Cela faisait maintenant un petit peu plus d’un mois que je fantasmais sur mon prof d’histoire, monsieur Pichon. J’étais inexplicablement attirée par lui. Peut être que c’était ce quelque chose dans la posture ; une autorité innée et un regard profond et un brin suffisant. Depuis que je l’avais rencontré, il ne se passait pas un soir sans que je ne me caresse en pensant à lui. Je rêvais de coucher avec lui, de sa bite dans ma bouche, de ses claques sur mon postérieur. Je voulais qu’il me baise sauvagement, comme dans les pornos les plus hard sur lesquels je me laisse aller dans mon lit.Cela faisait donc cinquante minutes que j’étais en cours avec lui et je n’arrivais pas à me concentrer. Je l’imaginais en train de me caresser la poitrine et de sucer mes tétons et ma culotte commençait à être trempé. — Mademoiselle Forbs ! Pouvez-vous répéter ce que je viens de dire ? Evidemment que je ne pouvais pas. La seule chose à laquelle je m’intéressais était son sexe que j’imaginais épais et viril. Perdant mes moyens, je balbutiais et marmonnai quelque chose qui ne voulait rien dire.— Très bien. Vous n’écoutez pas mes cours. Venez me voir à la fin de l’heure, j’aurais deux trois mots à vous dire. Dix minutes plus tard, la sonnerie retentit et je rangeai mes affaires en vitesse, prête à déguerpir de la salle de classe. Je nourrissais l’espoir que M. Pichon m’ai oublié.— Eh vous ! Venez là ! On a un petit problème a régler. Allez hop sortez de cette salle bande de commères et fermez la porte en partant.Me voilà seule avec l’objet de mes fantasmes, comme dans un rêve. Ne sachant pas quoi faire et ayant peur de la personne en face de moi, je gardais les yeux rivés sur mes converses. Je voyais ses chaussures à vingt centimètres des miennes et je savais que si je relevais la tête, je me retrouverais en face de lui. — Regardez-moi.Je dirigeais aussitôt mes yeux vers lui. Il était vraiment beau. Environ 40 ans, bien bâti, une bouche pulpeuse, le regard envoûtant. Je mouillais encore plus à la pensée de ses mains dans mes cheveux. — Alors comme ça, vous n’écoutez pas mes cours ? Or, vu vos dernières notes, ce n’est pas un luxe que vous pouvez vous permettre n’est ce pas ? Je me demande où est le problème... Est-ce que je ne suis pas assez intéressant ?Je me taisais avec crainte, ne sachant pas quoi répliqué.— Réponds ! — Non ce n’est pas ça monsieur... Je... Hum... Je suis juste légèrement fatiguée ces derniers temps.Mes jambes tremblaient. Cet homme exerçait un pouvoir fou sur moi. Je baissai la tête vers le sol, ne pouvant supporter son regard froid et scrutateur une seconde de plus. Après un silence d’une dizaine de secondes, je sentis qu’il se déplaçait derrière moi.— Je t’ai dis de me regarder stupide écervelée. Et arrête de me mentir. Tout ce qui sort de ta bouche n’est que balivernes. Je pense qu’il va falloir te punir...
