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Nicole, prête à tout

Chapitre 7

Travesti / Trans
7.Lundi matin. Jean-Charles était reparti très tôt. Je sentis comme un pincement au cœur, un manque. Mais en me levant, je remarquai une paire d’escarpins à petits talons carrés. Si au début, je voyais l’idée de me transformer en fille d’un mauvais œil, après quelques jours, je prenais mon rôle au sérieux et appréciais les atours féminins. J’étais payé pour ça. Je regardai mes mains aux ongles vernis. Si j’aimais cette coquetterie chez les femmes, je la trouvais aussi très jolie sur moi. Je se levai pour mon rendez-vous chez l’esthéticienne. Mon épilation du visage arrivait à sa fin. — encore quelques séances et on pourra passer au torse, m’avait-elle dit.
Je jetai un nouveau coup d’œil à mes ongles et une idée naquit dans ma tête. Je m’habillai comme la veille, chaussai mes nouvelles chaussures, vacillait un court instant sur mes talons et me dirigeai vers ma coiffeuse. Même si encore quelques poils tentaient d’envahir mon visage, je tentai de me maquiller comme l’avait fait Charlène. J’abandonnai rapidement. Il était évident que je devais acquérir un certain coup de main. Je me contentai d’un peu de mascara et de rouge à lèvres. Je descendis à la cuisine pour prendre un café, j’étais déjà en retard. Je croisai Manon, qui me dévisagea de la tête aux pieds et se mit à pouffer en quittant la pièce.— MANON !!! cria Rosette pour la réprimander. Je suis désolée, me dit-elle ensuite. — ce n’est pas grave, dis-je un peu vexée quand même. Je bus mon café brûlant. Rosette tenta de rattraper la réaction déplacée de la jeune femme de ménage. — qu’est-ce qui se passe ? demanda Isabelle en entrant dans la cuisine. J’ai entendu crier. — rien, dis-je. — Manon s’est moquée de Nicole, dénonça Rosette. — ah, je vois. Merci, répondit Isabelle en tournant les talons.
Je filai à mon rendez-vous. Joëlle m’accueillit avec un grand sourire. Elle savait tout de moi, ma vie n’avait aucun secret pour elle. Mon corps non plus. Mais si ses formes pulpeuses m’attiraient, rien ne s’était passé entre nous. Nos rapports étaient purement professionnels. Elle brûla quelques poils qui faisaient encore de la résistance. Puis je me décidai à exposer mon idée du matin. — Joëlle, je peux vous demander quelque chose ? — tant que ce n’est pas une demande en mariage, dit-elle en plaisantant. — votre mari ne serait pas d’accord, répondis-je sur le même ton. Non, je voulais savoir s’il était possible de me faire un vernis, rhaaah, je ne sais pas comment ça s’appelle, quand les ongles son blancs au bout— une french ! — si vous le dites … Et je voulais savoir s’il est possible que vous m’appreniez à me maquiller. J’ai essayé ce matin, mais ça a été une catastrophe. — d’accord. Enfin, je vais seulement vous donner quelques conseils. Ensuite, ce sera à toi de te faire la main. Elle me posa de faux ongles et me fit une french. J’étais aux anges. En à peine deux semaines, je devenais accro à la féminité. Comment cela pouvait-il être possible ? Jamais par le passé je n’avais eu de désir de travestissement. Et je ne prenais aucun produit illicite. Etait-ce un effet secondaire inconscient de ma rencontre avec Clarisse puis Charlène ?

Je rentrai au château, surnom donné à la maison par Rosette et Manon. Je montrai mes mains à Isabelle qui me félicita pour mon initiative. Puis je lui parlais de mon envie d’apprendre à me maquiller. — d’accord, me dit-elle. Après le déjeuner. On passa l’après-midi à jouer avec le fond de teint, les poudres, mais surtout l’eye-liner, le crayon, les fards à paupières et le mascara. Après trois heures de tests en tout genre, ce n’était pas parfait mais j’avais bien progressé, dixit mon mentor. Elle me conseilla toutefois, de ne rien faire le lendemain pour laisser ma peau se reposer après tant de tortures cosmétiques.
Le mercredi, Isabelle entra dans la cuisine et demanda à Manon de la suivre dans sa chambre. On se regarda avec Rosette, un peu inquiète d’une telle convocation. Avait-elle fait une grave erreur ? Allait-elle être mise à la porte ? Car si elle n’arrivait pas encore à se faire ma tête de travelo, elle se contenait –difficilement– en ma présence.
— Rosette m’a dit que tu t’étais moquée de Nicole, annonça Isabelle. Autant te dire que je n’apprécie pas ce genre de comportement. — je suis désolée, répliqua Manon pour essayer de revenir dans ses bonnes grâces. — peut-être. Mais le mal est fait ! Alors pour te punir, j’ai décidé que tu portes cette tenue. Elle rabattit la couette dévoilant un déguisement de soubrette. — je ne vais pas mettre ça ! se défendit Manon. — bien sûr que si ! Et ne te plains pas, je te fais grâce du porte-jarretelles et des talons hauts. — mais, … mais, dit Manon, qui commençait à pleurer— eh, ce n’est qu’un jeu, rien de plus. Il ne faut pas te mettre dans des états pareils ! — vous ne pouvez pas comprendre. — explique-moi alors. Et je ne te lâcherai pas tant que je ne saurais pas le fin mot de l’histoire. Manon savais d’expérience que si Isabelle était un employeur plutôt cool, elle arrivait toujours à ses fins. Elle se posa sur le bord du lit. — je ne mets plus de jupe depuis le collège. Ce jour-là, j’en avais mis une, avec des collants. Rien d’extraordinaire. Une jupe normale, même pas courte. Mais voilà, comme c’était une des rares fois que je venais comme ça, j’en ai pris plein la tête pendant toute la journée et les quelques jours qui ont suivis car j’avais remis mes jeans. — et depuis, tu ne t’en es pas remise ? — non, dit Manon penaude. — eh bé ! Et ton copain ? Il n’aimerait pas te voir en jupe ? Tu vas à la mer te baigner ? — oui il aimerait bien, mais je ne veux pas. Et oui, je vais me baigner. Mais c’est pas pareil. Tout le monde est en maillot. — et ton copain accepte. — ben oui, pourquoi ? — bon, bon. En attendant tu vas quand même mettre cette tenue.Manon se figea. — dis-toi que ce n’est plus une punition, mais une thérapie. Tu vois ce que je veux dire ? — oui, répondit Manon tremblante. — je te laisse te changer.
Manon considéra la tenue. Une tenue des plus érotique, une tenue que Cédric serait ravi de la voir porter. Elle repensa à ce jour maudit où elle fut la risée de tous. Et admit que ce traumatisme était ridicule. Mais il était encore trop ancré en elle pour qu’elle en fasse abstraction aussi facilement.
Malgré tout, elle se déshabilla et enfila la tenue. Elle retrouva les gestes pour enfiler les bas résille mais galéra un moment pour attacher son tablier. Sans succès. Lorsqu’elle sortit de la chambre, tête baissée, elle trouva Isabelle devant la porte.— tu as tort de ne pas monter tes jambes. Elles sont magnifiques, dit Isabelle. — je suis moche. — dis encore ça et je te fais copier cinq cent fois « je suis très jolie et j’ai des jambes magnifiques ». Allez, va travailler !
Manon revint dans la cuisine où je bavardai tranquillement avec Rosette tout en épluchant des pommes de terre. Car si avant la proposition d’Isabelle, j’étais un flemmard professionnel, depuis, je changeai doucement et participai de plus en plus activement aux taches où on me demandait.
En la voyant arriver, on stoppa net ce que l’on faisait. — et bien, te voilà toute belle, déclama Rosette. Ça fait plaisir de voir enfin tes jambes. Pourquoi tu les cachais ? — parce qu’elle elle est trop mignonne : elle ne voulait pas faire de jalouses, dis-je. Manon me regarda bizarrement, comprenant que je ne lui en voulais pas le moins du monde pour ses moqueries. — c’est vrai ? Je suis jolie ? J’ai de belles jambes ? — pourquoi ? Tu en doutais ? demanda Rosette. — oui. — eh bé putain ! Qu’est-ce que je devrais dire moi avec mes grosses fesses ! — non, tu es superbe, dit Manon. Au moins tu as des formes, pas comme moi avec mon petit trente-huit et mon soutif en bonnet à peine B.— fait deux gosses et tu seras comme moi ! dit Rosette en riant. Non, sérieusement, sois fière de ton corps. La moitié de la ville te tuerait pour te ressembler. Quant aux gros seins, crois-moi, ça n’amuse que les mecs. Ils ne se rendent pas compte de ce que c’est que de trimbaler en permanence de grosses et lourdes mamelles. Je ne suis pas mécontente de m’allonger le soir. — je ne voyais pas les choses comme ça, dit Manon. Merci à vous deux. Et excuse-moi … Nicole pour mon comportement. Je fis un vague signe de la main pour signifier que c’était oublié.
Manon se changea avant de repartir. — tu peux emmener la tenue avec toi, dit Isabelle. Ton copain appréciera je pense. — c’est gentil mais non. Une autre fois peut-être.
Mais le lendemain Manon refit son service dans la même tenue, si ce n’est qu’elle avait remplacé les bas résille par un collant couleur chair.
Les jours passèrent. J’arrivai à me maquiller presque correctement et les talons de mes escarpins grandissaient en même temps qu’ils s’affinaient. Je n’en étais pas encore à marcher avec talons aussi hauts que ceux d’Isabelle ou de Charlène, mais cela allait arriver bientôt.
Jean-Charles revenait presque tous les week-ends en ce moment. Pour mon plus grand bonheur et surtout celui de mon cul qu’il défonçait allègrement en compagnie de sa femme et parfois d’Igor.
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