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Pierre le maître

Chapitre 2

SM / Fétichisme
Le lendemain, je suis au rendez-vous. Je ne suis pas la seule à attendre à cette porte qui est manifestement l’entrée de service d’un club reconnu pour être « The Club Libertin » de la ville de Nantes. Je comprends maintenant de quelle expertise il s’agit. Manifestement, les autres se connaissent : trois filles et trois garçons qui me regardent, un peu soupçonneux. Heureusement, la porte s’ouvre et Pierre nous fait entrer. Je suis les autres et tout le monde s’installe dans une pièce d’un autre temps. Tentures, boiseries, miroirs anciens ; même les chaises semblent d’une autre époque.
Pierre prend la parole. Au fait, vous l’aurez compris, Pierre est le prénom de ce professeur.
— Bonsoir. Je vous présente Muriel qui va assister à notre séance. Pas d’objections ?
Silence.
— Avant de commencer, faites-moi passer vos décharges du jour, signées.
Je comprendrai plus tard qu’il s’agit d’une décharge indiquant que c’est à une réunion privée qu’ils assistent, et que c’est de leur plein gré que… etc. On n’est jamais trop prudent, me dira Pierre plus tard. La Bastille n’existe plus mais la morale – et surtout les avocats – sont pointilleux.
Commence la réunion. C’est une succession de lectures de textes par les étudiants et de commentaires, essentiellement de Pierre. Ils sont à l’aise, et pourtant les sujets sont chauds. « Les onze mille verges » d’Apollinaire ne sont pas à mettre entre toutes les mains. À propos de mains, comme je suis assise sur le côté, je vois nettement une étudiante dont la main s’est glissée sous sa jupe. Tiens, au fait, toutes les filles sont en robe ou jupe. Je suis la seule en jean.
— Virginie ? C’est Pierre qui interrompt la lecture.
La jeune femme, surprise, répond.
— Oui Monsieur.— Viens vers moi.
Elle obéit. Il s’adresse à tous.
— Virginie mérite d’être punie. Elle se masturbe pendant le cours. Qui veut s’en charger ? Oui, Myriam !— Il faut qu’elle vous suce.

Personne ne semble choqué par la demande ; au contraire, cela les fait sourire.
— Non, garde tes fantasmes, Myriam. Tu connais les règles : je ne participe pas physiquement. Alors, quoi d’autre ?— Elle doit se caresser devant nous.— Sois plus précise. Tu es sa maîtresse et tu dois la guider, pas à pas, sans qu’à aucun instant elle puisse hésiter ou réfléchir… Allez, commence… Roman, tu reprends la lecture chapitre 9 à « Mony lui releva les jupes et lui suça son petit con rebondi où il n’y avait pas encore de poil… »
Le garçon commence sa lecture alors que Myriam se lève pour se rapprocher de sa soumise. Elle lui parle :
— Retire ta petite culotte.
Virginie s’exécute. Quelqu’un baisse l’éclairage de la salle.
— Assieds-toi sur le tabouret. Voilà. Maintenant, caresse-toi.
Chaque geste est contrôlé par la maîtresse. La main disparaît sous la jupe. Elle obéit au doigt et à l’œil. Il faut dire que Myriam ne lui demande que des actions de plaisir. Elle porte sa main à son pubis, se caresse de la paume, glisse deux doigts dans le vagin, les porte à sa bouche, redescend pour recommencer.
— Caresse-toi les seins.
Elle passe sa main sur sa poitrine.
— Non, sur la peau.
La main glisse dans le col évasé, entraînant le tissu avec elle. Le sein apparaît libre, sans soutien-gorge. Elle se caresse lentement. Elle est dans son monde, les yeux fermés, entièrement tournée vers son plaisir.
— Pince tes pointes.
Elle s’exécute, gémit sous sa propre pression.Pierre fait un signe pour que Myriam se taise et laisse la femme libre maintenant. La salle est silencieuse. Roman lit toujours son texte avec application sans se laisser distraire. C’est fort, évocateur de possessions multiples. On entend aussi les petits cris annonciateurs de la jouissance. Elle est tout à ses caresses. Personne d’autre n’existe.
— Stop !
L’ordre surprend tout le monde. C’est Pierre. Il doit réitérer son ordre pour que Virginie cesse. Il se tourne vers Myriam.
— Elle allait jouir et tu laisses faire !— Mais oui, répond-elle, surprise de cette évidence.— Alors, où est la punition ? Elle se masturbe pendant la séance, et comme punition tu lui offres de se terminer devant tout le monde. Moi, j’appelle cela une récompense.
Il s’adresse au groupe :
— Vous avez un long chemin à parcourir. Nous avons toute l’année pour cela. Vous pouvez partir, mais avant je veux que vous réfléchissiez à la situation suivante pour faire des propositions : « Une jeune femme, belle fille, la trentaine, n’arrive pas à avoir une relation durable avec les garçons car elle est trop exigeante, trop possessive et surtout trop dominatrice. Comment la changer ? »
Tout le monde se tourne vers moi comme si je portais cette tare sur mon visage. Un garçon pose une question.
— Pouvons-nous envisager des contraintes physiques et des incitations sexuelles ?
Pierre me regarde, attendant ma réponse. Jusqu’à maintenant, tout était virtuel ou ne me concernait pas directement. Le chemin est long, des tourments de Justine à ma propre personne. Mais ma mère m’a toujours dit « Ma fille, on n’a rien sans rien ». Il faut essayer. J’ai confiance en Pierre. Je baisse les paupières…
— Oui. Vous pouvez. Attention : je veux de la retenue. Myriam, ne lui demande pas de me sucer, n’est-ce pas ?
Tout le monde éclate de rire. Virginie est la dernière à quitter la salle. Un garçon l’attend. Pas de doute qu’il va lui proposer de reprendre là où elle s’est arrêtée. Bonne soirée.
— Alors, ton impression ? me demande Pierre.— Surprenant. Des étudiants, aller si loin, c’est surprenant.— Quelle ingénue tu fais. Tu crois que les étudiants en lettres n’ont pas une libido comme les autres ? Je ne me fais pas d’illusions sur l’intérêt que la plupart portent à Sade. Pour eux, c’est un prétexte. En tout cas, ceux qui sont ici savent ce qu’ils veulent, c’est déjà ça. Avant de les accepter, j’ai demandé à chacun d’eux de visionner un film de la séance finale de l’année dernière. Ils savent ce qui les attend. Tiens, je vais les accompagner à la sortie ; regarde, pendant ce temps.
Il part. Je visionne aussi la vidéo. En effet, ils ne sont qu’au tout début. Ce soir n’était qu’une broutille. Pierre revient.
— Alors, tu as vu ? Et toi, es-tu prête ?… Oui ?… Bien !… Alors tu vas venir t’installer chez moi.— Mais…— Oui. Chez moi.— Je préférerais…— Approche… Baisse ton pantalon !
Je le regarde, interloquée.
— Vas-tu obéir ?
Il tient à la main une sorte de fouet avec de courtes lanières. Je comprends que tout commence à cet instant. J’ai pris une décision et je dois assumer. J’obéis.
— La culotte aussi.
Heureusement que la lumière est tamisée. Je suis moins à l’aise que la fille qui s’est caressée sans pudeur devant nous.
— Allonge-toi sur le bureau.
Il n’est pas nécessaire de me préciser dans quel sens.
— Aïïïe !
Le premier coup me surprend.
— Première leçon : tais-toi.
Les autres se succèdent. La surprise passée, ce n’est pas aussi douloureux que je craignais. Entre chaque choc, les lanières se promènent dans la raie de mes fesses et chatouillent ma fente. Ce n’est pas rugueux comme du cuir pourrait l’être. Non, c’est plutôt doux, soyeux. Du tissu, peut-être.Dix fois, il me frappe.
— Lève-toi. Leçon numéro deux : obéir. Obéir sans discuter. Pendant une semaine, je ne veux pas entendre le son de ta voix, sauf si je te questionne. Compris ?
Oui, j’ai compris, aussi je ne fais que hocher de la tête.
— Bien. Je t’attends vendredi soir à cette adresse.
Il me donne un papier.
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