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perversion

Chapitre 5

SM / Fétichisme
— “Tu ne voulais pas les avoir en toi, et maintenant tu ne veux pas les ressortir ?” se moquait Martha. “Tu les enlèveras, et si tu ne les portes pas à tes lèvres de ton propre chef, c’est moi qui te forcerait à les lécher” conclut-elle cyniquement.Quand les deux doigts serrés s’approchèrent de la bouche, Martha se savait victorieuse. Un silence religieux régnait. Le maître était trop éloigné pour voir si ils étaient sales ou pas. Mais Martha veillait. Elle avait le mauvais rôle mais les règles avaient été établies. Et ce type d’épreuve en était exclues… Ici c’était l’aspect cérébral qui prévalait. Et je peux témoigner que l’infidèle ressentit une humiliation aussi puissante si ses doigts avaient été réellement souillés. Ils ne l’étaient pas plus que de raison. Mais l’odeur. Une saveur diffuse. Et les peurs sociales constituaient la prison de sa honte.C’est son maître qui vint la libérer des menottes et de sa position. Il l’aida à se relever. Elle avait le visage marqué. L’esprit vide et les chairs humides… Ils s’isolèrent quelques instants. Le temps d’échanger caresses et baisers. Le temps pour lui de lui expliquer qu’elle espérait autant qu’elle redoutait de franchir l’étape de l’œil extérieur. Le temps qu’elle comprenne à quel point elle avait besoin et envie de ces moments forts. Le temps qu’elle sache qu’il aimait ce qu’elle lui donnait à travers sa docilité.Elle avait envie de lui. Elle avait besoin d’être satisfaite. Il la déshabilla totalement mais ne céda pas à son désir. Au contraire, il la ramena vers Martha plus attentionnée que jamais. Ils suivirent tous deux la maîtresse de maison vers sa chambre. L’infidèle s’attendait à tout. À tout sauf à ça : lui, son maître, son guide, lui intima l’ordre de chevaucher cet amas de métal que l’on appelle cage. Oui, une cage. Une cage assez grande pour un gros chien. Mais cette nuit là, c’était elle la chienne que l’on enfermait en cage…Ses jambes avaient franchi le pas : il ne lui restait plus qu’à s’agenouiller sur le sol en fer. “Tu es libre de refuser. Mais c’est une occasion unique que je t’offre. Tu peux refuser… J’insiste. Mais tu peux aussi regretter de ne pas essayer !” déclama son maître peu avant qu’elle ne se fléchisse de manière à poser les genoux sur le plancher. Avant même que le sommet de la cage ne soit rabattu pour la refermer, la soumise à la chamade prenait conscience du peu de place qu’on lui octroyait. L’étroitesse n’aurait pas permis de mettre une seconde soumise à ses côtés. C’est en se penchant sur les conseils de Martha qu’elle se rendit compte que la cage n’était pas assez longue pour lui permettre de s’allonger. Mais la sensation la plus forte fut d’entendre la double fermeture de la trappe qui lui servait désormais de ciel. Cadenassée en deux points sur la façade, cette partie refusait obstinément de s’émouvoir de l’appréhension de la captive. “Captivité, tu vas apprendre le sens de ce mot” lui glissa son Maître accroupit à côté d’elle… mais du bon côté de la grille. Les barreaux étaient fins, distants de 5 cm, ils se croisaient sur l’axe horizontale tous les vingt centimètres environ.À genoux, elle devait pencher son buste. Elle changea alors de position, s’asseyant sur le cul, légèrement sur le côté façade, les bras tendus, mains contre le plancher en fer. Même ainsi, elle devait pencher la tête : la grille jouait déjà avec ses cheveux. Elle détestait cette sensation d’apparente liberté associée à l’expression concrète d’une contrainte totale. Le sommet de son crâne frottait contre la sortie bloquée tandis qu’elle se voyait obligée de plier ses jambes en raison du rapprochement des parois l’encerclant.
Elle était en cage. Elle était nue. Elle avait froid. Elle avait peur. Il lui demanda si cela allait aller. La soumise répondit très doucement à son maître un “oui… enfin… je crois” qu’elle n’aurait peut-être pas prononcé si on l’avait prévenu qu’il choisirait cet instant pour partir. Qu’imaginer comme moment plus cruel, plus redoutable pour abandonner cette petite fille emprise à la découverte d’une sensation unique et que peu de ses contemporaines seraient à même de connaître ou de comprendre un jour ?Son maître l’avait abandonnée malgré ses appels pleins de détresse. Je ne peux décrire ici à quel point elle se sentait fragile face à Martha savourant une Chesterfield sur le rebord de son lit. Elle n’osait pas la regarder. De peur de croiser le regard d’une femme libre et libérée capable de l’observer et de lui rappeler à quel point elle l’avait humiliée.— “Tu ne dis plus rien ?— Libère-moi…— Pas question” répondit Martha doucement— “Quand revient-il ?— Dimanche. Il reviendra te chercher dimanche.— Tu plaisantes ?— Crois-tu que je me serai donnée autant de mal pour une petite blague ?— Je ne comprends pas pourquoi…— Il y a des choses qu’une soumise ne peut pas comprendre. Elle les ressent.— Je ne suis pas soumise— Tu l’es plus que tu ne le croyais puisque tu es là maintenant— Tout ça ne me dit pas pourquoi— Une soumise apprend. Elle découvre qu’elle savait. Avec moi, tu vas savoir ce que tu es.— Je ne suis pas un objet— Non. Bien sur. Mais tu connaissais les règles du jeu en acceptant d’aller plus loin. Tu y es.— Je ne vais quand même pas passer deux jours comme ça ?
— Arrête de chougner ! Il n’a jamais été question de ça. Ce serait trop simple…— Simple ?— Je sais que tu t’habitues vite aux choses qui te troublent et qui t’excitent. Crois-moi, tu vas bouger ce week-end… et peut-être même seras-tu heureuse de t’y réfugier !— Qu’est-ce que tu as prévu ?”
Martha s’approcha, s’agenouilla, écrasa son mégot sur le plancher de la cage et plongea ses yeux dans ceux de son invitée.
— “Trop tôt pour le savoir ma chérie… Une dernière chose : je ne tolérerai plus que tu ne me dises pas vous à partir de cet instant. Si tu désobéis, je te punis. Si tu te trompes, je te punis aussi. Tu me dis vous et tu m’appelles Madame, on est d’accord ?— Oui… Oui Madame” répondit presque distinctement la petite fille confuse— “C’est bien. Tu as enfin compris ce que nous sommes l’une pour l’autre. Moi, je suis celle qui a tous les droits sur toi. Toi, tu n’en as aucun. Tu obéis, un point c’est tout. Et si tu veux arrêter, tu n’as qu’à dire stop. Un simple mot. Juste un seul. Mais sache que si tu veux que ton maître accepte de te recevoir en tant que soumise, tu ne dois pas flancher jusqu’à ce qu’il te libère de mes griffes. C’est compris ?— Oui…— Parfait. Je te souhaite donc une bonne fin de nuit.”Martha s’éloigna, alla rejoindre son lit sans prendre la peine d’ôter son pantalon de cuir, sans éprouver le besoin de soulager les pieds de ses bottines.J’ignore comment elle est parvenue à s’endormir cette nuit-là. Ce que je sais, c’est que c’est son geôlier qui la réveilla en ouvrant le couvercle de sa boite en fer. Ses premières pensées se portèrent sur les douleurs multiples qu’elle éprouvait. Les suivantes se concentrèrent sur ce que lui faisait Martha. Avant qu’elle n’ait réagi, sa gorge fut cernée par un imposant collier en cuir noir serré avant qu’un cadenas ne vienne annihiler l’espoir de s’en débarrasser. Elle le toucha pour vérifier à quel point sa maîtresse l’avait ajusté et remarqua la présence de deux pièces métalliques sur le devant. L’une ressemblait à un large et solide anneau, l’autre à une plaque en métal incrustée dans le cuir épais dont était constitué le collier. Les mains de son geôlier repassèrent devant son nez et sa bouche, son odeur de femme éveilla ses sens. Elle entendit un nouveau bruit métallique. Quand elle se sentir happée vers le haut sans que sa maîtresse n’use de ses mains, elle comprit et vit qu’une chaîne l’encourageait à se lever.Elle avait mal partout et tenait à peine debout. Martha semblait reposée et tout aussi décidée que la veille au soir. Décidée à la dresser. Et quand on dresse un chien, la première chose à faire est de le tenir en laisse. Afin qu’il comprenne bien qui commande. Martha se tenait à ses côtés. “Tu n’as pas envie de quitter ta cage… Je peux t’y remettre si tu veux ?”. Elle leva mécaniquement ses jambes pour s’en extraire, une lourde chaîne pendait entre ses seins tant que Martha ne tende la laisse en entraînant son jouet vers une minuscule salle d’eau.— “Regarde-toi dans la glace !— Je suis sensée en penser quoi ?— Tu ne ressens rien ? Laisse-moi t’aider.” Martha désigna du doigt la plaque de métal qui ornait le collier. “Ça, c’est ton nom. Ton nouveau nom. Tu peux t’approcher pour le lire.”Elle fit deux pas vers le miroir fixé la porte.— “Je n’y arrive pas…— Tu ne sais pas lire à l’envers ? Ça ne devrait pas être trop dur… Il n’y a que quatre lettres !— J’ai compris…— J’ai vu sur ton visage l’instant où tu as lu ton nouveau nom. Maintenant dis-le !— Je… Je ne peux pas”Martha tira sur la laisse et lui ordonna de se mettre à quatre pattes, ce qu’elle fit à la seconde traction sur la chaîne— “Regarde-toi dans la glace. Voilà… Maintenant, analyse ce que tu ressens et dis-moi ton nouveau nom !— P… Puta— Encore !— Puta— Qui es-tu ?— Je suis Puta— Hé bien voilà ! Tu vois quand tu veux…”Jamais un réveil ne lui avait paru aussi dur. Jamais…Sans l’autoriser à se relever, Martha emmena son invitée à la cuisine afin de lui faire goûter son sens de l’hospitalité : la jeune femme émergeait péniblement d’un réveil pour le moins déstabilisant et ne se voyait octroyée aucun répit.“Tu as faim Puta ?”. Elle lui répondit timidement “un peu”. C’est encore plus timide qu’elle remercia Martha de déposer à terre un bol gorgé de céréales et de lait. “A ta ligne, je devine que tes petits-déjeuners habituels sont un peu plus… riches” continuait Martha en voyant la jeune femme surplomber le bol du haut de ses quatre membres rivés au carrelage. “Tu pèses combien Puta ?” demanda Martha ravie de la douleur que provoquait ce nom à celle qui devait répondre “60″.— “Tu as toujours été grosse ?— Oui…— Tu te plais ?— Pas toujours…— Là, maintenant, tu te plais ?— Je ne sais pas— Tu ressembles à une truie devant son auge… Ma pauvre, avec tes kilos en trop, tu ne devais pas en exciter beaucoup au lycée. Tu as du beaucoup souffrir à cette époque !— Vous avez raison— C’est de parler de ta graisse qui te coupe l’appétit ?— Je ne peux pas comme ça— Il va pourtant le falloir. Ce sera ton seul repas de la journée. Si tu n’en veux pas, je te le retire. Si tu veux manger, tu sais comment t’y prendre !”Son visage disparut : Martha avait remporté une nouvelle victoire. Sa langue lapait le lait et sa bouche aspirait les céréales.Martha débarbouilla son élève sous l’eau tiède d’une douche “rapide mais nécessaire avant de commencer une bonne journée”. Séchée, toujours en laisse, elle lui fit chausser des escarpins fermés à la cheville par une lanière associée à un cadenas. Les talons étaient si hauts que la pauvre parvenait à peine à conserver l’équilibre. “J’ai mal” avait-elle constaté oralement à propos de la position du pied extrêmement cambré. “Ta gueule” lui avait répondu la femme flic en lui tendant un balai. “Je te laisse l’appartement. Quand je reviens, je veux que tous les sols soient nettoyés. Dans le placard de l’entrée, tu trouveras une tonne de linge à repasser. Lorsque tu auras fini les sols, tu t’en occuperas. Et si il te reste du temps, tu cires mes chaussures. Tu as compris ?” demanda Martha à l’esclave en tirant sur la laisse qui les unissait. “Oui Madame” répondit-elle. La laisse lui fut retirée. Sa maîtresse se retira.Elle se mit immédiatement au travail. Balai pour la cuisine et la salle de bains, elle prit l’aspirateur pour la chambre, avançant toujours comme un escargot. Elle avait peur de la chute. Elle ne parvenait pas à s’habituer aux talons vertigineux dont Martha l’avait équipée pour la dissuader de s’enfuir. Elle était nue, elle aurait pu s’habiller même si Martha n’avait pas le même gabarit que l’épouse punie. Mais avec ces escarpins, il lui était impossible de descendre un escalier ou même de marcher dans la rue. Ces chaussures hors normes, elle ne pouvait les enlever : le cuir était trop épais pour être coupé avec de simples ciseaux.Puta ne pensa même pas à s’évader. Elle exécutait les ordres, les transgressant en picorant quelques fruits avant de se mettre difficilement à quatre pattes pour passer la serpillière sur les sols carrelés. Ignorante de l’heure à laquelle revenait Martha, elle ne pouvait demeurer inactive et risquer d’être surprise. Quand elle eut fini de cirer le parquet du salon, l’après-midi était bien entamée et une lassitude s’installait. L’appartement était plutôt sombre. Sans musique, sans fond sonore à l’exception de la rue. Son corps se fatiguait : pour preuve, elle avait dérapé en se relevant d’une pause pipi. Les chaussures glissaient terriblement en plus d’être hautes et inamovibles. Elle installa péniblement la table à repasser et entama la séance de travail harassante : une tonne de linge froissé la défiait sans qu’elle ne puisse s’asseoir. Je comprends pour quelle raison elle chercha ensuite le repos : elle s’allongea dans le lit en face duquel elle avait dormi. Ce qu’elle a d’ailleurs fini par faire en plein après-midi.Elle fut surprise alors qu’elle essayait de se relever, les cheveux emmêlés et les yeux pleins de sommeil. “Je vois… C’est comme ça que tu travailles… on va arranger ça”. Je crois que c’est la première fois que le visage de l’infidèle affichait la peur. Il ne s’agissait ni d’appréhension ni d’anxiété mais bel et bien de peur. Une peur fondée sur l’expérience. C’est d’ailleurs ce regard plein de détresse qui décida Martha à la pardonner.Le cirage des souliers achevés, l’apprentie soubrette avait été remise en cage après avoir été libérée de ses chaussures et d’une terrible envie d’uriner. “J’ai un dîner. Je viendrai te chercher vers minuit” lui avait dit Martha en achevant de s’habiller sous son regard. Elle avait faim. Elle avait froid. Le métal ne contribuait pas à réchauffer sa peau. Son collier la serrait, la démangeait. Elle n’y pouvait rien. Elle ne pouvait qu’attendre.Quand Martha revint, elle la libéra de la cage en lui expliquant qu’il fallait se dépêcher. Elle enferma seule ses seins dans un soutien-gorge en cuir noir aux bonnets ajourés puis enfila un string de la même matière. Elle chaussa les talons hauts qu’elle portait la veille lors de leur rencontre. La suite lui apparut moins aisée mais elle ne pouvait s’y soustraire. Quand Martha entreprit de lui imposer une cagoule également en cuir, elle se laissa faire. C’est elle même qui positionna ses cheveux de manière à ne pas gêner la manœuvre. Le collier quitta sa gorge quelques secondes, le temps de laisser le cuir s’immiscer. La cagoule fut vraiment inamovible lorsque le collier fut resserré et cadenassé à nouveau.En voyant Martha se saisir d’un bâillon, la jeune femme commença à douter. Mais avant qu’elle ait eu le temps de réagir, un phallus en latex caressait ses lèvres compressées par un bâillon en cuir rigidifié par un strict resserrement des lanières arrières. “Tu ne pourras plus parler maintenant. Si tu désires arrêter, il te suffira de faire claquer tes souliers l’un contre l’autre. Essaie. Voilà, c’est parfait”. Elles échangèrent un dernier regard. Très profond. Elle lui dit ces paroles pour la rassurer “Tu ne risques rien. Tu vas découvrir de nouvelles choses mais elles ne te mettront pas en danger. Ces choses dans la logique des événements.”Martha obstrua les deux orifices qui permettaient de voir à travers la cagoule au moyen d’un masque en cuir complètement hermétique à la lumière. Elle le serra, vérifia que le bâillon l’était tout autant, puis ajouta la laisse au collier de Puta qui fut entraînée au dehors après que Martha l’eut aidée à enfiler une cape munie d’une capuche.Il était tard. L’immeuble était calme. La rue aussi. Une voiture attendait dans la nuit noire. Puta ne voyait rien. Elle entendait tout. Son cœur battait fort. Tout lui semblait bizarre. L’ascenseur par exemple, elle n’avait jamais perçu les secousses de cette manière. Celles de la route la déstabilisaient tout autant. Il y avait un homme dans la voiture. Ce n’était pas le maître qu’elle espérait. Martha lui parlait d’elle en lui expliquant la nuit précédente. Il riait. Une autre personne se trouvait à l’arrière avec elle. Mais il ou elle ne parlait pas. L’infidèle avait les mains libres, mais à aucun moment elle ne fut tentée de toucher quoi que ce soit. Et encore moins de se libérer du masque ou du bâillon. Elle acceptait de jouer même si rien ne lui semblait simple. Pas même respirer !La voiture s’arrêta en banlieue. Dans la cour d’un pavillon quelconque. Le conducteur et sa voisine aidèrent les passagers à descendre du véhicule et les guidèrent à l’intérieur. L’autre ne voyait rien non plus. Mais elle pouvait parler. C’était une femme. Une soumise que son maître emmena “au salon”. Martha, elle, emmena son élève ailleurs et lui commanda de se tenir droite. Au moyen d’une sangle en cuir, elle lia ses chevilles l’une contre l’autre. Puis ses jambes, sous et sur les genoux, grâce à deux autres sangles. La quatrième, Martha la posa en haut des cuisses. Elle serra plus fort pour celle-ci comme pour les bras qu’elle attira dans le dos de Puta : droits, serrés et liés au-dessus du coude par une lanière en cuir plus souple mais tout aussi solide. Une similaire emprisonna les poignets : leur maîtresse commença à les lever vers le plafond ; lorsque Puta sa manifesta de manière assourdie, il lui fut ordonné de pencher son buste vers l’avant, ce qu’elle fit immédiatement. Martha pouvait alors finir ce qu’elle avait accompli : les bras de sa victime traçaient une verticale parfaite, aussi droite que celle dessinée par les jambes maintenues serrées. Dans l’axe des membres supérieurs que la maîtresse attachait au sommet d’une porte, la tête cagoulée pointait désespérément vers le sol. Lorsque Martha eut achevé d’attacher le cuir à la porte, elle l’ouvrit : le bois vint se figer contre les épaules et la tête de l’épouse immobilisée.— “Je ne serai pas longue, puisque tu ne peux pas voir le spectacle, écoute et profite” glissa Martha à sa victime avant de quitter la pièce. Au dernier moment, elle se ravisa et ajouta les paroles suivantes “C’est drôle, quand je t’ai vue attachée dans sa salle de bains, j’avais déjà imaginé cette position pour toi”. L’infidèle se souvint alors de la scène et de l’intruse qui ne s’était pas manifestée. “C’était elle” pensait-elle. Oui, c’était Martha. Et cette découverte lui avait immédiatement donné l’occasion de proposer ses services au propriétaire d’alors.Puta ne disposait plus de ses jambes et les mouvements de son buste étaient vains. Ses bras demeuraient immobiles et ne tarderaient pas à s’ankyloser. Elle n’entendait que des bribes de mots, plutôt des bruits sourds, le cuir l’empêchait de tout distinguer. Mais quand ce fut un cri qui déchira la pièce voisine, elle le reçut parfaitement. Ce fut le premier d’une série à la cadence en constante augmentation. Celle qui l’avait accompagnée le temps du trajet était en train de recevoir une cinglante correction de la part de son maître. Plus expérimentée, la soubrette (il s’agissait de sa tenue) exprimait une douleur significative par le biais de cris de plus en plus rapprochés… la badine saluant de plus en plus souvent ses fesses nues. Valérie, c’est son nom, avait relevé seule sa jupe sous le regard de l’assistance captivée. Et depuis elle la maintenait soulevée pour une meilleure exhibition aux yeux de deux femmes dont Martha et d’un travesti agenouillé aux pieds de sa maîtresse. L’autre homme de l’assistance était un dominateur amateur de photographie. Lui n’était pas confortablement installé mais prenait place au plus près de l’action.L’assemblée s’était retrouvée en début de soirée dans un club spécialisé de la capitale et avait décidé d’entamer la nuit en comité restreint. Martha avait promis d’apporter une nouvelle venue qui saurait être distrayante. Tous ceux réunis ce soir-là connaissaient les goûts de la dominatrice : fétichisme, bondage, humiliation, scénarisation. Elle avait décidé d’infliger la fatigue d’une position éprouvante avant de passer à une humiliation publique.Le soumis avait déjà eu son lot avec une féminisation particulièrement poussée infligée par son imposante maîtresse. Valérie recevait sa punition pour n’avoir pas accepté de jouer au sous-sol du club parisien. “Le plaisir ici ou la punition ailleurs” lui avait proposé le maître. Vous connaissez son choix.Le poids de la soumission augmente avec le nombre d’yeux qui observent. Elle le savait. Puta allait l’apprendre puisque les fesses de Valérie affichaient la rougeur des grands soirs.
Martha emmena le photographe voir sa proie. Un filet de salive s’échappait lentement du bâillon en cuir. Martha l’essuya, vérifia que le bâillon était toujours bien en place, puis libéra la jeune femme de la position exténuante dans laquelle elle se trouvait.Les jambes libérées de la contrainte du cuir, elle fut emmenée au salon, les bras encore liés dans le dos. Elle ne voyait rien. Mais elle entendait. Elle entendait l’autre dominatrice jouir du regard “Quel beau visage” se moqua-t-elle avant d’ordonner à son soumis d’aller enlever son string. Puta affichait sa chatte rasée aux personnes présentes dont elle ignorait tout. Le photographe la shoota comme précédemment. Il s’intéressait à ses lèvres lisses et pures tout en remarquant à voix haute qu’elles n’étaient pas déformées par les jeux auxquels aimait s’adonner Annabelle, l’imposante domina qui l’observait avec intérêt.Ce qu’elle prit pour une cravache s’immisça entre ses cuisses. Il s’agissait en fait de la badine mais peu importe. L’ordre d’écarter lui fut donné. Elle ouvrit l’accès à son sanctuaire. Val fut envoyée en éclaireuse. A genoux, elle caressait de sa langue les lèvres épaisses de Puta. La jeune esclave ignorait le sexe de cette langue jusqu’à ce qu’une parole ne l’éclaircisse. Elle se sentait émue de ne pas voir le visage de la première femme qui l’emmenait doucement vers le plaisir. Ses gémissements passaient à peine le cuir sous lequel la chaleur devenait torride.“Assez” scanda Martha qui tira sur la laisse pour emmener Puta vers une lourde table basse modifiée pour des pratiques qui nous conviennent. “A genoux” commanda-t-elle à Puta qui exécuta instinctivement l’ordre. “Avance. Avance encore” précisa-t-elle. Les genoux de Puta vinrent se heurter aux pieds de la table. “Cul relevé” exigea-t-elle avant d’attirer en avant le buste de sa victime. Elle passa la laisse dans un anneau, en fit le tour, tira dessus de manière à ce que le collier et le visage de la soumise soit au plus proche de la pièce métallique. Buste allongé sur la table, cou maintenu au niveau du bois grâce à la laisse, la position fut presque parfaite. Elle le fut après avoir serré deux lanières de cuir autour des cuisses et des chevilles de la Miss. — “Est-ce qu’elle sait ce qui l’attend ?— Non— Vraiment rien ?— Absolument rien. Ce qui l’attend, c’est pour son bien— Tu es vraiment redoutable” conclut le maître fesseur— “Tu me prêtes ta soumise ?— Je t’en prie chère amie— Viens-là toi… Mets-ça— Oh Oh… très bel engin dis-moi !— Je trouve aussi— Mais elle, que va-t-elle en penser ?” demanda-t-il à Martha— “Cette salope va adorer… la preuve” conclu l’enquêteur après que ses doigts eurent glissé entre les lèvres lisses et brûlantes. “Regarde” dit-elle avant d’ajouter “puisqu’elle ne te semble pas te laisser indifférent, je te laisse lui expliquer”L’homme posa un genou à terre, rapprocha sa bouche de la cagoule et en flattant les fesses de la demoiselle tint ces paroles :— “Je vais t’expliquer ce que je vois. Je vois Val, mon épouse et esclave, en train de mettre un gode ceinture. Je ne vais pas te le décrire, tu auras tout le temps de l’imaginer quand il sera en toi. Tout ce que je peux te dire, c’est que ta propriétaire en a amené plusieurs, tous plus gros les uns que les autres.— Et tu vas tous les goûter” ajouta Martha— “Et tu vas tous te les prendre. L’un après l’autre. Et pour finir, je crois que je te prendrai moi aussi” Conclut Martin en se relevant, claquant sèchement la fesse droite au passage.Valérie s’agenouilla derrière Puta, et approcha le gode-ceinture du sexe de sa consœur. “Pas ici Val, c’est être enculée qu’elle aime, pas être baisée, sinon elle serait restée avec son mari !’ déclama Martha de manière à ce que sa soumise prenne ces paroles en plein cœur. Le gode à peine lubrifié par la salive de Val commença à disparaître progressivement. Gémissement anecdotique, le bassin poursuivit sa progression jusqu’au deux tiers du parcours puis revint en arrière avant de réaliser un sprint qui provoqua une réelle manifestation sonore de Puta. Martha préféra intervenir “Prends ton temps Val, je veux qu’elle profite bien cette petite”. “Toi, compte les secondes” ordonna l’autre domina à son soumis qui profiterait du show en alignant mentalement les chiffres d’un décompte forcément imprécis.Au début, Puta essayait de mouvoir ses bras ou ses pieds, mais après plusieurs assauts, elle n’en avait déjà plus la force. La position de restriction décuplait la fatigue de la pénétration. Lorsque Val arrêta son harcèlement, ce fut pour changer de gode-ceinture, sur les conseils éclairés de celle qui expliqua à sa protégée qu’il était deux fois plus large que le précédent. Puta s’en rendit instantanément compte. Tout d’abord par la difficulté qu’éprouva Valérie à l’introduire. Ensuite par la lenteur du cheminement de l’objet. L’audience, elle, profitait des cris étouffés par le bâillon et de l’ondulation du corps mimant la délicieuse torture. Sa maîtresse demanda néanmoins à Val de cesser son travail. Elle se retira, Martha déposa deux grosses noisettes de lubrifiant sur le gode en ordonnant à l’autre soumise de le répartir sur la surface, Martha se chargeant de déposer une troisième dose directement sur l’orifice déjà bien travaillé. Lorsque cela fut fait, le show recommença.Dans l’incapacité de se défendre, l’infidèle eut le (dé?)plaisir de recevoir de longues minutes durant ce traitement aussi lent que dilatant. Aux cris assourdis succédèrent des râles de plus en plus rauques qui incitèrent Martha à détacher le bâillon aussi humiliant qu’efficace. Le phallus en latex libéra la bouche de la belle martyrisée. Un flot de salive se répandit sur la table basse. Puta profita de cette libération pour respirer par la bouche afin de reprendre le contrôle d’une chamade infernale. Lorsque Val se retira d’entre les fesses dodues de la Miss, elle laissa échapper un gémissement qui eut le mérite de séduire unanimement l’assemblée impatiente d’assister au bouquet final.
La troisième gode ceinture était vraiment monstrueux. Il affichait une longueur d’au moins trente centimètres, soit presque six fois son diamètre, à peine moins large que le précédent, tout en disposant sur l’ensemble de sa surface d’aspérités en latex. Ces minuscules picots augmentaient considérablement les sensations de la victime. Puta les accueillit en serrant les dents puis en se libérant d’un cri étouffé mais prolongé. Le lubrifiant étalé sur le gode par le soumis masculin au décompte verbal facilitait la pénétration sans diminuer les sensations. À chaque assaut, Valérie qui commençait à souffrir de ses genoux, enfonçait plus profond le latex. Quand elle sentait une résistance, elle insistait avant de reculer pour mieux revenir. Puta n’acceptait bien sur pas l’objet dans son intégralité. Elle en était même loin, mais elle en avait l’impression. De la bouche grande ouverte s’échappaient une respiration audible et de courts gémissements rythmés sur les coups de reins de son bourreau.600… 601… 602… 603… il s’était écoulé plus de secondes que le décompte ne l’annonçait. Le maître fesseur s’approcha de sa soumise et lui commanda de se retirer. “À mon tour” dit-il pour mieux effrayer la victime. Alors qu’il s’apprêtait à prendre position, Martha colla sa bouche à son oreille pour lui confier discrètement que le propriétaire de Puta ne souhaitait pas cela. “C’est trop tôt, ça la bloquerait. Il y a une frontière mentale entre un objet et le sexe d’un maître. Surtout lorsque ce n’est pas celui de son maître. Et que l’on est pas préparée.” Le signe de la tête montra qu’il acceptait l’intervention de Martha dont Puta ignorait tout. “Quand je vois l’état de son trou du cul, ça ne me donne pas envie. Valérie, va chercher de quoi essuyer cette chienne. Ensuite libère la table basse, je vais en avoir besoin pour toi”Puta ressentit le nettoyage comme il se doit. Une humiliation supplémentaire. Martha et les deux dominateurs discutaient et riaient dans la pièce autour d’un verre de plus. Le soumis servait de souffre douleur à sa maîtresse. Détachée, celle qui l’avait sodomisée l’aida à mettre pieds à terre et à se tenir comme un bipède. Chancelante — elle se sentait faible —, Valérie l’assistait pour conserver l’équilibre. Un verre se posa sur ses lèvres. Martha lui apportait la coupe de champagne qu’elle dégustait. “Bois, tu l’as bien mérité”. Elle se délecta de l’instant de douceur. La chaleur de l’alcool allait contribuer à la réconforter. “Emmène-la à la voiture nous rentrons”Après avoir tenté de nouer le dialogue avec celle qui l’avait pénétrée, Puta ne prononça plus une parole jusqu’à l’appartement où elle résidait temporairement. Martha fut étonnée que l’éternelle effrontée lui demande aussi poliment de bien vouloir lui enlever la cagoule alors qu’elle venait de lui rendre la vue.La pression exercée sur la gorge se relâcha. Sa peau redécouvrait la caresse de l’air et son cou celle de Martha. Mais cette caresse ne dura pas : elle referma le collier sur la gorge dominée par un visage fatigué et suintant. “Suis moi” demanda la maîtresse à son esclave. Matée, elle obéissait maintenant au doigt et à l’œil. Pleine de crainte et de reconnaissance à la fois. Puta avait conscience du pouvoir de sa maîtresse, connaissait sa dureté, mais aussi sa justesse. En voiture, elle avait appris l’intervention de sa maîtresse pour la sauver de l’homme qui avait envie de la posséder. Martha pouvait l’humilier, lui infliger plaisir et douleur. Mais Martha pouvait aussi la protéger, prendre soin d’elle. Et après une soirée aussi riche en sensations, exténuée, elle se prenait plus encore au jeu et s’abandonnait complètement, sereinement.
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