit les jambes et ferma les yeux. J’ouvris son peignoir ; il bandait dur.
Quand je suis arrivée à la séquence avec mon colosse de gladiateur black, je l’ai sucé. Pensant qu’il avait les couilles bien pleines, je l’ai branlé en le suçant. En peu de temps je le sentis se raidir et m’envoyer en pleine bouche une cascade de sperme que je conservai précieusement pour l’offrir à Cécile.
Quand je me suis approchée d’elle, j’ai eu droit à une grimace, mais mon regard insistant la fit céder. J’ai tout d’abord fait couler le sperme de son chéri dans sa bouche grande ouverte, puis nous nous sommes roulé une galoche gluante. À nouveau installée à côté de Bruno, je poursuivis mon récit après avoir mangé quelques antipasti et bu de l’excellent champagne commandé par Cécile.
— [...] c’est alors que nous nous sommes retrouvées allongées sur la table de billard [...]
Mon récit se poursuivait, agrémenté d’un striptease sensuel ; Bruno n’en perdait pas une miette et Cécile me dévorait des yeux. J’étais nue et je racontais. Plus je racontais, plus j’avais envie de faire l’amour. Je me caressais, me masturbais ; j’étais trempée de cyprine. Bruno bandait tel un guerrier. Je me suis alors placée à quatre pattes sur la table basse et dis à Bruno :
— Vas-y, Bruno, baise moi ; baise la salope que je suis ! Remplis-moi de ton jus !
Il ne se fit pas prier : il m’a baisée par tous les trous avec une force incroyable. Quand il faiblissait, je le suçais pour qu’il reprenne de la vigueur. Il était très endurant ; j’enviais Cécile d’avoir un mec aussi performant.
Après avoir dormi comme une souche, au petit matin j’eus comme un flash : Georges !

[À suivre]
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