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Pauline - Années étudiantes

Chapitre 23

Voyeur / Exhibition
Chapitre 23
Le train était maintenant arrivé. Je ne suis pas rentrée directement chez moi. J’avais envie de voir JC. J’ai sonné à la porte, pas de réponse. Il était peut-être sorti, mais je savais qu’il ne bougeait pas de là durant les vacances. J’ai utilisé le double des clés. Il y avait de la musique qui provenait de la chambre dont la porte était entre ouverte. J’ai jeté un œil, il n’était pas seul. Zoé était sur lui, s’agitant, la tête en arrière.
Je n’avais pas envie de jouer les voyeuses, je suis allée dans le salon attendre qu’ils finissent. Qu’elle soit là n’avait rien d’illogique, il a toujours dit qu’il aimait se taper les filles qui venaient de quitter leur mec, même si pour Zoé ça commençait à faire quelques semaines. Mais, ça m’a fait quelque chose tout de même... Je me fichais que ce soit elle ou une autre, mais j’étais déçue qu’il ne soit pas disponible pour moi.
Quelques minutes après, il sortit de la chambre, il ne m’avait pas encore vue. Il s’adressa à Zoé• Tu veux boire quoi ?• Salut JC.• ... Pauline ? Qu’est-ce que tu fais là ?• Pardon de te déranger, j’ai vu que tu étais occupé.
Et je me suis avancée vers lui, je l’ai enlacé au cou et j’ai pleuré. Je ne le lâchais plus, il me serait dans ses bras sans rien dire. J’entendis Zoé dire discrètement "Bon, j’y vais...", puis me dire "Pardon Pauline, je ne savais pas que vous étiez ensemble", et JC lui répondit "Laisse tomber, ça n’a rien à voir".
Plusieurs minutes après, l’un contre l’autre sur le canapé, il me demanda• Tu veux me raconter ?• Non. Je veux juste être avec toi là.• … Je peux tout de même me rhabiller ? Je me sens con avec mon truc qui pendouille comme ça entre les jambes.• Non, ne me lâche pas tout de suite... Je laisse tout tomber.• Tu parles de quoi ?• Des listes... Ca nous fait perdre du temps à tous les deux.• Je croyais que tu n’étais pas amoureuse ?• Ben... C’est vrai... Mais je pense que ça pourrait venir un jour.• Il t’en restait beaucoup à te taper ?• Une vingtaine, je crois. C’est fou... J’ai couché en quelques semaines avec quasiment la moitié des mecs de l’école et toutes les filles qui en avaient envies.
• Pour tes coucheries lesbiennes, je ne sais pas, mais en ce qui concerne les mecs, tu n’as pas dépassé le record.• J’ai tout de même le record de la fille qui a le plus souvent couché avec toi...• Non, même pas, t’es deuxième.
Je fus surprise, je me suis redressée pour le regarder dans les yeux, et lui ai demandé• C’est qui ? Je la connais ?• Non... Ma première lorsque j’étais au lycée... Une fille géniale. On est resté ensemble un an, c’était le top.• T’étais amoureux d’elle ?• Follement.• Tu penses encore à elle ?• Ca arrive.• Tu as déjà pensé à elle lorsqu’on couchait ensemble ?• … Rarement.
Il répondit de façon hésitante, certainement de peur que je sois vexée. Je me suis couchée sur le canapé et j’ai posé ma tête sur ses cuisses. J’étais rassurée, il n’était finalement pas si amoureux de moi que ça, et avait encore des sentiments pour son ex.
Il posa sa main sur mon épaule, je l’ai récupérée et j’ai commencé à jouer avec ses doigts.• JC, je préfère te prévenir maintenant, mais je pense que je n’aurai pas souvent d’envies sexuelles. Mais, lorsque tu voudras, je serai d’accord pour le faire... Enfin, peut-être pas à chaque fois.• Pas de souci pour moi. De toute façon, je sais comment t’exciter maintenant. Et j’avoue que j’ai bien envie de montrer la vraie Deep Blue à la prochaine soirée.• Je ne suis pas certaine que ce soit une bonne idée. C’est quand ?• Samedi prochain, ici même.
L’idée me faisait un peu peur. Et si je pétais un plomb comme mon père ? Et s’il avait un problème génétique et que je l’avais hérité ?... Mais JC arrivera à me contrôler, c’était une évidence.
Je passais cette semaine de vacances entièrement avec lui, on ne se quittait pas, comme un vrai petit couple amoureux. On a révisé ensemble pour préparer le premier examen de fin d’année qui avait lieu le lundi de la rentrée.
Entre temps, mon père me donna de ses nouvelles après les résultats du scanner qu’il eut le jour même. Il n’avait rien, j’étais soulagée. Il me dit qu’il a repris un traitement, sentant que ça allait bien mieux pour lui grâce à ça. Et, cerise sur le gâteau, Charline et lui s’étaient remis ensemble.
J’étais soulagée par ces bonnes nouvelles, mais d’autres ont commencé à me stresser sérieusement. JC regardait le vendredi soir les infos, il y avait une interview devant un lieu que je ne connaissais que trop bien :"Oui, ainsi une dizaine de professeurs de ce petit lycée de campagne ont été mis en garde à vue. Ils ont été interpellés chez eux tôt dans la matinée. La police se refuse à tout commentaire, mais des rumeurs circulent déjà sur une histoire de trafic de drogue. Quoi qu’il en soit, c’est un coup dur pour les lycéens qui vont passer leur bac d’ici quelques semaines se trouvant ainsi privés de professeurs. Nous vous tiendrons au courant dès que nous en sauront plus."
JC me dit alors• Ha ben, si les profs se mettent refourguer de la drogue, où va-t-on...• Ce n’est qu’une rumeur
"Je reprends l’antenne car un informateur vient de me signaler qu’une autre personne du lycée a déjà été arrêtée il y a quelques mois. D’après ce que nous savons, il s’agirait d’un surveillant qui est accusé de voie de fait sur mineur. Nous essayons de savoir si les deux affaires sont liées..."
• Ben... Pauline, pourquoi tu éteins la télé ?• J’en ai marre d’écouter ces conneries. Et si tu t’occupais plutôt de moi...
Je me suis mise sur lui, à l’embrasser, à le caresser.• Qu’est-ce qui te prend tout d’un coup ?• J’ai juste envie.• Je vois ça... T’as les tétons qui pointent. Je te ferais bien mariner jusqu’à demain soir, mais j’ai finalement envie d’en profiter.
Ca m’a fait du bien, mais j’avais toujours peur que mon téléphone sonne et que ce soit la police qui me relance.
Le lendemain en fin de matinée, après m’être refait ma couleur, avoir pris une bonne douche, JC me regarda, et avec un air un peu vicieux me dit• Bon, ben, je vais commencer à te préparer pour ce soir.• … Je ne sais pas si tu y arriveras.• On verra bien.• Et si je me mets à baiser avec tout le monde ?• Ben, on ne s’est pas juré fidélité non plus, et je ne suis pas du genre jaloux. Je t’ai préparé ta tenue du jour. Je te réserve une surprise pour ce soir en plus.
J’ai regardé sur le lit : robe d’été légère avec de fines bretelles, décolleté profond, ceinturée à la taille, descendant jusqu’à mi-cuisses, et il n’y avait pas de sous-vêtements• Elle est un peu transparente et a tendance à se soulever avec le vent.• Je compte bien voir ça.• C’est quoi le truc rose à côté en forme du U ?
Il alla le cherche et me l’approcha pour que je l’examine mieux, et il m’expliqua• Cette partie-là, tu l’enfonces dans le vagin, et celle-là se plaque sur le clito.• C’est un sextoy ? La partie vagin est toute fine, ça ne doit pas faire grand-chose...• C’est pour laisser la place au cas où on te pénètre. Mais, j’ai lu de bonnes critiques sur l’engin. Vas-y, essaye-le...• … Ok, ça à l’air de bien tenir. J’appuie sur ce bouton pour l’allumer ?... Ben, je ne sens rien.• Attends. Maintenant, c’est à moi de jouer.
Il prit son téléphone, le manipula un peu• Ha... Ca y est je sens... C’est amusant ça.• Je peux mettre plus fort...• Ha... Oui... C’est plus fort là. C’est le max ?• Second niveau sur cinq. Je peux mettre d’autres programmes aussi comme vibration aléatoire ou en fonction des sons... Bon, j’arrête, je ne sais pas combien de temps dure la batterie. Enfile ta robe, on mange au restau ce midi.
Avant même de sortir de l’immeuble, je sentais la tension monter en moi. La tenue était plutôt trop légère pour ne pas mettre de sous-vêtements, il y avait un peu de vent dehors, et surtout, JC pouvait agir sur le truc à n’importe quel moment sans prévenir. Il voulut qu’on y aille à pied, une quinzaine de minutes à marcher pour atteindre le centre-ville... Je lui ai dit "fais pas trop le con tout de même... Ca serait dommage de retomber sur les flics et finir la soirée au poste de police". Il me répondit qu’il fera très attention.
Le vent n’était pas trop fort, le bas de ma robe se collait à mes jambes. Mais, dès que nous croisions quelqu’un, il lançait les vibrations. Ce n’était pas puissant, mais suffisamment pour que je pousse un petit cri de surprise et me faire avoir un déhanché étrange. Ca attirait encore plus les regards sur moi. Quoi qu’il en soit, il était bien parti pour avoir Deep Blue avec le lui le soir.
Au restaurant, une crêperie, il remit sa machine en route lorsque le serveur nous apporta les cartes. Je ne sais pas à quel niveau il était, mais j’étais en train de gesticuler sur ma chaise. L’homme, avec un regard de travers, et une grosse voix grave, pointa avec son crayon une porte en me disant "les toilettes sont là", imaginant certainement que j’avais une envie pressante.
Avant que le serveur ne revienne, JC m’avait prévenu qu’il avait changé de mode et qu’il avait réglé sur son d’ambiance. Ca se sentait dès que je parlais, petites vibrations douces, et lorsqu’il parlait, vibrations un peu plus puissantes.
Mais lorsque le serveur revint pour prendre la commande, sa voix faisait agir l’appareil très puissamment. J’étais obligée de me mordre la paume de la main pour ne pas gémir devant tout le monde. Lorsqu’il partit, j’ai demandé "JC, as-tu un mouchoir en papier ? Je suis en train de tremper la chaise".
A la fin du repas, l’appareil ne marchait plus, certainement plus de batterie. Ce n’était vraiment pas un mal. Nous sommes sortis du restaurant, j’ai attrapé JC pour l’embrasser goulument. J’étais à fond. Nous sommes repartis, le vent a commencé à souffler de plus en plus fort, ma robe se levait, je n’ai même pas essayé de la bloquer. Et pendant plusieurs mètres, j’ai marché les fesses à l’air, jusqu’à ce que je JC la remette en place à cause de personnes qui arrivaient en face.
Le ciel s’est couvert d’un coup, avec des rafales de vent violentes, et il s’est mis à tomber des cordes. Nous avons couru jusqu’à l’immeuble. Nous étions trempés. A cause de la pluie, ma robe était devenue entièrement transparente, mais je m’en fichais totalement.
Nous avons appelé l’ascenseur. Lorsque les portes se sont ouvertes pour monter dedans, il y avait une femme avec son fils d’à peine 10 ans qui revenaient du garage. Elle mit tout de suite les mains devant ses yeux, et JC lui dit "On s’est fait avoir par la pluie", et il se plaça entre eux et moi pour me cacher un peu, avec le gamin qui disait "mais, je veux voir la madame toute nue".
Une bonne douche à deux plus tard, une préparation des boissons et de la bouffe suivante, toujours très follement excitée, je lui ai dit• J’ai pas envie d’attendre ce soir... Baise-moi maintenant, s’il te plait.• T’inquiètes pas, ça commence à 17h00. Tout le monde veut rentrer tôt ce soir pour pouvoir réviser demain. D’ailleurs, faut se dépêcher, c’est dans moins de trente minutes. Il est temps que je te montre ce que tu vas porter.
Les yeux étonnés de ceux qui sont venus en me voyant... Heureux que la fête commençait chaudement... J’avais un plug anal sur lequel était accroché une chaine en métal, me passant entre les jambes pour remonter jusqu’à ma poitrine et finissant par des pinces à téton. J’étais dans une bulle, on pouvait faire toute ce qu’on voulait de moi, ils découvraient qui était Deep Blue.
Je me suis souvenue avoir voulu aller chercher quelque chose chez moi... Je ne sais plus ce qu’il s’est passé... Une voix de femme... Elle me parlait encore... Des lumières partout... Je retrouvais peu à peu mes esprits... J’étais dehors, nue, toujours les pinces emprisonnant mes tétons, la chaîne, le plug anal... "madame, je le répète une dernière fois, retirez ce que vous avez dans votre orifice et posez ça au sol !". J’ai obéis sans comprendre ce qui était en train de se passer. Je sortais doucement de cette bulle, je me rendais alors compte que les lumières provenaient de gyrophares sur des voitures de police.
Je sors alors totalement du brouillard, les sons reviennent, je comprends la situation, j’entends la voix de JC derrière demandant à un policier de ne pas faire ça. On me met les mains dans le dos, on me menotte, et je crie à JC "Appelle mon père. Prends mon téléphone et appelle-le. Mon code est celui de ta carte bleue", et on me fait monter dans une voiture. Et je me suis mise à pleurer de honte et de peur... de déception aussi : JC n’a pas su veiller sur moi.
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