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Pauline - Années étudiantes

Chapitre 16

Divers
Chapitre 16
Finalement, seule ma bouche a servi. Ces sensations que j’avais lorsque sa verge la pénétrait entièrement étaient très fortes, dures. Mais j’adorais cette impression de revivre dès que je la retirai, j’adorais pouvoir à nouveau respirer.
Mon maillot de corps me servit pour essuyer mon visage et mon corps de toute cette bave et de mes larmes. Et après qu’il se soit fini dans ma gorge, je suis allée me prendre une bonne douche avant de rentrer chez moi.
Mes sous-vêtements n’étaient toujours pas secs, mon maillot de corps trempé. Je n’ai enfilé que mon jean’s et mon gilet. JC regardait ma poitrine non maintenue sous mon vêtement• Je sais que tu aimes, mais je ne le fais pas pour toi.• Je me doute bien, sinon tu aurais enlevé quelques boutons pour me faire plaisir. Laisse-moi te raccompagner.• Non, c’est gentil, mais je vais me débrouiller seule.• Il fait nuit, et en voiture ça ira plus vite, et tu auras moins froid.• Bon, ben puisque tu n’as rien d’autre à faire, ok.
Il mit son manteau, pris les clés et eu un petit moment d’arrêt. Je lui ai demandé • Il y a un problème ?• Non... Mais, je ne me souvenais pas d’avoir repris le double des clés à Amandine.• Ha ? Tu lui files les clés de chez toi ?• C’était avant, lorsqu’on s’entendait super bien en ami... Ca malheureusement changé. Allez, on y va.
Il ne me déposa pas juste devant mon immeuble. Il m’accompagna jusqu’à mon appartement. Je ne pus m’empêcher de regarder la porte d’entrée d’André. Un sentiment de tristesse m’envahit. JC passa un bras sur mes épaules et me murmura "Allez, ça va passer".
J’étais chez moi... J’ai regardé la fenêtre de la cuisine... Je n’avais aucune envie de rester là, aucune envie de rester toute seule. JC n’était pas encore parti, mais pas loin :• Bon, on se voit demain Pauline ?• Ouais...• Ca va aller ?
• Je ne sais pas. Il faut que je déménage.• … Ben, si tu veux squatter chez moi quelques temps, ça ne me gêne pas.• Dis pas de bêtises.• Je suis sérieux.• Je n’ai pas trop envie de tenir la chandelle dès que tu ramèneras une nana.• J’ai envie de faire une pause sur ça. Je me rends compte que ça n’apporte rien en fait.
Il me regardait comme je ne voulais pas qu’il le fasse. Coucher ensemble, ok, pas de problème. Mais...• JC, je ne suis pas amoureuse de toi. Je n’ai même pas envie de tenter une relation avec toi, ou avec qui que ce soit d’autre.• Bon... J’avoue que j’aurai espéré autre chose... Mais, je maintiens mon invitation. Et je vais voir avec mes parents, ils ont peut-être quelque chose de libre pour toi. Lorsqu’ils ont acheté mon appartement, à priori, il ne devait pas coûter assez chez à leurs yeux. Ils se sont amusés à en acheter d’autres dans mon quartier qu’ils mettent en location.• Ok, c’est gentil. Et, tu me feras dormir où ?• Dans mon lit, c’est tout de même plus confortable que le canapé. Promis, je ne te toucherai pas sauf si c’est toi qui le demande. Relation purement sexuelle.• J’aime bien être toute nue chez moi, et dormir toute nue.• Je devrai m’y faire. J’ai faim, pas toi ?• Si... Mais, je n’ai pas fait les courses hier.• Il y a une bonne pizzeria à côté.• ... Oui... Heu... Mon budget est un peu limité en ce moment, je ne peux pas me permettre.• Je t’invite.• Non. C’est bon, tu m’offres trop de trucs déjà. Cette fois, je n’accepte pas.
Il s’est avancé vers moi, a commencé à déboutonner mon gilet. Je ne comprenais pas ce qu’il comptait faire, mais je l’ai laissé continuer. Et lorsqu’il ne resta qu’un seul bouton, juste au milieu de ma poitrine, il me dit : "Pas chiche de venir au restau avec moi comme ça". Un défi ? J’avais surtout très très faim. Tout ce que j’avais avalé sur les trente-six dernières heures étaient de l’alcool et du sperme.
Il ne me dit pas combien ça lui avait coûté, mais je ne m’étais pas retenue : entrée, plat et dessert pour moi, et je n’en ai pas laissé une miette. Beaucoup de regards se perdaient dans mon décolleté, je n’y prêtais pas attention, je ne voulais que manger.
Et nous sommes repassés par chez moi récupérer des affaires, puis nous sommes allés chez lui. Nous nous sommes couchés. J’ai senti qu’il avait envie, je lui ai fait croire que moi aussi. Et pour le motiver, qu’il finisse plus vite, j’ai simulé mon plaisir et ma jouissance.
Le lendemain, premier jour de cours de cette nouvelle année civile. Le fait d’arriver avec JC ne passa pas aperçu. Des ragots commençaient déjà. Je n’en avais rien à faire, contrairement à Amandine, qui, avec un sourire n’inspirant aucune confiance, vint me parler :• Ca va Deep Blue ? Ton week-end a été bon ?• Qu’est-ce que tu veux ?• J’ai appris pour ton voisin, mais je vois que tu t’en ais vite remise. Tu baisais avec lui aussi ?• Tu n’as rien d’autre à faire ?• Ben non, justement. J’ai fait une bêtise en détruisant le disque dur de Thomas. Je suis certaine que JC aurait aimé voir à quel point t’es une petite branleuse.• Je ne suis pas intéressée par les discutions d’ne sale conne jalouse. Et JC n’en a plus rien à foutre de toi.• Pour le moment. Mais, je te réserve une jolie surprise, sale pute.
Durant toute la journée, elle m’appela devant les autres "Deep Blue", ce qui éveillait une certaine curiosité alors qu’elle-même ne savait pas pourquoi.
En début de soirée, alors que je travaillais dans le salon de JC, je reçu un mail anonyme ayant pour sujet "Deep Blue en action avec JC". Je l’ai ouvert, il n’y avait qu’un lien vers un fichier dropbox. J’ai appelé alors JC :• Viens voir, j’ai reçu un mail bizarre, tu crois que c’est un virus ?• Ben, je viens de recevoir le même. Attends avant de cliquer que je vérifie deux trois trucs... Il provient de l’adresse IP de l’école... Bon, rien ne semble louche sinon.• J’y vais ?• Non, je vais le faire de mon vieux PC. S’il se fait infecter, ce n’est pas grave.
Il a mis en marche son autre ordinateur, a transféré le lien dessus et nous avons regardé ce qu’il y avait derrière. Ce n’était pas un virus, mais une vidéo et elle nous a laissé sans voix. Quelqu’un nous avait filmé avec un portable la veille pendant que je lui offrais sa première gorge profonde.
Nous avons regardé la vidéo jusqu’au bout, sans bouger, sans rien dire, et qui s’arrêta après son éjaculation. Et je me suis tournée vers lui, il était blanc... J’avais des sueurs froides.• JC... Dis-moi que t’y es pour rien.• J’y suis pour rien...
Et nous avons tous les deux dit en même temps "Amandine".• Reste-là Pauline, je vais régler ça avec elle.• Je viens aussi.• Non, ça ne te concerne pas.• Je crois bien que si.
Quelques minutes plus tard, nous étions devant la porte d’Amandine. JC devait parler, et moi ne pas intervenir. Il a frappé, elle a ouvert, avec un grand sourire• Ho, JC et Deep Blue. C’est gentil de venir me voir. Je trouve que vous formez un très beau couple.• Arrête ce cinéma, et vire la vidéo.• La quoi ? Je ne comprends pas de quoi tu parles.• Je sais que tu es venu chez moi hier soir, et je n’ai pas besoin de demander les enregistrements vidéos de l’immeuble pour le prouver ! Maintenant, tu vires ça avant que je me fâche.• Ho... Tu me fais peur...
Et elle se mit à rire. JC a commencé à s’énerver. Je suis intervenue, parlant d’une voix calme cachant tout ce que j’avais envie de faire à cet instant, et le meurtre en faisait partie :• Tu as envoyé le lien à qui ?• Je pense n’avoir oublié personne, prof et direction compris.• J’imagine que tu n’as pas peur de moi non plus.• Pas plus que d’un petit chaton.• Mettons les choses au clair : je suis plus intelligente que toi et ta cinquante neuvième place au classement contre ma première place le prouve, je suis plus réfléchie que toi, je suis plus sportive que toi, je sais être imprévisible, très méchante aussi...• Ho, petit chaton Deep Blue, je suis en train de trembler comme une feuille.• Réfléchis un peu à ce qui...
Et sans crier garde, je lui ai décroché un coup de poing en plein dans le nez. Elle est tombée à terre et s’est mise à pleurer en mettant ses mains sur son visage. Et j’ai fini ma phrase, toujours en gardant ce ton très calme• … pourrait t’arrive, à n’importe quel moment, sans que tu t’y attendes. Je suis très patiente. Ca te tombera dessus demain, ou dans une semaine, ou encore dans un an, pendant un repas ou dans ton sommeil... Fais preuve d’intelligence, ais peur de moi.• JC, tu as vu ce qu’elle a fait ? Défends-moi !
Elle releva la tête, son visage était en sang. Je n’étais pas fière de moi, je ne regrettais rien non plus. En fait, je m’en fichais, je ne ressentais rien. Et JC lui a répondu : "c’est la dernière fois que je t’autorise à m’adresser la parole".
Le temps que nous retournions chez JC, le lien n’était plus valide. Mais, combien d’entre eux avaient eu le temps de regarder ? Combien avaient copié la vidéo pour la montrer à d’autres ? En tout cas, elle continua à circuler encore longtemps après, arrivant même sur des sites pornographiques à la vue du monde entier.
Le lendemain, j’ai certainement fait la chose la plus difficile de ma vie : affronter l’école toute entière. J’ai parlé à tous les élèves, certains ne sachant pas encore ce qu’il s’était passé, et j’ai mis les choses au clair, expliqué ce qu’avait fait Amandine. J’ai indiqué que je pouvais être très gentille avec ceux qui ne tenteraient pas de m’humilier ou se moquer, et très méchante avec les autres. J’ai commencé à noter les noms de ceux qui se sont mis dans la seconde catégorie. J’ai créé une liste noire et une liste blanche.
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