Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 14 J'aime
  • 9 Commentaires

Pauline - années adulte

Chapitre 19

Sacrifice pour l'espoir

SM / Fétichisme
Chapitre 19
Suite à la discussion avec ce député, j’ai voulu aller voir Pauline, ma mère. J’ai pris beaucoup de temps à me décider, des mois étaient passés. Mais, elle était partie : elle avait vendu l’appartement, d’autres l’habitaient depuis plusieurs semaines déjà.

Ça m’a fait un coup… J’ai eu l’impression qu’elle m’avait abandonnée. Quelque part, elle était un peu ma bouée de sauvetage, me disant que si les choses allaient vraiment mal, je pourrais toujours revenir. Elle n’était plus là… Je ne voulais pas être seule… Peut-être qu’une personne pourrait m’entendre… me comprendre ?
— Veuillez patienter, je vais voir s’il peut vous recevoir.— Merci…— Il demande quel est le sujet de votre visite.— Dites-lui que j’ai voulu aller la voir, mais elle est partie.— Je ne suis pas certaine de comprendre.— Dites-lui juste ça.— … D’accord.

Le député accepta de me recevoir. Il me fit entrer dans son bureau. Je n’ai pas réussi à parler, je me suis mise à pleurer. Mais lui, ne se gêna pas : il me raconta sa rencontre avec ma mère, les fois où nous avions été invités chez lui… Lorsque j’avais cassé un vase ancien parce que j’étais en colère que mon père ait pu embrasser ma mère devant moi… Quel âge avais-je à l’époque ? 7 ou 8 ans ? Mais, je me souvenais pourtant de ce moment.

Elle s’était coupée les veines ? Je ne l’avais jamais su… Je me suis sentie plus mal, bien plus coupable encore. Et en même temps, je respirais beaucoup mieux en la compagnie de cet homme. Il semblait strict, mais gentil, comme mon père. Il me donnait un peu l’impression d’être à nouveau en famille.

Et j’ai arrêté de pleuré, nous avons un peu discuté, puis il me dit
— Allez, Pauline, rentres chez toi maintenant, il commence à être tard.
— Comment m’avez-vous appelée ?— … Pardon… Je voulais dire Jade… Tu lui ressembles beaucoup, à part tes yeux que tu tiens de ton père.— Merci monsieur de m’avoir reçue.— Marc, appelle-moi Marc.— Merci Marc. — Reviens quand tu veux si tu as besoin de parler… Ou si tu as juste envie de passer.

Et je suis repassée quelques jours plus tard. Nous nous sommes revus encore un peu après… Une fois, deux fois… Vingt fois… Bien plus encore.

— Si je pose ma main là, ça te fait mal ?— Ça picote un peu.— Je n’aime pas voir toutes ces traces sur ton corps.— Ce n’est que superficiel.— Pourquoi le laisses-tu faire ?— Je dois avoir un côté maso… Je me sens mieux après qu’il m’ait frappée, et ça m’excite beaucoup aussi. Mais, lorsque je suis avec toi, j’ai juste envie de tendresse. Sers-moi fort dans tes bras… Oui… J’aime lorsque tu me fais des bisous derrière l’oreille…— C’était quoi sa raison cette fois ?— Je ne sais pas. Il est arrivé de mauvaise humeur, je ne lui ai rien demandé, je suis juste allée chercher la cravache.— Je crois que c’est de ma faute. J’ai refusé de le recevoir hier.— Ça n’a aucune importance…. Hoooo… Continue, oui… Tout doucement comme ça… — Je sens bien que tu aimes, tu mouilles de plus en plus… Je ne crois pas que je vais tenir très longtemps.— Ce n’est pas grave… Ça me va comme ça… Hoooo… J’adore sentir ton sperme chaud envahir mon antre… Si tu n’étais pas marié…— Si seulement ma fille était comme toi… Enfin, je ne parle pas niveau sexuel, évidemment. Mais, indépendante… Elle a 24 ans, et squatte toujours à la maison en faisant des crises d’ado. Je lui ai payé des études pour rien… Pardon, j’arrête d’en parler… Je serais en déplacement jusqu’à la semaine prochaine.— Et bien, j’attendrai ton retour…— En attendant, j’aimerai beaucoup que tu ailles rencontrer ta mère.— … Je n’y arrive pas… Je l’ai vue la semaine dernière… de loin. Elle a sa petite vie et semble heureuse.— Qu’est-ce qui te boque ainsi ? Tu as honte de quoi ?— Ce qui me bloque ? Je ne sais pas… Peut-être que je me sens encore coupable pour la mort de mon père ; peut-être que j’ai honte de la vie que je mène. Qu’est-ce que je dois lui dire ? « salut maman. J’adore me faire baiser par des mecs pour faire plaisir à un type que je dois appeler maitre et qui me traite comme une chienne » ?…

Marc se releva et commença à s’habiller. Je sentais qu’il était vexé ; mes mots avaient dépassé ma pensée. Je me suis blottie contre son dos, il me prit dans ses bras et je lui ai murmuré :
— Je n’adore pas tant que ça. Tu sais que je préfère largement être dans tes bras, mais t’es marié… — Pourquoi tu ne lui dirais pas directement ça finalement ?— T’es sérieux ? Je n’ai aucune envie qu’elle me regarde comme si j’étais un monstre !— Elle comprendra et elle t’aidera mieux que n’importe qui.— Tu dis ça comme si tu la connaissais mieux que moi. Elle ne comprendrait rien du tout. Elle n’a eu qu’un seul amour dans la vie et c’est mon père.— Elle a eu un passé avant lui…— Attends, je ne me sens pas très bien là… Lâche-moi… J’ai envie de vomir…

Les jours passèrent. Je devais annoncer quelque chose à Marc, mais je ne savais pas comment le faire. Ça allait tout changer entre nous, c’était certain.— Tu es encore malade ?— … Non… Je suis enceinte.

Nous étions dans son bureau. Il lâcha ma main qu’il tenait depuis que j’étais arrivée, et alla s’assoir sur son fauteuil, l’air soucieux. Je me suis mise à genoux, implorante
— Je suis vraiment désolée, ce n’était pas voulu.— Relève-toi ! Je n’accepterai jamais qu’une femme s’agenouille devant moi. Debout !— … J’ai pensé à me faire avorter.— … Non… Tu sais que ce n’est pas dans mes principes. Mais, je ne reconnaitrai pas l’enfant. Plein de portes sont en train de s’ouvrir pour ma carrière, ce n’est vraiment pas…— Je ne te demande rien… Il est au courant…

Marc ne dit alors plus un mot. Il réfléchissait, il était un homme intelligent, et devait déjà comprendre les conséquences. Je n’avais aucun doute sur le fait que Marc était le père. « Maitre » n’éjaculait jamais dans mon vagin. En ce qui concerne les autres hommes avec qui je couchais pour aider « Maitre », ils utilisaient toujours des préservatifs.

— Tu lui as dit ?— Il a compris tout seul.— Il t’a fait du mal en l’apprenant ?— … Il était fou de joie.— Et merde ! Parts ! Quitte-le !— Mais… Pour aller où ? Je suis complètement dépendante de lui, tu le sais. Je n’ai même pas le bac. Et tu te souviens de ce qu’il a fait lorsque j’avais enfin trouvé un petit boulot ?— A la boulangerie ?— Oui. Je n’ai même pas tenue une demi-journée… Rappelle-toi le haut trop transparent qu’il m’avait obligée à mettre. Tout le monde voyait mes seins. Il savait très bien qu’humiliée ainsi l’excitation monterait en moi… La patronne n’avait pas apprécié mes habits et encore moins le fait que je sois obligée d’aller me masturber pour me calmer…— … Lorsque je t’ai connue encore gamine, même ado, tu étais combative. Tu ne te laissais jamais faire.— J’ai changé.— Non ! Je refuse de le croire !— Tu te trompes. Je suis désolée… Soit clair avec moi : on arrête tout et on ne se voit plus ?— C’est le mieux que nous puissions faire. J’espère que les choses s’arrangeront pour toi.— Merci… Adieu.

« Maitre »… Patrice… commença à me laisser tranquille. Je restais son esclave, devant tenir en ordre l’appartement, me fouettant lorsqu’il avait passé une mauvaise journée, m’habiller sexy lorsqu’il invitait du monde et faire semblant que nous étions un véritable couple. Mais c’était tout. Fini les contraintes sexuelles. Fini de devoir dormir nue sur le parquet du salon. Fini de devoir l’attendre nue devant la porte, à genoux, les mains derrière la tête. Il me laissait m’occupait de ma fille.

Patrice trouvait que le nom que je lui avais donnée était ridicule : Yvana… Elle le portait si bien pourtant. Elle et moi étions inséparables et complices. Et il y eu ce jour, m’étant enfin décidée à aller sur la tombe de mon père… Pauline, ma mère… Elle était comme dans mes souvenirs, aussi jolie… Trop de sentiments m’envahirent alors ; j’ai laissé Yvana passer devant. J’avais tellement honte de ce que j’avais fait, de ce que j’étais devenue…

Même à elle, je ne lui ai jamais dit qui était le véritable père d’Yvana. De toute façon, en quoi ça avait une importance ? Je n’aimais pas l’homme avec qui je vivais, mais mon existence était devenue confortable, en partie en tout cas.

Yvana passa de nombreuses vacances chez sa grand-mère. Patrice… « Maitre »… profitait alors de ma « disponibilité » pour que je redevienne la chienne qui sommeillait en moi. Le salaud savait encore comment me rendre folle d’envies. Que ce soit pour lui ou pour un autre n’avait aucune importance. Je m’offrais pour sentir le plaisir que l’autre avait, calmant ainsi mes envies lorsqu’il se déchargeait.

Les années passèrent. Je n’ai eu aucunes nouvelles de Marc, je n’ai jamais essayé de le recontacter, je regardais tout de même dans les médias si on parlait de lui. Yvana poussait comme une jolie fleur. On avait dit que je ressemblais beaucoup à ma mère, mais ma fille était son portrait craché. Elle était belle et intelligente, j’étais si fière d’elle. Mais…
— Patrice ? Qu’est-ce que tu fais ?— Je vais me raser.— Mais… Yvana est en train de prendre une douche…— Et alors ? T’as peur que je matte son beau petit cul et ses seins qui poussent de jour en jour ?— … Elle n’a que quatorze ans !— Et dans deux mois, elle aura la majorité sexuelle. Pour une fois, je serai là pour son anniversaire.— Arrête… Elle n’est pas comme ça.— Comme quoi ? Comme toi ? Une sale petite chienne ? Mais, elle le deviendra. Regarde là, elle est déjà accroc à ma carte bleue. Elle le sera à ma bite, comme tu l’as été.— … Je vais l’éloigner de toi.— Tu comptes aller chez ta sale folle de mère ? Même Yvana ne veut plus y aller ; de toute façon j’irais la chercher quoi qu’il en soit. Tu te rends compte que ta mère parle tous les jours à la photo d’un mort ?— … Elle parle à mon père !… Utilise-moi à sa place.— T’es trop vieille.— J’ai à peine 38 ans, et je suis encore bien faite… Tu le sais. Je peux encore te servir. Laisse-là… Demande-moi ce que tu veux, mais laisse-là !— … D’accord. C’est ton choix. Pour commencer, tu coupes les ponts avec ta mère. Ensuite, je ne veux plus jamais que tu m’adresses la parole sans commencer ta phrase par « maitre ».— Mais, Yvana…— Mes conditions ne sont pas discutables ! Je t’en donnerai d’autres en fonction de mes envies. En voilà déjà une : tu n’es plus autorisée à porter le moindre sous-vêtement.

J’espérais qu’Yvana soit outrée de ce qu’elle verrait. Ça lui ferait prendre conscience de qui était cet homme, et elle s’éloignerait encore plus de lui qu’actuellement, nous offrant alors la possibilité de nous échapper. Je me sacrifiais pour elle. Elle était intelligente, je savais qu’elle comprendra… J’espérais.
Diffuse en direct !
Regarder son live