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Pauline - années adulte

Chapitre 12

Erotique
Chapitre 12
Je n’avais pas envie de devenir modèle professionnelle, mais ça me distrayait, ça me faisait sortir un peu et rencontrer de nouvelles personnes. Même si mon ancien travail me plaisait beaucoup, j’avais envie de voir autre chose, de changer d’air. La mort de mon père me fit prendre conscience qu’il fallait aussi avoir le temps de s’occuper de soi et des personnes qu’on aime.

J’avais quitté mon ancien appartement et j’avais emménagé définitivement chez Yvan. Il n’aimait pas que je dise ça, il me reprenait à chaque fois « chez nous ». Oui, c’était chez nous, mais j’aimais l’embêter. J’aimais lorsque nous étions juste nous deux, j’aimais lorsque ses enfants venaient. Je m’occupais de la maison, mais je n’étais pas pour autant une femme au foyer à ne faire que les corvées ménagères et regarder des conneries à la télévision en bouffant n’importe quoi. J’avais de quoi m’occuper.

Il y avait encore des trucs à régler par rapport au procès de mes anciens profs. Il y avait le mariage à préparer. Il fallait aussi que je vende la maison de mon père. Charline préférait ne plus y habiter, et pour ma part, je ne comptais plus y retourner. Charline… Nathalie… Lorsque j’y repense, elles ont toutes les deux couchées avec Yvan, et elles sont de loin les meilleures amies que j’ai pu avoir de toute ma vie. Yvan, lui, ne connait personne avec qui j’ai couché, à part mon père qu’il n’a qu’à peine vu ; et pourtant, beaucoup sont passés entre mes cuisses. J’avais arrêté de compter lorsque j’avais dépassé les deux cents.

Non, Yvan n’en connait aucun, même pas JC. Ce dernier avait souvent voulu reprendre contact avec moi. Mais ce n’était que pour de la baise parce que Maya ne le satisfaisait pas suffisamment. Ce n’était même plus un ami… Il me décevait de plus en plus, j’ai coupé tout contact avec lui.

Le temps passant, mes seins devenaient de plus en plus énormes, mon ventre commençait à s’arrondir. Des envies débiles apparaissaient, d’autres s’intensifiaient. J’arrivais cependant à me contrôler.

Nous devions être au quatrième mois de grossesse. Notre bébé n’allait pas s’appeler « Martin », nous venions d’apprendre que c’était une petite fille qui se nichait dans mon ventre. Lorsque je l’ai appris, j’étais super heureuse. Si on m’avait dit que c’était un garçon, je ne l’aurais pas été moins. Quoi qu’il en soit, je continuais à aller au club de photo.

Il n’y avait pas que le mari de Nathalie qui me photographiait ; je posais aussi pour d’autres du club. Parfois, ils étaient plusieurs à me prendre en même temps, avec leurs gros engins braqués sur moi. Je ne parle pas de trucs sexuels, même si certains semblaient être bien à l’étroit dans leur slip. Il y avait de toute façon une règle d’or : on ne touche pas au modèle, et tous la respectait.

Yvan avait imposé ses règles également : pas de nu, pas de poses trop subjectives. Pas de nu… dès la première fois, je ne l’ai pas respectée. Il avait été très contrarié :
— Je n’ai pas envie que d’autres te voient à poil, surtout si je ne suis pas là !— Regarde au moins les photos. C’est juste artistique. Il n’y a rien d’érotique. Tu ne les trouves pas jolies ?— Si… Non ! Tu fais chier ! Merde !— Ne sois pas si jaloux. Mon corps et mon cœur ne sont rien que pour toi. Ça ne m’a même pas excité. Regarde, je n’ai pas les tétons qui pointent.— … Mmmmh… Tu me fais tout de même chier.

Il s’y était habitué. Je finissais tout le temps entièrement nue. Mais, le temps passant, j’avais de plus en plus d’envies de bouffe et de sexe. Il parait que c’est fréquent chez les femmes enceintes. Quoi qu’il en soit, on voyait de plus en plus souvent mes tétons pointer franchement sur les photos. Yvan ne disait rien, mais l’avait bien remarqué… Jusqu’au jour où…

J’étais entre le quatrième et cinquième moi de grossesse. Mon ventre était un peu rond, mais ça allait, contrairement à mes seins qui étaient tout le temps tendus. J’avais des envies de plus en plus fréquentes. J’avais même forcé Yvan à rentrer un midi juste pour qu’il me fasse l’amour. Mais, le sujet n’était pas là, nous étions le soir à regarder les quelques photos qu’on m’avait donnée de la séance du jour. Yvan me dit:
— Il y en a moins que d’habitude.— Ha ? Tu trouves ?— Tu vois bien… Par contre, certaines sont un peu limites…— Ha oui ? Non, je ne trouve pas.— Tout de même. Celle-là par exemple, la position à quatre pattes, même si c’est juste de profil, ça donne l’impression que tu veux te faire prendre par derrière.— … Ben… Heu… T’as peut-être un peu raison, mais ça reste correcte tout de même.— Tu peux me dire pourquoi on passe de la photo 28 à la 42 d’un coup ?— … Je peux te le dire, mais tu risques de t’énerver.— Je vais surtout m’énerver si tu ne me le dis pas.— Je me suis peut-être un peu touchée.— Tu te fous de ma gueule ?— Mais on ne voit rien, tout a été pris de profil.

Je le vis passer du rouge au blanc. Il se leva, marcha de long en large, puis alla s’ouvrir une bière pour revenir s’assoir, mais pas à côté de moi, sur le fauteuil bien en face. Il me demanda alors, commençant un peu à se calmer :
— Ils étaient combien ?— Trois.— Et tu t’es branlée devant les trois…— Je préfère le terme « masturber », et oui, devant ces trois photographes, plus la fille qui me maquille et l’autre qui me coiffe. Et ta nouvelle moto, elle roule bien ? Elle passe du 0 au 100 en combien de seconde ?— Ne change pas de sujet de conversation !— Je n’en change pas. C’est pareil. J’ai accepté que tu rachètes un bolide parce que tu as promis qu’il n’y aura plus d’accident. Je te fais confiance, alors, soit gentil, fais-moi confiance en retour. Même si j’ai envie de me branler avec un concombre devant la terre entière, je te promets qu’il n’y aura pas d’accident, je te promets que personne d’autre que toi me touchera.

Il ne dit alors plus rien. Il savait que son accident m’avait marquée à vie. Mais, je ne pouvais pas l’empêcher de refaire de la moto, il aimait bien trop ça, même si j’avais terriblement peur chaque jour qu’il lui arrive quelque chose.

Il est ensuite allé se coucher. Je l’ai rejoint quelques minutes après. Il ne dit rien, mais malgré sa contrariété, il me fit l’amour avec une extrême tendresse. Je n’ai jamais oublié ce moment.

Mon ventre continuait à grossir, mes envies sexuelles grimpaient exponentiellement. Ça se voyait de plus en plus sur les photos qui étaient de moins en moins du nu artistique. Je montrais tout à Yvan. Je le voyais tiquer lorsqu’on en voyait un peu trop… Il n’aimait pas que j’écarte les cuisses et que je m’offre des orgasmes devant ces objectifs. Mais il prenait sur lui. Il fallait qu’il patiente encore un peu… Ça allait bientôt s’arrêter… Il fallait encore attendre jusqu’à l’accouchement. J’ai ensuite arrêté de poser… Je n’étais de toute façon plus une femme.

Jade… Ma petite Jade… Comme elle était magnifique… Le plus beau bébé du monde. J’aurais tellement voulu pouvoir la tenir dans mes bras plus de trente secondes après qu’elle soit sortie de mon ventre. Mais, il a fallu la confier en urgence aux infirmières. J’avais alors dit à Yvan « Ne la quitte pas des yeux », et ils m’ont emmenée, je faisais une hémorragie interne… Une minute de plus et elle aurait grandi sans la présence de sa mère.

J’aurais aimé avoir d’autres enfants avec Yvan. Mais ce n’était plus possible : la machine à fabriquer les bébés était cassée. J’étais déjà contente d’avoir Jade, j’adorais lorsque les enfants d’Yvan me disaient « maman… heu, Pauline… ». Qu’avais-je besoin de plus ? J’avais déjà ce qu’il fallait, avec un futur mari formidable qui se moquait à peine de moi lorsque je mettais les couches à l’envers, ou que je n’avais pas anticipé le pipi au moment où je la changeais.

Yvan, lui, ne se trompait jamais… Il était le père parfait, et moi qu’une pauvre conne trop nulle qui ne servait plus à rien.
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