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Pervertie

Chapitre 7

Erotique
Je tapais rageusement contre le mur ! Cette petite garce avait aisément réussi à m’échapper, merde ! Je n’en avais pas encore fini avec elle. Je n’étais pas rassasié de son corps de jeune ingénue. Fausse innocence. Elle dégageait un truc qui me faisait bander dur, cette petite salope.
Habituellement, j’obtenais toujours tout ce que je voulais en matière de femmes. Je n’avais rien d’exceptionnel, physiquement du moins. D’accord, j’entretenais mon corps et je n’étais pas laid. D’ailleurs, je voyais l’effet que je faisais à certaines filles. Elle était là à se pâmer sous mes yeux sans aucune discrétion. Toutes de petites putes. Alicia me disait souvent que j’avais un charme fou et que je savais me servir de ma langue. Je savais séduire mais aussi faire jouir. L’épouser a été un jeu d’enfants. Elle me plaisait beaucoup à l’époque. J’étais alors jeune et sans expériences, on tombe facilement amoureux à cette période-là de la vie et puis il ne faut pas oublier qu’elle avait tout fait pour m’avoir. La bonne blague.
Petit, on se moquait souvent de moi. Je me souviens encore de ce petit gros de Franck qui m’insultait de tous les noms en me bousculant dans les couloirs. Je ressentais alors une telle haine envers lui que j’aurais pu lui fracasser la tête mille fois. Mais je gardais mon sang froid. Je gardais toujours mon sang froid et voilà qu’elle m’avait mis hors de moi ! De quel droit osait-elle s’enfuir comme ça ? Sans me demander la permission ? Je pensais la congédier dès qu’elle finirait son repas mais elle m’avait si bien provoqué que je n’avais pas résisté bien longtemps.
Il me restait encore cinq jours à passer ici et je ne comptais pas en rester là. J’essayais de l’appeler mais en vain, elle ne répondait pas. Je devais impérativement la voir avant de partir, ça n’allait pas se finir comme ça.Sa petite culotte en dentelle rose trainait sur le sol, dans la chambre, je la ramassais, la humais. Elle sentait bon, elle sentait sa petite chatte imberbe. Je me remis instantanément à bander. Merde, j’étais vraiment accro.

Le lendemain, je sortis déjeuner en ville espérant la croiser sur mon chemin, chose qui me paraissait très peu probable. Elle ne répondait à aucun de mes appels et sms. Elle allait le regretter. Après avoir commandé en terrasse, mon téléphone se mit à sonner. Sans même regarder qui m’appeler, je décrochais, elle allait m’entendre !
— J’espère que tu m’as appelé pour t’excuser. Qu’est ce qui t’a pris putain ? Je sais que je t’ai demandée de…— Oula, attends attends Daniel, c’est Tom, tais-toi avant de dire ce que je ne voudrais savoir, me dit-il en riant, c’est toujours tumultueux tes relations à ce que je vois, je t’envierais presque ! Et ta femme, comment va-t-elle ?
Merde.
— Hmm..Comment vas-tu Tom ? Désolée pour cette entrée en matière. — T’inquiète pas. Toujours aussi bien et toi ? Entre Lisa, les gosses et le boulot, je n’ai jamais été aussi heureux ! S’exclame-t-il, ironique, sûrement. Écoute, je t’appelle pour ce soir, tu viens toujours diner n’est-ce pas ? Ne me dis pas que tu as oublié, tu viens tellement rarement par ici que je saute sur l’occasion dès que ton boulot t’en donne l’occasion.
— Je n’ai pas oublié Tom, mentis-je, 20h c’est ça ?— 19h ! Tu vois, tu avais oublié. On a invité aussi quelques amis, ça ne te dérange pas ? — Pas spécialement, à ce soir alors.

Je raccrochais en me passant les mains dans les cheveux. Je n’allais pas y couper, encore une fois. Je m’ennuyais toujours à ce genre d’évènement ; Parler, manger, parler, manger, boire, parler, parler et s’en aller. Répétitif et particulièrement…assommant. Tom était un ami d’enfance et je me réjouissais de le voir, c’est vrai, mais disons que je suis de ces personnes qui n’aiment pas se mélanger avec les autres. Après tout, je passerai peut être une bonne soirée, qui sait ?
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— Lola, Lola ! Qu’est-ce que tu fiches nom de Dieu ? ça fait bien une demi-heure que je t’attends, on va être en retard !
Putain, ma mère. J’enfilais rapidement une jupe bleu foncée au-dessus des genoux, un tee-shirt marinière, des sandales à lacés blanches et dévalais les escaliers à toute vitesse.
— C’est bon maman, je suis là. Ça ne va pas la tuer ton amie un retard de dix minutes !— Tu sais que j’apprécie la ponctualité, n’est-ce pas ?
J’attachais vite fait mes cheveux en queue de cheval, jetais un dernier coup d’œil dans le miroir à l’entrée. Parfait. Nous nous mettions en route.
20 minutes plus tard, ma mère me détailla du regard rapidement avant de sonner à la porte. Une manie chez elle, comme si il m’arrivait d’être indécente. La porte s’ouvrit en grand sur une grande blonde aussi bronzée que les UV pouvaient le lui permettre.
— Sonia ! ça me fait tellement plaisir de te voir, comment vas-tu ? Ah, tu m’as manqué ma belle, toujours aussi ravissante !- Merci Lisa, répondit ma mère, un demi-sourire aux lèvres, c’est toujours un plaisir de te voir, tu es rayonnante !
Et bla bla bla…J’allais m’emmerdais, et royalement. Sans aucun doute.
— Nous avons invité un ami à Tom, Julie et aussi ma belle-mère qui n’a pas pu s’empêcher de s’incruster encore une fois, nous chuchota-t-elle, en nous conduisant jusqu’au séjour où tout le monde s’était réuni.— Et voilà les meilleures ! S’exclama Tom, le mari de Lisa, aussi superficielle que celle-ci.
Parfois, je me demandais où est ce que ma mère dénichait ses « amis ».Je lançais un regard circulaire sur les convives de la soirée et là, mon cœur s’arrêta de battre.
BORDEL DE MERDE.
Il était là, face à moi. Maintenant, ici.Qu’est-ce qu’il foutait là ?! Il paraissait aussi surpris que moi mais se ressaisit rapidement. Il esquissa un sourire sournois et se leva dans un même élan que tout le monde pour nous saluer, ma mère et moi. J’étais complètement dans la merde ! Je pensais à m’éclipser en douce mais ma mère ne risquait pas d’apprécier et elle m’en demanderait la raison et je ne saurais pas quoi lui répondre et…
— Maman, je me sens vraiment pas bien, un mal de ventre, il faut que je rentre ! l’implorais-je.— Lola, ma chérie, va donc à l’étage te reposer un peu ! Tu iras sûrement bien mieux après, j’en suis certaine ! intervint la grande blonde.
Pauvre pimbêche ! Je n’allais pas monter à l’étage, il pourrait facilement monter et je me retrouverais complétement foutu.
— C’est bon, je vais déjà mieux, soufflais-je.
Après que nous ayons dit bonjour à la mère de Tom et à Julie, il s’avança vers nous à son tour, embrassa ma mère sur la joue.
— C’est un plaisir de vous rencontrer Daniel.— Et moi de même… ?— Sonia, c’est Sonia, sourit-elle.Elle se comportait vraiment comme une minette parfois. Je levais les yeux au ciel mais ne la comprenais que trop bien.— Et voici ma fille, Lola.— Enchantée jeune fille.
Jeune fille ? N’importe quoi !Il se tourna vers moi. Je lui adressais un sourire crispée en lui tendant la main avant même qu’il n’ose m’approcher, ma mère me fit les gros yeux. Il n’en tint pas compte et se pencha sur moi. Je remarquais, au regard de ma mère – qui s’éloignait- qu’elle le trouvait plutôt culotter, pour le coup. Je souris, si elle savait.
— Comme on se retrouve Lola...qui l’aurait cru, hein ? Je n’en ai pas terminé avec toi, me susurra-t-il à l’oreille. Je sentis son souffle chaud sur ma joue.
Il glissa une main dans mon dos puis sur mon cul qu’il pinça, légèrement Je sursautais et reculais. Je m’empressais de rejoindre ma mère, rouge de honte. Comment est-ce que j’allais gérer cette soirée ? J’étais coincée.
Quelques minutes plus tard, tout en essayant vainement d’éviter son regard et ses allusions plus ou moins discrètes, nous nous sommes installés à table pour dîner.
— Alors Daniel, lança ma mère, Vous travaillez dans quelle branche pour voyager comme ça ?— Je suis professeur de communication à l’université et maître de conférences aussi, c’est ce qui me donne l’opportunité de voyager principalement en France et en Angleterre.— Ça m’a l’air génial ! Vous ne devez pas avoir une minute pour vous et votre femme avec cet emploi du temps de ministre— Elle s’en accommode et puis, je fais toujours des rencontres très intéressantes, précise-t-il en lui adressant un petit sourire avant de reporter son regard sur moi.
La soirée allait être longue, très longue.
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