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Pauline - années adulte

Chapitre 8

Trop de stress

Erotique
Chapitre 8
• Heu… C’est Charline ?• Oui. Pauline… Je suis contente de t’entendre. Comment vas-tu ?• … Je n’arrive pas à joindre mon père.• Oui, il est en train de faire une sieste. • Il n’est pas à son travail ?• Heu… Non… Il a attrapé un petit virus. Il a besoin de se reposer.• Je suis en route pour Bordeaux, mais je peux passer…• Pour Bordeaux ?... Tu vas y aller ?• Oui. J’ai prévenu l’avocat, et il prépare tout. Mais, je peux faire un détour.• Non, ce n’est pas la peine. Tu vas avoir besoin de te concentrer. Fais tout ce qu’il faut pour faire tomber ces salauds et ensuite tu passeras à la maison.• D’accord. On va faire ça.• Tu as pris la bonne décision.• Tu penses vraiment ? Mais papa ne voulait pas…• Entre ce que Martin dit et ce qu’il pense, il y a un monde. Tu le sais mieux que moi. Il sera très fier de toi.• Tu ne sais pas à quel point ça me fait du bien d’entendre ça.• Tu as une petite voix.
J’étais dans le train, j’avais peur de ce qui allait arriver. J’avais honte de moi… Je m’étais laissée entrainée par JC et à cause de ça, Yvan me détestait. Oui, j’avais une petite voix parce que je ne me sentais pas bien du tout. J’avais envie de vomir, j’avais envie de disparaitre. Mais, les mots de Charline me réchauffèrent le cœur et me donnèrent du courage pour aller jusqu’au bout.
• Ca va Charline. C’est compliqué tout ça.• Je comprends. J’ai entendu un bip.• Oui, un double appel. Je n’ai pas prévenu le boulot et la DRH essaye certainement de savoir pourquoi je n’y suis pas… Tu as raison en disant que je dois me concentrer. Je vais couper mon téléphone pendant quelques jours, donc ne t’inquiète pas si je suis injoignable, d’accord ?• … Ok… Pauline, tu veux me dire autre chose ?
• Non… Si… Au cas où, mais je ne pense pas que ça arrive… si jamais un homme prend contact avec toi ou mon père… Enfin… si jamais il le fait, tu pourras lui dire que je l’appellerai plus tard ? Non, dis-moi juste s’il a pris contact, d’accord ?• Ca m’a l’air bien compliqué cette histoire…• Oui, un peu.• Et comment saurais-je si c’est celui auquel tu penses ?• Il s’appelle Yvan, il a de magnifiques yeux bleus, il fait à peu près ta taille, quarante ans, mais il donne l’impression d’en avoir moins, assez fin, un charme fou…• Ok, je pense que je le reconnaitrais si je le vois. • … Je vais te laisser. Merci Charline.• Prends bien soin de toi, ma belle.
J’ai raccroché… Un message vocal, je ne l’ai pas écouté. C’était Nathalie qui avait essayé de m’appeler. Je n’avais pas envie d’entendre parler boulot. Et si c’était parce qu’Yvan n’avait pas le courage de m’appeler lui-même, c’était pire.
J’ai hésité à couper mon téléphone… J’ai attendu… Encore Nathalie, j’arrivais à Bordeaux… Je suis restée appuyée sur le bouton de verrouillage… Eteindre…
L’avocat était bien à la sortie du train. Un petit homme bedonnant, mais qui m’impressionna rapidement de l’implication qu’il mettait sur cette affaire. Il avait réservé une chambre d’hôtel pour moi, juste en face de son cabinet. Il prenait les frais à sa charge, tout en précisant qu’il toucherait 25% des indemnités que je toucherai. Je m’en fichais, il pouvait tout prendre. Je ne faisais pas ça pour l’argent.
Nous avons commencé le jour même à me prépare. J’ai commencé par lui dire• Je ne me considère pas comme une victime.• C’est parfait, ça leur fait un angle d’attaque en moins. Mais, ils restent tous coupables, vous étiez mineur au moment des faits.• Ca va se passer comment ?• Ils vont vous foutre à poil, ils vont vous briser, vous écarteler, vous pulvériser jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien de vous. Et c’est à ça que je vais vous préparer.• Pourquoi ? C’est déjà quasiment joué, non ?• C’est leur dernière chance pour que le directeur s’en sorte. Ils vont vous faire revivre tous ces évènements, du début jusqu’à la fin, en rentrant dans les moindres détails. La défense sera là pour vous ridiculiser, pour vous faire passer pour une folle, pour qu’on croit que vous mentez, et ceci, dans un seul but : manipuler le juge pour qu’il ne croit plus un seul de vos mots lorsque vous parlerez du directeur.• … Ca n’a pas l’air très engageant tout ça.• Vous m’avez dit que vous ne teniez pas de journal… Il va falloir faire marcher votre mémoire, chaque détail sera important. On commence ? Je jouerai les avocats de la défense.• … D’accord.• Très bien… Vous avez 17 ans, et vous êtes en terminal. Comment cela a commencé ?
Je ne sais pas si ces avocats de la défense étaient comme il les avait décrits, mais lui était vraiment très dur. Dès que je sortais un mot, il me coupait la parole, se moquait de moi, m’humiliait. J’avais déjà l’impression d’être une merde, une moins que rien, une pute… et je n’en étais encore qu’à parler du premier jour, lorsque je m’exhibais involontairement devant toute la classe.
Je manquais déjà d’air… Je stressais, mes mains devenaient moites, je transpirais de partout, mes oreilles bourdonnaient. Je n’arrivais plus à parler… L’avocat continuait à être violent verbalement, à être dur, à m’humilier… Je bafouillais… Mes seins commençaient à me faire mal tellement ils étaient gonflés. Une tâche foncée apparaissait nettement sur mon pantalon au niveau de mon entre-jambe. Je me suis levée d’un coup et je me suis enfermée dans les toilettes… J’avais besoin d’évacuer tout ce stress. Je me suis masturbée comme une folle…
Je venais de jouir, je ne me sentais pas mieux, je pleurais. On frappa à la porte.• Pauline, est-ce que ça va ?• Non !• Ils ont été comme ça avec les autres victimes.• … Il faut que je vous dise alors quelque chose… Il faut que je vous dise ce que ça me fait lorsque je suis stressée…
Combien de fois m’étais-je masturbée devant lui ? Combien de fois m’étais-je exhibée devant cet homme ? Il continuait cependant à me préparer, jouait les avocats de la défense, et ne s’arrêtait pas de m’attaquer alors même que je tentais d’évacuer ce stress devant lui. J’avais tellement peur de ne pas pouvoir me contrôler durant l’audience, ça gâcherait tout ce travail si difficile. Mais lui… Il ne tenta pas une seule seconde de profiter de la situation.
J’étais épuisée, haletante, allongée sur le parquet de son bureau. Je n’avais même plus la force de refermer mon chemisier et rebaisser ma jupe. Il vint s’assoir à côté de moi sur le sol et me dit• Il nous reste une semaine… J’ai peur que ce ne soit pas gagné. Je n’y comprends rien en psychologie, mais il falloir trouver un moyen de contrôler votre stress.• Je vous déçois…• Non. Je ne m’attendais pas à ce genre de réaction, c’est tout. Reposez-vous demain, et on recommence lundi. Vous n’avez vraiment rien qui vous permette de vous contrôler ?• Si vous avez la solution, je suis preneuse.• Essayez tout de même de bien y penser au calme. Ca nous aiderait vraiment.
J’ai réfléchi toute la journée de ce dimanche… Qu’est-ce qui pouvait me calmer ? Un lieu ? Une personne ? Un moment ?... Le week-end précédent… Lorsque j’étais avec la famille d’Yvan… Yvan… Ses mains chaudes posées sur mes épaules… Notre premier baiser… Oui… J’étais si énervée à ce moment-là, j’avais tout de même posé mes lèvres sur les siennes, il posa ses mains sur mes épaules pour m’embrasser plus longuement… Ca m’avait calmée instantanément.
Dès le lundi, j’ai essayé de repenser à ce moment lorsque le stress devenait trop important. Ca n’a pas fonctionné tout le temps, mais il y avait du mieux. L’avocat tentait de me bloquer cette pensée, ça faisait partie de la préparation.
Et je me suis retrouvée dans cette salle froide… Il y avait mes anciens profs et le directeur… Ils étaient tous là sans dire un mot avec les yeux rivés sur moi. Je n’ai pas pu… J’ai dû aller aux toilettes… Il fallait que je me calme… Il fallait que je réussisse à penser à Yvan.
La préparation que j’avais eu n’avait pas été inutile, loin de là. Mais, ils étaient encore plus dur avec moi que l’avait été mon avocat. Je tentais de résister à ce besoin qui me gagnait de plus en plus, je tentais de respirer du mieux que je pouvais. Je racontais mon histoire, les questions s’enchainaient les unes après les autres, parfois sans attendre une réponse pour passer à la question suivante, et souvent en essayant de me faire passer pour une pauvre fille dès que j’étais trop hésitante.
Ca durait une éternité ; ce n’était encore que le matin du premier jour. Mais, mon avocat demanda un report, puis alla parler au juge. J’avais donc été si nulle que ça ? Il trouvait finalement que je n’étais pas prête ? Il vint ensuite me voir• Pauline… Je ne sais pas trop comment vous le dire, mais… Je viens d’apprendre que votre père est à l’hôpital et ça a l’air sérieux.• Mon père ? Qu’est-ce qu’il a ?• Je n’en sais pas plus. Je vais vous appeler un taxi pour que vous puissiez vous y rendre.• … D’accord… Mais…• Je vous recontacte... Vous avez été formidable.
Et je me suis retrouvée dans ce taxi pour deux bonnes heures de route. Je ne comprenais rien à ce qu’il se passait. Tout se mélangeait dans ma tête. Pourquoi était-il à l’hôpital ? Charline m’avait peut-être menti, il n’avait jamais voulu que je témoigne, ça l’en avait rendu malade. C’était ma faute… A moins que le virus qu’il avait attrapé était plus virulent que prévu ?
Et je me suis remise à stresser tout en pleurant. Je me suis mise à me masturber. Le chauffeur dit alors• Hey ben, ce n’est pas courant de voir ça. Si vous avez besoin d’aide…• Occupez-vous de la route et laissez-moi tranquille.• Ho… Tant que je peux regarder, ça me va.
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