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Natasha & Franck

Chapitre 14

Travesti / Trans
     La dernière semaine en Espagne se partageait entre concerts survoltés et folles journées sexe. Victoria continuait de jouer à la conseillère en vente de sextoys. Natasha était enchantée par l’œuf qu’elle avait essayé. Particulièrement lorsqu’en pleine discussion avec le public, je le faisais vibrer subitement et fortement. La première fois, Natasha fut tellement surprise qu’elle eut un petit moment de flottement, ce qui fut interprété par le public comme un moment d’émotion. Pour la deuxième fois, je procédais de manière plus progressive. J’avais suivi la chanson et augmentait la fréquence et l’intensité des vibrations en fonction de la montée en puissance de la chanson.     Les filles profitaient de notre double passage à Barcelone pour faire un peu de shopping. Les boutiques regorgeaient de fringues très rock. Victoria connaissait les bonnes adresses, c’était un énorme gain de temps. Kristina dégota une brassière en strass qui m’empêchait de la regarder dans les yeux. Elle complétait avec un pantalon en cuir noir très mince, presque aussi moulant que du latex. Si elle décidait de porter cette tenue sur scène, je n’étais pas sûr d’être en capacité de jouer. Alexandra choisit une jupe écossaise très courte dans des tons de rouges, un pantalon en tartan rouge et vert. L’inspiration celte lui venait elle du fait de m’avoir raconté ses origines ? Elle prit aussi, tout comme Natasha, un legging bi-matière qui alternait simili cuir et un voile transparent assez proche de celui d’une paire de bas. La partie ajourée s’enroulait autour de la jambe droite, telle un serpent, alors qu’elle était réduite à une bande horizontale sur l’avant de la cuisse et une en diagonale sur le mollet de la jambe gauche. Natasha, elle, s’offrait un long manteau en cuir qui lui arrivait aux chevilles. Je n’avais que rarement suivi mes copines dans des opérations shopping ; c’était en général rébarbatif. Mais accompagner ces trois là transformait un après-midi en une longue séance de préliminaires.      Hélas, il fallait bien que le moment de se séparer de Victoria et Helen arrive. Nous étions d’autant plus attristés que leur relation prenait une tournure qui aiguisait notre curiosité. Victoria développait son coté dominatrice comme Natasha avait pu s’en rendre compte et Helen s’en accommodait parfaitement. La tournée repasserait par l’Espagne début septembre et notamment par Salamanca. Les retrouvailles promettaient d’être dignes de ce nom.
     Notre tour d’Europe continuait. Quittant Barcelone, nous partions pour Toulouse, puis nous longions la Méditerranée, direction l’Italie, puis venaient la Suisse et l’Autriche. Si jusqu’à présent tout s’était déroulé dans la bonne humeur, le concert de Vienne nous ramenait à une triste réalité. Les personnes trans n’étaient pas toujours les bienvenues. Un groupe d’une trentaine de personnes manifestait devant la salle de concert, criant des slogans hostiles et haineux. Pour la première fois de la tournée, nous quittions la salle de concert pour aller directement à notre hôtel. Et nous n’avions aucune envie de faire la fête. Au contraire, nous n’avions qu’une envie : filer en Hongrie dès le lendemain. Et une question nous tarabustait. Nous ne faisions pas notre pub en évoquant le genre de Natasha, Alexandra ou Kristina. Comment ces gens avaient ils su et pu se regrouper pour venir perturber le concert ? La toute dernière chanson prenait ce soir là toute sa signification. « We are the others » faisait allusion à un fait divers qui s’était déroulé en Angleterre en 2007. Une bande d’adolescents avait tabassé une jeune femme et son ami pour la simple raison qu’ils arboraient un style gothique. Ils étaient tombés dans le coma et si le garçon avait fini par se réveiller, la fille, Sophie Lancaster, avait succombé. La bêtise crasse et l’absence de remords des agresseurs laissaient pantois. Le parallèle avec toute sorte de discriminations, que ce soit de race, de religion ou encore de genre faisait forcément écho avec le vécu de Natasha, Kristina et Alexandra. Hymne à la tolérance, le groupe, bien avant que je l’intègre, avait choisi de clore leurs concerts par cette chanson. Alors qu’habituellement nous enchaînions les deux derniers titres, ce soir, exceptionnellement, elles avaient échangé longuement avec le public, avant de jouer le hit du groupe hollandais Delain.
     A l’hôtel, l’ambiance était morose. Pour la première fois, j’étais confronté à ce que Natasha, Alexandra, Kristina ou n’importe quelle personne transsexuelle était amenée à vivre, à subir: la connerie humaine. A croire que si on accordait des droits à une catégorie de personnes, quelle qu’elle soit, cela devait en ôter, en contrepartie, à ces individus au quotient intellectuel proche de celui d’une moule en plein soleil lors d’une journée de la fin du mois de juillet, après deux mois de canicule.      J’étais remonté. J’aurais été partisan de laisser ma colère s’exprimer et d’aller caresser quelques nez, mais les filles, plus désabusées, m’avaient persuadé de me retenir. On ressort toujours sali quand on tape dans la merde avait commenté Kristina. Et Natasha d’ajouter qu’il était en plus vain de chercher à argumenter avec ce type de personnes. Parler à un mur serait plus enrichissant à ses yeux. Un mur peut effectivement réfléchir, avec de bonnes conditions. Alexandra, elle, était prête à se lancer dans la distribution de mandales à mes cotés. Elle n’avait pas des origines irlandaises pour rien !
     Je profitais finalement de cette soirée tranquille pour appeler Karen et prendre plus longuement de ses nouvelles. Dans trois semaines, elle ferait la première échographie. Elle attendait ça avec une impatience non feinte et aurait aimé que nous soyons là pour partager ce moment. Mais nous serions en Norvège, qui était le point le plus éloigné de la tournée. Je raccrochais avec une pointe de nostalgie et un peu groggy par le mélange de toutes ces sensations, sentiments, qui ne faisaient pas forcément bon ménage. Si je n’avais pas tout plaqué pour Natasha, j’aurais peut-être fait demi-tour. J’avais un méchant coup de blues. Nous retrouver enfermés dans cet hôtel me pesait. Je proposais à qui le voulait d’aller boire un verre dans le premier pub venu. A la condition que le premier ne soit pas un établissement minable.      Le premier fit cependant l’affaire. Nous étions tous les quatre à vouloir noyer cette putain de soirée. Coup de chance, ils servaient de la Guinness dans ce pub.
    ─ Je vais pouvoir boire la marée haute, comme disent les irlandais…   ─ Tu as l’air de bien connaitre ce pays, demanda Alexandra, intriguée.   ─ Oui j’y suis allé quelques fois. J’y ai des amis depuis.    ─ C’est pour ça que tu tenais à ce qu’on finisse la tournée là-bas ?   ─ Entre autre… mais dis moi Alexandra, toi qui y a des origines, n’as-tu jamais été tentée de connaitre tes ancêtres ?   ─ Si. Mais je n’ai jamais osé franchir le pas.
      Elles me questionnèrent toute la soirée sur mes séjours en Irlande, mais je tenais à ne pas trop les influencer, préférant leur laisser le bonheur de découvrir par elle-même les charmes de ce pays. Donc, esquiver leurs questions tout en alimentant leur curiosité devenait le jeu de la soirée. Et le jeu devint de plus en plus dur, au fur et à mesure que les pintes s’accumulaient. Je tins cependant bon. Elles renoncèrent et nous retournions à nôtre hôtel.      J’avais beau avoir titubé sur le chemin du retour, j’en avais pas moins les idées claires. Alexandra prenait sa guitare à la recherche d’une mélodie, de mon coté j’essayais de trouver des paroles qui pouvaient coller avec ce que nous avions ressenti ce soir. Alexandra s’était assise sur une chaise à coté du lit où je m’étais affalé. Natasha, pensant que je ne résisterais pas longtemps à la fatigue et surtout l’alcool, commençait à me déshabiller. J’étais torse nu, allongé de tout mon long. Kristina saisit à son tour sa guitare et se posa au pied du lit. Natasha continuait et me quittant le pantalon, remarquait que, malgré mon ébriété, j’avais des dispositions particulières à son égard. Elle m’administrait une délicieuse pipe. Elle visait plus à me maintenir dans un état d’érection permanente qu’à me vider les bourses. Elle souhaitait être ma muse et n’avait aucune intention d’interrompre le processus créatif en cours. Si j’avais imaginé que l’on pouvait composer une chanson dans ces conditions je m’y serais attelé bien avant.     Imperturbable, je poursuivais mon inspiration alors que ma muse me retenait dans sa bouche. Kristina la déculottait et la pénétrait. Elle reprit sa guitare tout en continuant de s’activer entre les reins de Natasha, comme si elle battait la mesure avec ses va et viens. Sauf qu’à un certain moment, elle n’était plus dans le rythme.     La pièce baignait dans une lumière tamisée. Je fermais les yeux et laissais mes autres sens s’emballer. J’avais souvent fait l’amour en écoutant de la musique, mais je n’avais jamais eu l’occasion de le faire avec des musiciennes entrain de jouer. C’était une expérience extraordinaire. La musique était pour moi un art extrêmement sensuel, sexuel. Les voix, bien sûr, en premier lieu. D’ailleurs, la plus grande majorité de ce que j’écoutais était composé de groupes emmenés par des chanteuses. Quel que soit le style. Même si j’écoutais principalement des groupes rock ou hard rock, j’aimais me plonger dans d’autres univers musicaux. Et encore majoritairement des chanteuses. Mais outre les voix, chaque instrument avait sa propre sensualité. Par le son en lui-même évidemment, mais aussi par un toucher spécial des cordes, des peaux, des touches, qui, selon qu’il soit étouffé, martelé ou glissé, provoquait une chair de poule démultipliant la sensibilité aux caresses, morsures ou griffures. Une suite entêtante de notes parfois entraînait dans une transe sexuelle.      Je comprenais enfin d’où venait cette complicité naturelle que je ressentais depuis que je connaissais Natasha, Kristina et Alexandra. Musique, sexe, transsexuelles et transes sexuelles. Cela coulait de source ! Les paroles aussi se mettaient à couler d’évidence, comme si un verrou venait de sauter.
     Le lendemain, nous quittions Vienne heureux. Heureux de quitter ce mauvais souvenir. Heureux également d’avoir enfin une chanson à nous. Oh, bien sûr, elle demandait encore beaucoup de travail pour sortir de sa gangue et devenir précieuse et raffinée, mais nous étions plein d’énergie et d’envie de la jouer et rejouer jusqu’à ce que, taille après taille, les riffs incisifs des guitares, le polissage de la basse, les chocs de la batterie et enfin la couleur et les éclats de voix en fassent un joyau. Nous étions aussi excités par ce que nous venions de découvrir qu’un chercheur d’or devant sa première pépite.      Les jours passaient. Nous bossions d’arrache-pied sur notre chanson dès que nous en avions la possibilité. L’ambiance studieuse qui régnait avant les concerts nous fit quelque peu oublier nos déboires autrichiens. Sans compter que le public du nord de l’Europe était chaleureux et nous poussait donc à nous concentrer sur la musique. Je n’avais jamais autant joué de mon instrument et je réalisais les progrès que j’avais pu faire depuis quelques mois. Cette satisfaction immédiate contribuait aussi à effacer le souvenir désagréable de Vienne. Elle influait aussi sur ma relation avec le reste du groupe. Outre le plaisir évident du caractère sexuel de nos liens, la connivence musicale, déjà bien présente dès le début, se renforçait et une véritable alchimie sonore se mettait en place. Nous logions au Generator Hotel. C’était une auberge de jeunesse placée en plein centre de Copenhague. Alexandra avait choisi cet endroit après une recherche sur le net. Elle avait été séduite par le coté moderne qui, allié avec une déco avec beaucoup de bois, n’avait pas cet aspect froid et impersonnel qu’ont beaucoup d’hôtels récents. A l’arrière du bâtiment, il y avait une grande terrasse aménagée de tables et de banquettes en bois qui permettaient de profiter des beaux jours. Chaque emplacement ressemblait à une petite alcôve délimitée par les banquettes aux dossiers assez hauts. Et tous ces petits îlots de bois étaient bien séparés par des arbustes plantés dans des immenses pots de fleur blancs. Ainsi chaque tablée avait son intimité et n’était pas obligée d’entendre ce qu’il se disait dans la tablée voisine. Nous y rencontrâmes Tom, un jeune compatriote, musicien également, qui partait visiter la Scandinavie en auto-stop.      Il avait fait la connaissance d’Ingrid, une étudiante norvégienne séjournant une année en France en tant que fille au pair. Elle l’avait invité à la rejoindre lorsqu’il avait montré son intérêt pour les cultures du nord de l’Europe. Il n’avait pas su résister ni à l’invitation ni au charme septentrional. Il n’avait, à vrai dire, pas même tenté de résister. Il n’avait rien d’autre à faire qu’attendre le résultat de ses différents entretiens et examens passés pour entrer aux Beaux-arts. Nous étions tous étonnés de son choix. Il était tant habité par la musique que le savoir étudiant en arts plastiques paraissait incongru. Mais j’étais heureux de croiser quelqu’un qui allait faire les mêmes études que moi.   ─ J’ai une idée si précise de ce que je veux faire en musique… Aller au conservatoire, par exemple, serait une perte de temps et d’énergie. Au mieux, je m’y ennuierai avec des profs d’une rigueur à faire passer un manche de pioche pour un modèle de souplesse… Et puis ainsi, je pourrais réaliser moi-même les pochettes de mes disques, plaisanta finalement Tom.      L’hôtel étant situé à quelques encablures de la petite sirène emblématique de la ville, nous décidions de nous dégourdir les jambes jusqu’à la statue. Bien évidemment, nous discutions musique avec Tom. Il nous impressionnait par sa détermination ; il composait ses propres chansons pour son groupe encore virtuel. Sa référence musicale était The Police. Il voulait lui aussi jouer dans un trio et il y jouerait de la basse et en serait le chanteur. Il avait analysé le style musical de son groupe fétiche. Il ne tarissait pas d’éloges sur leur utilisation de l’espace sonore, leur utilisation des silences, leur sens du rythme et des contretemps. Il cherchait encore les bons musiciens. Il avait un contact avec un batteur et il lui restait à trouver un guitariste. Je lui donnais les coordonnées d’Eric et Erwan. Puisque je les avais plantés pour suivre Natasha, qu’Etienne avait laissé tomber par dépit, la moindre des choses était d’essayer de leur trouver une opportunité de jouer quand elle se présentait.
     Nous fûmes très déçus par la petite sirène sur son rocher. Elle avait pour décor tout un tas d’usines et de hautes cheminées sur l’autre rive du chenal. De l’autre coté, c’était l’île Amager. Avec le célèbre quartier autonome de Christiania. A l’autre bout de l’île il y avait l’Øresund qui reliait, via un tunnel puis un long pont, le Danemark et la Suède.
     Tom décidait de nous accompagner plutôt que de filer directement vers la Norvège. A part celui qui conduisait, le voyage se faisait guitare à la main. Parfois nous tentions de composer une deuxième chanson, parfois nous chantions des standards ou encore nous aidions Tom dans ses propres compositions. Mais il me semblait que Tom était sous le charme de Kristina. Il n’en oubliait pas pour autant Ingrid, mais la brésilienne l’envoutait. Et elle s’en était rendu compte. Elle n’était pas non plus insensible à son charme. Il était beau gosse et, cerise sur le gâteau, presque aussi grand qu’elle. Il avait tout juste dix-huit ans et manquait encore parfois un peu d’assurance, excepté pour ce qui était de la musique. Il hésitait entre craquer pour la brune avant de rejoindre Ingrid ou se réserver pour la norvégienne.     La route qui nous menait à Göteborg suivait plus ou moins la côte en une suite de longues lignes droites. Après trois petites heures de route sans encombre ni fatigue, nous arrivions à destination avec beaucoup de temps pour nous préparer. Nous en avions même assez pour nous permettre d’interpréter une des chansons de Tom. Natasha lui prêta sa basse et lui céda le micro. Il était enchanté de pouvoir enfin entendre ce que sa chanson pouvait rendre avec un groupe complet. Et pour nous, il était étrange de jouer autre chose que du hard-rock. De nouveaux horizons sonores s’ouvraient ainsi à nous. Il n’était certes pas question de renier nos premières amours.      Kristina se fit plus enjôleuse qu’à l’accoutumée et Tom finit par céder à la tentation. S’il avait d’abord envisagé de nous quitter le lendemain pour filer plein nord, directement pour la Norvège alors que notre programme nous dirigeait vers l’est pour deux soirs consécutifs à Stockholm, il s’était ravisé. C’était pour lui l’occasion de joindre l’utile à l’agréable.     Ce soir là, après le concert, Kristina prit Tom à part. Elle lui dévoila sa transsexualité. Par expérience, elle savait qu’il valait mieux prévenir que guérir. Combien de fois, lors de ses premières rencontres, avait-elle du faire face à des hommes devenant désagréables, voire agressifs lorsqu’ils apprenaient la chose ? Elle comprenait certes leur déception, mais avait été souvent choquée par leur manque de tact. Comme elle l’imaginait, Tom était loin de se douter que Kristina n’était pas née femme. C’était une première pour lui, mais il se laissa tenter. C’était une personne curieuse qui ne refusait pas de nouvelles expériences. Bien au contraire, il recherchait et parfois provoquait ces instants de découverte. Nous avions tous, en définitive, le même état d’esprit, qui créait les conditions idoines pour une belle complicité. Bien au-delà de la seule complicité musicale qui nous avait d’abord rassemblés.
     Tom et Kristina restaient donc en tête à tête. Je me retrouvais avec Natasha et Alexandra. Depuis qu’elle m’avait dressé son arbre généalogique, elle avait pris une place plus importante. Natasha ne s’en offusquait pas ; la jalousie n’avait point de place entre elles. Elles se concertèrent. Nul besoin d’être devin pour comprendre qu’elles allaient sérieusement s’occuper de moi. Si, à propos de piano, je connaissais le terme de partition à quatre mains, il me semblait n’avoir jamais entendu parler de la locution « fellation à deux bouches ». C’est exactement ce qu’elles me prodiguaient, alternant leur langue et leurs lèvres autour de ma verge. Elles emprisonnaient mêmes mes couilles dans leur bouche et les faisaient rouler sous leur langue. Alexandra titillait de la pointe de sa langue mes boules sur lesquelles je commençais à sentir sa salive couler. J’en déchargeais une première salve sur le visage de Natasha. Elle renfourna mon sexe dans sa bouche aussi sec, façon de parler… La rousse délaissait enfin mes roubignolles pour lécher le sperme étalé sur le minois de Natasha. Une fois qu’elle eut récolté tout ce qu’elle pouvait, elles se roulaient une pelle baveuse à souhait. Elles changeaient ensuite, Alexandra me suçait le membre, Natasha gobant mes burnes. Elle tournait sept fois sa langue dans sa bouche. A croire qu’elle souhaitait monter mes œufs en neige. Pourvu qu’elle n’ait pas envie de crème fouettée !
   ─ Franck, puis-je te demander une faveur ? J’aimerais que tu te rases les kiwis… c’est bien plus agréable à la langue.   ─ C’est pénible quand ça repousse.    ─ Tu n’es pas obligé de le faire tout de suite. A notre retour, je pourrais te présenter mon esthéticienne. Elle te ferait une épilation définitive, plus de démangeaisons. En plus je suis sûre que Brigitte te plairait…   ─ Pourquoi ne suis-je pas étonné de cette dernière remarque ? Et envisages-tu de me présenter de la sorte toutes tes amies ? m’enquérais-je ironiquement.

     J’avais la queue tellement enduite de salive que c’eut été un crime de ne pas la glisser dans le fondement d’une de ces demoiselles. Je devisais en alexandrins sur la beauté du cul d’Alexandra quand ma vision se brouilla. C’était à travers les yeux de Tom que je voyais. Kristina, face à lui, s’empalait sur son membre. Et visiblement, elle aimait ça, la bougresse ! La vision de ses seins généreux qui remuaient en cadence m’excitait. Je saisissais fermement Alexandra par les épaules et mettait toute mon ardeur dans mes coups de reins.     Y avait-il une raison, un sens à ces connexions visuelles ou, au contraire, pouvais-je aléatoirement me connecter avec n’importe quelle personne ? Jusqu’à présent, les personnes concernées étaient plus qu’intimes. Mais cette fois, Tom était extérieur au groupe. Cela annonçait peut-être qu’il aurait un rôle plus important dans nôtre communauté. J’étais perplexe face à ces interrogations.

     Stockholm. Le concert commençait dans le brouillard. La salle était équipée de fumigènes et la personne qui s’en occupait se montrait généreuse. Peut-être un peu trop. La scène était noyée dans la fumée. Cela convenait à l’ambiance de « Fear of the dark » mais les filles ne voyaient pas où elles mettaient les pieds. Elles décidaient de faire une intro plus longue, plus atmosphérique, laissant le temps au nuage de se dissiper. La scène baignait dans une pénombre ou les faibles lumières bleutées laissaient à peine deviner les corps des musiciennes, réduits à de simples silhouettes. Le public était enchanté de s’être fait surprendre par cette intro inattendue. Il ne nous restait plus qu’à dérouler la suite. Alexandra était restée dans un coin mal éclairé de la scène. Lorsque, griffant les premières notes de « Thunderstruck » d’AC-DC, elle surgissait dans le faisceau blanc et chaud des projecteurs, sa mini-jupe écossaise et sa chemise en jean clair fermée seulement par un nœud à la taille devenaient le pendant de l’uniforme d’écolier emblématique d’Angus Young. Un porte-jarretelle dépassait allègrement de la mini jupe et l’ouverture de la chemise dévoilait la dentelle noire d’un soutien-gorge. De toute évidence, elle ne pouvait pas être une étudiante modèle, bien que j’eusse beaucoup aimé rencontrer ce modèle d’étudiante.     Nous avions pris goût à la fumée et le deuxième concert dans la capitale suédoise commençait comme celui de la veille. Nous étions tombés d’accord qu’il serait bon d’agrémenter nos concerts de quelques effets de scène. De même, nous avions convenu qu’un ingénieur du son couvrant la totalité d’une tournée ne serait pas superflu. Bref, nous commencions à nous projeter dans le futur d’un groupe ayant de plus gros moyens. Il n’en restait pas moins que nous devions nous concentrer sur la tournée actuelle, avec nos moyens actuels, au risque d’hypothéquer ce futur. Ces envies et réflexions étaient cependant le signe que le groupe continuait de progresser et qu’un cap se franchissait. Le cap nord en quelque sorte. D’ailleurs, après les concerts en Norvège, il était prévu quelques jours de repos, d’une part pour refaire la route en sens inverse, mais aussi pour profiter d’être arrivés si haut et visiter ce pays pour lequel nous avions, tout quatre, un attrait mystérieux.
     J’étais toujours autant amoureux de Natasha, de Karen et Alexandra. Rien que ça ! Et Kristina dans tout ça ? Je n’avais pas encore eu l’occasion de partager avec elle d’aussi intenses instants. Mais je ne doutais pas que cela finisse par arriver. Et en attendant, rien ne nous obligeait à rester sages. D’ailleurs, son tour de poitrine XL m’en empêchait totalement. A tel point que, de retour à l’hôtel, je glissais ma verge entre ses seins. Le sperme s’étalait sur sa peau mate. Alexandra et Natasha se ruaient chacune sur un sein. Les voir toutes deux accrochées à la poitrine de Kristina me revigorait immédiatement. Tom, qui s’était absenté au mauvais moment, tentait de combler son retard. Tandis que je prenais Natasha en levrette, il s’occupait d’Alexandra. Tom et moi nous concertions pour retarder notre jouissance au maximum. L’objectif premier était de masturber les deux têteuses, de les faire jouir dans notre main et de répandre le sperme récolté sur les seins de Kristina. Elle jouissait sous les coups de langue et les lèvres, telles des ventouses, ne lâchaient pas prise, sinon pour avaler leur semence que nous venions d’y déposer. Notre tour d’éjaculer approchait. Tom abandonnait Alexandra qui râlait quelque peu, mais le sein étouffait le son qui ne pouvait sortir. Il se plaça face à Kristina et déchargeait sur son visage. Elle gobait son sexe pour en extraire les dernières gouttes, puis je fis de même. Un premier jet lui engluait un œil, le deuxième atterrissait sur son nez, puis ce fut le menton qui récoltait la suite. De la langue, elle attrapait tout ce qu’elle pouvait, laissant le soin à Natasha et Alexandra de finir la toilette de son visage.     Une fois Kristina débarbouillée, elles se jetaient sur sa queue et lui faisaient subir le même traitement qu’à moi la veille. Natasha se tourna vers moi :
   ─ Suce moi, mon chéri, s’il te plaît.
     Comment refuser quand c’était si bien demandé ? Avant de se retourner vers la queue de Kristina, elle fit un clin d’œil à Tom, l’invitant à offrir une petite fellation à sa complice rousse. Il fut un instant décontenancé, mais comment se soustraire alors qu’Alexandra et Kristina l’avaient accueilli sans se poser de question. Il ne s’en posa pas plus.

        La météo commençait à se détériorer. Pas de pluie, mais le thermomètre s’était pris les pieds dans le toboggan. Les jupes et les petites robes sexys retournaient dans les valises. Nous allions aborder la Norvège bardés de cuir, de quoi se prendre pour de vrais vikings. D’ailleurs, comme l’avait prédit Alexandra, mes cheveux et ma barbe avaient bien poussés et me donnait effectivement l’allure d’un scandinave. Tom demanda à ce que personne n’évoque les parties de jambes en l’air lorsqu’il retrouverait Ingrid.
   ─ Nous sommes prêteuses mais pas fouteuses de merde. Sois tranquille, le chahuta Natasha.
     Il avait d’abord été question qu’Ingrid nous rejoigne à Bergen, mais finalement, impatiente de retrouver son french lover, elle fit la route jusqu’à Oslo. N’ayant pas le permis, c’est en fait sa sœur qui fit vraiment la route. Elle serait bien venue en train, mais Tom l’avait prévenue que notre véhicule était déjà bondé. Sachant qu’il voyageait avec un groupe, elle en profitait aussi pour nous faire une surprise. Sigrid, sa sœur ainée, venait de finir sa formation d’ingénieur du son et souhaitait s’occuper de nos concerts, même gratuitement, pour se faire la main et surtout l’oreille. Sigrid ressemblait à l’archétype de la scandinave. Grande, blonde, d’un blond presque blanc, des grands yeux océan. Elle dégageait quelque chose d’éminemment rock, sans que l’on puisse identifier d’où cela provenait précisément. Tout en elle contribuait à cette sensation. Ne serait-ce que le look. Elle était vêtue d’un jean rapiécé avec toutes sortes de tissus, aux motifs aussi divers que leurs couleurs. Elle arborait un t-shirt noir à l’effigie de Van Halen sous un perfecto noir qui semblait avoir déjà beaucoup vécu. Outre le style vestimentaire, elle affichait plusieurs piercings. Un anneau ornait sa narine gauche tandis qu’un septum traversait sa cloison nasale. Deux labrets lui creusaient les fossettes, accentuant son air faussement angélique aussitôt contredit par un snake-bites. Deux piercings en fer à cheval qui se terminaient par deux petits cranes barraient ainsi sa lèvre inférieure. Quant à ses oreilles, une était sobrement décorée d’un lézard qui s’enroulait autour du pavillon ; l’autre supportait de nombreux anneaux dont certains se croisaient. De l’anneau le plus gros, sur le lobe, pendait une chaînette. Une seconde en partait pour rejoindre un des anneaux de l’hélix. Elle avait donc beaucoup d’arguments pour se joindre à Maiden Metal. Pendant que nous installions nos instruments, elle se grillait une cigarette, discutant avec Tom et Ingrid. Mais ce n’était certainement pas pour chaperonner sa petite sœur. Tout au plus, elle pouvait conseiller Tom de prendre bien soin d’Ingrid, sous peine, au cas échéant, de douloureuses représailles.     Une fois la tige partie en fumée, Ingrid et Tom s’occupaient de trouver quelques boissons chaudes pour tout le monde. Sigrid nous rejoignit sur la scène. Elle jetait son blouson sur une chaise, dévoilant des bras fins recouverts de tatouages. C’était la partie visible de l’iceberg, mais je n’avais aucun doute que nous découvririons la partie encore immergée sous ses vêtements. Sigrid entrait dans le vif du sujet. Elle n’était pas du genre à s’embarrasser de circonvolutions. Elle voulait quelque chose et faisait tout pour l’obtenir. Aux regards qu’elle lançait à Kristina, on pouvait se demander ce qui, de la place d’ingénieur du son ou de la guitariste, l’intéressait le plus. Les deux n’étaient pas incompatibles. Elles se trouvèrent un instant face à face et tout le monde crut qu’elles allaient se rouler une pelle. Mais ce n’était que partie remise…      Pour son premier concert avec nous, elle se contentait de nous écouter pour se faire une idée de ce qu’elle pouvait nous amener sur le plan sonore. Cependant, il était visible qu’elle se retenait d’aller vers la console et de prendre les choses en mains. Elle venait de rentrer dans le groupe, un peu par effraction, mais elle n’y venait pas pour dérober.
     Le jour de l’échographie arriva. Le début de la grossesse avait été une surprise, la suite était du même tonneau. Karen découvrit qu’elle était enceinte de jumeaux. Au point où on en était, j’étais prêt à parier que ce seraient des faux jumeaux et que je serais le père d’un seul. Natasha avait prit le parti d’en rire, elle aussi. Karen était quelque peu inquiète. Le médecin lui avait plus que conseillé d’arrêter le travail. Depuis quelques semaines, le nombre de cas de fausses couches avait explosé, sans que l’on sache ce qui en était la cause. La distance quotidienne que Karen devait parcourir en voiture pour se rendre au travail n’était pas de nature à le rassurer. Lui n’avait pas d’inquiétudes particulières, la grossesse se passait merveilleusement bien. Il voulait simplement qu’elle ne prenne pas de risques inutilement.
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