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Natasha & Franck

Chapitre 25

Travesti / Trans
     L’ambiance dans la voiture était à la franche rigolade. Melissa était littéralement libérée d’un poids qui, insidieusement, lui pesait depuis des mois. Elle avait immédiatement sympathisé avec Alice et Cyrielle. Les deux étudiantes avaient les yeux encore brillants des caresses données et reçues chez Frédérique. Elles avaient découvert Dimitri sous un angle qu’elles ne lui connaissaient pas et regrettaient de ne pas l’avoir deviné plus tôt. Mais elles comptaient bien rattraper le temps perdu, et dès qu’elles seraient de retour chez Frédérique elles remettraient le couvert sans perdre de temps. En attendant, la fièvre n’était pas retombée et Melissa vit dans leurs yeux comme un résumé de la soirée. Cela lui plaisait et elle avait la ferme intention de sauter dans le train en marche.
     Puisque Cyrielle avait déjà eu sa part de plaisirs féminins avec Isabelle, Alice avait décidé de la laisser conduire et s’était installée à l’arrière à côté de Melissa. Elles ne s’étaient pas embarrassées de prétextes ; à peine la voiture avait pris le chemin du retour que les deux femmes se roulaient des pelles à faire rougir une entreprise de travaux publics entière. Les jambes s’étaient déjà écartées, cédant le passage à des mains exploratrices en quête d’Eldorado. A l’approche des carrefours, Cyrielle roulait le plus lentement possible, cherchant à prendre tous les feux rouges possibles qui lui permettraient de reluquer le spectacle sur la banquette arrière.

   ─ Nous revoilà, mission accomplie. Les deux sœurs sont réunies, lancèrent les deux étudiantes en entrant dans l’appartement de Frédérique.   ─ Venez vite nous rejoindre, nous n’avons pas bougé.
     Et effectivement, personne n’avait bougé. Frédérique était toujours profondément rivée dans le cul d’Isabelle. Alice et Cyrielle étaient ébahies par l’élasticité anale de la jeune femme. Elle avait les yeux chavirés et devait avoir déjà eu plusieurs orgasmes. Elle offrait sa bouche à la bite de Dimitri mais, ivre de jouissance, elle avait de plus en plus de mal à se consacrer sur cette tâche. Il finit par se branler, et son sperme vint éclabousser le visage d’Isabelle. Elle émit un râle quand Frédérique donna quelques coups de reins plus violents. Isabelle jouissait encore une fois.
   ─ Alice, Cyrielle et Dimitri, asseyez-vous un instant et écoutez moi. J’ai une surprise pour vous.    ─ J’adore les surprises, Frédérique, répondit Cyrielle.   ─ Je n’en doute pas, mais il s’agit là d’une surprise de taille, qui vous étonnera bien plus que vous ne l’imaginez.
     Tout le monde était assis, presque cérémonieusement, sauf Isabelle et Frédérique qui n’avaient, elles, pas changé de position. La secrétaire regardait les trois amis avec un petit sourire en coin. Melissa, elle, étudiait la réaction des deux étudiantes et du seul garçon ici présent. Frédérique plaça ses jambes de manière à pouvoir basculer puis saisit Isabelle par dessous le ventre et la souleva en se redressant. Frédérique était maintenant assise et Isabelle était empalée sur le sexe de latex. Son poids fit pénétrer le monstre de quelques centimètres supplémentaires, ce qui lui provoqua un nouveau râle.
   ─ Ah ben merde ! Ça alors…   ─ La vache !
     Dimitri ne prononça pas un mot mais il se pinça pour s’assurer que ce qu’il voyait était réel et non pas le fruit de son imagination. Isabelle exhibait une verge complètement molle de s’être tant répandue et qui suivait en cadence les coups de reins de Frédérique. Le canapé était témoin lui aussi qu’elle avait bien joui. Cyrielle se précipita pour emboucher ce sexe qui attendait seulement qu’on veuille bien s’occuper de lui. Chaque fois que l’organe remontait, propulsé par les poussées qui l’empalaient, il semblait inviter la personne vers laquelle il pointait à s’approcher, tel un index qu’on replie. Cyrielle se précipita pour emboucher le sexe et nettoyer le foutre qui le maculait. Alice, elle, aspira le foutre répandu sur le cuir du canapé puis vint embrasser Frédérique, reconnaissante qu’elle n’ait pas gardé la semence pour elle seule.
   ─ Lève-toi, ma petite choupinette, exigea Frédérique en donnant une petite claque sur le fessier musclé d’Isabelle. Montre-nous comment ton trou du cul est dilaté. Melissa, tu veux un café ? OK. Qui d’autre ?
     Tout le monde était tranquillement installé, buvant son café pendant que Melissa expliquait comment s’était déroulée sa soirée. Un calvaire. Et quand Franco avait insisté une fois encore sur l’état civil d’Isabelle, elle avait donc décidé de tout envoyer paître.Son téléphone sonna. Elle regarda machinalement le numéro entrant.

   ─ Tiens ! Quand on parle du cloporte, il sort de sous son caillou…
     Elle coupa son téléphone et fixa Dimitri dont le regard allait de Frédérique à Isabelle et qui avait un air soucieux. Elle se demanda si le membre qui se trouvait entre les cuisses d’Isabelle était ce qui lui posait souci à lui aussi. Il la questionna sur le métier de Franco. Il savait déjà, il avait cru comprendre au détour d’une phrase, mais il en voulait la confirmation.
   ─ Melissa, puis-je te demander un service ?   ─ Si c’est dans mes possibilités… répondit-elle, étonnée.   ─ Pourrais-tu infecter l’ordinateur de Franco ?   ─ Je ne suis pas douée en informatique, malheureusement, Dimitri.   ─ Tu n’auras pas grand-chose à faire. Il faudrait que tu autorises l’accès à distance de son ordinateur. Et copier un fichier un peu plus tard. Et surtout, il faudrait s’assurer que l’ordinateur reste en marche toute une nuit par exemple.   ─ Il faudra que tu m’expliques pour l’accès à distance.   ─ Pas de souci, ce n’est pas très compliqué. Il faudrait être sûr qu’il ne va pas se lever en pleine nuit, pris d’insomnie et aller naviguer sur le net.   ─ Il a le sommeil assez lourd. Surtout après une soirée bien arrosée ou une partie de…   ─ De quoi ? demanda Frédérique sur un ton très ironique.   ─ Non, s’il vous plaît, ne me demandez pas ça. J’ai décidé de le plaquer, je ne veux plus qu’il me touche. Ce n’est pas pour me jeter dans son lit pour je ne sais quelle raison.   ─ Tu peux simplement t’assurer qu’il boit suffisamment…
     Dimitri lui expliqua son idée. Franco était peut-être le troisième auteur des commentaires orduriers sur la vidéo de Maiden Metal. Prendre le contrôle de l’ordinateur lui permettrait de vérifier cette thèse ou, au contraire, la disqualifier. Le comportement qu’il avait vis-à-vis d’Isabelle semblait cependant accréditer cette hypothèse.
   ─ Une fois le café fini, j’aurai grand besoin de m’envoyer en l’air avec vous, les filles. Désolée, Dimitri, ne le prends pas personnellement, mais Franco me sort tellement par les trous de nez que je n’ai qu’une seule envie : sentir des bouches féminines sur ma petite chatte délaissée par cet imbécile. Pour les mecs, on verra plus tard.   ─ Je survivrai… Ce n’est pas comme s’il y avait un manque de partenaires…   ─ Hum, c’est pas faux, répliqua Frédérique. Mais j’ai une petite idée qui devrait te permettre… enfin, tu verras, Melissa ! Viens avec moi, Demi. En attendant, amusez-vous bien, les filles.
     Dimitri avait tout de suite compris ce qui allait se passer. Bien avant que son surnom féminin soit utilisé.
   ─ Ne fais pas cette tête, tes copines ne sauront pas que tu as déjà expérimenté cette transformation.   ─ Elles verront bien que je suis entièrement épilé.   ─ Et alors ? Je dirai que je préfère les mecs sans poils. De toute façon, je crois qu’elles font plus que se douter que nous avons déjà baisé ensemble. Et puis Isabelle se sentira moins seule ainsi. J’ai l’impression que tu lui plais. Et toi, elle te plaît ?   ─ Oui, elle est très mignonne…   ─ Mais ?   ─ Ben… je n’ai jamais baisé avec un mec…   ─ Houlà ! Attention à ne pas la vexer avec tes paroles. Tu vois le résultat avec Franco… Isabelle est une fille – certes avec un petit bonus – mais si tu la considères comme un mec, ça se passera mal.   ─ Excuse-moi. C’est nouveau pour moi. Je n’ai pas ta facilité pour tout ce qui a trait au sexe. Je voulais dire que je n’ai jamais eu l’occasion de toucher à une bite, à part la mienne. Encore moins à celle d’une aussi belle fille. Alors je ne sais pas trop, je suis un peu anxieux. Curieux et excité également.   ─ OK, excuses acceptées… pour cette fois. Vu ce que je t’ai fait découvrir et endurer ces derniers temps, je n’ai aucun doute que tu sauras apprécier cette nouvelle expérience. Tiens, prends ça.
     Alice et Melissa étaient installées en soixante-neuf sur le canapé et se bouffaient la chatte copieusement tandis qu’Isabelle sodomisait lascivement Alice. Cyrielle, allongée et la tête entre les cuisses de Melissa, partageait avec son amie le sexe avide de caresses. Leurs langues parfois se retrouvaient, s’emmêlaient ou joutaient pour le plus grand plaisir de la nouvelle célibataire.
   ─ Nous revoilà. Nous sommes entre filles, maintenant ; je vous présente Demi.
     Dimitri était définitivement grillé. Frédérique l’avait appelé « Demi » tout au long de la soirée. Jusqu’à présent, cela avait pu passer pour un simple diminutif, mais maintenant qu’elle le présentait travesti sous ce nom, cela démontrait que ce n’était pas sa première fois. Demi la fusilla du regard.
   ─ Ne fais pas et ne dis pas des choses que tu pourrais regretter plus tard, l’avertit Frédérique en lui murmurant à l’oreille. Ou que je pourrais te faire regretter. Va profiter de tes amies et d’Isabelle ; je vais m’occuper de Melissa pour le moment.
     Alice et Cyrielle restaient bouche bée devant la transformation de leur ami. Isabelle les laissa à leur contemplation et s’approcha de Demi qui restait toute penaude, encore sous le choc de la révélation. Frédérique s’assit dans un fauteuil et Melissa s’installa à califourchon sur une de ses cuisses, les jambes bien écartées pour qu’une main baladeuse puisse venir s’amuser. Elle se laissa aller contre Frédérique et elles s’embrassèrent sans plus prêter attention aux autres.
     Isabelle embrassait délicatement Demi qui ne se privait pas d’en faire autant. Elles se faisaient face, debout, se touchaient du bout des doigts. Isabelle avait rapidement compris que Dimitri était débutant, alors elle redoubla de douceur pour qu’il accepte de se laisser apprivoiser. Inconsciemment, Alice et Cyrielle les imitèrent, bien qu’elles se montrèrent plus goulues dans la façon de mélanger leurs langues. Elles se firent également voyeuses et jetaient régulièrement un œil sur le couple de leur ami, ce qui décuplait leur excitation.
     Isabelle passa ses bras autour du cou de Demi, lui mordilla une oreille et lui murmura quelques mots doux légèrement épicés de pointes salaces. Comme avec Frédérique, Demi se laissait diriger et n’offrait aucune résistance. La chose n’avait pas échappé à Cyrielle et Alice qui s’amusèrent à parier sur la tournure des évènements. Isabelle dirigea la manœuvre et fit allonger Demi de tout son long sur le canapé. Elle insista pour qu’il se détende. A genoux à son côté, elle se pencha sur son torse, comme pour écouter battre son cœur. Sa main droite se referma autour de la verge qu’elle masturba avec lenteur. Elle prenait son temps ; l’engin était de belle taille et Isabelle appréciait de le sentir enfler petit à petit sous ses doigts, pas pressée de l’amener à l’éjaculation.
     Cyrielle et Alice étaient installées tête-bêche à même le sol. Entre de brefs coups d’œil vers leur ami qu’elles sentaient leur échapper, elles se lapaient mutuellement l’abricot. Plusieurs fois elles avaient fait l’amour toutes les deux, mais jamais elles n’étaient allées aussi loin dans la débauche. Cyrielle se demanda si la cause en était la présence de Dimitri ou celle de Frédérique qui semblait dégager une aura de lubricité. La plantureuse rousse y était forcément pour quelque chose. Elle sourit à la pensée que la secrétaire déclencherait une série d’érections d’une simple visite lors d’une exposition de statues qui ne pourraient rester longtemps de bois.
     La réalité la rappela cependant à l’ordre. Une envie de sentir un membre en elle retentit comme une sonnette qu’un représentant écraserait de son doigt pour obliger les résidents de la maison à lui ouvrir. Cyrielle chercha dans les nombreux sextoys étalés sur la table basse. Elle y dégotta un harnais équipé d’un gode d’une taille raisonnable qu’elle tendit à Alice qui, elle aussi, aurait aimé se faire chevaucher. Elle accepta cependant sans trop rechigner, à la condition qu’elle puisse ensuite lui rendre l’appareil pour que Cyrielle lui rende la pareille.
     Frédérique et Melissa se faisaient face. Les langues tournaient, s’enroulaient tandis que chacune avait passé une main entre les cuisses de l’autre. De caresses amples, elles étaient devenues plus précises et se concentraient sur le clitoris de l’autre. Petit à petit, les deux femmes glissaient dans une position plus horizontale. Frédérique avait laissé son rôle de dominatrice et ne s’intéressait plus qu’à leur simple jouissance. Le seul élément extérieur qui parfois attirait son attention était le couple Demi – Isabelle.
   ─ A ton avis, qui de ta sœur ou de Demi s’abandonnera en premier à la verge de l’autre ?   ─ Je dirais ma sœur, mais je ne connais pas assez ta dernière protégée pour avoir un avis tranché.   ─ Je serais plutôt du même avis. Connaissant ta sœur, comme elle aime se faire prendre comme la dernière des traînées, cela semblerait évident. Toutefois, Demi me surprend de jour en jour. Lors de la soirée que je lui ai offerte, où je me suis offerte, malgré un rôle plus masculin elle a pourtant gardé un je-ne-sais-quoi de passif. Je sens un grand secret, bien caché en profondeur, qui bride sa virilité. Donc je parierais plus sur Demi, mais j’avoue que je ne donnerais pas ma main à couper.
     Après cet intermède, elles reprirent leur activité buccale de plus belle. Elles étaient maintenant complètement allongées en travers du fauteuil. Cyrielle ahanait sous les coups de reins de son amie qui semblait vouloir la faire jouir le plus rapidement possible dans le seul but de changer de rôle.
     Demi portait toujours la robe rouge que lui avait fait enfiler Frédérique. Isabelle s’était faufilée sous la robe pour lui offrir une fellation. Elle le suçait aussi lentement qu’elle l’avait masturbé auparavant, mais elle comprit que Demi aurait plus de mal à se retenir. Le contact soyeux de la robe et la sensation de cette tête plongée sous la pièce de tissu l’excitait énormément. Quand, après de nombreux coups de langue, Isabelle sentit Demi se contracter, elle plongea la verge encore plus profondément dans sa bouche. Dans le même temps, Demi, dans un réflexe qu’elle ne se connaissait pas, lui bloqua la tête entre les mains. La vision de cette tête moulée par le tissu de la robe accrut sa jouissance. Isabelle émit un bruit étrange à mi-chemin entre un grognement et une quinte de toux. Demi sentit un peu de liquide se répandre sur son pubis et libéra rapidement la tête emprisonnée. Isabelle, qui ne s’attendait pas au geste de Demi, s’était presque étouffée, et lors de l’éjaculation abondante une partie du sperme était ressortie par le nez. Quand Demi vit les traînées blanchâtres répandues sur la peau noire, s’écoulant des narines, son excitation monta encore d’un cran. Elles se regardèrent ; la styliste reprenait peu à peu son souffle et Demi s’excusa de l’avoir entravée. Isabelle lui sourit et l’embrassa.
   ─ Ce n’est pas grave. Mais c’était bizarre comme sensation, je ne recommencerais pas tous les jours.   ─ Promis, je ferai attention la prochaine fois que tu passeras la tête sous ma robe, répondit Demi avec un sourire encore un peu gêné.   ─ Viens avec moi si tu veux te faire pardonner.
     Isabelle l’entraîna dans la chambre d’amis qu’elle avait occupée la toute première fois qu’elle était venue loger chez Frédérique – et encore, elle ne l’avait occupée qu’une partie de son séjour. La belle trans à la peau d’ébène posa ses fesses sur le bord du lit et d’un geste de la main invita Demi à prendre place à côté d’elle.
   ─ Je suppose que tu as déjà eu droit aux godes de Frédérique ; elle n’a pas dû se priver de ramoner ton petit cul, et plutôt deux fois qu’une.   ─ Oui, évidemment !   ─ T’es-tu déjà fait enculer par un mec ?   ─ Euh…non. Enfin, si, mais je préfère ne pas en parler.    ─ Comme tu voudras…   ─ Mais si tu veux le faire, je… oups ! Désolé, je ne te considère pas comme un mec ; tu es si prévenante que j’ai pensé que tu souhaiterais peut-être le faire, que tu prenais des détours pour me demander.   ─ Pas de souci, répondit Isabelle en lui prenant délicatement la main. C’était bien comme cela que je l’ai compris, et c’est bien ce que je faisais.
     Isabelle approcha ses lèvres de celles de Demi ; elle l’embrassa tendrement. Elles se laissèrent aller sur le lit, toujours bouche contre bouche. Elles restèrent longtemps enlacées ; seules leurs mains se déplaçaient le long de leurs corps.
   ─ J’ai envie de te sucer, murmura Demi.   ─ Oh, quelle bonne idée, plaisanta Isabelle.   ─ Mais je n’ai pas envie d’avaler…   ─ Promis, je ne te forcerai pas. C’est ta première fois ?
     Demi acquiesça de la tête. Isabelle vit une grande envie mais également un mélange de crainte et de honte. Elle fut particulièrement touchée que Demi lui offre sa première fellation. Hésitante, Demi approcha ses lèvres de la verge noire. Elle apposa quelques coups de langue comme pour en tester la consistance ou en déterminer le goût. Elle regarda Isabelle dans les yeux, non pas pour lui envoyer un surplus de lubricité mais pour voir ses réactions. Elle n’avait aucune expérience dans ce domaine et se basait sur les sensations qu’elle avait ressenties lorsque Frédérique l’avait gratifiée de majestueuses fellations au cours des dernières semaines, car il n’y avait aucun doute : la secrétaire était une suceuse hors-pair, quand bien même elle se débrouillait également avec une paire ! Elle n’était d’ailleurs pas simplement experte en fellations : tout ce qui touchait au sexe – et elle en touchait énormément – semblait n’avoir aucun secret pour elle.
     Isabelle lui renvoya un sourire, lui démontrant que bien que débutante elle ne s’en sortait pas si mal. Elle faisait très attention en premier lieu de ne pas donner un malencontreux coup de dents ; ensuite, elle variait le plus possible la pression de ses lèvres sur cette belle tige. Oui, Demi trouvait cette verge belle. Pas pour une question de taille, elle était tout à fait normale de ce point de vue. Elle était bien droite, un gland bien dessiné sans être trop gros et s’élargissait de plus en plus vers la base. Ce qui lui plaisait le plus ? Cette couleur noire qui contrastait avec sa propre peau, laiteuse. Elle aurait aimé qu’il y eût un miroir et contempler ce contraste entre leurs deux corps. A chaque fois qu’elle enfournait la queue entre ses lèvres, elle pensait à une barre de chocolat qu’elle avalerait goulûment. Pour sûr, elle ne regarderait plus ces sucreries du même œil, à présent ! Cette pensée la fit sourire et Isabelle ne put que lui renvoyer la même image du bonheur sur ses lèvres. Demi n’était pour le coup plus aussi sûr de ne pas vouloir avaler. Elle avait aussi une énorme envie de sentir ce sexe coulisser entre ses fesses.
   ─ Qu’est-ce qui ne va pas ?    ─ Rien, j’hésite simplement entre trois possibilités.   ─ Quelles sont donc ces trois choix ?   ─ Essayer d’avaler ton sperme ; te laisser éjaculer sur mon visage ou te faire venir dans mon cul.   ─ Oh, c’est un joli podium que voilà ! Mais je croyais que tu ne voulais pas avaler ?
     Demi se montra réticente à donner une explication à ce revirement. Bien qu’Isabelle ne l’obligeât aucunement à se justifier, elle tenait à lui faire savoir le fond de sa pensée. Tout en masturbant doucement ce sexe qu’elle aimait déjà tant, Demi regarda Isabelle droit dans les yeux, se racla la gorge puis se lança :
   ─ En fait, je crois que c’est par… amour. Je ne suis pas trop douée pour dire ce genre de chose ; c’est même la première fois que je me jette à l’eau, et je dois être toute rouge. D’ailleurs, je sens mes joues qui chauffent.   ─ Je confirme : tu es écarlate !    ─ Ne te moque pas, s’il te plaît…   ─ Oh, je te rassure, je ne me moque pas. Je trouve cela même très touchant.    ─ Et donc ?
     Isabelle entretenait le suspens. Ce n’était pas pour taquiner Demi, mais elle voulait profiter entièrement de cet instant. Les quelques personnes qui s’étaient montrées un peu sincères dans leur amour étaient d’une part excessivement rares, et d’autre part avaient toujours fait leur déclaration après s’être copieusement vidé les couilles en elle. C’était la première fois qu’une personne avouait ses sentiments en lui offrant une fellation, sa première fellation qui plus est.
   ─ Es tu sûr de toi, Dim ? Parce que ce ne sera pas de tout repos. Les cons comme Franco, tu en croiseras des wagons. Je ne sais pas si tu as l’intention de t’aventurer plus loin dans le travestissement, mais même si tu en restes au rôle traditionnel d’un mec envers sa copine, tu auras toujours un trou du cul pour te traiter de lopette, uniquement parce que ta nana a justement une pine. Et si tu souhaites continuer de te travestir, alors ce sera le pompon, puisque nous aurons le choix entre nous faire traiter de gouines ou de pédales. Le seul dénominateur commun sera que le terme choisi sera invariablement précédé de « sales ».   ─ Pour ce qui est de me travestir, je n’en sais absolument rien. Frédérique m’a fait découvrir cet aspect-là un peu autoritairement, mais il ne faudrait pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Pour l’autre partie de ta question, tu es certainement plus endurcie que moi ; je ne vais pas prétendre que je serai aussi forte que toi, mais à ton côté je me renforcerai.   ─ Bien… Alors, quel est ton choix ? Sodo ou pipe, ma chérie ?   ─ Je pense que c’est une journée qui devrait rester dans les annales…
     Les rires fusèrent. Elles quittèrent ce qu’il leur restait de vêtements. Isabelle laissa Demi s’allonger sur le dos et lui cala un oreiller sous les reins. Elle s’éclipsa rapidement le temps de récupérer un peu de lubrifiant. Frédérique lui avait régulièrement dilaté la rondelle ; un peu de salive lui aurait suffi, mais Isabelle se devait de prendre toutes les précautions pour que leur première fois soit synonyme de douceur et de bonheur. Elle déposa un peu de lubrifiant sur sa verge et sur l’anus de Dim puis poussa légèrement. Elle pénétra sans rencontrer de résistance mais prit tout son temps. Tous les deux avaient tenu à se faire face pour pouvoir se regarder dans les yeux à cet instant précis.
     Demi crut défaillir quand elle sentit Isabelle se répandre en elle. Leurs lèvres se soudèrent, longtemps, sans parvenir à estimer cette durée. Elles étaient îles où plusieurs vagues successives de rêves vinrent les bercer, enlacées sans s’en lasser.

     La chaleur du début d’après-midi les réveilla, toujours enlacées et en sueur. Direction la salle de bain, ensemble. Il serait bien compliqué dorénavant de faire quoi que ce soit sans l’autre. Elles entendirent quelques rires venant de la terrasse où les quatre filles devaient être en train de siroter un verre ou peut-être de manger un peu. Isabelle fouilla dans sa valise, donna un bas de maillot de bain rouge vif et un débardeur noir à Demi ; elle sélectionna pour elle un débardeur blanc près du corps. Dans le dos, de la dentelle dessinait un motif de dragon dont les cornes formaient les bretelles. Il descendait suffisamment bas pour qu’elle se passe de culotte.
     Leur arrivée déclencha une salve de rires et d’applaudissements.
   ─ Bienvenue, les amoureux !
     Frédérique se leva et partit en cuisine pour leur préparer quelques toasts après les avoir embrassées comme si elles étaient ses propres filles – avec qui elle ne s’empêchait cependant pas de coucher. Melissa resplendissait, autant d’avoir pris la décision de plaquer Franco que de voir sa sœur irradier la joie de vivre et d’être passée entre les mains expertes de leur hôte. Quant à Cyrielle et Alice, si elles semblaient légèrement déçues de ne pas avoir pu mettre la main sur leur ami, elles se félicitaient toutefois de constater un changement dans sa manière de se tenir. Il avait pris un peu d’assurance et en gagnerait certainement encore au fil du temps. Elles étaient prêtes à parier que ses bourdes légendaires seraient de l’histoire ancienne.
     Elles espéraient quand même qu’Isabelle se montrerait prêteuse, suivant les habitudes que Frédérique n’avait, à n’en pas douter, pas manqué de lui inculquer. Elles étaient d’ailleurs sur la même longueur d’onde et se voyaient bien vivre d’autres week-ends comme celui qu’elles étaient en train de partager.
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