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Paulus et Maria

Chapitre 1

Divers
Voici un roman mêlant Histoire et érotisme… Je donne les noms de villes ou de lieux en français la première fois que je les cite, pour une meilleure compréhension. En revanche, je ne donnerai pas d’équivalence pour les noms de personnes, de manière à ce que vous puissiez mieux vous plonger dans l’atmosphère de l’époque.
Je vous préviens : ça ne partira pas immédiatement dans de grandes envolées érotiques, afin que je puisse camper un peu le décor.

Chapitre 1 : rencontre et premiers rapports du couple

Nous sommes en l’an 600 après J-C dans la bourgade antique de Cularo (l’actuel centre-ville de Grenoble). Paulus, jeune et riche propriétaire terrien de la civitas de Cularo, et paroissien en vue de la communauté chrétienne de la ville, vient de se fiancer à Maria, âgée de 17 ans, fille du comte de Vienna (Vienne, Isère), Edvardus. Ces fiançailles ont eu lieu dans l’une des propriétés du comte, dans la civitas voisine de Lugdunum (Lyon).
Les deux fiancés ne s’étaient pas vus avant les fiançailles, comme c’était la coutume dans la bonne société gallo-franque. Aussi, lorsque Paulus voulut aller se promener dans les jardins en la seule compagnie de sa fiancée, après la cena des fiançailles, Sigisberta, la mère de Maria, commença par froncer les sourcils ; mais elle autorisa les fiancés à se voir, à condition que la gouvernante de Maria les accompagne.
Paulus accepta, car il avait appris l’art de parler à mots couverts à une jeune fille… Aussi, quelques minutes plus tard, Paulus et Maria se promenaient dans le parc, suivis à quelques pas par Egitha, la gouvernante ; cette dernière avait pour consigne de veiller seulement sur la vertu de la jeune fille et à la décence de la conversation. En revanche, elle n’avait pas l’autorisation de se mêler des propos des jeunes gens si ceux-ci abordaient leur future vie de couple.
En fait, Paulus voulait simplement faire connaissance avec Maria. De ce fait, la conversation fut de bon aloi. Tout juste se permit-il de prévenir Maria qu’il attendrait d’elle, une fois mariés, une obéissance absolue, et qu’il saurait se faire respecter, par la force s’il le fallait… Maria, bien éduquée, ne broncha pas.
Les jeunes gens en profitèrent également pour convenir de s’écrire régulièrement. Paulus avait lancé le sujet, après s’être assuré de l’accord préalable des parents de sa fiancée, en présence de cette dernière.
Quelques semaines plus tard, Paulus dut se rendre à Lugdunum pour affaires. Il n’avertit pas par courrier sa dulcinée, ni les parents de cette dernière, car il souhaitait leur rendre visite à l’improviste.
Ce matin-là, il se rendit au marché, non loin de l’Ecclesia (près de l’actuelle primatiale Saint-Jean), et il traita ses affaires. Ensuite, il se rendit au palais comtal (l’ancien palais des imperatores, au sommet de la montée menant à Forum Vetus (Fourvière). Ne s’étant pas fait annoncer, il faillit se faire refouler par les gardes. Heureusement, sa bonne mine et ses beaux vêtements – ainsi que de la bonne monnaie sonnante et trébuchante – lui permirent d’entrer. Le sénéchal du comte le rencontra dans le grand vestibule, et il décida de le conduire au comes Edvardus ; celui-ci fut surpris, mais il accueillit cordialement son futur gendre. D’ailleurs, il le convia à sa table. Évidemment, Paulus accepta car l’occasion était trop belle de voir sa dulcinée…
Une heure plus tard, lorsque Paulus pénétra dans le cénacle du comes, il eut la mauvaise surprise de constater que Maria faisait grise mine. Pendant la cena, il lui demanda ce qui se passait. Maria répondit que sa mère venait de la faire fouetter, à cause d’une insolence de sa part. Paulus s’efforça alors de consoler sa fiancée. Bien entendu, le comes avait appris ce qui s’était passé, et il décida de corriger son épouse lui-même, en présence de son gendre… En fait, il voulait montrer à Paulus qu’il était admis au sein de la famille, et qu’il n’avait pas à se gêner en leur présence. Évidemment, la perspective d’une correction – surtout devant témoins – n’était pas du goût de Sigisberta, et elle osa protester.
Elle n’y gagna qu’un doublement de la correction prévue. Humiliation supplémentaire, Edvardus décida que ce serait Paulus qui se chargerait du rabiot de correction. Comprenant que son sort ne ferait qu’empirer si elle continuait à se rebeller, Sigisberta demanda à son époux, un peu résignée :
— Mon cher, quand vais-je recevoir ma punition ?— Tu la recevras à la fin du repas ; alors, je te conseille de le savourer.
Évidemment, avec un tel préambule, Sigisberta n’avait guère d’appétit. Pourtant, elle se força à manger afin de prendre des forces.Pour leur part, Paulus et Maria continuèrent à faire plus ample connaissance. Prenant de l’assurance, Paulus se permit de courtiser véritablement sa fiancée, sous l’œil bienveillant du comes.

La suite au prochain épisode…
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