Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 51 J'aime
  • 5 Commentaires

Pauline - Années étudiantes

Chapitre 24

Erotique
Chapitre 24
Premier rendez-vous• Bonjour Pauline. Je peux vous appeler ainsi ?• Heu… Oui… C’est comme ça que je m’appelle.• Je vous en prie, asseyez-vous… Comment vous sentez-vous ?• Ben, bien.• Pourquoi êtes-vous ici ?• Ben, vous savez bien.• J’aimerai l’entendre de votre bouche.• … Le juge m’a obligée à suivre une thérapie.• Il vous a obligée ? Vraiment ? Pourtant, il a mis sans suite votre dossier. Vous auriez pu ne pas venir, non ?• … Peut-être.• Alors, pourquoi êtes-vous là ?• … Je ne sais pas.• Je vais vous reposer une question : comment vous sentez-vous ?• … Pas terrible. J’ai l’impression de ne pas être à ma place.• De façon générale ou juste ici ?• Au moins ici. Je suis fatiguée.• Si vous voulez vous reposer un peu, vous pouvez. Le sommeil est le meilleur des médicaments.• … Il va y avoir combien de séances ?• Rien n’est défini à l’avance. Ca dépend des gens et de leurs besoins. Il y a un travail préliminaire qui peut durer dans le temps, parfois plusieurs mois, et seulement après nous pourrons avancer ensemble.• C’est quoi ce travail préliminaire ?• Que vous réussissiez à vous ouvrir à moi et que nous puissions avoir confiance l’une envers l’autres. Voulez-vous parler de quelque chose en particulier ?• Non.

J’ai arrêté de parler, elle ne dit pas un mot non plus. Il y avait un silence mortel. Elle observait chacun de mes gestes. Je me sentais mal à l’aise. J’espérais que cette heure passe rapidement.
Troisième rendez-vous• Racontez-moi votre arrestation.• Ben, j’étais menottée dans la voiture, pas attachée, assise sur une sorte de banquette en plastique froid, et la voiture allait super vite.• Aviez-vous peur ?• Oui.• Aviez-vous honte d’être là ?• … Oui.• Continuez.• On est arrivé au commissariat. On m’a fait attendre dans la voiture un moment avant qu’on m’en fasse sortir et qu’on me mette une couverture qui puait pour plus que je sois toute nue. On m’a fait descendre des marches froides et sales. Je suis passée devant des cellules, je baissais la tête, je ne voulais pas regarder et on m’a fait entrer dans une salle. On m’a posée des questions, fait souffler dans un truc pour voir si j’avais bu.• Aviez-vous bu ?• Non, pas une goutte d’alcool de toute la soirée de ce que je me souviens et de toute façon, la machine a confirmé. On m’a demandée si je me droguais… Je n’y ai jamais touché de ma vie et on m’a enfermée juste après m’avoir retirée les menottes dans une cellule minuscule avec un porte transparente et un banc en béton, mais il était tellement petit que je ne pouvais pas m’allonger… Et il y avait plein de bruits tout le temps, tous les sons raisonnaient… Parfois un policier venait regarder, parfois d’autres passaient avec une autre personne menottée.• Combien de temps y êtes-vous restée ?• Toute la nuit… Je ne sais pas…
J’ai tenté de rassembler mes souvenirs…• Il y avait une horloge lorsqu’on m’a interrogée avant qu’on m’enferme, il n’était pas encore dix heures du soir… Lorsque je suis sortie pour un autre interrogatoire c’était après le repas du midi… il était dégoûtant, je n’y ai pas touché.• Qu’avez-vous fait tout ce temps ?• Rien… Je n’ai pas réussi à dormir… Je me suis masturbée un moment cachée dans la couverture.• La situation vous excitait ?• Non, pas du tout… J’étais tellement stressée… J’espérai que ça me détende, mais je n’ai pas réussi à aller jusqu’au bout, et j’ai pleuré.• Pleurer permet aussi de faire évacuer le stress. Quand avez-vous récupéré vos habits ?• Dans la matinée. Un policier me les a données. Je crois que c’est JC qui les a apportés. Mais, il n’y avait pas ma ceinture pour tenir mon pantalon, ni de lacets pour mes tennis.• C’est par mesure de sécurité.• Oui, c’est ce qu’on m’a dit. Et lorsqu’on m’a emmenée à l’interrogatoire, mon père était là. Je ne l’ai jamais vu aussi fâché de ma vie. Je voulais lui dire pardon, mais je n’ai pas eu le temps, il m’a donnée une gifle magistrale. • Vous lui en avez voulu ?• Je le méritais… Il aurait pu le faire lorsque nous étions seuls… Et après, on m’a expliquée que je risquais de devoir payer une très grosse amende et de faire de la prison et que je verrai le juge le lendemain et qu’en attendant, je devais rester en cellule. On m’a ensuite emmenée dans une pièce pour prendre des photos, prendre mes empreintes, prendre de la salive, et on m’a ré-enfermée.
Je ne savais pas quoi ajouter, mes larmes coulaient… Il y eu un silence, elle m’observait… Je me suis sentie obligée de parler• Et le lendemain, on m’a emmenée chez le juge. Ils m’ont encore menottée comme si j’étais une criminelle.• Mais, l’exhibition publique est interdite, c’est un crime, non ?• … Il y a des choses pires.• Et d’autres moins graves, non ?... Ne me regardez pas comme si j’étais votre ennemie, Pauline. Je suis là pour vous aider.• Et comment pouvez-vous m’aider ? Vous avez la capacité de remonter le temps ? J’ai eu zéro à mon examen parce que j’étais devant un connard de juge à la place de travailler sur l’énoncé !• J’ai l’impression que votre colère est ailleurs, est-ce que je me trompe ?• … Mon père ne m’a même pas souhaitée mon anniversaire… En seul cadeau, j’ai eu une gifle de sa part… J’ai eu 21 ans dans une putain de cellule de merde ! Vous ne croyez pas que j’ai des raisons d’être en colère ?
Septième rendez-vous• Vous m’avez dit que le juge avait fermé votre dossier à cause d’une autre affaire dans laquelle on pourrait avoir besoin de vous. Voulez-vous m’en dire plus ?• Vous m’avez posée la même question la semaine dernière. Et je vais vous faire la même réponse : il s’est passé un truc il y a longtemps, je ne me sens plus concernée par ça, d’autres pensent que si, fin de l’histoire.• Et si ce « truc » ne s’était pas produit, serions-nous aujourd’hui l’une en face de l’autre ?• … J’ai eu les résultats finaux de mon année.• Alors ?• J’ai fini septième de promotion.• C’est un bon résultat.• J’étais première avant d’avoir ce zéro.• Et avoir perdu des places vous dérange ?• Je m’en fiche. Ce qui me dérange c’est de ne pas avoir pu montrer ce que je savais faire.• Et comment ça se passe avec votre ami ?• JC ? On ne se parle plus.• Pourquoi ?• Il se sent coupable de ce qu’il m’est arrivé.• Et vous ?• C’est lui qui m’avait mise dans cet état, c’était à lui de mon contrôler.
Je déteste lorsqu’elle fait ça, se remettre en arrière, réajuster ses lunettes. Je sais que c’est à ces moments-là qu’elle tente le plus de rentrer dans ma tête. J’ai préféré reprendre la conversation avant qu’elle ne me pose une nouvelle question• De toute façon, ça n’a pas d’importance, on ne va pas se voir pendant trois mois.• Votre stage commence quand ?• Dans deux semaines. Et j’ai réussi à le faire rallonger d’un mois.• Vous deviez pourtant aller chez votre père en Août. Il n’est pas déçu ?• Il m’a toujours dit que c’était le travail avant tout.

Douzième rendez-vous• Je vois que vous avez encore changé de couleur de cheveux. Celle-là vous plait-elle plus que les autres ?• Bof…Mais, ça va. C’est moins pire que le blond que j’avais mis il y a quinze jours.• Est-ce à cause de votre stage que vous ne vous remettez pas en bleu.• Oui… Mais aussi parce qu’il n’y a plus de Deep Blue.• Vous manque-t-elle ?• Non… Elle était trop incontrôlable et cinglée.• Ca fait du bien un peu de folie de temps en temps. Mais, vous n’avez pas de dédoublement de personnalité, je l’aurai déjà détecté sinon. Avez-vous peur de la prochaine rentrée et de retrouver tous vos camarades ?• Evidemment.
Quatorzième rendez-vous• Après ce mois passé sans se voir, comment allez-vous ?• Bien. Les gens avec qui je travaille sont sympas. On s’entend bien.• Combien de temps de stage vous reste-t-il déjà ?• Un peu moins de deux semaines.• Et ça se passe toujours aussi bien avec votre maitre de stage ?• … Oui.• Vous avez hésité.• Il s’est passé un truc. Il y a eu une soirée et il m’a proposée de me raccompagner chez moi après. Et, en arrivant à mon immeuble, il m’a embrassée et je l’ai invité à monter. Il est reparti une heure plus tard.• Vous avez eu un rapport sexuel avec lui ?• Oui. Mais sans lendemain, il est marié, a deux enfants. Rien d’important.• En aviez-vous envie ?• … Non.• Lui avez-vous dit ?• Je lui ai fait croire que je voulais aussi.• Pourquoi ?• Parce que lui avait envie de moi.• Et vous pensez que c’est une raison suffisante pour accepter ?• Oui, pour moi oui.• Depuis combien de temps n’aviez-vous pas eu de rapport sexuel ?• … Le dernier c’était avec JC la veille de mon arrestation.• Et pourquoi cet homme là en particulier ? Il vous plait ?• Oui… Plus ou moins. J’étais stressée et j’avais besoin de me détendre.• Pourquoi étiez-vous stressée ?• En toute franchise, je n’ai pas envie de vous répondre.
Je pensais qu’elle allait me regarder de travers, insister… Elle me sourit et me dit• Je préfère votre franchise qu’une histoire inventée. Avez-vous souvent eu des rapports sans en éprouver l’envie ?• Depuis le début de l’année ? Quasiment tous… Il n’y en a que deux ou trois pour lesquels j’en avais envie, c’était avec JC parce qu’il avait su bien m’exciter.• Et avant ce début d’année ?• Rarement. J’avais même très souvent envie au point où je me masturbais deux ou trois fois par jours.• Et maintenant ?• Je ne me touche quasiment plus… Seulement lorsque je suis stressée.• Qu’est-ce qui a provoqué ce changement ?• … Je me le demande aussi… J’ai une sorte de grand vide en moi que je n’arrive pas à combler.• Pauline, nous allons travailler dessus. Je crois que nous avons enfin trouvé notre point de départ.
Diffuse en direct !
Regarder son live