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Pauline - années adulte

Chapitre 18

Chienne

SM / Fétichisme
Chapitre 18
Privée de tous mes poils, je me sentais encore bien plus nue. J’étais à genoux, les mains derrière la tête. Il avait posé sur le sol à ma gauche mes vêtements de vagabonde, et à ma droite sa ceinture. La punition était simple : soit je repartais, sois j’acceptais de nouveau d’être frappée et je pourrai alors manger. Il m’avait dit dix coups. Les autres que j’avais reçus m’avaient fait très mal, mais rien d’insurmontable. J’avais tellement faim…
J’eu l’impression qu’il m’avait fouettée bien plus fortement que la première fois. Mes fesses étaient peut-être plus sensibles aussi. Lorsque sa ceinture claqua sur ma peau pour la dixième fois, je souffrais vraiment. Mes yeux étaient en larmes, je ne contenais plus mes cris… Et un onzième…— Mais… Nous avions dit dix.— Dix par mensonge Tu n’avais pas compris ça ? Tu as menti sur ton nom et ton âge. Il en reste donc 9. Mais, tu peux toujours décider d’en rester là et partir d’ici.— … J’ai juste été surprise… Vous pouvez continuer.
Je n’avais pas subi tout ceci pour m’arrêter et abandonner maintenant. Je l’ai donc laissé continuer à me faire mal. Et enfin, c’était fini. Il jeta alors du poisson et du riz sur le parquet. Je l’ai regardé étonnée : « sans les mains ! Allez chienne, tu peux manger ». Sans les mains ? « Chienne » ?... Je n’en étais plus à une humiliation prête. J’avais l’impression que mes oreilles bourdonnaient… J’ai léché le sol jusqu’à ce qu’il ne reste plus le moindre grain de riz.
L’homme, toujours installé sur son canapé, me demanda— Tu en veux encore ?— Merci, j’en ai déjà beaucoup mangé. Ça va aller comme ça.— Bon, tu peux partir maintenant.— … Il pleut beaucoup dehors…— Je disais ça pour toi. Ton petit cul m’excite beaucoup et ta belle paire de nichon bien volumineuse me donne de sacrées envies.
Il baissa son pantalon et prit en main son sexe qu’il commença à masturber. Je n’avais plus faim, les picotements étaient terriblement là. Moi aussi, j’avais envie de me toucher, mais je n’osais pas. Cependant, mes yeux n’arrivaient pas à se détacher de cette main qui montait et descendait le long de sa verge.— Dis voir, le spectacle à l’air de te plaire. Tu veux me la toucher ?— … Je n’ai jamais fait ça.— Il faut bien commencer un jour. Approche.
Il me demanda de rester debout devant lui, jambes légèrement écartées, suffisamment penchée pour tenir sa verge. Il m’expliqua comment faire… C’était doux et chaud au touché… Vraiment agréable à tenir…— Est-ce que je fais ça bien ?
— Vas moins vite, on a tout notre temps.— … Comme ça ?— Oui… Ça te plait, pas vrai ?— …— Non, pas besoin de répondre, ça se voit. Laisse-moi caresser tes seins.— Oui… Si vous voulez.
Il y allait doucement, j’aimais… J’aimais… J’aimais même lorsqu’il tirait un peu sur mes tétons. C‘était une sorte de massage qui me faisait du bien alors que ma poitrine trop gonflée avait commencé à me faire un peu mal.
Après plusieurs minutes, sans demander mon autorisation, il glissa une main entre mes jambes, sur mon minou. J’ai poussé un petit gémissement de surprise, puis d’autres de plaisir alors qu’il massait cette zone que je savais très humide.— Continue à me branler en même temps. Tu aimes, n’est-ce pas ?— Oui, Monsieur… Pourquoi vous arrêtez ?— Tu aimerais que je continue ?— C’est très agréable.— Aimerais-tu que je lèche ta petite chatte ?— Je ne sais pas… Ce n’est pas dégoûtant ?— Je jouerai avec ta chatte plus tard, si j’en ai encore envie. Maintenant, mets-toi à genoux, et emprisonne ma queue entre tes seins… Oui, comme ça. Fais des mouvements de vas-et-viens.
Puis, sans rien dire, il se leva, se masturba juste devant moi. Du liquide sortit de sa verge, frappa mon visage, tomba sur ma poitrine, mon corps. J’avais été étonnée sur le moment… Je comprenais ce que c’était. J’étais souillée, mais fière en même temps d’avoir su lui offrir un certain plaisir. Je savais que c’était du sperme et c’était loin d’être dégoutant.
Les picotements se calmèrent, sans que je fasse quoi que ce soit. J’ai eu l’impression d’entendre la voix de mon père lorsque je le surprenais dans des moments intimes avec ma mère, lui disant alors « je n’arrive à prendre du plaisir que si tu en as ». C’était peut-être la même chose pour moi.
Cet homme fut mon premier, s’occupant tour à tour de chacun de mes orifices pouvant servir de façon sexuelle. J’ai à chaque fois aimé. Il sut s’y prendre, il devait avoir beaucoup d’expérience. J’étais restée, j’avais au moins un toit chaud et de quoi manger à ma faim. Il y avait cependant certaines contraintes comme devoir l’attendre le soir à genoux devant la porte d’entrée, totalement nue, les mains derrière la tête. Il m’appelait « chienne », m’avait même achetée un collier en cuir sur lequel on pouvait attacher une laisse. Je devais l’appeler « maitre »… Il me fouettait régulièrement, parfois parce que j’avais fait une bêtise, souvent parce qu’il en avait envie.
Je pouvais supporter tout cela. Ses coups n’étaient rien, ses insultent passaient largement au-dessus de ma tête. Les moments sexuels étaient quasiment une délivrance. J’aimais lorsqu’il m’offrait à d’autres, par plaisir, ou pour l’aider dans son travail. Ça me permettait de m’évader un peu. Je ne savais même pas quel boulot il faisait, je m’en fichais totalement. Il était riche, bien plus que ce que j’avais pensé en pénétrant dans cet appartement la première fois. Tout l’immeuble lui appartenait, dont nous étions pratiquement les seuls habitants, et il devait certainement posséder bien plus encore.
Je n’aimais pas forcément la situation dans laquelle j’étais. J’aurais pu partir, m’enfuir des milliers de fois. Il n’avait aucune tendresse ni d’affection pour moi, ni moi pour lui. Mais, je restais là. Il me permettait d’oublier un peu ma véritable souffrance. Je ne lui ai jamais dit que j’avais tué mon père.
— Je sais pourquoi tu es ici, Jade.— … Monsieur ? Vous connaissez mon nom ?— Je te connais, oui. Tu pourras lui dire que quoi qu’il fasse, je refuse. Je n’aime pas ses manières et sa façon de faire. J’ai bien compris que pour lui ce n’est qu’une question d’argent. Et même si l’ordre vient de bien plus haut que moi, je refuse, prêt à en assumer les conséquences. Rhabille-toi, s’il te plait.— … Vous me connaissez comment ?— Sais-tu pourquoi il t’a envoyée ?— Non. Je ne m’intéresse pas à ses affaires.— Il tente d’imposer une solution low cost pour les cantines de la région, favorisant des produits industriels bas de gamme tout en se faisant des marges inadmissibles. Vois-tu de quoi je parle ?— … Pas vraiment…— En gros, il veut détruire tout ce que ta mère a mis en place durant des années et que je peine à maintenir depuis son départ.— Vous connaissez ma mère ?— Tu ne te souviens vraiment pas de moi ?
J’ai regardé cet homme, un député… Il me disait vaguement quelque chose, mais je ne savais pas si j’avais vu sa photo dans un magazine ou ailleurs. Je me suis sentie stupide ainsi nue devant lui. J’étais là pour « l’attendrir », j’ai eu l’impression à ce moment-là de n’être qu’une pute. J’ai remonté cette robe trop sexy pour tenter de cacher ma nudité.
— S’il vous plait, dites-moi comment vous avez connu ma mère.— A l’époque, elle venait d’intégrer la mairie. Elle ne connaissait pas grand-chose aux méandres bureaucratiques, mais elle avait déjà la tête bien ancrée sur ses épaules. Elle savait ce qu’elle faisait et où elle voulait aller. Elle avait la meilleure des motivations pour aller jusqu’au bout : sa propre fille.— … Vous dites ça d’une façon… Avez-vous eu une relation intime avec elle ?— J’en ai rêvé plus d’une fois pour être franc. Mais, lorsque j’ai rencontré ton père, auquel tu étais toujours accrochée d’ailleurs, j’ai bien compris que je n’avais aucune raison d’espérer… Je ne t’ai pas vue à son enterrement.— Je n’y suis pas allée.— … Chacun a ses raisons… Comme disparaitre du jour au lendemain.— J’imagine que vous allez lui dire que vous m’avez vue…— Je m’occupe d’affaires politiques, pas d’affaires familiales. Cependant…— Je ne peux pas aller la voir.— Pourquoi ? Qu’as-tu fait de si grave pour ne plus oser parler à ta propre mère ?— … Je l’ai tué… C’est moi qui ai tué mon père.— Ce n’est pas ce que j’ai vu dans le rapport…— Ça n’a rien à voir avec la réalité !
Et je suis partie. J’avais presque envie de recevoir ces coups de cravaches sur mes fesses, mon dos et mes seins parce que je n’avais pas réussi à convaincre ce député. La douleur physique était tellement plus douce que toutes les autres.
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