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Pat et Mandy

Chapitre 4

Inceste
Ma société étant proche de l’appartement, nous faisons le trajet à pied. Il fait chaud mais je suis glacé intérieurement. Moi qui ne suis pas croyant, je prie pour qu’il ne soit rien arrivé à Lucy. Egoïstement, je me dis que je n’y résisterais pas, ce serait un choc terrible pour Mandy. Mais il n’y a pas que ça, il faut bien me l’avouer. Hier j’ai été séduit par le charme indéniable de la jeune femme, sa beauté, sa fragilité. Elle me donne envie de la protéger, de la serrer contre moi… Bon, je me fais l’effet d’avoir un cœur d’artichaut, mais c’est plus fort que moi. Et puis ses yeux… S’ils sont le miroir de l’âme, celle-ci est une grande âme, à n’en pas douter.
Dépitée, Mandy coupe la communication après avoir remercié son interlocuteur. Lucy n’est pas passée à son travail et son patron est inquiet. Ma fille ne dit rien mais sa lèvre inférieure tremble et ses yeux débordent. Je serre sa main pour lui communiquer le courage dont je manque cruellement et nous hâtons le pas.
Quand nous sortons de l’ascenseur , Mandy pousse un cri aigu :Lucy est recroquevillée en position fœtale contre la porte d’entrée. Nous nous précipitons et la relevons, affolés mais aussi rassurés de la savoir vivante. Elle lève un visage éploré, ses yeux rougis et larmoyant déchirent mon cœur trop malmené.
— Pardon, balbutie-t-elle. Je n’aurais pas dû m’immiscer dans votre vie. Je suis venue m’excuser…— T’excuser de quoi ? coupe ma fille d’une voix cassée par ses pleurs.— De… Je ne veux pas vous juger, tu sais. Je sais que tu as souffert, ton père est si beau… Je dis des bêtises, je vais partir, vous laisser.— Tu ne vas nulle part, Lucy. Tu es ici chez toi, je te l’ai dit. Ma fille et moi avons à te raconter une histoire. Des trucs privés, intimes, mais je pense que nous devons faire table rase et ça passe par ça.— Vous n’avez pas à faire ça, proteste-t-elle. Je ne suis rien pour vous.— Rien ? Si tu pars, nous serons détruits, autant Mandy que moi, et toi aussi, probablement. Il est temps de se serrer les coudes et de parler.
Pas convaincue, mais lasse de discuter, Lucy hoche la tête et nous nous installons dans le salon, en triangle comme la veille. Après distribution d’eau pétillante, je parle. De moi, de Nastya, de mort, d’alcool, de rédemption. Je démarre difficilement, cherchant les mots, bégayant sous le coup de l’émotion quand j’évoque mon épouse défunte. Puis je trouve un rythme quasi hypnotique, aborde ma déchéance, l’ultimatum de ma fille et ma lutte pour remonter à la surface.
La trahison de Serge, elle connaît. Elle sait que Mandy a été dévastée ; mais elle ne savait pas rien de ma traversée de l’enfer et tout ce que ma fille avait fait pour moi. La jolie métisse réalise qu’il n’y a pas de vainqueur ici, juste des vaincus, brisés par la mort de l’épouse, de la mère. Elle se lève et vient se couler à mon côté avant de m’enlacer. Elle embrasse mon cou et le nourrit de ses larmes.
— Je suis désolée, vraiment. Je ne savais pas ce que vous aviez vécu, mais je comprends un peu. Papa est mort l’an dernier et j’ai été mal. Il a toujours été distant avec moi, et j’étais loin de lui depuis longtemps, mais j’ai souffert plus que je ne le pensais. Alors pour vous deux, je n’ose imaginer…— En revenant de New York, Mandy a pris un nouveau coup au moral, nous étions au trente-sixième dessous. Je n’ai pas à justifier ce que nous avons fait, notre amour s’est traduit différemment, nous avons donné du plaisir et reçu du plaisir. Pas de honte, pas de remords non plus.— Je crois que je comprends, vous savez. Quand on traverse l’enfer, tout secours est bon à prendre. Vous avez été courageux de tout me raconter. Merci.
Nous partons tous trois au studio de Lucy pour l’aider à porter suffisamment d’affaires chez nous. Je lui dit que je quitte Paris pour quinze jours en vacances dans le Lubéron, à ma surprise les deux filles ont proposé de m’accompagner. Lucy avec grand réticence a admis qu’elle aimerait bien se changer les idées. Elle a des jours de congé à prendre, et aussi la possibilité de travailler sur des ouvrages à traduire n’importe où, pour peu qu’il y ait l’électricité et un accès au réseau Internet. Et puis, pourquoi le cacher, elle nous aime bien et nous fait confiance.
Moi qui comptait passer deux semaines à glander, profiter de la piscine et n’absolument rien faire, me voilà en charge de deux femmes qui vont me pourrir le séjour !
Non, je suis enchanté de partager la maison prêtée par mon meilleur pote Alex avec deux beautés sans pareilles. Nous partons le samedi matin, très tôt (vers 5 heures, et oui) pour éviter les bouchons. Presque sept heures de route en se partageant le volant de ma vieille Volvo, pour arriver devant le portail de la bastide d’Alex. La partie rénovée n’est pas très grande mais suffisante : trois belles chambres, chacune avec sa salle d’eau, un grand séjour avec cuisine américaine aménagée, un pool house avec spa, jacuzzi, rameur, home-trainer, vélo elliptique.
La terrasse est parfaite avec piscine à débordement et barbecue géant, les nombreuses dépendances permettent d’abriter la voiture du soleil et contiennent plusieurs VTT, un quad et deux scooters. Le rêve après Paris et sa canicule polluée. D’autant que la vieille bâtisse, avec ses murs larges de plus d’un mètre, conserve une fraîcheur bien agréable.
Je démarre le quad pour aller faire quelques courses à Gordes, à douze kilomètres de là. Les filles veulent papoter, et parfois un homme doit reconnaître quand il est de trop. À mon retour, je me coltine seul le transport des sacs de provisions, le rangement dans le frigo américain géant. Il fait chaud, mais pas comme à Paris ; déjà, il y a le chant des cigales en toile de fond, puis le vent qui souffle dans les chênes blancs et les cèdres assez nombreux par ici. L’air est incomparablement plus pur et sain, chargé d’odeur de résine, de lavande, de thym et de romarin. Je range le quad et inspire à plein poumon.
Une joie simple. J’avais oublié tout ça.
Comme je m’en doutais, les deux femmes sont dans la piscine. En me voyant tout habillé –pantalon de lin bleu et chemisette à fleurs -, elle rient et me lancent :
— Allez, viens ! L’eau est géniale, tu vas voir !— Je file me changer et j’arrive ! Mais il va bien falloir manger, il est déjà 14 heures.— Tu ne vas pas mettre un maillot, non ? crie ma fille.
Mettre un maillot ? Je m’apprêtais à le faire ; mais je constate alors que les deux filles ne s’en sont pas embarrassées. Prenant mon meilleur air décontracté, je commence à déboutonner ma chemisette, dénude mon épaule droite, fait glisser le tissu sur mon biceps avant d’envoyer voler le vêtement sous les applaudissements nourris et les vivats.
Je suis encore bien foutu ; jusqu’à mes trente-cinq ans j’ai joué au rugby au Stade Français comme troisième ligne aile. Pas dans l’équipe professionnelle, mais dans son antichambre. J’avais le gabarit nécessaire avec mon mètre quatre-vingt treize et mes cent kilos, mais me manquaient le petit talent en plus, la volonté et l’abnégation nécessaires pour pouvoir et vouloir faire carrière. J’ai préféré mon travail de cadre supérieur, et Nastya en était ravie.
Nastya. Mon visage s’assombrit et je me fige, je vais m’asseoir sur un bain de soleil en teck et fourrage dans les mèches indisciplinées qui me servent de chevelure. Un coup de blues, comme si souvent. C’est comme un flash qui traverse mon cerveau, je pourrais ouvrir une bouteille de whisky et la boire entièrement en quelques minutes, rien que pour éteindre la douleur un instant.
Mandy est près de moi, elle s’agenouille, nue et ruisselante. Elle pose la main sur mon épaule et chuchote :
— Ce n’est rien, je suis là. Tu es avec nous maintenant, respire fort, oublie un instant le passé et vis le présent, s’il te plaît.
Je relève la tête et ses yeux inquiets plongent dans les miens. Je tente un sourire, pas très convainquant vu la mine dubitative de ma fille. Puis elle hoche la tête et se lève en me tendant la main. Elle est magnifique, sa peau claire constellée de gouttelettes semble irisée, sa petite poitrine danse la samba…
Sans savoir comment, je me retrouve debout devant elle qui m’encourage d’un battement de cils. J’ai conscience du regard appréciateur de Lucy, accoudée au bout de la piscine, ses aréoles brunes durcies au contact de l’eau pointant. Je baisse le pantalon sur mes cuisses et l’enjambe pour le poser sur la chemisette puis, après un temps d’hésitation, j’ôte mon boxer noir. Mandy m’adresse un beau sourire et prend ma main dans la sienne, elle me tire et je suis le mouvement, nous plongeons pieds en avant.
Je m’ébroue et me redresse comme Lucy s’approche de moi, pose ses mains sur mes épaules et se redresse pour m’embrasser chastement au coin de la bouche. Ma fille s’éloigne discrètement et nage sur le dos.
— Merci, Pat. De m’avoir acceptée, d’avoir une fille comme Mandy, d’être ce que vous êtes. Je te présente mes condoléances, ta femme devait être fantastique pour vous avoir aimé tous les deux. Et être aimée autant.— Et toi, tu n’as aimé que le prof de russe ?— Oui. Quelques amourettes avant, rien de sérieux. Avec lui, je croyais que ça y était. Comme quoi…— Je te souhaite de rencontrer enfin quelqu’un d’honnête et qui te rendra heureuse.— Oh, je crois que je l’ai rencontré. Honnête, sensible, intelligent. Et qui a une fille adorable.— Je suis surtout déglingué et je ne sais pas si je suis capable de m’engager, Lucy.— Je le sais. Moi aussi j’ai peur. Moi aussi j’ai souffert, pas comme toi qui a vécu l’enfer, mais c’est récent et je suis à vif. Mais je veux me battre et ne pas passer à côté de ma vie.
Je la repousse doucement à bout de bras et plonge dans ses yeux dorés si sérieux, si tendres… Elle est belle, disponible, mais fragile et blessée par la vie. Je ne sais pas si les grands malheurs font les grandes histoires d’amour, et j’hésite. Elle perçoit mon embarras et une vague de tristesse brouille ses traits, elle tente de se dégager pour couper court à cette discussion trop intime, mais je la retiens.
— Attends. Tu es si belle, si jeune, tu as envie de t’encombrer d’un type comme moi, alcoolique, dépressif et qui a douze ou treize ans de plus que toi ?— Vu sous cet angle, évidemment, ironise-t-elle, sans parvenir à sourire.— Parce que moi, si j’ai été un dragueur impénitent quand j’étais jeune, j’ai été fidèle à ma femme depuis le premier jour. Je ne veux plus papillonner, et si je m’engage c’est pour la vie. Tu comprends ?— Tenu. Je ne pourrai plus jamais faire l’amour avec un homme que je n’aime pas. Tu voudrais bien me faire l’amour, s’il te plaît ?
Elle semble si fragile quand elle dit ça… Elle quémande de l’amour avec la peur au ventre d’être à nouveau déçue. Mais elle a placé sa confiance en nous, en moi, et c’est important de ne pas la décevoir. J’ai la trouille mais je me force à sourire et lui fait signe : elle se rue dans mes bras, sa tête se niche contre mon épaule et elle se met à pleurer silencieusement en plantant ses ongles dans mon dos.
— Je veux bien, Lucy. Mais je ne veux pas que tu sois malheureuse.
Elle s’écarte juste assez pour me faire voir son visage éclairé par un sourire lumineux, ses yeux humides mais au vert éclatant, elle se quille sur la pointe des pieds pour embrasser mes lèvres.
— Je suis heureuse. Mais j’avais peur que tu n’oses pas essayer, que tu te cantonnes dans le passé. Je te promets de ne jamais essayer de te faire oublier ton épouse, de ne jamais me mettre entre Mandy et toi, et de tout faire pour te rendre heureux. Viens, fais-moi l’amour, je sens que tu en as envie.
Nous entrons dans la bastide en adressant un clin d’œil en même temps à Mandy. Elle rit aux éclats, la petite peste, et agite la main frénétiquement. C’est donc nus et main dans la main que nous arrivons dans la chambre que j’ai choisie. Les volets sont fermés, il règne une délicieuse fraîcheur. Nous allumons toutes les lumières, nous voulons voir l’autre, surtout cette première fois. Lucy est… magnifique, époustouflante. Les épaules larges, des seins un peu lourds et une taille étroite faisant paraître les hanches plus pleines, des cuisses fuselées de sportive…
— Tu fais beaucoup de sport, non ?— Pas mal de natation, j’ai fait de la compétition au CNM, le club du Mans. Mais depuis trois ans que je suis à Paris, je me suis calmée, je n’y vais plus que deux fois par semaine. Et je fais du footing, aussi. Dis donc, tu as vraiment envie de moi ! Je n’avais jamais vu une bite aussi impressionnante.— Certaines filles avaient la trouille, quand j’étais jeune. Mais je sais faire attention, tu sais.— Et… je ne veux pas paraître indiscrète, mais avec Mandy, vous avez fait l’amour…— Ce qui s’est passé entre nous, c’était soudain, miraculeux…— Une échappatoire pour deux êtres malheureux.— Attention, je ne regrette rien, elle non plus d’ailleurs.
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