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Oedipia

Chapitre 1

Inceste
PROLOGUE

-« Entrez ! »
Gwen se leva et fit rapidement le tour de son bureau pour accueillir le 5ème et dernier couple qui devait participer au stage « Oedipia » qu’elle organisait chaque année, de fin juin à début septembre, sur l’île paradisiaque de Saint-Barthélémy, depuis maintenant 8 ans. D’une poignée de main chaleureuse, elle salua Rachel, 40 ans, accompagnée de son fils, Benoît, beau jeune homme de 18 ans, du moins le supposait-elle. Elle ne réclamait aucun document administratif attestant de l’identité des participants à son programme et se contentait d’une déclaration sur l’honneur concernant la majorité révolue du garçon, ceci afin de minimiser d’éventuels problèmes avec les autorités, mais elle savait que ce n’était pas toujours le cas… Dans le cas présent, elle était au moins sûre que le fils était en terminale. Les 2 jours de retard s’expliquaient en effet par la nécessité qu’avait eu Benoît de passer les épreuves de rattrapage pour l’obtention de son baccalauréat. Pas facile d’étudier quand on est obsédé par sa mère…
Comme très souvent, le couple semblait extrêmement stressé. Gwen, qui connaissait son boulot, se fit un devoir de les mettre à l’aise après les avoir fait asseoir.
-« avez-vous fait bon voyage ? - très bon, merci ! » s’empressa de répondre Rachel d’une petite voix timide.
Gwen enchaîna avec les banalités d’usage sur la beauté de l’île, la convivialité de ses habitants, la douceur du climat, etc. Rachel dodelinait poliment de la tête pendant que Benoît regardait ses pieds. On vint leur apporter un rafraîchissement, puis la directrice estima qu’il était grand temps d’aborder les points essentiels.
-« comme vous le savez, le stage a déjà commencé pour les autres couples. Certes, il ne s’agissait que de la phase d’acclimatation et de découverte mutuelle, mais il convient de récupérer le retard. Aussi me permettrez-vous de rentrer directement dans le vif du sujet. Et tout d’abord, à qui revient l’initiative de participer à ce programme ? »
Une question à laquelle Gwen connaissait déjà la réponse, bien sûr. Comment un jeune homme aurait-il pu avoir eu vent de l’existence d’un tel stage ? En revanche elle savait que son adresse circulait de bouches à oreilles parmi les femmes de la haute bourgeoisie parisienne. Mais il ne s’agissait là que de détendre l’atmosphère…
-« A moi… » répondit Rachel.
Gwen eut un sourire de convenance.
-« Bien ! Et qu’est-ce qui vous a décidé ? Parlez-moi un peu de vous… »
Rachel, d’une voix mal assurée et d’une manière un peu confuse, commença à expliquer les circonstances de leur venue. Du classique, en tout cas rien qui soit en mesure de surprendre la directrice désormais expérimentée. Mariée, mais peu à peu délaissée par son mari, elle avait reporté toute son affection sur son fils unique et avait fini par s’apercevoir de l’attirance qu’elle suscitait chez lui. Ce furent d’abord les regards insistants qu’il portait sur elle, puis ses petites culottes qui disparaissaient provisoirement de la panière à linge sale pour y revenir humide de salive, ou, plus récemment, d’une substance gluante qui ne laissait aucun doute sur sa nature réelle.

Au fur et à mesure du récit de sa mère, Benoît s’absorbait de plus en plus dans la contemplation de ses pieds.
-« C’est vrai Benoît ? » interrompit Gwen. « Tu te masturbes dans les petites culottes de ta mère ? - Ou…Oui, madame… - Allons, tu peux m’appeler Gwen… - Oui, Gwen… - tu le fais souvent ? - aussi souvent que je le peux… - Tu les renifles aussi ? - Oui… parfois… - Parfois seulement ? - Euh… oui ! Enfin non… souvent… à chaque fois, quoi… - il n’y a aucune honte à avoir, tu sais ? C’est parfaitement normal d’être attiré par les odeurs intimes de sa mère. Et vous Rachel ? Quelle a été votre réaction lorsque vous avez découvert ça ? - Je… j’ai été d’abord un peu surprise… vous comprenez… un peu choquée… enfin… bref, j’avoue que je me suis vite mise à en changer plusieurs fois dans la journée… Du coup, comme je n’en avais plus assez, je m’en suis donc acheté de nouvelles… des plus sexy… je voulais qu’il puisse en profiter, vous voyez… que ça lui plaise… - Bien sûr ! Et dis-moi, Benoît, tu avais remarqué ce changement ? Des efforts que faisait ta maman pour te plaire ? Pour que tu puisses bien profiter de l’odeur de sa chatte ? - Oh oui ! Je connais toutes ses petites culottes par cœur ! - Ah ! Ah ! Et j’imagine que tu as tes préférées, hein, petit coquin ! Je me trompe ? Mon fils aussi avait ses préférées… »
L’espace d’un instant, elle se laissa aller au souvenir de l’époque où elle-même, chaque soir, apportait sa petite culotte du jour à son fils, après avoir pris soin de la rentrer tout au fond de son vagin, afin qu’elle s’imprègne bien de ses effluves intimes. Son fils était toujours impatient de découvrir le modèle qui avait été porté par sa mère durant la journée, et cette découverte était toujours un moment d’une infinie douceur entre eux. La chatte de Gwen s’humidifia.
-« Et puis ? » reprit-elle tout en essayant de se maîtriser.
Rachel, visiblement plus détendue, repris son récit. Elle expliqua tous les petits stratagèmes qu’elle avait mis en place au fil des mois, et de l’excitation que cela lui procurait. Elle raconta comment elle laissait volontairement la porte de la salle de bain entrouverte lorsqu’elle prenait sa douche, ou encore celle de sa chambre lorsqu’elle s’habillait ou se déshabillait. Elle fit également mention du souci permanent qu’elle avait de toujours s’asseoir en face de son fils, afin de lui offrir un bref instant, à un moment ou un autre, par une négligence feinte, une vue sur son entrecuisse, ses bas et sa chatte poilue qu’une fine étoffe de tulle peinait à masquer. L’érection qu’elle provoquait alors chez son fils, trahie par la bosse qui lui déformait le jean, la mettait dans un état d’excitation indescriptible. Rachel termina son récit par celui de ses longues séances de masturbation solitaire, hantée par les rêveries de relations incestueuses avec son fils.
-« Tu le savais que ta maman se branlait en pensant à toi, Benoît ? - Nous en avons parlé dans l’avion… » interrompit doucement Rachel.
Elle caressa la main de son fils dans le même temps et lui adressa un beau sourire qu’il lui renvoya.
-« Parfait ! A mon tour. En venant ici, j’imagine que vous savez que l’objectif de cet été sera de vous amener à vous découvrir sexuellement l’un l’autre. Oui, je parle bien de « découvrir ». Vous savez, ma conception est la suivante. Il n’y a pas plusieurs amours. Je veux dire, il n’y en a pas un que l’on aurait pour son mari ou son amant, et un autre pour ses enfants. Selon moi, c’est bien d’une seule et même chose dont il s’agit. Simplement, la société nous impose que dans un cas, on peut avoir des relations sexuelles, mais pas dans l’autre. Il n’en est rien, vous le verrez. Mieux, je ne doute pas qu’au terme de ce séjour, vous en viendrez à la même conclusion que moi : l’intensité d’un rapport sexuel entre une mère et son fils est à la mesure de l’amour qu’ils se portent mutuellement, et cet amour est unique… »
Gwen s’arrêta un instant pour vérifier qu’elle était bien comprise. Rachel et son fils en profitèrent pour échanger un sourire. Ils se reprirent la main et ne se la lâchèrent plus.
-« Pour ce qui est de la méthode, je n’en ai pas spécialement… Ce serait de toute manière idiot de ma part. Rien que pour ce qui concerne ceux qui vont partager votre vie au cours de cet été, vous ne tarderez pas, je pense, à constater que ce sont là des gens aux personnalités, aux goûts et aux attentes bien différentes. Aussi n’ai-je pas LA recette. Je n’en ai pas non plus une adaptée à chacun, ce serait trop compliqué… Non, ce que je veux, c’est simplement vous offrir les conditions idéales pour permettre votre exploration réciproque et trouver votre équilibre. Mon rôle se cantonnera à celui de coach, exceptionnellement à celui d’initiatrice. Nous aurons ensemble des réunions très régulières, parfois collectives, le plus souvent par sexe. Dans tous les cas, sachez qu’en dehors de ces entrevues, je me tiens à votre entière disposition 24h/24 pour toutes les questions que vous pourriez vous poser. C’est aussi ça mon rôle, et ceci dans un seul but : faire progresser la relation d’amour qui existe entre vous jusqu’à ce qu’elle se traduise en actes et vous apporte le bonheur. Pour le reste, vous bénéficierez de tout le confort imaginable… Mais je parlais à l’instant de progression, ce qui m’oblige à vous demander où vous en êtes. D’après ce que je crois comprendre vous… vous n’avez pas encore jamais couché ensemble ?
Ni Rachel ni son fils ne lui répondirent. Le silence se fit pesant. Rachel finit par faire non de la tête.
-« Ce n’est pas un problème, vous savez ! Encore une fois, les situations ne sont pas identiques d’un couple à l’autre ! Et puis je suis sûre que ce n’est pas l’envie qui vous manque… Hum… Bien…. Je vais vous montrer votre chambre et vous laisser vous installer. Qu’en dîtes-vous ? »
Précédés de Gwen, Rachel et Benoît s’engagèrent dans les couloirs et les étages de l’immense demeure qui leur servirait de domicile au cours des deux prochains mois.
-« Il n’y a personne pour le moment, les autres couples sont partis à la plage… » précisa leur hôte.
Au second étage, à quelques pas de l’escalier, Gwen ouvrit une porte.
-« Voici votre chambre… »
En fait de chambre, il s’agissait d’un petit salon meublé avec goût et dont le centre était occupé par un immense canapé qui faisait face à un écran géant. Dans un coin de la pièce, un bureau avec un ordinateur, dans l’autre, un système hi-fi.
-« Tout est connecté à internet… » fit Gwen à l’attention de Benoît, manifestement intéressé.
Ce salon donnait sur la chambre proprement dite. Outre les tables de chevet s’y trouvaient deux lits séparés, avec leur parure de satin. Rachel esquissa un geste de surprise.
-« Bien sûr que vous allez partager la même chambre durant votre séjour. Mais pour ce qui est du même lit, c’est à vous de décider… Un système très pratique de roulettes et de crochets permet de réunir les deux lits. A vous de décider du moment opportun… »
Comme le gamin qu’il était encore, Benoît se jeta lourdement sur l’un des lits, pour, déclara-t-il « voir ce qu’ils valaient ». Sa mère s’en amusa mais fut bien vite entraînée par Gwen dans la dernière pièce, contiguë à la chambre : la salle de bain, elle aussi richement décorée, où le marbre était roi et où trônait notamment un jacuzzi de belle taille. D’un geste, Gwen désigna un meuble.
-« L’armoire à pharmacie… »
Elles s’approchèrent. Gwen en présenta le contenu.
-« Vous y trouverez tout le nécessaire. Quelques pansements… du désinfectant… des cachets contre le mal de tête pour les lendemains de fête un peu trop arrosée… du gel lubrifiant… Oh ! Il n’y a pas de préservatifs, mais nous pouvons vous en procurer ! - Je… oui… enfin je veux dire… euh… merci ! Je… je n’ai pas réellement réfléchi à la question, en fait… je… enfin, vous voyez, quoi… »
C’était son grand jeu. Elle adorait voir la réaction des mères quand elle leur faisait ce petit numéro. Pour le coup, Rachel semblait franchement désorientée. Quand elle pensait à ce que lui avait sorti Marie-Ange la veille… Gwen continua.
-« Nous avons aussi des tampons… du viagra, en cas de coup de fatigue… une poire à lavement… Ah ! Et des tests de grossesse ! Ca peut toujours servir, non ? »
Rachel eut un petit rire nerveux, mais ne fit aucun commentaire.
-« Surtout Rachel, n’hésitez pas ! Si vous ou votre fils avez besoin de quoi que ce soit d’autre, mon personnel se tient à votre disposition. C’est un séjour que, j’en suis sûre, vous n’oublierez pas, et je tiens à ce qu’il se déroule dans les meilleures conditions pour vous. - Je vous remercie de votre gentillesse et vous assure que je saurai y faire appel le cas échéant, Gwen…. - J’y compte bien ! Je vais maintenant vous laisser déballer vos affaires. On se retrouve pour l’apéritif ? Vers 19 heures ? - D’accord ! »
En sortant, Gwen repassa devant Benoît toujours affalé sur son lit.
-« A plus tard, Benoît ! - A plus tard, Gwen ! »
De nouveau dans le couloir, la directrice ne put réprimer un sourire de satisfaction. Ses locataires de l’été étaient au complet, le premier contact s’était bien passé avec tous, et la huitième édition du stage « Oedipia » s’annonçait sous les meilleurs auspices.
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