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Pauline - années adulte

Chapitre 21

Conséquences

Trash
Chapitre 21
Tous ces sacrifices pour rien. Je n’avais que repoussé l’inévitable… Ma fille, ma petite Yvana entre ses mains. Il avait gagné. Je n’avais plus d’espoir, plus rien du tout. Il l’avait prise devant moi ; j’avais vu ma fille accepter tout ce qu’il lui demandait, jusqu’à léché son sperme dégueulasse sur le parquet. J’avais bien remarqué dans les yeux d’Yvana qu’elle était excitée à un niveau extrême. Je ne pouvais plus rien faire. Elle avait déjà une maturité sexuelle que je n’avais pas à son âge. Il allait en faire ce qu’il voulait. J’ai perdu espoir.
Je n’avais plus aucune raison de me battre, plus aucune possibilité de la protéger de cet homme. Ils étaient dans sa chambre, il continuait à jouer avec elle, je n’arrêtais pas de l’entendre gémir. Je n’étais donc bonne à rien ? Mon père… Ma mère… Marc et maintenant Yvana… S’en était trop ; j’ai commencé à délirer au point où je me suis mise à entendre la voix de mon père… C’était comme s’il me parlait et ça a duré toute la nuit. Pendant des heures il me rappelait qui j’étais, pendant des heures il me disait de redevenir ce que je suis au fond de moi : une fille qui n’avait peur de rien ni de personne, une fille qui allait jusqu’au bout de ses idées. Etait-ce uniquement mon imagination ? J’ai pourtant senti sa présence juste à côté de moi, sa chaleur, son odeur.
J’avais dormi depuis bien trop d’années, il était temps que je me réveille vraiment.
Patrice partit le matin pour aller travailler, mais pas sans imposer ses exigences. Elle ne devait en aucun cas s’occuper de moi, me laissant toujours attachée et bâillonnée. Elle devait rester nue toute la journée. Il m’avait retiré mon collier de chienne pour le lui mettre. Et elle devait l’attendre dans cette position que j’ai dû faire si souvent : à genoux, les mains derrière la tête.
Yvana passait devant moi, tenait sa promesse de rester nue. Elle marchait à chaque fois de façon honteuse. Et un moment, peut-être par pitié, elle me demanda si j’avais soif. J’ai répondu oui de la tête. Elle m’apporta un verre d’eau, enleva ce bâillon qui était devenu insupportable à garder. Enfin, j’arrivai à respirer normalement. J’ai pris plusieurs bouffées d’air avant qu’elle me mette le verre à la bouche. L’eau rentra, mais je ne l’ai pas avalée, je l’ai crachée sur elle. Elle fut surprise et me regarda sans réagir, comme si je venais de la réveiller brutalement. J’en ai profité pour lui dire — Il faut que tu me détaches.— Mais… Si je fais ça, il ne sera pas content.— Tu seras déjà loin à ce moment-là. Obéis !
Je la voyais totalement perdue. Elle me montrait un côté de soumise que j’avais commencé à apercevoir la nuit d’avant. Il fallait que j’en profite le plus possible pour nous sortir de cette situation. Elle semblait réfléchir et répondit— Mais, il a dû garder les clés avec lui.— Oui, certainement. Trouve autre chose… Un trombone, donne-moi un trombone, tu en as forcément dans ta chambre.— … Mais, tu vas en faire quoi ?— Ta gueule et obéis. Et fais-moi le plaisir de retirer ce putain de collier de chien !
Elle s’exécuta aussitôt. Elle me ramena un trombone et me le donna. Ça faisait bien longtemps que je n’avais pas forcé une serrure… depuis celle de cette porte-fenêtre donnant sur la terrasse lorsque j’ai pénétré ces lieux la première fois… En étais-je encore capable ?... Oui, ça avait fonctionné. Enfin libre… J’ai envoyé Yvana dans sa chambre pour s’habiller bien qu’elle n’arrêtait pas de dire que ça ne servait à rien. Oui, il avait fermé la porte d’entrée à clé sans en laisser de double, mais il y avait un autre moyen de s’échapper de cet endroit.
J’en ai profité pour aller dans le bureau de Patrice, ouvrir son coffre-fort. Il changeait son code toutes les semaines, mais il était facile à trouver, il mettait à chaque fois les chiffres du dernier tirage du loto. Il n’y avait pas grand-chose dedans, quelques centaines d’euros au plus, des dossiers qui devaient être importants pour lui. J’ai pris l’argent, j’ai jeté le reste pas la fenêtre.
Yvana s’était enfin habillée. Je l’ai emmenée sur la terrasse, elle se plaignit aussitôt du froid hivernal que nous subissions. Mais, il était temps de repartir par là où j’étais arrivée des années plus tôt. Patrice avait toujours cru que j’avais grimpé l’immeuble en passant de balcons en balcons. Ça avait été bien plus simple, j’étais passée par le toit. J’avais guetté pendant trois jours depuis l’immeuble d’en face ; j’avais préparé mon cambriolage. Je m’étais ensuite faufilée par les parkings peu surveillés, j’avais pris les escaliers… J’allais maintenant faire le chemin inverse. J’avais les clés de ses nombreuses voitures qu’il gardait précieusement dans les sous-sols de l’immeuble.
J’ai dû gifler Yvana qui était partie en crise d’hystérie tellement elle avait peur. Elle essayait maintenant de se contrôler. Je la fis rentrer dans une des voitures, la plus discrète.— Pourquoi celle-là ? La Ferrari roule plus vite…— Pour ne pas se faire remarquer. Attends-moi là.
Et je suis passée sur chacune des autres voitures, crevant tour à tour les quatre pneus. Je ne savais pas si ça serait utile, mais ça me fit du bien. Yvana ne disait rien, elle était sous le choc. Elle découvrit une mère sûre d’elle, peut-être un peu trop dur avec elle. Je m’étonnais moi-même.
Et nous sommes parties. Yvana se remit à parler, elle minimisait ce qu’il s’était passé, tout comme je l’avais fait durant des années. J’essayais de lui expliquer au passage, mais…— Ce n’est qu’un tatouage, je n’aurai qu’à le cacher…— Il veut te marquer comme une bête ! — Comme il a fait avec toi ?— Oui, exactement !— … Ça ne semble pas si terrible.— Mais, ouvre les yeux. Et ces anneaux qu’il m’a fait mettre, tu crois que c’est pour faire esthétique ? C’est pour pouvoir m’accrocher, me faire des choses dont tu ne peux même pas imaginer. Et je ne te parle même pas des cicatrices que j’ai partout sur le corps… Il m’a battue jusqu’au sang des centaines de fois ! Et j’ai peur qu’il fasse encore bien pire avec toi.— Pourquoi il me ferait ça ? Je suis sa fille tout de même.— … Il est peut-être temps que tu saches que ce n’est pas le cas : ce n’est pas lui ton vrai père.
Elle me regarda avec un air choqué. Elle ne dit plus rien jusqu’à ce qu’on arrive. Je n’avais pas d’autre endroit où l’emmener. Seule ma mère pouvait s’occuper d’elle. Je savais que Pauline ferait tout pour la protéger. Et nous sommes arrivées. Elle s’occupait de son poulailler, mais c’était comme si elle nous attendait depuis des années. Tout était prêt pour nous accueillir. Mais, je ne pouvais pas rester, même si elle essaya de me convaincre.
Je suis repartie quelques minutes après, en expliquant le minimum. J’avais quelqu’un à aller voir avant d’aller à la confrontation : Marc dont sa carrière avait évolué comme il espérait :— Je suis désolée, mais monsieur le Sénateur ne peut pas vous recevoir.— Est-il dans son bureau ?— Je ne peux pas vous répondre, je vous prie de bien vouloir partir.
Un homme de la sécurité s’approcha de moi par derrière. Dès qu’il fut assez prêt, je lui ai donné un coup de coude dans le visage, et j’ai couru jusqu’à son bureau. Je suis entrée, heureusement qu’il était là— Marc, je t’en prie, écoute-moi.— Nous n’avons plus rien à nous dire depuis bien longtemps.— Il s’agit de ta…
Je n’ai pas eu le temps de finir ma phrase, on m’attrapa et on me bloque sur le sol. Un homme était sur moi en train de me mettre des menottes dans le dos, alors qu’un autre pointait une arme à feu sur ma tête. Je dis alors à Marc : « il a commencé avec elle comme il a fait avec moi ». Marc réfléchit un peu et dit :— Libérez-là, elle n’est pas dangereuse.— Mais, Monsieur, elle a failli me casser le nez.— Avec tout l’entrainement que vous avez eu ?— … Elle m’a eu par surprise.— Je vous le répète, libérez-là, c’est un ordre !
J’ai alors pu me redresser— Jade…— Je ne te demande rien pour moi. Mais, pour Yvana, et pour Pauline, s’il te plait. Veilles sur elles… en souvenir de ce que tu as ressenti pour ma mère… Je l’ai amenée chez elle.— Penses-tu qu’elle sera en sécurité avec Pauline ?— Ma mère saura protéger Yvana d’elle-même.— Que vas-tu faire ?— Ce qu’il faut. J’espère que ça sera suffisant. Je te demande qu’une seule chose, ne parle de rien à qui que ce soit avant qu’elles ne soient toutes les deux en total sécurité… Promets-le moi !— Je te le promets.— Merci, et Adieu définitivement cette fois.— Jade… Ça fait depuis bien longtemps que tu as remplacé ta mère dans mes rêves. J’ai quitté ma femme…— Ça ne change rien : entre nous deux ça n’a jamais été possible.
Je suis alors repartie. Puis, J’ai attendu Patrice devant la porte d’entrée, repassant avant par les toits, tenant un couteau à la main que j’ai aiguisé jusqu’à ce qu’il coupe comme un rasoir. Il entra, ne semblait pas surpris de me voir. Il passa à côté de moi comme si je n’étais pas là, se prit un verre de vodka et s’installa sur le canapé de la façon la plus naturelle possible. Ça me déstabilisa…
— J’ai eu un message qui m’indiquait que mon compte en banque avait été vidé. J’imagine que tu n’y es pas pour rien.— … Et ça te fait quoi d’être privé de cinq millions ?— Cinq millions ? J’avais tout ça sur ce compte ? Merde alors, c’est ce que je gagne en moins de 6 mois. Ben oui, sale conne, ce n’est que de l’argent de poche pour moi. J’ai bien d’autres comptes en banque. J’ai des sénateurs, des ministres qui me bouffent dans la main tous les jours. Tu te croyais la plus forte ? Tu ne sais rien de moi !— J’en sais suffisamment. Tu ne feras plus de mal à qui que ce soit !— Tu ne peux rien contre moi. Je suis indestructible. Je n’ai aucun point faible contrairement à tout le reste du monde, et tu sais pourquoi ? Parce que je n’ai pas de famille. Ce n’est pas comme ces politiciens qui comptent sur moi pour garder leurs petits secrets bien à l’abri du publique. Ils n’aiment pas que soient dévoilés leurs infidélités ou celles de leur femme. Ils aiment encore moins que tout le monde découvre la sextape de leur fille dans une partouze… Te souviens-tu, il y a deux ou trois mois de ça, de ta sauterie avec cette petite brunette bien cochonne ? Pour te rafraichir la mémoire, je peux te montrer ce qu’on a filmé à ce moment-là… Sais-tu qui est son père ?... Ca n’a de toute façon aucune importance car Yvana est ma chienne !— Ta gueule ! Elle ne sera jamais à toi !— Vraiment ? Et tu feras quoi ? Je sais déjà qu’elle est chez ta cinglée de mère !— Je ne te laisserai pas bouger d’ici, ni faire quoi que ce soit ! — Et tu comptes me poignarder ? Tu trembles comme une feuille.— Au moindre geste, je te l’enfonce dans le ventre. Je garde les yeux bien ouverts sur toi !— Vraiment ? Tu ne vas même pas cligner des yeux ?... Tant mieux.
Je n’ai pas vu son geste trop rapide : il jeta le contenu de son verre sur moi, mon visage. La vodka me brûla les yeux. Il en profita pour me frapper, je ne voyais plus rien, et je suis tombée lourdement sur le sol. Il me tabassa encore et encore pendant de longues minutes. Je n’avais même pas senti qu’il avait baissé mon pantalon. C’est lorsque cette douleur atroce m’envahit que je compris qu’il venait d’arracher l’anneau qui transperçait mon clitoris.
Je n’avais plus aucune force, je n’arrivais plus à bouger. Il coupait le reste de mes habits avec le couteau que j’avais lâché. Il arracha ensuite l’anneau de mon téton gauche, puis celui du droit… Je n’arrivais même plus à crier tellement la souffrance était atroce. Il y avait tant de mon sang qui coulait partout sur le sol. Je ne pouvais plus rien faire, il avait gagné.
Je n’arrivais plus à faire le moindre geste ; il m’entraina alors sur la terrasse en me tirant par les cheveux. Il me souleva, m’obligeant à me maintenir debout alors que mes jambes n’avaient plus aucunes forces. Quelques coups de poings supplémentaires sur mon corps et mon visage, je ne sentais déjà plus rien. Puis il me dit « je te rends ta liberté. Repars par-là d’où t’es arrivée » ; il me jeta par-dessus la rembarde sans aucune résistance de ma part.
Je suis en train de repenser à cette journée tout en voyant ces étages défiler sous mes yeux à une vitesse incroyable. J’ai si peur… pour Yvana… pour Pauline. Je vais mourir sans avoir pu faire quoi que ce soit. Je suis presque arrivée. Mais tout semble maintenant au ralenti. Mon corps est engourdi par l’air glacé, et pourtant je n’ai pas froid. Je reconnais cette chaleur qui m’enveloppe ; je reconnais cette bonne odeur : c’est mon père. Je le sens me prendre dans ses bras. Je l’entends même me parler ; il me dit de sa voix douce et tendre : « Ma Jade chérie, je suis là. Ne t’inquiète pas, je reste avec toi ». Se sont exactement les mêmes mots que lorsque j’étais tombées de vélo lorsque j’étais petite, le jour où je m’étais cassée un bras.
Est-ce la peur ? La folie ? Un souvenir ou encore un merveilleux rêve ? Je n’ai pas le temps d’y réfléchir, il est déjà trop tard. Je voudrais que ce moment dure une éternité, rester dans les bras de mon père, mais je suis arrivée. Mon voyage touche à sa fin : l’atterrissage a débuté ; mes os sont en train de se briser.
« Je t’en supplie, papa : pardonne-moi de t’avoir tué »
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